Archive pour le Tag 'britanniques'

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Boris Johnson propose un régime alimentaire pour les Britanniques

Boris Johnson propose un régime alimentaire pour les Britanniques

 

Peut-être pour se préparer à la cure d’austérité incontournable du fait de l’écroulement de l’économie britannique, Boris Johnson lance une grande campagne de régime alimentaire. Lui-même en situation de surpoids a été victime du Coronavirus. S’appuyant sur plusieurs études qui désignent l’obésité comme un facteur aggravant du coronavirus, le gouvernement a donc lancé fin juillet un grand plan de lutte contre le surpoids. Le premier ministre, personnellement atteint par la maladie au printemps, s’est mis au sport . En fait, le Royaume-Uni pourrait bien être contrainte d’accepter une sévère cure d’austérité en raison de la crise économique provoquée non seulement par la situation sanitaire mais aussi par la prochaine rupture du brexit. Le gouvernement britannique a largement sous-estimé l’impact de la séparation avec l’union économique, en outre il a géré encore plus mal que d’autres la crise sanitaire dont il a par ailleurs longtemps nié l’existence. Ce qui caractérise la politique de Johnson, c’est son inconsistance, son manque de compétence et de sérieux. Une appréciation de plus en plus partagé par les Britanniques. Il est très difficile de prévoir les réactions de ce Premier ministre qui n’a cessé de changer de position et qui même sans doute sur le brexit  n’a pas encore de philosophie très arrêtée. Il se pourrait même qu’au dernier moment il accepte un accord de dernière minute à condition de sauver l’es apparences politiques et de donner l’impression que le Royaume-Uni est gagnant. Pour l’instant ce n’est pas l’hypothèse la plus retenue mais avec Boris Johnson tout est possible même l’invraisemblable.

Brexit : l’UE veut peser sur les normes britanniques

Brexit  : l’UE veut peser sur les normes britanniques

 

 

Des drapeaux de l’Union européenne et du Royaume-Uni, devant le Parlement britannique.

La situation des négociations sur le brexit  est de plus en plus confuse. Officiellement de part et d’autre on s’attend en effet à une rupture brutale à la fin de l’année , c’est-à-dire sans aucun accord. Cependant dans la coulisse certains commencent à prendre la mesure de l’impact économique. Un impact économique considérable d’abord pour le Royaume Uni dont  l’économie est déjà en train de s’écrouler suite à une mauvaise gestion de la crise sanitaire. Du côté de l’Europe, le départ du Royaume-Uni ne sera pas sans incidences  sur la croissance. On ne peut donc exclure un accord de dernier moment qui pourrait sauver la face politique mais surtout aussi les économies réciproques. Pour preuve l’union économique insiste pour avoir un droit de regard sur la politique d’énormes du Royaume-Uni.

D’après le journal, The Times , le négociateur en chef des Européens, Michel Barnier, insiste pour que Londres accepte de ne pas instaurer de quelconques changements à la législation britannique qui pourraient affecter le commerce avec l’UE sans au préalable consulter Bruxelles. David Frost, qui mène les négociations pour Londres, a rejeté cette approche, écrit The Times.

Le Royaume-Uni a officiellement quitté le bloc communautaire le 31 janvier dernier, mais reste soumis aux règles de celui-ci pendant une période de transition qui s’achève le 31 décembre 2020. Alors que Bruxelles veut un accord d’ici fin octobre, l’hypothèse d’un échec des négociations s’est accrue avec l’insistance de Londres de disposer d’une autonomie totale sur ses projets d’aides d’Etat.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a prévenu, vendredi 4 septembre, que son pays se préparait à toutes les issues possibles. À Londres, à Bruxelles et dans d’autres capitales européennes, on redoute désormais un « no deal ». Ce dernier pourrait provoquer un choc économique alors que les pays font déjà face à la crise du coronavirus.

