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Bricolage Alstom : le gouvernement se défend

Bricolage Alstom : le gouvernement se défend

 

Attaqué de toute part sur le caractère incongru du plan de soutien le gouvernement se défend. Il en a bien besoin d’autant que ce plan pourrait bien être remis en question par les autorités européennes et les constructeurs concurrents d’Alstom. Parmi les nombreuses contradictions notons simplement que la commande directe de 15 TGV destinés à circuler sur des voies traditionnelles, donc à vitesse réduite, est justifiée en prévision de créations de lignes réellement à grande vitesse. Dans le meilleur des cas,  ces nouvelles lignes à grande vitesse ne seront pas construites avant 2040 2050 puisqu’aucune n’est programmée. Les nouveaux TGV commandés aujourd’hui seront donc usés pour l’essentiel avant l’éventuelle ouverture de ces lignes. Sans parler du financement dont on ne sait pas d’où il vient. L’Etat a pris ses responsabilités en conciliant maîtrise des finances publiques et pérennité de l’entreprise, a cependant déclaré le chef de l’Etat lors de l’inauguration du centre de recherche de Safran Electronics et Défense à Eragny (Val-d’Oise). De son côté, le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christophe Sirugue, qui a conduit les négociations avec Alstom et les autres acteurs de la filière ferroviaire, a justifié la mesure la plus contestée, l’achat par l’Etat de 15 rames TGV. « Le choix qui a été fait, c’est d’assurer par la commande d’Etat de donner toutes sortes de charges à des sites et à des entreprises qui en ont le plus besoin », a dit François Hollande. « Quand l’Etat est absent, on met en cause son inertie. Mais quand l’Etat est présent, on s’interroge sur les moyens dont il dispose pour assurer l’avenir », a-t-il ajouté. Le plan comprend l’accélération de commandes déjà en discussion et un début de diversification du site de Belfort, où 70 millions d’euros seront investis, pour en faire notamment un centre européen de maintenance des locomotives. La mesure la plus moquée par l’opposition est la commande anticipée par l’Etat, pour environ 500 millions d’euros, de 15 TGV voués à rouler sur des voies traditionnelles qui ne seront au mieux transformées en lignes à grande vitesse qu’en 2025-2030, avec les coûts supplémentaires de fonctionnement que cela suppose.  Christophe Sirugue a défendu la rationalité économique de cette décision devant la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Nationale. Il a rappelé que la liaison Bordeaux-Marseille, à laquelle sont destinées ces 15 rames de TGV Euroduplex, était une des trois lignes « structurantes » identifiées par un récent rapport parlementaire et que leur matériel roulant vieillissant devait de toute façon être remplacé à plus ou moins brève échéance. L’Etat, en tant qu’autorité organisatrice des transports sur les liaisons Intercités, avait deux possibilités, a expliqué le secrétaire d’Etat à l’Industrie. L’une consistait à acheter d’abord des trains Intercités pour 350 millions d’euros, puis, lors de la mise en service des futures LGV, des rames TGV pour 450 millions d’euros. L’autre, retenue par le gouvernement, consiste à acheter dès maintenant des TGV, quitte à les faire rouler à la vitesse des trains Intercités en attendant l’arrivée des tronçons LGV.( Dont aucune n’est prévue !NDLR) « Ce n’est donc pas une commande supplémentaire », a fait valoir Christophe Sirugue. « Le gouvernement a fait le choix de ne pas acheter du matériel deux fois. Ainsi il prend, me semble-t-il, la meilleure décision à long terme pour le contribuable. » Faire rouler des TGV sur des lignes traditionnelles n’est pas nouveau, a-t-il souligné. Il a notamment cité le cas des liaisons Marseille-Nice, Le Mans-Quimper et Tours-Bordeaux. Enfin, le choix de rames TGV Euroduplex « permet des gains substantiels » sur les frais de maintenance et de développement en mutualisant ceux-ci avec le parc existant, a-t-il ajouté. « Cela compense le surcoût de fonctionnement. » Christophe Sirugue a également écarté l’idée que cette commande directe de l’Etat, sans appel d’offres, puisse être contestée au niveau européen par des concurrents d’Alstom. « L’Etat s’appuie (…) sur un contrat-cadre existant entre la SNCF et Alstom pour la fourniture de TGV, qui a en son temps ( !) donné lieu à un appel d’offre », a-t-il expliqué. Cette décision et les autres mesures annoncées donnent, selon lui, de la « visibilité » à six sites d’Alstom et pérennisent 1.500 emplois directs et 3.000 emplois indirects.

