Archive pour le Tag 'britanniques'

Législatives : majorité absolue… pour les travaillistes britanniques

Législatives : majorité absolue… pour les travaillistes britanniques

 

Majorité introuvable en France mais majorité britannique absolue. Une autre différence:  les leaders britanniques disparaissent du paysage politique quand ils sont battus ! Dès jeudi soir, un premier sondage réalisé à la sortie des urnes donnait le Labour gagnant avec 410 sièges. Une victoire de même ampleur que lors de la « vague rouge » de Tony Blair en 1997. Les conservateurs arriveraient loin derrière avec 131 sièges, devant les Libéraux-Démocrates qui verraient leur présence grimper à 61 sièges. Autre fait notable : l’extrême droite de Reform UK décrocherait un nombre record de 13 sièges. Quant aux indépendantistes écossais, ils subissent un sérieux revers. Ils devraient remporter seulement 10 circonscriptions, sur 57 en Ecosse, ce qui devrait éloigner encore la perspective d’un référendum sur l’indépendance de la province.

 

NB Lorsqu’on parle de « Grande-Bretagne », il s’agit là d’un ensemble réunissant simplement l’Angleterre, l’Ecosse et le Pays de Galles. soit le Royaume-Uni, sans l’Irlande du Nord

Législatives : majorité absolue… pour les travaillistes britanniques

Législatives : majorité absolue… pour les travaillistes britanniques

 

Majorité introuvable en France mais majorité britannique absolue. Une autre différence les leaders britanniques disparaissent du paysage politique quand ils sont battus ! Dès jeudi soir, un premier sondage réalisé à la sortie des urnes donnait le Labour gagnant avec 410 sièges. Une victoire de même ampleur que lors de la « vague rouge » de Tony Blair en 1997. Les conservateurs arriveraient loin derrière avec 131 sièges, devant les Libéraux-Démocrates qui verraient leur présence grimper à 61 sièges. Autre fait notable : l’extrême droite de Reform UK décrocherait un nombre record de 13 sièges. Quant aux indépendantistes écossais, ils subissent un sérieux revers. Ils devraient remporter seulement 10 circonscriptions, sur 57 en Ecosse, ce qui devrait éloigner encore la perspective d’un référendum sur l’indépendance de la province.

Législatives : majorité absolue… pour les travaillistes britanniques

Législatives : majorité absolue… pour les travaillistes britanniques

 

Dès jeudi soir, un premier sondage réalisé à la sortie des urnes donnait le Labour gagnant avec 410 sièges. Une victoire de même ampleur que lors de la « vague rouge » de Tony Blair en 1997. Les conservateurs arriveraient loin derrière avec 131 sièges, devant les Libéraux-Démocrates qui verraient leur présence grimper à 61 sièges. Autre fait notable : l’extrême droite de Reform UK décrocherait un nombre record de 13 sièges. Quant aux indépendantistes écossais, ils subissent un sérieux revers. Ils devraient remporter seulement 10 circonscriptions, sur 57 en Ecosse, ce qui devrait éloigner encore la perspective d’un référendum sur l’indépendance de la province.

 

Frappes américaines et britanniques contre les Houthis au Yémen

Frappes américaines et britanniques contre les Houthis au Yémen

Joe Biden affirme que, « sous sa supervision », les États-Unis, en collaboration avec le Royaume-Uni et avec le soutien de l’Australie, du Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas, « ont mené avec succès des frappes contre un certain nombre de cibles au Yémen utilisées par les rebelles houthis ».

Il s’agit des premières frappes visant les Houthis depuis que le groupe a commencé à lancer des attaques contre des voies de navigation commerciale en mer Rouge. Les frappes ont impliqué des avions de combat et des missiles Tomahawk, ont rapporté plusieurs médias américians.

Les Houthis, proches de l’Iran et qui contrôlent une grande partie du Yémen, ont multiplié les attaques récemment, par missiles et par drones, près du détroit stratégique de Bab el-Mandeb séparant la péninsule arabique de l’Afrique.

Brexit: Un échec pour les Britanniques qui veulent renégocier

Brexit: Un échec pour les Britanniques qui veulent renégocier


Sept ans après, les Britanniques considèrent que le Brexit est un échec pour le Royaume-Uni et souhaitent désormais une renégociation avec l’union européenne mais sans demander sa réintégration. En tout cas ce que souhaite le Labor qui se trouve largement en tête dans les sondages. Pas certain cependant que l’union européenne est réellement envie de se relancer dans des discussions byzantines et interminables avec le Royaume-Uni.

