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Brexit : « pour un accord » (L’économiste allemand Marcel Fratzscher )

Brexit : « pour un accord » (L’économiste allemand Marcel Fratzscher )

 

L’économiste allemand Marcel Fratzscher estime, dans sa chronique, que la priorité doit être donnée à un accord à l’amiable avec Londres. Un point de vue assez partagée en Allemagne qui veut sauver ses échanges avec le Royaume-Uni

Chronique. 

 

Quand allons-nous enfin savoir si un accord sur le Brexit est possible ou non ? Quelle que soit la décision, elle aura des implications importantes à long terme pour l’Europe, non seulement en matière de commerce et de réglementation commune, mais également sur la place que l’Union européenne (UE) va tenir dans le monde.

Même si un Brexit sans accord risque de faire de gros dégâts sur les chaînes d’approvisionnement dans les mois qui viennent, les coûts politiques, sociaux et stratégiques à venir sont beaucoup plus importants. Pour être en mesure de défendre ses intérêts vis-à-vis de la Chine et des Etats-Unis, l’UE doit maintenir une relation solide avec le Royaume-Uni.

Un Brexit sans accord priverait l’Europe des fondations de ses relations futures avec le Royaume-Uni. L’objectif doit être d’établir un partenariat fort à long terme, qui respecte la souveraineté du Royaume-Uni et donne à chaque partie suffisamment de marge de manœuvre pour défendre ses intérêts.

Il est tout aussi important pour l’UE que pour le Royaume-Uni de bâtir une relation forte, qui permette de parvenir à une prospérité mutuelle. La Grande-Bretagne a beaucoup à offrir à l’Europe, précisément dans des domaines où cette dernière est démunie. Par exemple, en tant que seul centre financier mondial du continent, la City pourrait jouer un rôle déterminant dans le maintien du statut de l’Europe en tant que place boursière attractive pour les investissements internationaux.

Bien entendu, si aucun accord n’est finalement conclu, cela risque de menacer sérieusement le Royaume-Uni, dont l’intégrité nationale dépend en grande partie de l’Accord du Vendredi Saint de 1998 et de l’absence de frontière physique entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande. Mais, comme le montrent les derniers défis internes de la Pologne et de la Hongrie, l’UE ne peut pas non plus considérer sa propre intégrité comme acquise. Nul n’est assez naïf pour croire que l’adoption d’une ligne dure face au Royaume-Uni va décourager ces gouvernements de jouer les trouble-fêtes.

Perspective de long terme

La décision rationnelle est donc que tout le monde s’entende sur un accord et passe à autre chose. L’UE a un certain avantage dans ces négociations. Elle sait que le Brexit ne va pas changer grand-chose à son fonctionnement interne, alors que le Royaume-Uni est confronté à la tâche monumentale de reconstruire ses institutions. Mais compte tenu de l’intérêt de l’UE pour un Royaume-Uni post-Brexit prospère, elle devrait faire le premier pas vers la sortie de l’impasse actuelle, en adoptant une posture plus conciliante sur le maintien de l’équivalent des régimes existants d’aide d’État et de règlement des différends. En outre, l’UE doit en finir avec son intransigeance sur les droits de pêche, qui sont économiquement peu importants mais politiquement puissants au sein du Royaume-Uni, à l’heure où ce pays tente de faire preuve d’un certain degré de souveraineté.

 

Brexit : Boris Johnson, le roi de la pirouette (Denis MacShane)

Brexit  : Boris Johnson,  le roi de la pirouette  (Denis MacShane)

 

Le travailliste Denis MacShane a été le ministre d’Etat chargé de l’Europe (2002-2005) de Tony Blair après avoir été son ministre d’Etat chargé des Affaires étrangères (2001-2001). Il tente d’expliquer les revirements de Boris Johnson dans l’opinion

Comment expliquez-vous ce nouveau revirement de Boris Johnson?

C’est le roi de la pirouette politique! Il est capable de tourner sur une roue et de changer de direction. Il a fait cela toute sa vie. Ce qui n’empêche pas qu’à Londres et Bruxelles, on ne négocie pas la même chose. Boris Johnson se croit engagé dans l’écriture d’un nouveau traité de Versailles où on parle rectification de frontières et réparations alors qu’en face, on discute d’un nouvel Uruguay round, l’ancien Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce. L’un parle politique et il cherche à contourner Michel Barnier. L’autre parle de la nécessité d’avoir des règles en matière d’échanges commerciaux et explique que c’est un sujet qui se discute à Bruxelles et non au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement. D’où le décalage auquel on a assisté ces derniers jours et la sensation de camouflet ressentie par les amis de Boris Johnson.

