Archive pour le Tag 'Bruno Le Maire'

Ministre de l’économie : »J’y suis j’y reste » ( Bruno Le Maire )

Ministre de l’économie : »J’y suis j’y reste » ( Bruno Le Maire )


En défendant la stabilité du gouvernement c’est-à-dire en renonçant un changement même anecdotique, le ministre de l’économie défend en réalité son portefeuille.
Bruno Le Maire vante donc les «vertus» de la «stabilité» pour l’économie et les finances dans «ces périodes de grands bouleversements».

L’actuel ministre de l’économie ne paraît pas par ailleurs trop chaud pour prendre la tête de la liste européenne surtout dans la perspective d’une défaite annoncée.

«Je ne pense pas du tout que ce soit ni mon souhait, ni mon avenir. Je pense qu’aujourd’hui, mon rôle, c’est de m’occuper de nos compatriotes, de faire basculer l’économie française définitivement du côté des grandes puissances économiques du XXIe siècle», a-t-il insisté.

Ristourne sur le carburant: Bruno Le Maire ment

Ristourne sur le carburant: Bruno Le Maire ment


D’après Xavier Bertrand qui propose une ristourne de 15 à 0,20 € sur le prix de l’essence, le ministre de l’économie ment en considérant que cette mesure coûterait 12 milliards d’euros au budget. Des chiffres effectivement complètement fantaisistes de la part d’un ministre de l’économie le cul entre deux chaises qui doit d’une part faire semblant de répondre à l’amputation du pouvoir d’achat mais d’un autre côté n’entend pas ni relever les salaires, ni imposer des négociations sur l’alimentaire pour faire baisser les prix. Très clairement le ministre de l’économie est donc complice de la hausse des prix dont en fait le budget profite d’autant plus que le prix de l’essence augmente.( Autour de 60 % de taxes sur l’essence)

Bruno Le Maire avait estimé un coût financier à «12 milliards d’euros.» la proposition de Xavier Bertrand. « «C’est n’importe quoi ce chiffre, c’est un mensonge. C’est à se demander si ceux qui nous gouvernent savent compter.» «L’an dernier, la ristourne avait atteint de la part de l’État 30 centimes. Moi, je propose 15 centimes. 30 centimes, ça avait coûté pour le budget de l’État 8 milliards d’euros. Moi, je propose la moitié comme ristourne et ça va coûter 50% de plus ? Mais il se moque de qui, là ?», s’est emporté Xavier Bertrand. Et de tancer un peu plus l’exécutif : «S’ils n’ont pas envie de le faire, qu’ils l’assument, mais qu’ils ne nous racontent pas des bobards!»

Financement de la transition écologique : Bruno Le Maire refuse de faire payer les riches

Financement de la transition écologique : Bruno Le Maire refuse de faire payer les riches

Comme le ministre de l’économie se refuse à solliciter les riches pour le financement de la transition climatique, il propose de transférer la charge estimée à environ 70 milliards par an sur les détenteurs de plans d’épargne-logement et de livret de développement durable et solidaire. Une sorte de transfert de charges du financement public sur le financement privé.

Renvoyant de nouveau l’ISF vert dans ses buts, le qualifiant de « solution de facilité », Bruno Le Maire a fait savoir, lors d’une conférence de presse téléphonique, sa volonté de mobiliser massivement l’épargne privée, à savoir près de 150 milliards d’euros par an. Ce montant représente 5% des 3.200 milliards d’épargne de long-terme, plus ou moins bloquée, comme l’assurance-vie, à ne pas confondre avec 5.800 milliards qui comprennent les dépôts.

Il n’a, en revanche, jamais été question du financement des nouveaux réacteurs nucléaires, alors qu’il s’agit d’un enjeu stratégique du point de vue énergétique et écologique. Le besoin de financement pour les six premiers EPR tourne autour de 80 milliards auxquels faudra ajouter encore 100 milliards de plus pour les huit autres prévues. Conclusion pour la transaction écologique, on avance vraiment à petits pas.

Inflation : Attaque modérée contre les marges indues (Bruno Le Maire)

Inflation :Attaque modérée contre les marges indues (Bruno Le Maire)

De manière implicite, le ministre de l’économie reconnaît que les industriels de l’alimentaire réalisent des marges indues. Ils menacent donc de les taxer si des prix ne diminuent pas. Et d’affirmer sans réel argumentation pertinente que ces prix vont baisser à partir de juillet. Le problème est que l’inflation va sans doute se tasser mais on n’est pas prêt de voir les prix reculer car une partie de l’inflation et structurelle( même si une partie est effectivement spéculative).

Le ministre de l’économie a cité sur le plateau de BFM TV les pâtes, la volaille, les céréales ou encore les huiles, à savoir ceux dont « les prix sur les marchés de gros baissent ». « C’est ce à quoi se sont engagés les industriels lors d’une réunion jeudi à Bercy », a-t-il ajouté, précisant que la liste lui sera transmise la semaine prochaine. Il y a urgence : la hausse des prix à la consommation s’est élevée à 5,1% en mai sur un an, mais celle des produits alimentaires atteint encore 14,1%.