Le parti travailliste britannique cherchera donc à négocier un «meilleur accord» de libre-échange post Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne s’il arrive au pouvoir lors des prochaines élections législatives, a indiqué son chef Keir Starmer dimanche dans un entretien au Financial Times .

«Presque tout le monde reconnaît que l’accord que (l’ex-Premier ministre Boris) Johnson a conclu n’est pas un bon accord. Il est bien trop restreint», a déclaré Keir Starmer, qui avait voté pour rester dans l’UE en 2016, ajoutant qu’«à l’approche de 2025, nous tenterons d’obtenir un bien meilleur accord pour le Royaume-Uni».

L’accord de commerce et de coopération régissant les relations, notamment économiques, post-Brexit entre Bruxelles et Londres est entré en vigueur en 2021, avec une clause de revoyure en 2025. Son application ne s’est pas faite sans heurts, et la sortie de l’UE pèse et va continuer de peser sur l’économie britannique selon des évaluations d’économistes.

Sept ans après le référendum de 2016, 61% des Britanniques estiment que le Brexit est un échec, selon un sondage YouGov réalisé cet été, à rebours du gouvernement conservateur qui vante régulièrement la liberté retrouvée du pays et les bienfaits de la sortie de l’UE.

Brexit: une chute de 30 % des exportations britanniques vers l’Europe

  • Brexit: une chute de 30 % des  exportations britanniques vers l’Europe
  • L’impact du brexit  sur les échanges entre l’Europe et le Royaume-Uni est significatif même si la crise sanitaire a accentué la tendance. D’une manière générale, les Britanniques découvrent que le Brexit n’a pas apporté la prospérité annoncée par Boris Johnson. Bien au contraire, d’où la déconsidération du Premier ministre auprès de l’opinion qui s’ajoute à celle qui découle de la mauvaise gestion de la pandémie. Sur les dix premiers mois de 2021 (derniers chiffres disponibles), les exportations britanniques à destination de l’Union européenne ont chuté de 29 %, par rapport à leur niveau de 2019 (avant la pandémie). Dans le sens inverse, de l’Europe vers Royaume-Uni, le recul est de 15 %, selon des données communiquées par Bercy lors d’une conférence organisée jeudi dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.

Des conflits franco britanniques inévitables

Des conflits franco britanniques inévitables

 

Les effets délétères du Brexit, l’affaire des sous-marins australiens, le contexte de politique intérieure de part et d’autre de la Manche n’ont eu de cesse d’attiser les tensions entre la France et le Royaume-Uni, analyse Pauline Schnapper, professeure de civilisation britannique, dans une tribune pour « Le Monde ».

 

Tribune.

 

Refus de délivrer des licences aux pêcheurs français à Jersey, arraisonnement d’un chalutier britannique au Havre, convocation de l’ambassadrice de France à Londres, menaces de recours devant les tribunaux et de guerre commerciale : qui aurait pu imaginer, il y a encore un an, qu’on assisterait à une telle dégradation de la relation bilatérale franco-britannique, alors qu’on célébrait les 10 ans des accords de défense de Lancaster House signés en 2010 par David Cameron et Nicolas Sarkozy ?

Pour une part, ces tensions s’expliquent par le rôle joué par la France pendant les négociations sur le Brexit et par les choix stratégiques du gouvernement Johnson. Paris est apparu comme l’Etat membre le plus intransigeant pendant les interminables négociations sur l’accord de retrait puis sur les nouvelles relations entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni, même si le président ne faisait souvent qu’exprimer ouvertement ce que d’autres chefs de gouvernement pensaient, et même si la négociation était menée par l’équipe de Michel Barnier et non par les Etats membres.

Emmanuel Macron, comme le premier ministre, Jean Castex, encore ces derniers jours, a aussi clairement affiché, à cette époque, que la sortie de l’UE devait avoir des conséquences et qu’un pays désormais tiers ne pouvait espérer garder les mêmes bénéfices qu’un Etat membre.