Quelle est la réaction de l’opinion publique?

C’est ce qui a peut-être pesé dans la balance et explique cette marche arrière. On assiste depuis la semaine dernière à une levée de boucliers de tout un tas de professions -camionneursagriculteurs, transporteurs aériens- pour dénoncer la folie d’un « no deal ». Au point que les députés conservateurs Brexiters se sont montré très discrets ces derniers jours pour contrer ce message. Tout le monde commence à avoir peur à l’approche du précipice. Tous les soirs à la télévision on voit des patrons de PME sonner l’alarme devant ce qui les guette aux frontières. Ce ne sont pas forcément des pro-européens. C’est la première fois que l’on assiste à un tel phénomène depuis juin 2016 et le référendum sur le Brexit!

On voit aussi monter au créneau le premier ministre irlandais Michèal Martin, fort de l’appui tacite de Joe Biden. Boris Johnson aimerait aussi que l’on parle d’autre chose. Il veut faire de 2021, qui verra Glasgow accueillir la 26ème conférence sur le changement climatique, une grande année de l’environnement. Il veut montrer que le Royaume-Uni pèse au niveau mondial et rêve d’une photo avec Joe Biden. Il n’a pas envie d’être pousuivi par des images de bouchons monstres à l’approche de Douvres. Le problème demeure qu’à Londres et à Bruxelles, on ne négocie pas la même chose.

Cela risque de se terminer par un nouvel échec…

C’est possible. Il va falloir suivre, cette semaine, les réactions des Brexiters – on peut parler d’une petite entreprise – auxquels Boris Johnson est redevable. Ils se trouvent, eux aussi, sous la pression de la City qui les pousse à trouver un « petit compromis » et à ne pas aller jusqu’au bout. Il y a néanmoins cette idée, dans notre pays, qu’il faut une révolution tous les cinquante ans. Cela a commencé avec la décapitation du roi d’Angleterre, en 1649, suivi par la scission avec l’Eglise catholique, le lancement de l’aventure impériale, la révolution industrielle, la création de l’Etat providence et la révolution thatchérienne. Aujourd’hui, c’est l’Union européenne qui est visée. Cela relève d’une foi messianique.

La situation ressemble à celle de juillet 1914. Le train a commencé à rouler. La question est de savoir si on peut le stopper. On pourrait décider d’arrêter l’horloge mais ce serait une humiliation pour Boris Johnson qui a fixé la deadline au 31 décembre de cette année. Un an après son arrivée au pouvoir, sa situation s’est fragilisée. Il a déjà eu à faire face à une rébellion parlementaire sur le confinement et sa gestion de la pandémie a sérieusement entamé sa popularité. Il va donc s’appuyer énormément sur les sondages durant ces prochains jours de négociations et chercher une excuse dans un sens ou dans un autre. Dans les deux cas, il peut toujours imaginer renégocier dans un an. C’est le titre de mon dernier livre, « Brexiternity ».

L’opposition travailliste paraît très discrète…

Elle est complètement absente. Ce sont les « singes de la sagesse ». Elle ne parle pas d’Europe, elle n’écoute pas l’Europe et elle ne voit pas l’Europe. Le Brexit, ce n’est qu’un problème pour Johnson et ses amis conservateurs.

 

 

« No deal » brexit : impact 0,2 % sur le Pib français

 « No deal » brexit  : impact 0,2 % sur le Pib français

En cas de no deal , l’impact sur la croissance française en 2021 serait de 0,2 % pour la Banque de France et de 0,1 % pour le ministre de l’économie. Par contre les dégâts seront nettement plus importants pour le Royaume-Uni qui verrait sa croissance passer de 10 % à un peu plus de 4 % en 2021.

« Les grands perdants du Brexit, ce seront les Britanniques. La nation qui ressortira affaiblie du Brexit, c’est la Grande-Bretagne », a martelé Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, ce lundi sur France Info. Pour l’Hexagone, « le commerce vers la Grande-Bretagne, c’est environ 33 milliards d’euros. Ce n’est pas grand-chose au regard du volume commercial global de la France », a fait valoir le locataire de Bercy qui estime l’impact du Brexit sur l’économie française à 0,1 point de PIB en 2021.