Sans accord, près de 1 000 milliards de dollars d’échanges, allant des pièces automobiles, aux médicaments en passant par les denrées alimentaires, seront affectés par une nouvelle période d’incertitude.

(Avec l’Opinion)

Brexit : les Britanniques pour une Europe à la carte !

Brexit : les Britanniques pour une Europe à la carte !

 

Pour résumer ,il y a une grande chance pour que les négociations avec la Grande-Bretagne échouent totalement après le brexit. Les Britanniques souhaiteraient en effet n’appliquer les règles européennes que partiellement en fonction de leurs intérêts. Bref,  une espèce d’Europe à la carte centrée essentiellement sur les échanges dans un marché économique sans contrainte et surtout pas de politique commune dans d’autres domaines. Par exemple un excès aux marchés financiers réclamé par la City mais surtout pas l’obligation de se soumettre à toutes règles européennes notamment en matière économique, sociale, environnementale. Bref les Britanniques pourraient se rallier à l’Europe mais à condition qu’elle soit dérégulée. «L’absence de progrès dans les négociations #Brexit est très préoccupante. Le Royaume-Uni doit apporter des réponses concrètes. France et Allemagne sont mobilisées pour protéger avec force les intérêts de nos citoyens et nos entreprises… Il ne peut y avoir un accès au marché sans le respect de nos règles», déclare le secrétaire d’État français Clément Beaune, en français et en anglais, sur le réseau social.

Michael Roth, le ministre allemand adjoint chargé des Affaires européennes, publie le même texte en allemand et en anglais.

MM. Beaune et Roth retweetent également tous deux un commentaire du négociateur européen Michel Barnier, qui a exprimé vendredi sa «préoccupation» face à l’état de ces négociations et répété «ne pas voir comment il serait possible d’arriver à un meilleur accord si l’on garde les sujets les plus difficiles pour la fin».

Les discussions butent notamment sur les conditions de concurrence, l’UE refusant de voir surgir à sa porte une économie dérégulée. Pour illustrer ces profondes divergences dans ce domaine, Michel Barnier a pris l’exemple des transports routiers, affirmant que les Britanniques ne voulaient pas que certaines règles s’appliquent à leurs chauffeurs lorsqu’ils circulent sur le continent européen. «Il n’y aura pas d’accès à la carte au marché unique» européen, a-t-il averti.

La quarantaine imposée aux Britanniques par réciprocité !

La quarantaine imposée aux Britanniques par réciprocité !

 

 

Curieux cette idée britannique d’imposer une quarantaine aux étranger d’autant que ce pays est de loin l’un des plus touchés par le virus. On comprendrait mieux l’inverse !  La France en tout cas est prête à mettre en œuvre des mesures de réciprocité lorsque le dispositif de quarantaine sera mis en œuvre en Grande-Bretagne, a déclaré vendredi le ministère de l’Intérieur cité par l’AFP.

“Paris prend note et regrette la décision de Londres de soumettre les arrivants sur le sol britannique à un régime de quarantaine”, a-t-il dit.

Les voyageurs arrivant en Grande-Bretagne devront rester en quarantaine pendant une durée de 14 jours à compter du 8 juin, a annoncé vendredi la ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel.

Brexit : « Les Britanniques ne sont pas européens » (Kevin O’Rourke)

Brexit : « Les Britanniques ne sont pas européens » (Kevin O’Rourke)

 

C’est la conviction dans une tribune au « Monde »de  Kevin O’Rourke, historien et économiste anglo-irlandais, qui  constate que la réalisation du Brexit, le 31 janvier, est la seule certitude. Pour lui, les britanniques ne sont pas européens et pas davantage américains; Ailleurs sans doute !

Tribune.

 

Même si cela ne fait pas l’unanimité, les Britanniques ont décidé ce qu’ils ne sont pas : ils ne sont pas européens. Maintenant, ils doivent décider ce qu’ils sont, ce qui risque d’être encore plus compliqué.