La bonne entente qui prévalait avant le Brexit, déjà écornée, s’est désintégrée avec l’accord de coopération signé avec l’UE en décembre 2020, qui était bien en deçà de ce que Theresa May − dont on se souvient pourtant du slogan « Brexit means Brexit » (« Brexit signifie Brexit ») – avait envisagé. Même si les questions de la pêche et de la frontière irlandaise étaient censées être résolues, l’accord a introduit des contrôles douaniers sur les marchandises, mis fin à la libre circulation des travailleurs et rétabli des frontières pour les personnes, et ne prévoyait aucune forme de coopération institutionnalisée en matière de politique étrangère et de défense. Il était probablement inévitable qu’un tel recul par rapport aux libertés dont avaient bénéficié les citoyens et les entreprises des deux côtés de la Manche pendant plus de quarante ans provoque des tensions.

Depuis cette date, les contentieux bilatéraux se sont accumulés, qui s’ajoutent aux difficultés que le Royaume-Uni rencontre avec la Commission européenne sur l’application du protocole nord-irlandais, sans que les mécanismes diplomatiques habituels de gestion des conflits, à Bruxelles et ailleurs, puissent fonctionner.

La dictature du mouvement woke dénoncée dans les universités britanniques

La dictature du mouvement woke dénoncée dans les universités britanniques

 

 

 

Nombreux d’universitaires britanniques ne tolèrent plus cette espèce de dictature intellectuelle du mouvement woke. Un mouvement d’extrême gauche venu des États-Unis qui se caractérise notamment par une intolérance totale vis-à-vis des visions universalistes et qui exerce une sorte de terreur vis-à-vis de ceux qui le dénonce .

 

Apparu aux Etats-Unis dans les sphères militantes noires pour dénoncer le racisme et les violences policières, le terme woke connaît depuis plusieurs années une ascension fulgurante dans les débats publics en France. Dévoyé de son sens originel, le mot est raillé aujourd’hui comme étant un instrument de « censure » du militantisme antiraciste et intersectionnel.

Au début des années 2010, ce concept a permis aux minorités de s’unir autour d’une perception et d’une expérience partagées des discriminations. Une personne se définissant comme « éveillée » est consciente des inégalités sociales, par opposition aux personnes « endormies » face à l’oppression qui pèse sur les femmes, les personnes lesbiennes, gay, bi et trans, les populations d’origines étrangères, etc.

Indépendamment de la façon dont les attitudes individuelles ont pu changer, les personnes « woke » estiment que les sociétés à travers le monde demeurent inéquitables et parfois destructrices pour certaines minorités. Elles reconnaissent que l’on peut être traité différemment selon son milieu social, sa couleur de peau, sa religion, son handicap, son sexe ou son genre. Ainsi, s’attaquer aux inégalités structurelles rendra le monde plus sûr et meilleur, selon elles.

En France, on critique l’importation d’un débat sur la race made in USA au sein d’une société française portée par l’universalisme républicain. Les opposants à ce terme estiment que certaines idées populaires au sein de la gauche radicale américaine, telles que l’organisation de réunions non mixtes, l’intersectionnalité, les débats sur les questions de genre, viendraient saper l’idéal républicain français et menacer la cohésion du pays.

Le  ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, considère « que ces mouvements sont une profonde vague déstabilisatrice pour la civilisation. Ils remettent en cause l’humanisme, issu lui-même de longs siècles de maturation de notre société ».

Au Royaume-Uni 200 universitaires ont décidé de signer une tribune dans le Sunday Times pour dénoncer une «culture de la peur» et la complicité passive des universités. «Les universités créent un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant et offensant pour le personnel et les étudiants», écrivent les signataires qui affirment par ailleurs que les dirigeants universitaires «manquent de courage ou de capacité» pour défendre la liberté d’expression.

Selon les universitaires, 80 incidents relevant de l’intimidation, du harcèlement ou de la censure, ont été relevés depuis cinq ans dans les plus grandes universités du pays. Parmi les signataires, Jo Phoenix, une professeur de criminologie de 57 ans. Elle a récemment porté plainte contre son université pour ne pas avoir su la protéger contre une «campagne publique de harcèlement qui [lui a] rendu la vie professionnelle insupportable». L’universitaire avait été arrêtée pour cause de syndrome de stress post-traumatique après que 360 de ses collègues ont signé une pétition demandant de lui retirer son habilitation à la recherche, et qu’un courrier lui avait été adressé, lui intimant de «fermer sa putain de gueule», le tout illustré d’un dessin de pistolet.