(Avec Reuters)

Alstom : bricolage incongru (la presse)

Alstom : bricolage incongru (la presse)

 

C’est l’vis d’une grande partie de la presse et des experts après l’annonce du plan pour sauver Alstom Belfort. De fait, la commande directe par l’Etat de TGV pour circuler sur des lignes Intercités qui en moyenne ne permettront pas de dépasser 150km/h, dont on ne sait pas qui va les exploiter, ni qui seront les autorités organisatrices (l’Etat envisage de les transférer aux régions) est pour le moins incongrue. Tant mieux évidemment pour les salariés d’Alstom mais 500 millions pour sauver 400 emplois, ça fait cher par emploi. Surtout  rien n’est assuré dans l’avenir dans la mesure où aucune stratégie pour l’avenir ferroviaire n’a été définie et pour cause : il n’existe aucune articulation entre la politique des transports et la politique industrielle. Bref c’est effectivement du bricolage. Le  Gouvernement a dû se défendre mardi des accusations de « bricolage » lancées après l’annonce du plan de sauvetage du site Alstom de Belfort, qui passera par l’achat par l’Etat de TGV pour les faire rouler à vitesse réduite. Ce plan improvisé en trois semaines, après l’annonce par Alstom du transfert en Alsace du site de Belfort, laisse entières les interrogations sur un Etat actionnaire et une politique industrielle jugés défaillants. La mesure la plus moquée est la commande anticipée par l’Etat, pour environ 500 millions d’euros, de 15 TGV voués à rouler sur des lignes traditionnelles qui ne seront au mieux transformées en liaisons à grande vitesse qu’en 2025-2030, avec les coûts supplémentaires de fonctionnement que cela suppose. Un détail, il n’est prévu nulle part de créer des liaisons grandes vitesse à cette échéance !  « C’est pire que du bricolage, c’est du bricolage foireux », a déclaré à Reuters l’économiste Nicolas Bouzou, selon qui même « les soviétiques n’auraient pas investi 500 millions d’euros pour faire rouler des TGV à 200 km/h ». « Tant mieux pour Alstom mais chacun voit bien que ce plan bricolé à la hâte n’est pas à la hauteur du défi que représente le sauvetage véritable de notre industrie ferroviaire »,   »Il n’est pas interdit de se projeter un tout petit peu dans l’avenir en se demandant ce qui serait utile dans quatre ans et qui pourrait être fait dès maintenant », a-t-il dit. Il a également écarté l’objection selon laquelle la Commission européenne pourrait trouver à redire à cet achat direct de matériel à Alstom par l’Etat. Des assurances auxquelles ne croit pas Nicolas Bouzou, selon qui il est à craindre que des concurrents d’Alstom « saisissent à un moment ou un autre les instances européennes ». Mais pour cet économiste, les décisions du gouvernement concernant le site de Belfort sont un condensé de « tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de politique industrielle », sachant par ailleurs que les carnets de commande d’Alstom sont pleins grâce à ses contrats remportés à l’étranger. « Dépenser 500 millions d’euros pour éviter de déplacer 400 emplois alors qu’on a besoin ailleurs de cet argent est un non-sens », estime-t-il. Il déplore aussi que l’Etat et la SNCF n’aient jamais montré une vraie volonté de développer le fret ferroviaire en France, ce qui donnerait du travail à Alstom. (Avec Reuters)

Sondage 2017 : Hollande devant Sarkozy et inversement : bricolage statistique

Sondage 2017 : Hollande devant Sarkozy et inversement : bricolage statistique

Curieux ce sondage qui annonce brutalement que Hollande passe devant Sarkozy pour 2017. D’abord il faut observer que l’écart est infime 1 % seulement en faveur de Hollande autant dire dans la marge d’erreur qui se situe autour de 3 %. Cela témoigne seulement de la remontée de Hollande mais certainement pas de l’élimination définitive de Sarkozy. Cela d’autant plus que les sondages sont assez contradictoires. Selon un autre sondage IFOP-Fiducial Sarkozy devançait  l’actuel chef de l’Etat que deux points, 23% contre 21%, loin derrière Marine Le Pen, à 28.  Un sondage IFOP-Fiducial publié vendredi sur le site Atlantico place François Hollande devant Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle de 2017, avec 22% d’intentions de vote contre 21%. Si le chef de l’Etat reste nettement devancé par Marine Le Pen et Alain Juppé, c’est la première fois au cours de son quinquennat qu’il passe devant son prédécesseur. En réalité l’écart est tellement minime qu’on ne peut en tirer aucune conclusion rien n’est encore gagné ni pour Sarkozy ni pour surtout Hollande qui risque en plus d’avoir dans les pattes la candidature du grognon Mélenchon. En faite la remontée dans l’opinion publique de François Hollande correspond à l’état d’esprit d’union nationale qui a fait suite aux attentats. Mais on sait que ce phénomène est temporaire et que rapidement on reviendra à d’autres questions aussi essentielles que le terrorisme et notamment à la problématique du chômage qui a largement expliqué la défaite de la gauche aux élections régionales. Dans une hypothèse avec François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan, François Hollande est crédité de 22% d’intentions de vote contre 21% pour l’ex-Président, les deux étant distancés par Marine Le Pen (27%). Dans le cas très théorique où une candidature Philippe de Villiers remplacerait celle de Nicolas Dupont-Aignan, François Hollande recueillerait au premier tour 22,5% des voix, contre 22% pour Nicolas Sarkozy (et 27,5% pour Marine Le Pen). Encore Un autre sondage TNS Sofres publié cette semaine plaçait toutefois Nicolas Sarkozy devant François Hollande, avec François Bayrou (24% contre 19%) ou sans lui (26% contre 22%). On ne peut donc exclure quelques bricolages méthodologiques qui selon les intérêts pousseraient tel ou tel candidat.