Aujourd’hui, il y a au moins une certitude : le Royaume-Uni quittera l’Union européenne (UE) le 31 janvier. La sortie se fera de façon ordonnée, conformément à l’accord de retrait. Moment de joie pour certains outre-manche et d’immense tristesse pour d’autres. La période de transition garantit que sur le terrain, rien ne changera avant la fin de l’année.

Mais après, tout est flou. Il y a même une légère incertitude concernant la mise en œuvre de l’accord de retrait : les Britanniques honoreront-ils leurs engagements vis-à-vis de l’Irlande du Nord ? Le premier ministre Boris Johnson affirme qu’il n’y aura pas de contrôle entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, ce qui va à l’encontre de ses obligations légales. Soyons optimiste : Johnson est un menteur né et il ne faut jamais prendre trop au sérieux ses affirmations. Mais la vigilance doit demeurer.

Y aura-t-il un accord de libre-échange entre le Royaume-Uni et l’UE, qui remplacera l’appartenance au marché unique et à l’union douanière fin 2020 ? Rien n’est moins sûr. Le Conseil européen n’a pas encore décidé quel mandat devra poursuivre Michel Barnier, le négociateur en chef de la Commission, dans les négociations à venir, mais il semble probable qu’il retiendra la formule « zéro tarif, zéro quota, zéro dumping ». L’insistance sur la nécessité de règles de jeu équitables est trop profondément ancrée dans l’ADN politique de l’UE, et le Royaume-Uni est à la fois trop grand et trop proche, pour qu’il en soit autrement.

Mais de leurs côtés, les Britanniques sont peu enclins à accepter des contraintes européennes qui les empêcheraient de légiférer dans le sens de leur intérêt, car, ne l’oublions pas, ils ont tranché et déclaré qu’ils ne sont pas européens. C’est toute la logique politique du Brexit qui est en jeu. Les négociations promettent d’être rudes.

Mais si les Britanniques ne sont pas européens, il est encore moins sur qu’ils soient américains. L’euroscepticisme des élites politiques conservatrices a, depuis une vingtaine d’années, été alimenté par le sentiment que le Royaume-Uni était avant tout un pays anglophone, et que sa famille politique naturelle était « l’Anglosphère » : l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, et bien sûr les Etats-Unis. Un accord de libre-échange avec Donald Trump a donc une importance symbolique et politique majeure pour le gouvernement britannique qui dépasse son éventuel intérêt économique. »

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Brexit: forte chute du moral des patrons britanniques

Brexit: forte chute du moral des patrons britanniques

 

 

 

Il semble bien que les patrons des entreprises financières britanniques n’accordent pas beaucoup de crédibilité au plan que Boris Johnson va présenter jeudi à l’union européenne pour gérer le Brexit. Il est clair en effet que l’hypothèse la plus probable est celle d’une opération d’intox  de la part de Boris Johnson qui d’une part veut  faire retomber la responsabilité du désaccord sur l’union européenne, d’autre part en profiter  pour organiser des élections qui lui donneraient une majorité dont il ne dispose pas au Parlement. La confiance des entreprises du secteur financier britannique est donc tombée en septembre à un plus bas depuis la crise internationale de 2008 en raison des incertitudes entourant le Brexit, selon une étude publiée mardi.

Le niveau d’optimisme dans ce secteur, l’un des plus puissants de l’économie britannique, n’avait pas reculé autant depuis septembre 2008, selon cette enquête trimestrielle réalisée auprès de 83 entreprises par l’organisation patronale CBI et le cabinet de conseil PwC.

 

Le recul (-56%) a été observé dans la quasi-totalité des services financiers, mais a été particulièrement marqué dans les banques et les sociétés foncières. L’étude montre que le niveau d’optimisme a stagné ou reculé durant 15 trimestres consécutifs soit près de quatre ans.