«Quand je suis entré dans la vie universitaire [au début des années 1970], l’idée ne m’a jamais traversé l’esprit que certains sujets étaient interdits», confie au Sunday Times Partha Dasgupta, professeur d’économie à Cambridge. «Il y a aujourd’hui dans les universités britanniques une tentative de réguler la pensée, et pas seulement la parole et l’écrit. Et dire que nous critiquons ailleurs les régimes autoritaires pour avoir supprimé la pensée», ajoute-t-il.

Un mouvement comme déjà indiqué venu des universités américaines qui a aussi contaminé les  universités françaises et le mouvement politique extrémiste. Une sorte de régression intellectuelle qui pratique la terreur de la pensée.

Pêche et brexit: Michel Barnier dénonce les Britanniques

Pêche et brexit: Michel Barnier dénonce les Britanniques

 

L’ancien négociateur Michel Barnier considère en quelque sorte que les Britanniques sont des voyous dans la mesure où il ne respecte aucune décision concernant l’accord sur la pêche.

, «on voit que les Britanniques essayent de reprendre maintenant une partie du compromis qu’ils ont conclu avec nous, ce n’est pas acceptable», a déploré auprès de l’AFP Michel Barnier.

«Ils refusent de donner des licences à des bateaux qui ont le droit de pêcher aux termes de notre accord», a-t-il ajouté, voyant une «forme de flibusterie politique dans cette attitude». «Si les licences ne sont pas données, cela peut créer un problème bilatéral très sérieux entre la France et le Royaume-Uni et aussi entre l’Union européenne et le Royaume-Uni», a averti celui qui est également cité comme possible candidat à la présidentielle à droite.

L’accord post-Brexit prévoit également l’obligation pour les pêcheurs européens d’obtenir de Londres des licences pour pêcher dans les eaux britanniques. «Le fait qu’on pêche moins dans les eaux britanniques provoque une redistribution des capacités de pêche», a souligné M. Barnier, interrogé sur les tensions entre pêcheurs français et néerlandais. «Les autorités françaises doivent soumettre cette question à Bruxelles, dans le cadre de la politique commune des pêches», a-t-il estimé.

Les Britanniques de plus en plus critiques sur le brexit

Les Britanniques de plus en plus critiques sur le brexit

 Selon un sondage Ipsos Mori, présenté dans le cadre du EU/UK forum.Les Britanniques sontb 29 % à juger que la situation de leur pays s’est dégradée de ce fait, soit 2 points de plus qu’il y a trois mois. Le taux est de 48 % chez les « remainers », ceux qui voulaient que le Royaume-Uni demeure au sein de l’UE.

Si un nouvel accord de libre-échange en matière de biens et services est jugé prioritaire par 44 % d, les avis diffèrent pour la suite selon les sensibilités. Les « leavers » placent la coopération en matière de lutte contre l’immigration (43 %) et le terrorisme (39 %) au deuxième et troisième rang quand les « remainers » privilégient la protection de l’environnement et du climat (34 %), la défense des consommateurs (33 %) et des travailleurs (31 %).

Tous sont en tout cas d’accord pour juger « important, voire très important » que le Royaume-Uni entretienne de « bonnes relations » avec l’Union européenne qu’ils soient « remainers » (96%) ou « leavers » (84%).

Cela n’en prend pas le chemin. En effet le gouvernement britannique réclame maintenant la négociation d’un nouvel accord et dénonce l’approche théologique des Européens. Compte tenu de la complexité technique et politique d’une éventuelle nouvelle négociation, les relations entre l’Europe et le Royaume-Uni pourraient devenir de plus en plus difficiles. Il y a assez peu d’espoir qu’elles s’améliorent dans les prochaines années. Au moins tant que Johnson restera au pouvoir.

 

Brexit banques: au moins 1.000 milliards d’actifs britanniques déménagent vers l’Union économique

Brexit banques: au moins 1.000 milliards d’actifs britanniques déménagent vers l’Union économique

 

au moins 1000 milliards d’actifs britanniques des banques, soit 10 % du total, vont être transférés vers l’union économique d’après New Financial.

Au total, 440 sociétés financières ont délocalisé une partie de leurs activités, déplacé des emplois ou établi des nouvelles entités dans l’UE.