Grèce : un accord de bricolage bientôt prêt

Grèce : un accord de bricolage bientôt prêt

 

Un nouvel accord avec la Grèce devrait être signé d’ici la fin août. Pour schématiser à outrance, il s’agit d’un plan qui prévoit de nouveaux prêts surtout destinés à rembourser les précédents, aussi à imposer de nouvelles mesures d’austérité en Grèce. Un plan forcément partiel et provisoire qui au mieux tiendra quelques années au pire quelques mois. La question de la restructuration de la dette en effet à été mise de côté. On sait que la Grèce est dans l’incapacité de rembourser cette dette. En outre la question de la relance de la croissance a été traitée à la légère. Or les nouvelles mesures d’austérité viendront peser sur cette croissance est sans croissance la Grèce aura les pires difficultés à dégager les ressources nécessaires pour apurer seulement une partie de la dette. Au total il s’agit d’un accord bâtard qui résulte de positions opposées entre l’Allemagne qui aurait voulu se satisfaire d’un prêt relais et de la France qui voulait un accord définitif. Un accord définitif mais qui sera bien précaire. La Grèce devrait être en mesure de conclure mardi prochain avec ses créanciers un projet d’accord en vue d’un troisième plan de renflouement financier, qui pourrait permettre le versement d’une première tranche le 20 août, indique une source informée de la téléconférence organisée par des responsables de l’Union européenne vendredi. Les discussions se poursuivent sans accroc et pourraient être bouclées au cours du week-end, ajoute cette source. Si le projet de mémorandum encadrant le déblocage de cette nouvelle aide financière et l’analyse actualisée de la soutenabilité de la dette grecque sont prêts comme prévu mardi, le gouvernement et le parlement grec pourraient les approuver d’ici jeudi. Les ministres des Finances de la zone euro pourraient se retrouver ou organiser une téléconférence vendredi pour accepter ce programme de prêt sur trois ans. La Grèce devrait alors adopter un nouveau train de réformes avant le 20 août en parallèle aux procédures nationales de ratification afin de recevoir le premier versement à temps pour faire face à une échéance cruciale de remboursement d’obligations à la Banque centrale européenne (BCE) à cette date. « Tout le monde travaille sur un plan A, un accord avec un versement au 20 août », a ajouté la source. Les négociations en vue de ce troisième plan d’aide à la Grèce depuis 2010 ont débuté le 20 juillet, une semaine après que les dirigeants de la zone euro eurent présenté à Athènes un certain nombre d’exigences préalables à l’ouverture des discussions.  Conformément à l’accord conclu le 13 juillet à Bruxelles, Athènes, les institutions européennes (Commission, Banque centrale européenne et Mécanisme européen de stabilité, le fonds de sauvetage de la zone euro) et le Fonds monétaire international discutent d’un plan qui pourrait atteindre 86 milliards d’euros et empêcher que la Grèce fasse défaut sur sa dette.

Le coût de la prostitution : du bricolage méthodologique

Le coût de la prostitution : du bricolage méthodologique

Le moins qu’on puisse dire c’est que l’étude qui montre que le coût de la prostitution pour la France serait de 1.6 milliards relève du bricolage méthodologique. D’abord parce que les recettes sont tout fait approximatives ( forcément puisque la plupart non déclarées) ensuite parce qu’il est supposé que la plus grande partie repart à l’ étranger. D’autres études avaient  démontré que la prostitution « rapporterait » ! Pour le pus grand nombre d’intéressés, l’évaluation ne peut être approchée de manière quantitative surtout de manière aussi approximative. C’est d’abord uen drame humain le plus souvent. A la misère sexuelle s’ajoute surtout la dégradation de nombre d’individus qui se prostituent. C’est un problème sociétal et non une question comptable même approchée en terme de coût social au sens large. Si l’ on tenait le même raisonnement méthodologqiue  ( le retour des profits à  l’étranger)  il faudrait alors considérer que les entreprise du CAC 40 coûte à la France puisque la majorité du capital est détenu par des actionnaires hors de France. Même chose pour le travail des immigrés qui font vivre leur famille à l’étranger  avec le fruit de leur travail en France.  La prostitution coûte 1,6 milliard d’euros par an à la société française, estiment donc  le Mouvement du Nid, qui vient en aide aux prostituées, et la société d’experts Psytel (statisticiens, économistes, etc.), dans une étude dévoilée jeudi. L’étude baptisée Prostcost tente d’établir le coût économique et social de la prostitution, en « prenant à revers le mythe d’une prostitution créatrice de croissance », expliquent les deux structures, qui ont identifié « 29 postes de coûts » (coûts humains, conséquences sociales, etc.) à partir notamment de données nationales, d’études et d’enquêtes existantes, d’analyses d’experts et d’interviews de prostituées.