 

«Le secteur est le joyau de la couronne au sein du secteur des services au Royaume-Uni. La menace d’un Brexit sans accord entame la confiance», souligne Rain Newton-Smith, économiste en chef de la CBI, la principale organisation patronale du pays.

Il en appelle une nouvelle fois au gouvernement afin d’éviter une sortie brutale le 31 octobre et de négocier par la suite un accord «ambitieux» avec l’UE.

Le secteur financier britannique, dont le coeur est situé dans la City de Londres, est l’un des plus importants au monde et craint les répercussions du Brexit qui va priver un grand nombre de banques, assurances et gérants d’actifs d’exercer leur activité dans l’UE tout en étant basé au Royaume-Uni.

Le secteur financier a déjà annoncé la perte de 5.000 emplois à cause du Brexit, beaucoup d’institutions, à l’instar de JPMorgan Chase, UBS ou autres, ayant transféré une partie de leurs activités de Londres vers d’autres villes d’Europe pour s’assurer qu’elles seraient encore en mesure de servir leurs clients européens après le Brexit, qu’il soit «dur» ou négocié.

C’est moins que ce qui était initialement craint dans les mois qui ont suivi le référendum de juin 2016 et pour l’instant le secteur financier n’a pas subi d’exode massif.

Au-delà de l’impact sur leur activité d’un fort ralentissement économique, de nombreuses entreprises financières s’inquiètent au sujet de points plus techniques qui restent en suspens comme les transferts de données ou la continuité des contrats.

 

Dans un communiqué publié lundi à l’occasion du congrès du parti conservateur qui se tient à Manchester, la City a mis encore en garde le gouvernement contre les risques toujours élevés d’un Brexit sans accord, scénario qui n’est pas exclu par le gouvernement britannique.

Brexit : les députés britanniques votent contre tout !

Brexit : les députés britanniques votent contre tout !

La situation politique au Royaume-Uni devient complètement inextricable. En effet, les députés britanniques ont pris l’habitude de voter une chose et son contraire. Ainsi ils se sont opposés à un Brexit mou en rejetant l’accord de transition passée entre Theresa May et l’union économique. Mais ils se sont  opposés tout autant à un Brexit dur c’est-à-dire sans accord de transition. Cette fois ils ont voté contre leurs propres propositions, contre les huit options destinées à trouver une solution alternative à l’accord de retrait de l’Union européenne négocié par la Première ministre Theresa May et déjà rejeté à deux reprises par le Parlement. Parmi ces scénarios, qu’ils ont eux-mêmes proposés, figuraient une sortie sans accord, une union douanière avec l’Union européenne ou encore une renonciation au Brexit dans le cas où aucun accord n’était approuvé par les députés. Autant dire que la situation est complètement bloquée et qu’on voit mal les Britanniques en capacité de décider d’une orientation qui serait susceptible de recueillir l’adhésion de l’union européenne. À bout d’arguments la première ministre Theresa May a même mis son départ dans la balance en indiquant qu’elle quitterait ses fonctions si le principe d’un accord pour quitter l’union européenne était adopté par le Parlement. D’abord une proposition qui n’est pas certaine de trouver une majorité Royaume-Uni ensuite une orientation qui pourrait recevoir un refus de l’union européenne agacée de ces tergiversations et de ses contradictions permanentes. Aujourd’hui personne n’est en capacité au Royaume-Uni de dégager une ligne majoritaire et cohérente pour trouver une issue au Brexit. Même la première ministre paraît sans solution. Du coup sa démission paraît de plus en plus vraisemblable. Au-delà de nouvelles élections pourraient être décidées. Une situation qui contraindrait l’union européenne a accepté un report beaucoup plus long de la date d’application du Brexit mais qui nécessairement compliquerait la tâche européenne compte tenu de la proximité des élections. Mais le paradoxe c’est que la chambre des communes pourrait bien revenir sur sa décision de refuser l’accord de transition en échange du départ de Theresa May. Ce qui démontrerait à l’évidence que la question des oppositions n’est pas liée à un problème de fond mais un problème de pouvoir entre les différentes tendances des conservateurs

Brexit : les députés britanniques ni pour, ni contre !