Il s’agit d’un chiffre bien plus élevé que l’estimation de mars 2019 quand New Financial avait identifié 269 entreprises concernées par le Brexit.

 

L’étude de New Financial  montre que Dublin est le principal gagnant, puisque 135 sociétés ont choisi la capitale irlandaise, devant Paris (102), Luxembourg (93), Francfort (62) et Amsterdam (48).

Mais sur le plus long terme, New Financial estime que Francfort sortira gagnant pour la taille des actifs déplacés, et Paris pour les emplois.

Certains groupes financiers ont pu en outre délocaliser des activités dans plusieurs villes.

Dublin attire beaucoup de gérants d’actifs, les banques vont plus vers Francfort, et Amsterdam séduit les plateformes boursières et les courtiers.

New Financial estime par ailleurs que le Brexit a entraîné à ce jour la création de 7.400 emplois dans l’UE, soit en raison de délocalisations du Royaume-Uni ou grâce à des embauches pour renforcer les équipes.

Le pays le principal bénéficiaire de ces transferts est néerlandais.

 

Vaccin pour tous les Britanniques

Vaccin pour tous les Britanniques

 

Au moins sur un point, Boris Johnson peut se targuer d’être en avance en matière de politique sanitaire. Il faut cependant reconnaître qu’il a été long à reconnaître la pandémie puis à la combattre. Il tente de compenser son retard et ses erreurs par une campagne de vaccination très dynamique facilitée par le vaccin découvert au Royaume-Uni.

Ainsi les Britanniques pourront tous être vaccinés d’ici fin juillet. Une différence avec la France qui promet pour la même date que 70 % de la population pourra être elle aussi vaccinée. Si l’on examine les chiffres, la différence entre les deux pays est de taille. La France en effet à ce jour arrive péniblement à 2,5  millions de vaccinés alors qu’il en faudrait 7 millions par mois pour atteindre l’objectif. On est loin du compte et la plupart des centres de vaccination demeurent fermés ou ne répondent  plus à aucun appel faute de vaccin.

La Grande-Bretagne vise désormais à donner une première dose à tous les plus de 50 ans d’ici le 15 avril, a déclaré le gouvernement, après avoir indiqué qu’il souhaitait qu’ils reçoivent le vaccin d’ici mai.

Si tous les adultes reçoivent une dose d’ici la fin du mois de juillet, ce sera bien en avance sur un objectif précédent qu’ils recevraient un vaccin d’ici l’automne. Après avoir subi le cinquième pire bilan officiel du COVID-19 au monde et une série de mésaventures dans sa réponse à la pandémie, le gouvernement de Johnson a agi plus rapidement que la plupart des pays occidentaux pour sécuriser l’approvisionnement en vaccins, lui donnant une longueur d’avance.

Johnson a averti qu’il était nécessaire d’éviter la complaisance, ajoutant que le verrouillage ne serait levé que lentement.

«Nous allons maintenant viser à offrir un coup à chaque adulte d’ici la fin juillet, nous aidant plus tôt les plus vulnérables, et prendre des mesures supplémentaires pour alléger certaines des restrictions en place», a déclaré Johnson dans un communiqué.

« Mais il ne devrait y avoir aucun doute – la voie de sortie du verrouillage sera prudente et progressive, car nous continuons tous à nous protéger et à protéger ceux qui nous entourent. »

Jusqu’à présent, le Royaume-Uni a donné une première dose de vaccin à 17,2 millions de personnes, plus d’un quart de ses 67 millions d’habitants .

Brexit et Ports britanniques : écroulement du trafic vers l’Europe

Brexit et  Ports britanniques : écroulement du trafic vers l’Europe

 

 

Boris Johnson avait imaginé transformer le Royaume-Uni en une sorte de Singapour sur Tamise. Ainsi la péninsule britannique aurait constitué le point d’entrée principal des les importations vers l’union européenne après le brexit .

Le problème c’est qu’un certain nombre de verrous de normes et de formalités administratives entravent cette vision au point que le trafic passant par le Royaume-Uni et à destination de l’union économique s’écroule complètement.

C’est dans une lettre adressée le 1er février au ministre Michael Gove, à laquelle l’hebdomadaire britannique The Observer a eu accès, que le président de l’association, Richard Burnett avance ce chiffre de 68%, tiré d’un sondage réalisé auprès de ses membres internationaux.