Sondages Municipales : La droite en tête , le PS à 26 %% ? du bricolage méthodologique

Sondages  Municipales : La droite en tête , le PS à 26 %% ? du bricolage méthodologique

Bizarre ces quelques sondages qui contredisent tous les autres en plaçant l’UMP en tête et le PS à 26%. De toute manière, les marges d’erreur sosnt énormes avec une abstention sans doute record proche de 60%. C’est surtout le résultat du PS qui interroge : à 26% ! Alors qu’on sait que le PS ( sans abstention) ne peut déjà atteindre ce chiffre. Or les abstentions seront massives au PS , moins à l’UMP, encore moins au FN. La plupart des sondages place le FN en tête au premier tour et l’UMP grande gagnante au second tour. Le PS pourraiat ne conserver qu’une dizaine de départements. Or selon un sondage Harris Interactive pour M6 publié dimanche La droite UMP-UDI-Divers droite arriverait  en tête des intentions de vote pour le premier tour des élections départementales avec 32%, devant le Front national à 29%.  Le Parti socialiste serait  crédité pour sa part de 26%, le Front de gauche de 7% et Europe Ecologie-Le Verts de 3%. A une semaine du scrutin, 51% des personnes interrogées se disent peu ou pas du tout intéressées par ces élections, soit quatre points de plus que dans une précédente enquête indique le même sondage. Dans ce conditions, on se demande quelle crédibilité on peut attribuer à de prévisions électorales aussi précises ; sur le plan méthodologique,  c’est à l’évidence du bricolage. Les seules prévisions qui vaillent devraient se fonder sur les intentions de vote des électeurs dont on est sûr qu’ils iront voter. Et là c’est la grande incertitude. Sil fait beau en particulier on pourra enregistrer uen variation d’abstention de 5 à 10 %. On peut évidemment regretter la montée du FN mais tordre le coup aux sondages ne changera rien.

Régions: bricolage territorial voté par l’assemblée

Régions: bricolage territorial voté par l’assemblée

Le bricolage territorial à 13 régions a été voté par l’assemblée. Du bricolage parce sur un  tel enjeu une consultation démocratique aurait été nécessaire. Ensuite parce qu’on ne tient pas assez compte de réalités économiques et sociales, exemple cette région Centre qui ne correspond à rien (aujourd’hui comme demain).Parce  que le découpage tient surtout compte des intérêts électoraux enfin et surtout parce qu’il fallait commencer par supprimer les départements (mais il aurait fallu une réforme institutionnelle que Hollande ne pouvait réaliser).   Les députés ont  donc adopté mercredi le premier volet de la réforme territoriale qui prévoit une nouvelle carte de France à 13 régions et le report des élections départementales et régionales de mars à décembre 2015. Le projet de loi a été approuvé par 261 députés, 205 votant contre et 85 s’abstenant. Il repartira en seconde lecture à l’automne au Sénat où la carte pourrait encore évoluer. Les parlementaires débattront également à l’automne du second volet, qui renforcera les compétences de ces grandes régions au détriment des conseils généraux. La carte, redessinée par les socialistes, prévoit, par rapport au projet original du gouvernement, la fusion des régions Poitou-Charentes, Limousin et Aquitaine, le rattachement de Champagne-Ardenne à l’Alsace et la Lorraine et l’union entre le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie. « Cette carte correspond à ce qu’il faut pour le pays », avait dit aux députés Manuel Valls, le chef du gouvernement, lors de la séance de questions au gouvernement. Le texte était soutenu par le PS, rejeté par le Front de gauche et l’UMP. Les écologistes se sont abstenus, tout comme une majorité de l’UDI. Les radicaux de gauche se sont divisés, une majorité s’abstenant ou votant contre.

Régions : le bricolage territorial adopté par l’Assemblée nationale

Régions : le bricolage  territorial adopté par l’Assemblée nationale

 