Brexit : les députés britanniques ni pour, ni contre !

 

Plus les votes se multiplient et plus la situation s’obscurcit. Lors du dernier épisode du feuilleton,  les députés britanniques se sont prononcés contre un Brexit dur c’est-à-dire sans accord. Mais les jours précédents ils avaient aussi voté contre un Brexit doux  avec l’accord passé entre l’union économique et Theresa May. Autrement dit les parlementaires britanniques pour schématiser ne sont ni pour un Brexit dur, ni pour un Brexit dur !  En fait, ils voudraient renégocier un accord de transition que refuse l’union européenne considérant qu’elle a déjà fait déjà beaucoup de concessions. La date fatidique de rupture avec l’union économique est fixée au 30 mars. On voit mal comment d’ici cette échéance les députés britanniques pourraient se mettre d’accord sur une position cohérente. Du coup il est vraisemblable qu’il risque de se prononcer pour un report de la date du 30 mars. Un report officiellement de quelques mois mais qui pourrait durer compte tenu de l’imbroglio politique au Parlement britannique. Ce mercredi 13 mars dans la soirée, d’extrême justesse, l’option d’un Brexit sans accord. 312 membres de la Chambre des Communes ont voté contre cette possibilité et 308 ont voté pour, soit un écart très serré de 4 votes. S’exprimant devant les parlementaires, Theresa May les a invités à approuver l’accord de sortie de l’Union négocié avec Bruxelles afin de pouvoir obtenir une « courte prolongation technique » de l’article 50, faute de quoi le Brexit pourrait ne pas intervenir avant longtemps. « Une courte extension technique ne sera offerte que si nous avons un accord en place », a dit la Première ministre. Sans accord, « une extension beaucoup plus longue » sera nécessaire tout comme la tenue d’élections européennes au Royaume-Uni, a-t-elle ajouté. Le gouvernement britannique va proposer jeudi de repousser le Brexit au 30 juin à condition que le Parlement approuve d’ici au 20 mars le projet d’accord négocié avec Bruxelles, a annoncé mercredi le président de la Chambre des Communes, John Bercow. Si le texte est adopté d’ici le 20 mars, « le gouvernement s’efforcera d’obtenir un accord avec l’Union européenne afin d’obtenir un report pour une période qui s’achèvera le 30 juin 2019″, a expliqué le président de la Chambre des Communes. De son côté la commission européenne a réitéré son refus de négocier et rappeler qu’il n’existe que deux solutions de sortie de crise, celle qui passe par la conclusion d’un accord et celle qui passe par l’absence d’accord, a rappelé l’exécutif européen. Une petite ouverture qui pourrait ouvrir la porte à des modifications secondaires de l’accord de transition mais peut être suffisant pour Theresa May afin d’obtenir une majorité au Parlement. Bref de la tambouille politique.

UE : exemption de visa pour les Britanniques ?

 

 

-Une commission européenne envisage d’exempter les Britanniques de visa pour se rendre dans l’union économique. En fait, il ne s’agit pas d’un cadeau fait à la Grande-Bretagne mais plutôt d’un appel pour que ce pays par réciprocité accorde la même facilité aux Européens se rendant outre-Manche. Pas sûr cependant que la Grande-Bretagne accepte ce marché puisqu’au contraire elle souhaite reprendre totalement la maîtrise des migrations. Cette proposition constitue une sorte de pression sur un point particulier pour remettre en cause le principe même de Brexit. Un principe que jusque-là la Grande-Bretagne ne veut remettre en cause tout en réclamant une nouvelle négociation sur les conditions de la transition. La décision de la commission, adoptée à l’unanimité des 53 personnes présentes, doit être entérinée par le parlement en séance plénière au mois de février, ce qui est vraisemblable car d’autres institutions de l’UE se sont prononcées d’ores et déjà pour un allègement des formalités pour les Britanniques après le Brexit, à condition que la mesure soit réciproque. La motion parlementaire devra aussi être acceptée par la Commission européenne et par le Conseil européen. Les exemptions de visa pour l’UE couvrent les voyages d’une durée allant jusqu’à trois mois, et actuellement, une soixantaine de pays au monde, de l’Argentine au Japon et à l’Ukraine, en bénéficient.