Brexit : chute probable de la livre

Brexit : chute probable de la livre

 

Inévitablement la livre va chuter du fait notamment d’un retour de l’inflation en particulier sur les produits alimentaires. Une cause directe des droits de douane dans toutes les hypothèses (applications d’un accord commercial ou application des règles de l’OMC). Les principaux partenaires à l’exportation du Royaume-Uni sont les États-Unis, l’Allemagne, les Pays-Bas, la France et l’Irlande. Ses principaux fournisseurs sont l’Allemagne, la Chine, les Etats-Unis, les Pays-Bas et la France.
Le pays enregistre un déficit commercial structurel, même s’il bénéficie d’un excédent important dans le secteur des services. Selon les données de l’OMC, en 2018 le Royaume-Uni a importé pour 673.965 millions USD de marchandises et en a exporté 486.850 millions USD, le déficit commercial s’établissant à 186.838 millions USD. Le pays a importé 229.531 millions USD de services et en a exporté 372.745 millions USD. Selon l’office national des statistiques, le déficit commercial total (biens et services) s’est creusé de 23,2 milliards GBP pour s’établir à 48,7 milliards GBP au cours des douze mois courant jusqu’en octobre 2019, principalement en raison du déficit du commerce des marchandises. Ce dernier s’est creusé de 19,3 milliards GBP pour s’établir à 154,9 milliards GBP. Par rapport à la même période l’année précédente, les importations ont augmenté plus vite (5,9%) que les exportations (2,6%). La plus grande partie des échanges se fait avec l’union européenne. Exemples 70 % des légumes sont importés d’Europe. Mécaniquement le prix des marchandises importées va augmenter jusqu’à 20 % pour certains biens.. Exemple plus de 25 % sur le beurre et 15 % sur les tomates.

Depuis plusieurs jours, la monnaie britannique est soumise à une volatilité très importante au gré des déclarations des parties prenantes dans la négociation sur les conditions du divorce entre le Royaume-Uni et l’UE. Et elles sont particulièrement pessimistes ce vendredi. Boris Johnson estime « très très probable » l’échec des discussions avec l’Union européenne.

 

D’après JP Morgan on pourrait assister à une chute des valeurs boursières britanniques jusqu’à 25 % avec des conséquences évidemment sur la monnaie. La livre pourrait enregistrer une baisse de l’ordre de 10 % au cours de l’année prochaine.

Brexit: un chaos logistique à craindre

Brexit: un chaos  logistique à craindre

Franck Lheureux est directeur général pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique chez Ivalua, une start-up française qui développe un logiciel de gestion des achats. Il évoque dans l’Opinion les risques de chaos logistique pour les entreprises.

Comment se sont préparés vos clients britanniques au Brexit?

Ils anticipent ce qu’ils peuvent anticiper et pour l’instant ils ne peuvent malheureusement pas anticiper grand chose. Le Brexit est un phénomène politique qui aura des conséquences dramatiques sur le plan économique. Mais le temps politique n’est pas le temps économique. Demain, c’est Noël, après-demain, c’est le Nouvel An, et les entreprises n’ont aucune directive. Elles ne vont pas changer leurs modes d’approvisionnement au 1er janvier. Il y aura donc un temps d’adaptation nécessaire, estimée entre six et dix huit mois, durant lequel il pourrait y avoir une souplesse au niveau de la circulation des biens et des marchandises. « No deal ne va pas dire no business ». Les Britanniques sont pragmatiques.

Les grands groupes britanniques sont déjà exposés, au-delà du marché européen, à des fournisseurs, des partenaires et des clients commerciaux du monde entier. Ils ont des divisions export qui sont très sophistiquées, des systèmes d’information qui sont en place pour permettre d’opérer avec des partenaires non européens. Ils sont déjà régulés par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans un certain nombre de leurs achats. Ils vont considérer les Européens comme des partenaires équivalent aux Chinois ou aux Américains.

A quels effets faut-il s’attendre?