Les grands industriels de l’agroalimentaire, tels que Coca-Cola, L’Oréal, Mondelez ou Nestlé, se sont également engagés à rouvrir les négociations commerciales avec les supermarchés sur les contrats conclus pour 2023, selon le ministre.

Il a aussi souligné que « le taux de marge des entreprises de l’agroalimentaire a fortement progressé au cours des premiers mois de l’année 2023 et plus que rattrapé les pertes qu’ils avaient faites lors des deux années passées, tant mieux pour elles » !!!

Bruno Le Maire se convertit à la RSE

Bruno Le Maire se convertit à la RSE

 

 

A son tour, Bruno Lemaire le ministre de l’économie semble se convertir à la RSE dans une interview à la Tribune. Une conversion tardive mais bienvenue quand même … si elle est réelle!

 

Interview

 

Nous célébrons ce 22 mai les deux ans de la loi Pacte, le Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises que vous avez porté, et qui a créé notamment le statut d’entreprise à mission. Avez-vous le sentiment d’avoir eu, avec cette loi, une idée qui vient à son heure, alors que les dirigeants n’ont que le mot RSE en tête en sortie de crise Covid ?

C’est une idée venue un peu avant l’heure et qui a été confirmée par la pandémie. A la sortie de cette crise, tous nos compatriotes aspirent à un nouveau capitalisme, qui ait du sens, qui lutte contre les inégalités et ne se fasse pas au détriment de la planète. C’était les objectifs de la loi Pacte. Le bilan est positif : 166 sociétés à mission ont été créées. Avec Jean-Dominique Senard et Nicole Notat, auteurs du rapport « l’entreprise et l’intérêt général », nous avons eu l’intuition que le capitalisme devait changer d’orientation. Le profit pour le profit, les gens n’en veulent plus. La création de richesse au détriment de la planète est une impasse. Il faut inventer un autre capitalisme, qui n’épuise pas les ressources et garantisse l’égalité.

Comment parler de RSE, alors qu’à la sortie de la crise, pour beaucoup de salariés, cela risque surtout d’être le temps des PSE ?

Il faut penser les choses autrement.  Les salariés ne sont pas des adversaires de l’entreprise, ils apportent leurs propositions. Réduire les écarts de rémunération entre les salariés et les dirigeants, c’est créer de la cohésion et avoir une entreprise beaucoup plus performante, avec des salariés beaucoup plus engagés. Intéresser davantage les salariés aux résultats, c’est bon pour l’entreprise. Permettre aux salariés d’avoir plus d’importance dans les conseils d’administration, c’est bon pour l’entreprise.

Défendre l’égalité femmes/hommes, va améliorer la performance et la créativité des entreprises. Je soutiens la proposition de loi de la députée Marie-Pierre Rixain visant à avoir 30% de femmes dans les instances dirigeantes en 2027 et 40% en 2030. Il n’y aura pas d’opposition entre protection de l’environnement et réussite économique.

Ce capitalisme responsable ne peut pas être celui d’un seul pays. Est-ce à l’Europe d’en définir les règles ?

Durant la crise, l’Europe a été le seul continent qui a totalement protégé ses entreprises et ses salariés. Ce modèle de capitalisme qui respecte la personne humaine, les compétences, mais aussi le capital, qui a été accumulé à force de travail et qu’on n’a pas voulu voir disparaitre à cause de la crise du Covid est déjà un modèle européen. Il faut le traduire en normes. L’Europe est capable d’en imposer. C’est le cas avec la taxonomie verte, qui consiste à dire, voilà les investissements qu’il ne faut plus faire et ceux qu’il faut inciter.

Ce capitalisme risque de se heurter à la compétition mondiale si les grands fonds anglo-saxons nous imposent leurs règles et qu’elles ne sont pas aussi responsables que celles que nous voulons.

Il faut que nous arrivions à imposer nos propres règles. Arrêtons de sous-estimer ce que nous représentons. Nous sommes le continent le plus riche de la planète. Il ne faut pas que l’Europe ait peur de son ombre. Elle doit être capable d’imposer ses règles du jeu. John Kerry, l’envoyé spécial de Joe Biden pour le climat est venu en France et nous lui avons proposé de définir une taxonomie commune.

Il faudrait déjà se mettre d’accord sur cette taxonomie en Europe.

Il y a un point de divergence sur le nucléaire. Mais je suis convaincu que la raison va l’emporter. Que chacun va comprendre que le nucléaire est une énergie qui n’émet pas de CO2, qui est disponible de manière constante, que la France maitrise et qu’elle doit être comptabilisée comme une énergie propre. Mettons nous d’accord en Europe et ne fermons pas la porte à une taxonomie commune avec les Américains, qui sont nos alliés.