Les députés ont terminé leur bricolage qui leur permettra d’être réélus dans leur territoire en 2015. La cohérence des intérêts électoraux a pris le pas sur la préoccupation démocratique et surtout sur la cohérence économique. 13 régions c’es encore trop, il en en aurait fallu 9 tout au plus et avec suppression concomitante des départements. La France ne comptera bientôt plus 22 régions, mais seulement 13, après les fusions programmées notamment du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie, mais aussi des Poitou-Charentes, Limousin et Aquitaine. L’Assemblée nationale a adopté vendredi 18 juillet, après une nuit de débats, la nouvelle carte des régions proposée par les socialistes. Cette carte, qui découle d’amendements identiques du rapporteur (PS) Carlos Da Silva et du groupe socialiste au projet de loi de réforme territoriale, prévoit également que la Champagne-Ardenne soit rattachée à l’Alsace et la Lorraine. Cet article 1er sur la carte réduit ainsi le nombre de régions en métropole de 22 à 13 (Corse comprise), et non 14 comme le prévoyait le projet initial du gouvernement. Il a été adopté par 52 voix, dont certaines à droite, contre 23. Les autres fusions programmées sont: Auvergne et Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche-Comté, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, Haute-Normandie et Basse-Normandie. Six régions demeurent inchangées: Bretagne, Corse, Ile-de-France, Centre, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur.  Pour le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, « il n’existe pas de carte idéale » mais « nous avons eu l’audace de faire (une carte) tout en étant ouverts à ce qu’on la modifie ».D’après M. Da Silva, proche du Premier ministre Manuel Valls, « cette carte est un point d’équilibre » et elle sera « peut-être amenée à évoluer », du fait notamment du droit d’option qui devrait être ouvert pour les départements afin de changer de région de rattachement à partir de 2016. L’Assemblée reprendra dans l’après-midi ses travaux sur ce projet de loi, dont l’examen doit s’achever dans la soirée, avant son vote solennel global en première lecture mercredi prochain. Les parlementaires doivent encore discuter de l’autre mesure phare du texte, le report des élections régionales et départementales de mars à décembre 2015. Ils n’étaient entrés dans le vif des débats sur les articles que jeudi soir, après une douzaine d’heures de propos liminaires depuis mercredi, où chacun avait souvent évoqué sa propre région. Mais l’examen de l’article 1er avait été longuement entrecoupé de rappels au règlement et suspensions de séance à la demande de différents groupes politiques, en raison de divergences sur la manière de débattre et voter la carte. L’opposition avait demandé qu’il y ait bien des votes sur tous les amendements, criant au « déni de démocratie » sans cela (Laurent Wauquiez, UMP) ou aux « droits élémentaires du Parlement bafoués » (Philippe Vigier, UDI). Le centriste Maurice Leroy s’était demandé si le gouvernement ne cherchait pas à « régler les problèmes du groupe socialiste », où certains souhaiteraient modifier la carte proposée. A l’issue de plusieurs heures de présentation des amendements, les élus sont finalement passés à leurs votes peu avant 6H00, rejetant notamment l’un porté par 17 députés PS ou apparentés, dont 8 du département du Nord, qui visait à empêcher le rapprochement du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie, qualifié d’ »aberration économique et sociale », dans la lignée de l’appel lancé mardi avec la maire de Lille Martine Aubry et des hauts responsables socialistes du Nord. La position de ces nordistes a fait bondir la coprésidente du groupe écolo, Barbara Pompili, élue de la Somme, y voyant une « insulte » et « un manque total d’esprit de solidarité entre les territoires ». François Lamy, ex-ministre de la Ville et proche de Martine Aubry, a au contraire rejeté l’idée d’un mariage qui ne serait pas « réussi ». Ont été repoussées également des propositions du breton Marc Le Fur (UMP) et de l’élu écologiste de la Loire-Atlantique François de Rugy, prévoyant que ce dernier département se fonde dans la région Bretagne. « On voit bien que l’Elysée a eu du mal à trancher, le gouvernement a du mal à trancher, c’est le rôle du Parlement de le faire » sur cette question d’une « unification » de la Bretagne, avait aussi lancé Jean-Patrick Gille (PS), élu d’Indre-et-Loire, partisan en parallèle de la création d’une région Val de Loire avec le Centre, option qui n’a pas été retenue non plus. Un amendement de députés alsaciens UMP et UDI, réclamant le maintien de la région Alsace telle quelle, n’a pas eu davantage de succès. Parmi les autres amendements retoqués, pour la plupart révisant le puzzle régional, figure celui de Jean-Christophe Fromantin (UDI) qui souhaitait construire les régions autour des métropoles. Peu avant le terme de « la nuit la plus longue de la réforme territoriale », selon le mot de Denis Baupin (EELV), certains élus tweetaient « Libérez les députés », en comptant plus de vingt heures de travail depuis jeudi matin.

 

Réforme territoriale : pendant l’été le bricolage des régions continue

Réforme territoriale : Pendant l’été le bricolage des régions continue

 