L’impact réel et immédiat va toucher la production pour des groupes habitués à opérer en flux tendus avec des délais de 12 à 24 heures de réapprovisionnement. Là, ils vont devoir compter en jours ! Les camions qui débarquaient quotidiennement depuis la France, les Pays-Bas ou la Belgique vont être parqués pendant un certain temps. C’est une certitude. Cela va avoir un coût multiple pour une « supply chain » qui va passer de 12 heures à 76 heures. Comment absorber le choc pour que la chaîne ne s’arrête pas? En constituant un stock de sécurité de trois à cinq jours pour absorber la latence dans la chaîne logistique le temps que les barrières douanières s’installent. Ce qui veut dire le financer. Cela va détruire de la valeur. C’est une immobilisation financière. Cela dans une conjoncture où les entreprises, confrontées au choc de la Covid, ont des trésoreries sérieusement mises à mal. Elles vont devoir absorber ce coût financier.

Le deuxième effet sera la mise à niveau des contrats avec les fournisseurs européens. Qui va payer les taxes ? Quand? Comment, auprès de quel organisme ? Imaginez toute la paperasse administrative qui va s’accumuler pour laquelle les entreprises ne sont pas prêtes parce que jusque là elles n’en avaient pas besoin avec leurs fournisseurs européens ! Qui va financer tous ces coûts? L’intérêt des entreprises britanniques va être de les impacter sur leurs fournisseurs. Cela va donner lieu à des bagarres lors des négociations commerciales, c’est une certitude. Cela va peut-être contraindre aussi à plus long terme certains fabricants britanniques à réfléchir à une nouvelle diversification de leurs portefeuilles de fournisseurs argentins, chiliens, chinois etc. offrant un meilleur avantage compétitif.

Et les groupes européens présents au Royaume-Uni?

Je pense qu’ils ont pu se préparer. Dans le domaine logistique, on n’a pas assisté à de grands mouvements de délocalisation. On aurait pu s’attendre à des transferts vers le continent. Ce n’est pas arrivé mais rien ne dit que cela ne va pas se produire. Actuellement, c’est wait and see. Les décisions seront prises dans un an, un an et demi. Se posera alors la question de procéder à des relocalisations ou à des fabrications différenciées en spécialisant les unités anglaises pour servir plutôt le marché domestique afin d’échapper aux droits de douane. On en est encore à travailler sur des scénario. Je ne suis pas sûr qu’ils soient nombreux à sortir un plan du chapeau.

Brexit :  » un big bang » logistique ( Medef)

Brexit :  » un big bang » logistique ( Medef)

 

120.000 entreprises françaises importent et exportent au Royaume-Uni, environ 25% d’entre elles n’ont jamais commercé en dehors de l’Union européenne. Elles seraient donc bouleversées par le Brexit, selon Bernard Spitz, président du pôle international et Europe du Medef et invité d’Europe 1, dimanche.

Selon Bernard Spitz, président du pôle international et Europe du Medef et invité d’Europe 1, dimanche, il y aura un vrai changement pour chaque société qui commerce avec le Royaume-Uni, dans quelques semaines.( Article deThibaud Le Meneec d’Europe 1)

 

 

 

« Il va falloir s’adapter à des règles, à des formalités nouvelles, à des déclarations aux douanes, à toutes sortes de formalités dont elles n’ont pas l’habitude », énumère le responsable de l’organisation patronale.  »Toutes ces conséquences auront lieu à partir du 1er janvier, qu’il y ait un deal ou pas. De toute façon, tout change. »

Combien de personnes sont-elles concernées par ce bouleversement de la relation commerciale entre ces deux partenaires historiques ? « Des millions », assure Bernard Spitz, selon qui « il y a 120.000 entreprises françaises qui exportent ou qui importent au Royaume-Uni. On a fait le calcul : le quart d’entre elles, donc 30.000 entreprises, n’ont jamais fait de commerce hors de l’Union européenne. Pour elles, ça va donc être un véritable big bang », prédit-il.

« Le Brexit, c’est un vrai tremblement de terre », poursuit le dirigeant patronal. « Le Royaume-Uni est notre sixième client et notre septième fournisseur (21,1 milliards d’euros de biens et de services importés du Royaume-Uni, ndlr). On exporte 34 milliards chaque année au Royaume-Uni (33,6 milliards d’euros exactement, ndlr) ».

Selon les estimations du cabinet Euler Hermès, la facture pourrait s’élever à 3,6 milliards d’euros pour la France, soit un peu plus de 10% des exportations actuelles. « C’est un chiffre qui paraît crédible », assure Bernard Spitz, qui anticipe néanmoins « de nouveaux équilibres » dans les prochaines années.