Brexit: le piège se referme sur les Britanniques

Brexit: le piège se referme sur les Britanniques

 

Comme il fallait s’y attendre, il sera sans doute impossible de trouver une issue pour le Brexit. Tout cela finira par des élections et à la fin une remise en cause de ce Brexit. Pourquoi s’agit-il d’un piège ? Parce que ce sont les conservateurs eux-mêmes qui ont initié le vote du Brexit  en espérant que leurs concitoyens ne le voteraient pas. D’ailleurs nombre de responsables conservateurs étaient et sont toujours pour le maintien de la Grande-Bretagne dans l’union européenne. Dans ces conditions d’extrême division politique, aucun compromis ne sera sans doute accepté par le Parlement. D’une certaine manière, l’union européenne a bien joué le coup en évitant la radicalisation.  Ceci étant,  contrairement à ce que raconte la plupart des médias. Il s’agit d’une période de transition jusqu’à fin 2019 qui ne changent pas la situation actuelle ; il faudra toutefois   définir le futur traité entre l’union économique et la Grande-Bretagne en cas de maintien du Brexit. À cela ajouté aussi les contradictions géographiques internes avec d’un côté Irlande, de l’autre l’Écosse et au total une intégrité de la Grande-Bretagne menacée.

 

Brexit: avenir noir pour les britanniques

Brexit: avenir noir pour les britanniques

Jusque-là le Brexit  n’a pas eu encore trop d’effets négatifs pour l’économie du Royaume-Uni. Deux raisons à cela le Royaume-Uni comme tout les autres pays bénéficie de la dynamique de la reprise mondiale et le Brexit  n’a pas encore eu d’effet puisque le Royaume-Uni va demeurer dans l’union économique avec les mêmes droits que les autres membres jusqu’en 2019 ; en outre il y aura une période de transition jusqu’à fin 2021. La première conséquence économique pourrait être l’impact sur la croissance pendant une quinzaine d’années. Un impact qui selon les hypothèses peut-être de chiffrer de 0,1 % à 0,5 % par an durant 15 ans. Des pertes considérables qui se situent dans la marge de ce qui est nécessaire évité de plomber les comptes publics et le chômage en effet très longue période le taux de croissance du PIB est inférieur à 2 %.  D’après un rapport interne au gouvernement britannique qui envisage plusieurs scénarios, l’économie souffrira après la sortie de l’UE, prévue le 29 mars 2019, quel que soit le type d’accord conclu à l’issue des négociations. Trois scénarios sont envisagés par les auteurs de l’étude. Le premier évoque un accord de libre-échange complet avec l’UE qui aurait pour résultat une baisse de 5 points de la croissance du Royaume-Uni au cours des quinze prochaines années. Le second est celui d’une absence total d’accord. Les Britanniques reviendraient alors aux règles de l’Organisation mondiale du commerce et verraient leur croissance ralentir de 8 points sur cette même période. Enfin, le maintien de l’accès au marché commun serait l’option la plus « intéressante » puisqu’elle provoquerait une baisse de 2% du PIB. L’étude prédit en outre la conclusion de nouveaux accords avec des pays tiers, non membres de l’UE. Problème, ceux-ci ne sauraient compenser les effets du Brexit. Un accord avec les États-Unis -le plus probable- ne pourrait faire gagner que 0,4% de croissance à long terme. Des accords avec d’autres puissances telles que la Chine, l’Inde, l’Australie ou les pays d’Asie du Sud-Est seraient pour leur part à l’origine d’une augmentation du PIB de 0,1 à 0,4% à long terme. Pire encore, la grande majorité des secteurs de l’économie seraient négativement impactés par le Brexit. À commencer par les secteurs financiers, la chimie, l’habillement, l’agroalimentaire, l’automobile et la distribution sans parler de la perte de son statut de centre financier.