Puisque tout recours au référendum est écarté par Hollande , les députés PS manie les ciseaux en fonction de leurs intérêts électoraux ; cette foi avec un nouveau bricolage. Du bricolage qui faiat l’impasse sur deux aspects essentiels, d’abord il n’ya qu’à peine 10 régions économiquement viable en France, ensuite l’attraction autour de grandes métropoles marginalise les régions rurales. Autre observation et de taille, l’absence de réforme des compétences entre Etat et régions. Or faute de disparition des compétences de l’Etat dans certains domaines la reforme ne procurera pas les économies attendues. Nouveau rebondissement dans le parcours chaotique de la réforme territoriale: les députés PS ont voté mardi matin, en réunion de groupe, en faveur d’une nouvelle carte régionale, «plus consensuelle» que celle proposée la semaine dernière par le rapporteur PS Carlos Da Silva. Ils ont choisi de fusionner les régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes ; Picardie et Nord-Pas-de-Calais ; Champagne-Ardenne avec l’Alsace et la Lorraine ; la région Centre restant seule, ainsi que la Bretagne et les Pays de la Loire. La nouvelle carte proposée par Sébastien Denaja, un proche de Ségolène Royal, comprendrait 13 régions au lieu de 14 dans le projet du gouvernement. Elle a recueilli 72 voix pour, contre 21 suffrages en faveur de la carte adoptée en commission des lois à l’initiative du rapporteur.  Rien ne dit pourtant que la carte élaborée au sein du groupe PS sera au final celle qui sera adoptée par les députés, qui devaient engager la discussion sur ce texte mercredi après-midi. Le député du Nord Bernard Roman a d’ailleurs exprimé en réunion de groupe les plus grandes réserves sur la fusion Picardie-Nord-Pas-de-Calais en raison d’un risque de «basculement» de la future région en faveur du Front national. «On ne fait pas une carte sur des hypothèses électorales», a objecté Sébastien Denaja. Très courtisé, Alain Rousset s’est déclaré «flatté du succès» de sa région et a estimé qu’il y avait «une cohérence» à ce que l’Aquitaine fusionne avec les départements charentais ainsi qu’avec le Limousin. À l’inverse, le président UMP du conseil général de Charente-Maritime, Dominique Bussereau, ardent défenseur de la fusion avec l’Aquitaine, a indiqué qu’il voterait pour cette nouvelle carte, mais qu’il s’abstiendrait sur l’ensemble du texte. La grogne monte aussi chez les «départementalistes»: le député PS de la Dordogne, Germinal Peiro, a constitué mardi après-midi un groupe de travail «sur le maintien des départements en zone rurale», avec l’appui d’Henri Emmanuelli, le président PS du conseil général des Landes. En fin de matinée, les présidents des groupes communiste et radicaux de gauche faisaient savoir qu’ils ne voteraient pas le texte en l’état. André Chassaigne (PCF) s’est dit «farouchement opposé» à cette réforme et a précisé que les députés du PCF «ne rentreront pas dans le débat sur le charcutage de la carte des régions». Pour Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG), cette réforme est «bâclée» et vise à «favoriser ou défavoriser les dirigeants socialistes: le fait de rajouter la Picardie au Nord-Pas-de-Calais est destiné à gêner Martine Aubry, et le non-rattachement des Pays de la Loire à la Bretagne semble fait pour ne pas favoriser Jean-Marc Ayrault». Les députés Verts, qui proposent de créer de nouvelles régions (Savoie ou Catalogne), jugent que la nouvelle carte proposée par le groupe PS «est un pas en avant», selon François de Rugy. Le coprésident du groupe des Verts dénonce le maintien de «trois anomalies»: le statu quo pour la Bretagne, les Pays de la Loire et la région Centre. Les députés UMP et centristes reprochent au gouvernement d’avoir «légiféré sur la carte avant de débattre des nouvelles compétences», selon Jean-Christophe Lagarde, porte-parole du groupe UDI. Le patron du groupe UMP, Christian Jacob, a dénoncé «un bidouillage démocratique de grande ampleur» et craint que cette réforme ne préfigure l’instauration de la représentation proportionnelle pour les législatives de 2017, «ce qui serait inacceptable». Porte-parole du groupe UMP, Hervé Gaymard dénonce «l’improvisation totale» de cette réforme, qui aboutira selon lui à «une technocratisation et une recentralisation» des compétences.

 

Régions: du bricolage

Régions: du bricolage

Avec Hollande, il fallait s’y attendre c’est encore du bricolage. Selon les informations recueillies par Reuters, le nombre et la forme des régions de la nouvelle carte n’ont été décidées que quelques minutes avant le bouclage de la presse régionale dans laquelle le président a publié les grandes lignes de sa réforme.  Fondée sur des critères souvent jugés arbitraires, la création de 14 super-régions a été qualifiée à droite de « fait du prince » par l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. « Tous les ingrédients d’un échec sont réunis », a estimé mardi pendant la séance des questions au gouvernement le chef du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, qui se retrouve sur la même ligne que le Front de gauche, pour laquelle la réforme est « détestable » et entraînera une « désertification ». A gauche, les alliés radicaux de François Hollande qui, au contraire des écologistes, sont restés au gouvernement après la démission de Jean-Marc Ayrault en avril, ont également jugé la réforme inacceptable, la qualifiant de « coup de force ». Avant même que soit abordée la question du nom des nouvelles régions ou de leur capitale, la réforme fait l’effet d’une grenade dégoupillée sur l’ensemble de l’échiquier politique. « Je mesure tout à fait les difficultés qui président à un changement d’organisation territoriale », a reconnu le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, interrogé sur la capacité de l’exécutif à mener cette réforme présentée comme essentielle pour sauver un quinquennat compromis. Décidée au lendemain de la déroute du Parti socialiste aux élections européennes, l’accélération de la réforme nourrit les procès en indécision intentés par l’opposition et une partie de l’opinion à l’encontre du chef de l’Etat.  Le nombre de régions retenues par François Hollande est supérieur aux 11 à 12 qu’il avait lui-même précédemment évoqué, et la suppression des conseils généraux est reportée à l’horizon 2020 pour éviter une révision constitutionnelle hors de portée.  Cette procédure suppose un référendum ou une ratification par le Parlement à la majorité des trois cinquièmes.