Selon l’hebdomadaire, Richard Burnett estime que cela est principalement dû à « l’augmentation massive de la paperasse à laquelle sont confrontés les exportateurs » après le Brexit. Il appelle le gouvernement britannique à augmenter grandement le nombre de douaniers chargés d’aider les entreprises, estimant que les 10.000 personnes actuellement déployées ne représentent « qu’un cinquième de ce qui serait nécessaire ».

« Je trouve profondément frustrant et agaçant que les ministres aient choisi de ne pas écouter l’industrie et les experts », a déclaré celui qui affirme à The Observer avoir « prévenu » M. Gove « de façon répétée ces derniers mois ».

Officiellement sorti de l’Union européenne le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni a continué d’observer ses règles pendant la période de transition qui s’est achevée le 31 décembre, date à laquelle le pays est sorti de l’union douanière et du marché unique européens.

 

Malgré l’accord commercial signé in extremis avec son ancien partenaire, le gouvernement britannique avait prévenu les entreprises qu’il faudrait s’attendre à des « perturbations à court terme.

En effet, les exportateurs britanniques doivent désormais remplir une multitude de documents pour prouver que leurs biens sont autorisés à entrer dans le marché unique européen, un alourdissement des procédures chronophage et coûteux, qui retarde le passage des frontières.

Interrogé par The Observer, un porte-parole du ministre Michael Gove a affirmé ne « pas reconnaître le chiffre avancé sur les exportations » par la RHA, estimant que « les perturbations à la frontière avaient jusqu’à présent été minimes » et que « les mouvements du fret sont désormais proches de la normale, malgré la pandémie de Covid-19″, qui a aussi fortement impacté le trafic.

Le directeur de l’Association des ports britanniques, Richard Ballantyne, affirme lui que ce chiffre de 68% avancé par la RHA est « globalement conforme » à ce qu’il a pu observer sur la baisse du trafic.

L’entreprise française Valneva fournira 100 millions de doses aux britanniques !

L’entreprise française Valneva fournira 100 millions de doses aux britanniques !

 

La société française localisée près de Nantes n’a pas attiré beaucoup d’intérêt de la part des autorités administratives qui gèrent le secteur de la santé. Il aut dire que cette entreprise est située en province ce qui ne constitue pas franchement un atout pour peser auprès des centres du pouvoir. Reste que cette petite société a trouvé un meilleur accueil auprès des autorités britanniques. Le vaccin qu’elle a mis au point lui permettra ainsi grâce aux engagements financiers de la Grande-Bretagne de fournir 100 millions de doses à nos voisins d’outre-Manche

Dans le même temps,  les mastodontes officiels que constitue l’institut Pasteur ou encore la société Sanofi ont été incapables de mettre au point jusque-là un vaccin. Et ce n’est pas par manque de soutien financier des pouvoirs publics, des centaines de millions par an.

Conséquence Brexit : les crustacés britanniques victimes

Conséquence Brexit : les crustacés britanniques victimes

es crustacés britanniques sont les premières victimes des contraintes douanières administratives et des contrôles. Ainsi des volumes très importants de crustacés n’ont pu être exportés comme d’habitude vers l’union européenne. Les retards du à ces opérations douanières ont d’ailleurs conduit les acheteurs à refuser les crustacés britanniques.

Des camions avec des slogans tels que «carnage du Brexit» et «gouvernement incompétent détruisant l’industrie des fruits de mer» stationnaient à quelques mètres du bureau de Johnson’s 10 Downing Street, dans le centre de Londres. La police demandait des détails aux chauffeurs de camion.

«Nous sommes convaincus que le système pourrait potentiellement s’effondrer», a déclaré Gary Hodgson, directeur de Venture Seafoods, qui exporte des crabes et des homards vivants et transformés vers l’UE.

« Le Premier ministre Boris Johnson doit être honnête avec nous, avec lui-même et avec le public britannique au sujet des problèmes de l’industrie », a-t-il déclaré à Reuters. Un opérateur, a-t-il dit, avait besoin de 400 pages de documents d’exportation la semaine dernière pour entrer en Europe.

David Rosie, de DR Collin & Son, qui emploie 200 personnes, envoyait un ou deux camions par nuit en France transportant du crabe, du homard et de la langoustine vivants d’une valeur d’environ 150 000 livres (203 000 dollars). Il a dit qu’il n’avait pas exporté une seule boîte cette année.

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