Archive pour le Tag 'britannique'

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Le parlement britannique conteste la reprise de Pfizer d’ AstraZeneca par Pfizer

Le parlement britannique conteste la reprise de Pfizer d’  AstraZeneca par Pfizer

Au pays du libéralisme triomphant, le parlement n’hésite pas à contester des rachats d’entreprises locales car le  projet d’OPA de Pfizer sur AstraZeneca est en soi une menace potentielle pour la recherche scientifique au Royaume-Uni à moins que le groupe pharmaceutique américain ne fournisse des garanties plus solides sur l’emploi et l’investissement, a estimé jeudi un parlementaire britannique. AstraZeneca, le deuxième laboratoire pharmaceutique britannique, rejette l’offre de 106 milliards de dollars (plus de 77 milliards d’euros) de Pfizer et craint que le laboratoire américain ne sacrifie la recherche pour réaliser des économies. Mais AstraZeneca a également dit qu’il serait dans l’obligation d’étudier une offre à bon prix et Pfizer a déclaré de son côté qu’il pourrait améliorer la sienne. A l’issue de deux journées d’auditions parlementaires, le directeur général de Pfizer Ian Read a défendu son projet sur cinq ans prévoyant d’achever un nouveau centre de recherche d’AstraZeneca à Cambridge, de conserver le site de Macclesfield, dans le nord-ouest de l’Angleterre, et de localiser 20% de ses effectifs de recherche en Grande-Bretagne si son OPA aboutit. Mais il a ajouté que les dépenses de recherche-développement (R&D) de la nouvelle entité seraient sans doute inférieures à celles des deux laboratoires combinés et s’est refusé à avancer le moindre chiffre sur les pertes d’emplois qui pourraient résulter de la fusion. Andrew Miller, le président de la commission des Sciences du parlement britannique, qui avait interrogé les patrons des deux groupes pharmaceutiques mercredi, a dit qu’il n’était ni satisfait des engagements de Pfizer ni persuadé que l’Etat ait la capacité de les faire respecter. « L’enjeu national lié à la proposition de Pfizer est exceptionnellement élevé et toute menace envers la capacité de recherche d’AstraZeneca doit être considérée, dans une certaine mesure, comme une menace envers la recherche britannique », a-t-il dit, dans un courrier adressé au secrétaire d’Etat chargé des Universités et de la Science David Willetts. « Que l’Etat soit capable ou pas d’obliger Pfizer à tenir ses engagements – et pour nous rien n’est moins sûr – il nous faut des garanties à plus long terme avant de croire aux promesses de Pfizer envers le Royaume-Uni ». Ainsi, pour Andrew Miller, un engagement pris à cinq ans n’a guère de valeur dans une industrie qui « mesure les progrès en décennies plutôt qu’en années ».

Grande Bretagne : déficit commercial britannique au plus bas

Grande Bretagne : déficit commercial britannique au plus bas

Du mieux en matière de croissance amis aussi de balance commerciale. Le déficit commercial de la Grande-Bretagne s’est contracté plus que prévu en juin, pour revenir à un plus bas niveau depuis près d’un an, en raison notamment d’une hausse des exportations, a annoncé vendredi l’Office des statistiques. Le déficit est ressorti à 8,082 milliards de livres (9,39 milliards d’euros environ), son plus bas niveau depuis juillet 2012, contre 8,668 milliards (révisé) en mai. Les économistes tablaient en moyenne sur un déficit de 8,5 milliards de livres. Le déficit des échanges hors Union européenne s’est également resserré à 2.646 milliards de livres en juin, contre 4,019 milliards en mai, alors que les économistes anticipaient une baisse inférieure à 3,80 milliards. Sur la période allant d’avril à juin, les exportations ont enregistré une progression de 5,9%, une hausse deux fois plus élevée que celle des importations.

 

Osborne: l’économie britannique sortie du coma ?

Osborne: l’économie britannique sortie du coma ?

Le ministre britannique des Finances George Osborne a indiqué dimanche que l’économie britannique était « sortie des soins intensifs » mais s’est engagé à poursuivre sa politique d’austérité, quelques jours avant l’annonce de nouvelles mesures d’économie. Le Chancelier de l’Echiquier doit présenter mercredi un examen des dépenses publiques pour 2015-2016, qui devrait prévoir 11,5 milliards (13,5 milliards d’euros) de réductions de dépenses ministérielles.   »Je pense que nous pouvons remettre d’aplomb ce pays mais nous devons rester fidèle au programme… Nous devons suivre le programme économique de réduction des déficits, rendre nos entreprises plus compétitives, aider à créer des emplois, permettre à la Grande-Bretagne de participer à la compétition mondiale », a déclaré George Osborne sur la BBC.  Même si l’économie est « sortie des soins intensifs », il y a « bien sûr un risque de rechute » si les mesures de réduction des déficits étaient abandonnées, a-t-il estimé.  En plus des réductions de dépenses, qui touchent notamment le personnel du ministère de la Défense, George Osborne devrait annoncer des projets visant à se servir des économies réalisées pour investir dans l’éducation, la science, des infrastructures routières et ferroviaires.  Le travailliste Ed Balls, porte-parole du parti d’opposition pour les questions économiques, a indiqué que si le Labour gagnait les élections législatives de 2015, il respecterait les projets de dépenses fixées par George Osborne pour 2015-16. Mais il a précisé que son parti, s’il revenait au pouvoir, augmenterait notamment les dépenses consacrées aux transports ferroviaires.

 

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