 

Brexit sans accord ? Les britanniques radins ou inconscients ?

Brexit sans accord ? Les britanniques radins ou inconscients ?

 

Décidément les Britanniques n’en finissent pas de surprendre en menaçant maintenant d’une rupture brutale et non négociée avec l’union européenne. La vérité c’est que les Britanniques sont très divisés sur cette question. Il y a ceux qui pensent que le Brexit  constitue une idiotie économique et qu’il n’aurait jamais fallu organiser un référendum cette question. C’est l’avis  de la plupart des milieux d’affaires et des experts. Il y a les radicaux comme Boris Johnson surtout préoccupé de leur avenir politique et qui veulent faire un coup en s’éloignant rapidement et définitivement de l’union européenne. Il y a enfin ceux  qui sont conscients que le Brexit  va coûter cher à l’économie du Royaume-Uni et qu’il convient de négocier au mieux des intérêts britanniques les futures relations commerciales entre les deux parties. Mais ceux-là  sont aussi divisés sur la question de savoir s’il faut parler séparément du futur traité commercial et de la facture à payer à l’Europe. En fait ils contestent  le montant de la facture estimant autour de 20 milliards tandis que Bruxelles l’évalue entre 60 et 80 milliards. Du coup certains veulent lier les deux questions, c’est-à-dire négocier le contenu des futurs accords commerciaux et ne payer qu’en fonction de la nature de ces futurs traités. Consciente du piège Bruxelles refuse la méthode. L’  Union économique veut d’abord que la facture soit réglée ensuite discuter du contenu d’un éventuel traité pour s’opposer à la stratégie de Bruxelles.  Le ministre du commerce britannique menace tout simplement de quitter l’union européenne sans rien payer !  Le ministre du Commerce a réaffirmé que si les négociations engagées avec Bruxelles devaient échouer et si la Grande-Bretagne, une fois sortie de l‘UE fin mars 2019, se retrouvait dans le cadre des règles fixées par l‘Organisation mondiale du commerce, ce ne serait “pas exactement un scénario cauchemar”. “Mais je préférerais avoir un accord”, a-t-il ajouté. Quatre mois après le début des négociations formelles entre Britanniques et Européens, et à dix-sept mois de la date prévue du divorce, les discussions bloquent sur le montant des obligations financières dont Londres devra s‘acquitter avant de sortir de l‘UE. “Je ne sais pas quel est le montant mais il est très clair que nous ne pourrons avoir ce chiffre définitif que dans le cadre d‘un accord final, nous aimerions savoir ce que sera l’état final”, a souligné Liam Fox.

 

Brexit : 40.000 emplois britanniques en jeu

Brexit : 40.000 emplois britanniques en jeu

Le cabinet de conseil Oliver Wyman estime que la perte d’accès au marché unique devrait conduire les banques installées au Royaume-Uni (hors activités de détail) à déplacer entre 35.000 et 40.000 emplois vers l’Union européenne, contre 31.000 à 35.000 jobs anticipés à l’automne dernier. « Les équipes de direction pourraient trouver des raisons commerciales de relocaliser plus d’activité au sein de l’UE au fil du temps, par exemple pour encourager la collaboration au sein des équipes de vente, des traders, des spécialistes de la gestion du risque, tout en maintenant une proximité avec les clients », fait valoir l’étude d’Oliver Wyman. Des mesures qui seront prises avant la date fatidique de mars 2019 afin d’éviter l’effet « bord du précipice« , fait valoir le cabinet de conseil. En outre, Oliver Wyman, qui avait travaillé l’an dernier pour TheCityUK, le lobby de la finance londonienne, évalue entre 30 et 50 milliards de dollars le besoin en capitaux pour renforcer le bilan des nouvelles filiales européennes établies par les banques actuellement implantées au Royaume-Uni, soit une hausse de 15% à 30% des fonds propres actuellement alloués au continent européen par les grandes banques d’investissement.