Magasins bricolage : ouverts le dimanche jusqu’en juillet 2015

Magasins bricolage : ouverts le dimanche  jusqu’en juillet 2015

 

Les magasins de bricolage ont le droit de déroger au repos dominical jusqu’au 1er juillet 2015, en raison d’un décret publié ce mardi 31 décembre au Journal officiel. Ils se sont par ailleurs engagés à doubler la rémunération des salariés. « Cette dérogation vise à apporter, à titre transitoire, un cadre juridique stable pour les ouvertures dominicales constatées dans ce secteur dans l’attente d’une refonte globale de nature législative des dérogations au repos dominical qui doit rester la règle générale », assurent dans un communiqué commun, les ministres du Travail et du Commerce, Michel Sapin et Sylvia Pinel.  Confrontés à une forte polémique sur le travail dominical et face à la situation actuelle confuse dans le commerce, le gouvernement avait promis « un nouveau cadre législatif » en 2014 à l’issue d’une période de concertation. « Les partenaires sociaux de la branche du bricolage engageront donc le 9 janvier prochain des négociations en vue de la conclusion d’un accord fixant les contreparties pour les salariés et les engagements en termes d’emploi auxquels les enseignes concernées auront souscrit », confirment les deux ministres.   »Les enseignes s’engagent – dès aujourd’hui dans l’attente des conclusions de la négociation – sur des garanties pour les salariés travaillant le dimanche : seuls les salariés volontaires travailleront le dimanche, doublement au minimum de la rémunération, attribution d’un repos compensateur, engagements en terme d’emploi et d’accès à la formation », précise le communiqué. Tous ces éléments « constituent le socle de garanties et de contreparties que s’engagent à appliquer les enseignes dès aujourd’hui », souligne pour sa part dans une déclaration Frédéric Sambourg, président de la fédération des magasins de bricolage et de l’aménagement de la maison (FMB) qui regroupe la quasi-totalité des enseignes de la profession.  La fédération a dressé une liste de près de 180 établissement concernés par l’ouverture du dimanche, principalement des enseignes Bricomarché, Bricorama, Castorama, Leroy-Merlin et Mr Bricolage. Le décret inscrit temporairement les « établissements de commerce de détail du bricolage sur la liste des catégories d’établissements pouvant déroger de droit au repos dominical » et précise que « cette disposition est prévue jusqu’au 1er juillet 2015″.

 

Gad- Ayrault : réaction trop tardive et bricolage

Gad- Ayrault : réaction trop tardive et bricolage   

 

Ayrault découvre la perte e compétitivité de la filière agroalimentaire et promets de mobiliser « tous les moyens ». Trop tard évidemment pour GAD et les entreprises déjà fermées. On va faire di bricolage : chômage, retraite, quelques reclassements et un saupoudrage d’aides financières. Bilan 5000 postes menés dans la filière en 2013.  Le tribunal de commerce de Rennes a validé vendredi le plan de continuation présenté par la direction de Gad SAS, entérinant la suppression de 889 emplois sur environ 1.700, venant allonger la liste des annonces du même type depuis début 2013. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a assuré samedi que le gouvernement utiliserait « tous les moyens à sa disposition pour permettre le retour à l’emploi des hommes et des femmes touchés par la fermeture des sites », notamment l’abattoir de Lampaul-Guimiliau (Finistère). Dès la décision du tribunal de commerce connue, les ministres de l’Agriculture Stéphane Le Foll et du Travail Michel Sapin, ainsi que le ministre délégué à l’Agroalimentaire Guillaume Garot, avaient détaillé une série de mesures destinées à accompagner les personnes licenciées. Parmi elles figure l’activation du contrat de sécurité professionnelle. Elle va permettre de les accompagner pendant un an en leur facilitant l’accès à la formation et en maintenant quasiment en l’état leur salaire. « Nous en appelons à la solidarité de la filière pour voir les possibilités d’accueil des salariés licenciés » dans d’autres entreprises, avait insisté M. Garot. Le défi s’annonce ardu tant la Bretagne, première région agroalimentaire de France, a vu ce secteur malmené au cours des derniers mois. Avant Gad SAS, le groupe norvégien Marine Harvest, premier producteur mondial de saumon, avait annoncé début juin qu’il allait supprimer plus de 450 postes au premier semestre 2014, avec la fermeture de ses sites de Poullaouen (187 CDI et une centaine d’intérimaires), près de Carhaix (Finistère), et de Châteaugiron (125 CDI et une cinquantaine d’intérimaires), en Ille-et-Vilaine. Mi-mai, le tribunal de commerce de Quimper avait prononcé, faute de repreneur, la liquidation judiciaire de l’abattoir de Doux à Pleucadeuc (Morbihan) employant 147 personnes. La filière avicole a aussi vu Bruxelles supprimer les aides à l’exportation pour les petits poulets congelés, dont la France restait quasiment la seule bénéficiaire, en premier lieu les groupes bretons Doux et Tilly-Sabco. Fin août, Tilly-Sabco, le 2e acteur de la filière poulet grand export en Europe, a annoncé qu’il allait réduire de 40% sa production du fait notamment de cette décision. Les producteurs bretons ont également récemment tiré la sonnette d’alarme face au repli des cours des oeufs et du lait. « Au total, ce sont 5.000 suppressions de postes qui sont redoutées dans l’agroalimentaire en 2013″, a expliqué à l’AFP le président de l’association des industries alimentaires (Ania), Jean-Philippe Girard.   »On n’a jamais eu autant de dépôts de bilan: à 70% dans le secteur de la viande et en Bretagne », a-t-il ajouté.  En 2012, l’agroalimentaire avait déjà perdu 3.900 emplois.  Conscient des difficultés, le gouvernement a lancé fin septembre un « Plan agricole et agroalimentaire Bretagne », avec à la clé des soutiens financiers, notamment des crédits du ministère de l’Agriculture et européens.   »Nous allons mobiliser tous ces moyens, mais c’est maintenant aux Bretons de présenter les projets, de telle sorte que l’on puisse actionner le plus efficacement possible ces outils », avait estimé M. Garot, à l’issue d’une réunion de travail consacrée à ce plan. Une nouvelle rencontre doit avoir lieu en décembre pour en préciser les contours. « L?emploi dans le secteur agroalimentaire doit être l?objectif central du plan Bretagne », a insisté samedi M. Ayrault, réclamant sa mise en oeuvre « le plus rapidement possible d’ici la fin de l’année ».