 

Brexit : les discussions encore prolongées

Brexit : les discussions encore prolongées

Comme c’était prévisible,  l’État des négociations n’a pas permis d’aboutir sur un compromis régissant les futures relations commerciales entre l’union européenne et le Royaume Uni. Rien n’est prêt d’ailleurs pour décider et mettre en place cet accord. La rencontre de la présidente de la commission avec Boris Johnson a seulement acté l’impossibilité d’un accord en l’état des discussions. Comme personne ne veut prendre la responsabilité de la rupture, on a donc décidé de prolonger la discussion.

Pour l’instant les positions sont complètement inconciliables. Les différences sont toujours les mêmes à savoir la pêche, les conditions de concurrence et les conditions de contrôle de concurrence. S’ajoutent à ces divergences les coups de bluff permanents de Boris Johnson qui souffle le chaud et le froid.

L’UE est prête à offrir à Londres un accès sans droits de douane ni quotas à son immense marché. Mais elle veut dans ce cas s’assurer que le Royaume-Uni ne se livrera pas à du dumping en s’écartant des normes environnementales, sociales, fiscales européennes ou de celles sur les aides d’Etat. Si tel est le cas, elle veut pouvoir prendre des contre-mesures rapides, comme des droits de douane, sans attendre que le différend ne soit tranché dans le cadre d’une procédure d’arbitrage classique, afin de protéger ses entreprises. Londres s’y oppose fermement.

Finances–Brexit : chute de la livre

Finances–Brexit : chute de la livre

 

Le processus de la chute de la livre est loin d’être terminé. Vendredi 14 heures GMT (15h, heure française), la livre sterling perdait ainsi 0,86 % face à la monnaie unique, et 0,96 % face au dollar.

Un peu plus tôt dans la journée, elle s’échangeait à 91,93 pence pour un euro, soit le cours le plus bas depuis le 23 septembre. La veille, la livre sterling avait déjà plongé face à l’euro au niveau le plus bas enregistré depuis la fin du mois d’octobre.

Depuis plusieurs jours, la monnaie britannique est soumise à une volatilité très importante au gré des déclarations des parties prenantes dans la négociation sur les conditions du divorce entre le Royaume-Uni et l’UE. Et elles sont particulièrement pessimistes ce vendredi. Boris Johnson estime « très très probable » l’échec des discussions avec l’Union européenne.

 

D’après JP Morgan on pourrait assister à une chute des valeurs boursières britanniques jusqu’à 25 % avec des conséquences évidemment sur la monnaie. La livre pourrait enregistrer une baisse de leur de 10 % au cours de l’année prochaine.

 

Pêche- Brexit : les navires de guerre britannique mobilisés !

Pêche- Brexit  : les navires de guerre britannique mobilisés !

Le déploiement de quatre patrouilleurs, intervient alors que le gouvernement conservateur a discrètement doublé au cours des derniers mois la flotte totale de patrouilleurs du Royaume-Uni, en la portant de quatre à huit vaisseaux. « Nous avons beaucoup travaillé pour nous assurer que nous serons prêts à faire face à toute éventualité », a déclaré un proche du dossier interrogé par The Guardian.

Deux navires patrouilleront donc en mer et deux autres se tiendront prêts à intervenir au cas où des bateaux de pêche pénétreraient dans la zone britannique de pêche. La pêche reste l’un des principaux points de friction dans les négociations commerciales entre l’UE et le Royaume-Uni. Selon un responsable de l’UE, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a cependant déclaré vendredi aux dirigeants du bloc, réunis en sommet à Bruxelles, qu’un « no deal » était plus probable qu’un accord. En l’absence d’accord, la Grande-Bretagne perdrait à partir du 1er janvier le libre accès au marché unique du bloc, riche de 450 millions de consommateurs.

Brexit : chute de la livre

Brexit : chute de la livre

 

Le processus de la chute de la livre est loin d’être terminé. Vendredi 14 heures GMT (15h, heure française), la livre sterling perdait ainsi 0,86 % face à la monnaie unique, et 0,96 % face au dollar.

Un peu plus tôt dans la journée, elle s’échangeait à 91,93 pence pour un euro, soit le cours le plus bas depuis le 23 septembre. La veille, la livre sterling avait déjà plongé face à l’euro au niveau le plus bas enregistré depuis la fin du mois d’octobre.

Depuis plusieurs jours, la monnaie britannique est soumise à une volatilité très importante au gré des déclarations des parties prenantes dans la négociation sur les conditions du divorce entre le Royaume-Uni et l’UE. Et elles sont particulièrement pessimistes ce vendredi. Boris Johnson estime « très très probable » l’échec des discussions avec l’Union européenne.