La finance cherche à sortir du charbon, sous la pression des activistes et des actionnaires. Mais beaucoup l’accuse de green washing et de ne pas aller assez loin ?

La bonne finance, verte, va chasser la finance grise. C’est déjà le cas, sous la pression des ONG, qui jouent un rôle important en nous critiquant et nous mettant sous tension pour nous faire progresser. Après, c’est à nous qui gouvernons d’arbitrer entre ce qui est possible ou pas. Concernant les actionnaires, si je devais choisir entre un fonds d’investissement qui mise sur la création de nouvelles centrales à charbon et un autre qui investit dans l’hydrogène, je choisirai plutôt le second. Une banque qui continuera à financer des usines à charbon, une entreprise qui ne ferait pas évoluer ses modes de production, pour être plus vertueuse, sont condamnées,… parce que les consommateurs, les clients ne voudront plus de leurs produits.

Que pensez-vous du terme « Big Reset », la « grande réinitialisation » du capitalisme, inventé par les fondateurs du forum de Davos ?

Plutôt que cet anglicisme, je préfère parler d’une réinvention du modèle économique, aussi importante que la révolution industrielle. Au XIXème siècle, les machines exploitaient la planète pour générer du profit. Cela a bien fonctionné durant un siècle. La nouvelle révolution industrielle du XXIème siècle est environnementale. Elle consiste à utiliser au mieux les ressources de la planète en les préservant, pour garantir notre bien commun. C’est un défi qui demande de nous réinventer totalement et la France a toutes les cartes pour jouer son rôle.

Bruno Le Maire conseillé par un metteur en scène de théâtre

 

Bruno Le Maire conseillé par un metteur en scène de théâtre

Bruno Le Maire s’offre les services d’un metteur en scène de théâtre, comme le révèle mercredi Le Figaro.  Selon le quotidien, il s’agit avant tout pour l’ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin de « se débarrasser de son côté ‘premier de la classe’ », peut-être hérité de son passage à l’ENA. L’ancien ministre de l’Agriculture, « conscient d’avoir un déficit de notoriété à combler » espère ainsi « travailler son lien avec les Français, y compris sur la forme » écrit le journal. Le député de l’Eure n’est pas le premier à avoir recours aux services du monde de l’art pour sa carrière politique. Avant lui Ségolène Royal ou François Hollande avaient consulté des acteurs ou des coachs vocaux. Deux personnalités qui se rêvaient un destin présidentiel…

Bruno Le Maire : Hollande doit démissionner…

Bruno Le Maire : Hollande doit démissionner…

Le député UMP Bruno Le Maire a demandé mercredi que le président François Hollande remette sa démission… de la fonction publique. Pour l’ex-ministre, si le président démissionnait de son corps d’origine, la Cour des Comptes, « en matière de geste démocratique, de refondation démocratique, ça, ça aurait de la gueule! ».
Invité de « Questions d’Info » LCP/FranceInfo/LeMonde/AFP, Bruno Le Maire, qui prône « de limiter le nombre de mandats nationaux à trois », a fait valoir qu’il n ‘y avait « pas de temps à perdre » pour interdire le non cumul des mandats. « Vous êtes maire à 100%, vous êtes député à 100% », a-t-il dit, avant d’ajouter une autre interdiction de cumul: « on est soit fonctionnaire, soit élu. On n’est pas les deux à la fois ». Bruno le Maire a démissionné de la fonction publique une fois élu à l’Assemblée nationale en juin dernier. « On démissionne à la fonction publique, on renonce à tous les avantages qui vont avec et on fait un choix partisan. Moi, j’appelle François Hollande, qui est aussi fonctionnaire, à remettre sa démission de la fonction publique », a-t-il dit. « On ne peut pas être élu et rester fonctionnaire », a insisté Bruno le Maire. Le chef de l’État a annoncé dans le cadre de son plan de moralisation de la vie publique l’interdiction de cumuler un mandat de parlementaire avec l’exercice de certaines professions. Il a prévu en outre que les fonctionnaires élus à l’Assemblée nationale ou au Sénat soient mis en disponibilité et non plus placés en détachement.

 

Sarkozy-Survivor par Bruno Le Maire

Sarkozy-Survivor  par Bruno Le Maire

Nicolas Sarkozy est au centre du prochain livre de Bruno Le Maire (Jours de pouvoir, à paraître le 31 janvier chez Gallimard). On y découvre un festival de phrases assassines de l’ancien président : « Ces sondeurs, ce sont de vrais blaires. […] Notre campagne, ça doit être une surprise par jour. 2007, c’était l’empereur ; 2012, ce sera Survivor […] Villepin, il est comme Juppé, ce sont des seconds […] Chirac, maintenant qu’il n’a plus le pouvoir pour le tenir, tout s’effondre, tout […] Fillon, vous voulez que je lui dise de se remuer plus? Je lui dirai ; pour la milliardième fois ; et ça changera rien. »

 




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