 

Gouvernement: remaniement en juin, encore du bricolage

Gouvernement: remaniement en juin, encore du bricolage

 

Hollande va ressortir sa boite à outils,  politiques ceux là. Avec un remaniement surtout imposé par la rue compte tenu des nombreuses manifs de tous ordres prévus en mai et qui devraient le faire plonger encore plus bas dans les sondages ( c’est-à-dire vers le score de Jospin à 18%°. Un remaniement ministériel pourrait intervenir en juin ou après les élections municipales de 2014, a estimé mercredi le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis. « Je pense que le remaniement est une carte dans les mains du président de la République qui l’utilisera au moment où il lui semblera que c’est nécessaire », a-t-il dit sur BFM TV. « Or, s’il ne l’a pas fait aujourd’hui c’est qu’il ne pense pas que cela soit nécessaire dans le moment présent. » Le député PS de Paris et secrétaire national du PS aux Affaires européennes a jugé « possible » un remaniement en juin « ou après les élections municipales, on n’en sait rien. » Selon un sondage BVA publié par Le Parisien dimanche, soixante et un pour cent des Français se disent favorables à un remaniement gouvernemental tout en estimant, pour 68% d’entre eux, que cela ne permettrait pas d’améliorer la situation du pays.

 

Hollande : du bricolage avec une boite à outils.

Hollande : du bricolage avec une boite à outils.

 

Hollande ne veut pas faire du neuf, il ne veut pa ;s surtout il ne sait pas ; alors à de nombreuses reprises il a proposé d’utiliser la boite à outils (bric à brac de mesures insuffisantes). Même si la boite à outils était là encore faudrait-il des ouvriers pour sen servir. Bref une sorte d’inventaire à la Prévert mais pas une véritable stratégie sur l’essentiel : la croissance et l’emploi. Surtout beaucoup de flou.  Une interview de plus d’une heure pour tenter de convaincre une opinion de plus en plus inquiète qu’il a pris la mesure de la crise et s’est engagé sur le bon chemin . Autrement dit : cela prendra du temps mais les réformes « lourdes » engagées vont produire des effets. En particulier sur l’emploi, première préoccupation des Français. « Ma priorité, c’est l’emploi. Mon cap, c’est la croissance », a-t-il résumé, se disant « dans l’action » et assurant avoir « le cuir solide ». Il n’a reconnu qu’une erreur : ne pas avoir « anticipé » que la crise durerait « plus longtemps que prévu ». Ceux qui, au sein même de la majorité, le pressaient de changer de cap ou de « braquet » devront patienter. Soucieux de lutter contre le sentiment d’impuissance du pouvoir qui le plombe dans les sondages, François Hollande s’est d’abord appliqué à défendre sa politique, en affichant sa totale mobilisation pour parvenir à « inverser la courbe » du chômage d’ici à la fin de l’année. « C’est mon premier objectif. Un engagement et une bataille », a-t-il martelé, le visage grave.  Rappelant qu’il est « président depuis dix mois et pas dix ans », il a égrené les emplois d’avenir, les contrats de génération, le pacte pour la compétitivité ou l’accord sur le marché du travail. Comme pour mieux souligner qu’il a fait ce qui devait être fait et que son action portera inéluctablement ses fruits. « Tous les outils sont là (…) Ils sont exceptionnels ! », a-t-il plaidé, s’appliquant à en faire la pédagogie et appelant les entreprises à « les utiliser pleinement »  Pour tenter d’imprimer dans l’opinion une image d’« autorité », François Hollande a annoncé plusieurs décisions : réduire radicalement les démarches administratives des entreprises par un « choc de simplification », « rendre moins coûteuse » la transmission et la cession d’entreprises et, surtout - parce qu’il y a un « problème » de pouvoir d’achat  -,  faire en sorte que les Français bénéficiant d’accords de participation aux bénéfices de leurs entreprises puissent en débloquer les montants immédiatement (sans attendre cinq ans) et « sans pénalité fiscale ».  Il a aussi tranché plusieurs points en suspens. Il a écarté la fiscalisation des allocations familiales, parce que « c’est absurde », optant pour une modulation en fonction des revenus. Et il a révélé la nouvelle mouture de la taxe à 75 %. Son taux sera maintenu mais le prélèvement se fera au niveau de l’employeur sur la partie de la rémunération dépassant 1 million d’euros, et non plus au niveau du contribuable

 

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