Brexit : les Britanniques dans l’expectative

Brexit : les Britanniques  dans l’expectative

 

Le 23 juin 2016, c’est extrême justesse que le brexit a été décidé par les Britanniques avec un score étriqué de 51,9 %. Depuis les positions ont un peu changé mais la société du Royaume-Uni reste toujours relativement divisée avec 48 % contre le brexit  et 44 % toujours pour. Il semblerait toutefois qu’aujourd’hui une majorité se dégage pour un brexit doux. Mais pour l’instant c’est le grand flou du côté de la première ministre Teresa May affaiblie après la perte de majorité par les conservateurs. De ce point de vue,  les propositions britanniques exprimées lors  du dernier conseil européen n’ont guère éclairé la q question et ont été assez mal reçues par les autres Etats de l’Europe. Teresa May  se trouve  de fait dans une position politique très difficile pour négocier le brexit ensuite c’est surtout l’impréparation du gouvernement britannique qui caractérise l’environnement des négociations. Du coup les négociations pourraient bien aller au-delà des deux années prévues et s’étaler sur 5 as ou 10 ans. Le temps nécessaire à faire oublier un vote désastreux tant pour l’union économique que pour le Royaume-Uni. Avec le temps il sera peut-être possible d’habiller politiquement la renonciation au brexit.  La proportion de Britanniques pensant que le gouvernement adopte le bon comportement vis-à-vis du Brexit est descendue de 40% en avril à 22%, selon Yougov. La manière de mener à bien le Brexit est controversée puisque, 43% des Britanniques estiment que le gouvernement devrait continuer sur sa lancée tandis que 23% des Britanniques souhaiteraient que l’Etat reconsidère les termes des négociations avec l’UE et choisiraient plutôt un « soft brexit », 17% souhaiteraient un nouveau référendum et 7% pensent qu’il faudrait tout bonnement abandonner le Brexit (10% d’abstention sur la question). Selon Survation, lorsqu’il s’agit de ne choisir qu’entre deux propositions: un hard Brexit et un soft Brexit, 55% des Britanniques interrogés affirmeraient être en faveur d’un divorce « en douceur ».

Davantage de Britanniques veulent la nationalité française

Davantage de  Britanniques veulent la nationalité française

 

Nombre d’expatriés britanniques s’inquiètent  de leur situation d’après brexit, parmi eux certains demandent même la nationalité du pays où ils travaillent et/ou résident. Par exemple  nombre de Britanniques demandent la nationalité française a bondi de 254% en 2016, l’année du vote sur le Brexit, par rapport à 2015, rapporte lundi le journal Le Monde qui cite des chiffres du ministère de l’intérieur. L’année dernière, 1.363 ressortissants britanniques ont déposé un dossier de naturalisation, contre 385 l’année précédente, toujours selon le quotidien. « Une tendance qui reste encore marginale rapportée aux 150.000 à 400.000 Britanniques vivant sur le sol français, selon les estimations, mais qui montre une véritable crainte de cette population face au flou entourant le Brexit », écrit Le Monde sur son site internet. Compte tenu des délais de procédure, le nombre de naturalisations effectives a faiblement progressé entre 2015 et 2016, de 320 à 439. L’Allemagne a observé en 2016 un phénomène similaire : le nombre de Britanniques ayant acquis la nationalité allemande a fait un bon de 361%, selon l’Office fédéral des statistiques.

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