 

D’après JP Morgan on pourrait assister à une chute des valeurs boursières britanniques jusqu’à 25 % avec des conséquences évidemment sur la monnaie. La livre pourrait enregistrer une baisse de leur de 10 % au cours de l’année prochaine.

 

 

Brexit: vers un échec et le chaos logistique

Brexit: vers un échec et le chaos logistique

 

Sur le plan politique,  on se prépare désormais à un échec des négociations. Le problème sans doute,  c’est qu’on a notoirement sous-estimé les désordres que va provoquer une absence d’accord commercial sur la logistique de production et de distribution. Pour simplifier, sauf prolongation des négociations, les échanges entre les deux pays risquent d’être soumis aux règles de l’organisation mondiale du commerce donc à une forme de rétablissement des frontières avec le rétablissement correspondant des droits de douane et autres formalités administratives. Une opération très lourde qui va frapper la chaîne logistique et désorganiser les processus de production et de distribution. Un blocage qui sera grave pour l’union européenne mais qui risque d’être dramatique pour le Royaume-Uni qui commerce essentiellement avec l’Europe.

En théorie, les deux camps disent toujours vouloir trouver un accord commercial pour leurs relations futures, mais les négociations achoppent sur trois points principaux: les quotas de pêche et l’accès aux eaux britanniques – une question particulièrement sensible pour la France-, les mécanismes pour régler les litiges et les règles d’une concurrence équitable.

Selon un responsable de l’UE, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré vendredi aux dirigeants du bloc réunis en sommet à Bruxelles qu’un “no deal” était plus probable qu’un accord.

Boris Johnson a dit pour sa part qu’il était “très probable” que les ultimes négociations en cours échouent et que Londres sorte du bloc sans accord spécifique sur l’avenir.

La conséquence directe et immédiate sera un plongeon des valeurs boursières britanniques qui pourraient précipiter encore davantage le pays dans la crise.

Brexit: une décision d’ici dimanche ?

Brexit: une décision d’ici dimanche ?

 

La plupart des médias annonce une décision de Boris Johnson sur le brexit  d’ici dimanche. L’union européenne aurait aussi fixé le même délai. À examiner de près le texte des déclarations communes,  il ne s’agit pas d’obtenir une décision pour rester ou quitter l’union européenne mais sur l’avenir des discussions. Cela ouvre l’hypothèse d’une poursuite des discussions sans doute avec un terme théorique. On voit mal en effet comment il pourrait en être autrement compte tenu du raidissement des positions des uns et des autres. Notamment celle de Boris Johnson qui vient de décider de lever les taxes décidées par l’union européenne sur Boeing. Rien n’est vraiment prêt pour mettre en œuvre une rupture entre l’union européenne et le Royaume Uni. Même en cas de rupture, beaucoup de choses restent à définir pour une transition maîtrisée.

Brexit-nouvelle prolongation des discussions ?

Brexit-nouvelle prolongation des discussions ?

C’est l’une des hypothèses les plus vraisemblables dans la mesure où les différends persistent sur trois sujets majeurs à savoir la concurrence, les moyens de contrôle de cette concurrence et la pêche.

Jusque-là, on a assisté à une partie de poker chaque camp affirmant ses positions et même les durcissant tout en prenant des précautions oratoires pour ne pas porter le chapeau d’une éventuelle rupture.

De toute évidence un accord ne sera pas possible avant le 31 décembre. Reste alors  que l’hypothèse d’une rupture ou d’une prolongation des négociations. Jusque-là Boris Johnson a toujours exclu de repousser encore la date du brexit mais il pourrait s’y résoudre pour des questions politiques et économiques.

Publiquement, chaque camp défend ses positions, réclame de l’autre des concessions et se dit prêt à une sortie de la Grande-Bretagne de l’UE sans accord, une perspective pourtant redoutée par les milieux économiques qui craignent de nombreuses perturbations dans leurs activités.

Clément Beaune, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, a répété mardi sur RMC que la France n’hésiterait pas à opposer son veto à un projet d’accord, notamment si elle n’est pas satisfaite des propositions concernant la pêche.

Brexit: vers la rupture ?

Brexit: vers la rupture ?

