Projet de loi immigration : le bricolage
Le bricolage du projet de loi devait être bouclé lundi mais faute d’accord il va continuer mardi. De toute manière, un texte largement vidé de son contenu. On ne parle pas de l’immigration régulière. pas davantage de l’immigration d’étudiants pas ee l’immigration pour rapprochement familial et encore moins de l’exemption totale aux immigrés de l’Algérie. Pourtant globalement les Français approuvent une régulation d’un phénomène qui n’est plus maîtrisé. Ils risque d’être déçus quand ils auront prient connaissance de cet ersatz de loi et de ses renoncements.
La Situation est délicate pour Macron après la claque politique reçue suite au rejet de la proposition de loi du gouvernement par l’Assemblée nationale. D’une certaine manière, il s’agit de mettre en contradiction les républicains du Sénat avec les républicains de l’Assemblée nationale. Le chef de l’État et le gouvernement ont donc choisi de prendre le texte adopté par le Sénat comme base de départ puisqu’il avait évidemment le soutien des sénateurs républicains. Dans le cadre d’une commission mixte paritaire qui réunit sénateurs et députés, on va donc partir du texte en position délicate si les députés décident de voter contre le texte de leurs collègues du Sénat.
La manœuvre est délicate mais peut réussir. En effet l’opposition des républicains à l’Assemblée nationale s’explique surtout pour des motifs politiciens. Sur le fond, il n’y a guère de divergences avec le gouvernement. Mais les républicains veulent trouver une occasion d’importance comme celle du débat sur l’immigration pour bien montrer leurs différences avec la majorité de Macron et préserver ainsi leurs chances pour les prochaines élections à commencer par les européennes. Tout cela relève d’un calcul politique subtil que l’opinion n’est pas forcément en mesure d’apprécier.
Pour emporter l’adhésion maintenant de tous les républicains, le gouvernement sera bien contraint de durcir encore son texte d’autant que cela est souhaité par l’opinion.
Le président de la république voudrait que l’affaire soit bouclée pour la fin de l’année mais les délais paraissent assez difficiles à tenir est la question risquent d’enjamber les fêtes de fin d’année. Et de toute manière avec les décrets d’application la loi ne sera pas appliquée avant des années.