 

Trois hypothèses sont envisageables à propos des négociations concernant le brexit. Soit la rupture, soit un compromis, soit encore une nouvelle prolongation des discussions. En l’état actuel de la négociation,  un compromis ne semble pas possible  cela d’autant plus que les Britanniques ont adopté un projet de loi contraire à l’accord qui avait été passé entre le Royaume-Uni et l’union européenne. Pour l’instant, les deux parties conviennent que l’hypothèse de la rupture est la plus probable : “Nous sommes convenus que les conditions pour finaliser un accord ne sont pas réunies en raison des divergences significatives qui subsistent sur trois questions critiques: les règles du jeu équitables, la gouvernance et la pêche”, disent-ils dans un communiqué conjoint publié à l’issue de leur entretien.

Ceci étant, on sait que cette négociation comporte des dimensions très politiques pour Boris Johnson capable de tout et de son contraire et qui s’est contredit à de nombreuses reprises. L’essentiel pour lui est de ne pas perdre la face. Du coup,  il pourrait accepter une nouvelle prolongation des discussions.

“Nous avons demandé à nos négociateurs en chef de préparer un aperçu des différends pour en discuter en personne dans les prochains jours.” Ont déclaré les deux parties.

Boris Johnson devrait donc se rendre à Bruxelles dans les jours qui viennent. Selon des sources diplomatiques, non seulement son entretien avec Ursula von der Leyen a été infructueux, mais les divergences se sont encore aggravées.

“Les discussions en sont au même point que vendredi. Nous n’avons fait aucun progrès tangible. Il est clair que cela doit maintenant se poursuivre au niveau politique”, a-t-on reconnu à Londres de source gouvernementale. “Nous ne considérons pas que ce processus soit terminé, mais les choses sont très délicates et il y a toutes les chances que nous n’aboutissions pas”, a-t-on ajouté.

Le Brexit a formellement eu lieu le 31 janvier dernier mais une période de transition qui en gèle les effets a débuté à cette date pour permettre aux deux parties de s’accorder sur leurs relations futures, notamment commerciales. Elle s’achève le 31 décembre. Passé ce délai, le divorce deviendra théoriquement réalité, cependant l’hypothèse d’un nouveau délai pour les négociations n’est pas à exclure compte tenu des enjeux économiques mais aussi politiques surtout pour Boris Johnson.

Brexit: veto de la France ?

Brexit: veto de la France ?

la France annonce par avance qu’elle pourrait utiliser son droit de veto si l’accord conclu entre l’union européenne et le Royaume-Uni contrevient aux intérêts français. Une déclaration de Clément Beaune, secrétaire d’État à l’Europe. En réalité, personne ne connaît encore l’éventuelle accord et son contenu. Demeurent  en effet toujours trois problèmes fondamentaux : les conditions de concurrence, les organismes chargés de contrôler cette concurrence et la question de la pêche.

Si les 27 sont encore unis vis-à-vis des discussions du brexit par contre des lignes différentes apparaissent. Celle de la France qui souhaiterait une rupture nette avec la Royaume-Uni si trop de concessions sont accordées à Londres. Inversement l’Allemagne souhaiterait bien un accord compte tenu des échanges économiques importants avec le Royaume-Uni.

L’annonce de la France d’exercer son droit de veto constitue donc à l’égard de l’Allemagne une sorte de menace.

“Dans ce test de souveraineté, l’Union européenne doit défendre les siens, ses intérêts et son modèle. Nous le ferons. S’il y a un accord, nous évaluerons le texte, l’analyserons”, a dit le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes.

“Mais, si l’accord n’était pas bon et non conforme à nos intérêts, et notamment pour les pêcheurs, nous, la France, comme chaque Etat membre, nous pourrions y mettre notre veto.”

La pêche, avec les règles d’une concurrence équitable, et le mécanisme de règlement des litiges, est un des principaux points de divergences qui empêchent les deux camps de parvenir à un accord à moins d’un mois de date butoir du 31 décembre.

“L’accès à 100% aux quotas de pêche dans la zone maritime du Royaume Uni, on sait que c’est fini. Mais il faut un accès large et durable”, a dit Clément Beaune.

“Les Britanniques ne peuvent pas d’un côté vouloir l’accès à la totalité de notre marché unique européen, et de l’autre, exclure la pêche de cet ensemble.”

Selon le secrétaire d’Etat français, la position de Paris n’est pas isolée et l’Europe fait front commun dans ses exigences à l’égard de Londres et la France se sent soutenue par l’Allemagne et par sa dirigeante Angela Merkel. Une affirmation qui n’est pas très certaine !

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