Archive pour le Tag 'Brexit'

Page 23 sur 25

Après le brexit, des taux bas pour longtemps

Après le brexit, des taux bas pour longtemps

Il y aura au moins une conséquence heureuse pour l’économie mondiale après le brexit: l’assurance à peu près totale de connaître des taux bas pendant encore longtemps. Une conséquence heureuse dans la mesure où avant le brexit l’économie mondiale manifestait déjà des signes réels de tassement y compris aux États-Unis et au Royaume uni. Un relèvement précipité des taux  aurait constitué en quelque sorte une mesure à contre-courant en affaiblissant un peu plus la croissance non seulement celle des États-Unis mais celle de l’économie mondiale en raison de l’effet de diffusion. La faiblesse des taux pourra permettre de soutenir une économie dont la croissance est très faiblarde, en outre elle permettra des reports sur le marché des actions car la rémunération des ses obligations notamment est trop insignifiante voire négative. Après les incertitudes provoquées par la décision des électeurs britanniques de sortir de l’Union européenne à l’occasion du référendum organisé le 23 juin, Wall Street a repris pied, confortée par le sentiment que les taux d’intérêt aux Etats-Unis ne seront pas relevés de sitôt. Le résultat du référendum du 23 juin a donné naissance à beaucoup d’incertitudes concernant l’avenir de la Grande-Bretagne, de l’Union européenne et de l’économie mondiale. Mais comme il faudra beaucoup de temps pour régler toutes les questions soulevées par le Brexit, les investisseurs se concentrent sur ce qu’ils considèrent comme un acquis pour le futur proche : que la Réserve fédérale n’est pas prête dans l’immédiat de relever ses taux. Tout en gardant un oeil sur les implications du vote britannique, les investisseurs seront surtout attentifs cette semaine aux chiffres de l’emploi du mois de juin, dont la publication est prévue vendredi. Les économistes tablent à ce stade à 175.000 créations d’emplois en juin. Même si le chiffre se révèle supérieur aux attentes, il ne devrait pas pour autant redonner naissance à des anticipations d’une hausse des taux imminente. En revanche, s’il est aussi faible que celui du mois de mai – 38.000 créations d’emplois contre 164.000 attendues – les acteurs de marché pourraient se poser des questions sur la solidité de la croissance américaine. « S’il y a un nouveau choc, les gens vont commencer à penser qu’il s’agit d’une tendance et il y aura des craintes de récession », a déclaré Aaron Jett, vice-président chez Bel Air Investment Advisors.

(Avec Reuters)

L’Alliance du Pacifique : surtout ne pas suivre l’exemple du brexit

L’Alliance du Pacifique : surtout ne pas suivre l’exemple du brexit

 

 

 

Au moment où certains pays de la vieille Europe se noient dans leurs problèmes existentiels nationalistes, la jeune alliance du Pacifique, elle, entend surtout ne pas s’inspirer du brexit et réaffirme au contraire la nécessité d’une plus grande intégration. En termes de développement économique tout d’abord, l’Alliance du Pacifique est la sixième économie mondiale , un bloc de plus de 230 millions de personnes, et plus de 36 % du PIB de l’Amérique avec des pays présentant un taux de croissance moyen de plus de 5% par an ainsi qu’une classe moyenne en plein essor, toujours plus exigeante en matière de biens et de services de qualité. Par ailleurs, le bloc est le septième récipiendaire d’IDE (Investissements Directs Étrangers) au monde, recueillant près de 4% des investissements. Et parmi les pays de l’alliance, 4  des 5 pays d’Amérique latine dans lesquels il est le plus facile de faire des affaires. L’Alliance du Pacifique, qui regroupe Chili, Colombie, Pérou et Mexique, qui a ouvert vendredi son sommet à Puerto Varas au Chili, vise à plus d’intégration. « Malgré certains fantômes de la désintégration suscités par le dénommé Brexit, le monde tend à s’organiser en grands blocs », a affirmé la présidente chilienne, Michelle Bachelet, dans son discours inaugural, face à ses homologues colombien, Juan Manuel Santos, péruvien, Ollanta Humala, et mexicain, Enrique Peña Nieto. Créée il y a cinq ans, l’Alliance du Pacifique représente actuellement 52% des échanges commerciaux et 36% du PIB de l’Amérique latine. En prenant leur production totale, les quatre nations constituent la sixième économie du monde. Son but est d’avancer progressivement vers la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes entre ces pays.

Brexit: pas impact sur le Tafta (Cécilia Malmström) …..Gonflée la commissaire européenne

Brexit: pas  impact sur le  Tafta  (Cécilia Malmström) …..Gonflée la commissaire européenne

 

 

 

On comprend mieux pourquoi certaines populations deviennent europhobes avec par exemple cette dernière déclaration de la commissaire européenne au Commerce surtout chargé de la négociation du Tafta ( traitées d’échanges avec les Etats-Unis. En effet la commissaire européenne considère que le brexit ne peut avoir d’influence sur la négociation du Tafta  et que l’union européenne doit continuer à négocier dans les mêmes conditions. Alors que  sur cet accord les positions européennes sont très divergentes avec notamment Angela Merkel qui souhaiterait signer le plus vite possible dans l’intérêt économique de son industrie, inversement la France est plus que réticente.  Valls a même affirmé récemment qu’en l’état il était impossible de signer cet accord.par ailleurs  l’Allemagne comptait s’appuyer sur la posture très libérale de la Grande-Bretagne pour faire avaler leTAFTA  à l’union européenne. Comment une commissaire peut-elle décider elle-même qu’il n’y a rien à changer dans cet étrange négociation par ailleurs très secrète réservée aux technocrates et aux multinationales pour l’essentiel. La commissaire européenne au Commerce, Cécilia Malmström, adonc  assuré jeudi que le Brexit ne changeait rien aux négociations du traité de libre-échange entre l’UE et les Etats-Unis (TTIP/TAFTA) et souligné que la France en a approuvé la continuation. « Nous sommes déterminés à poursuivre ces négociations. Elles sont importantes pour l’Europe, pour notre économie, pour nos emplois, pour nos entrepreneurs, pour nos consommateurs, et ça a beaucoup de sens de le faire même à 27″, a affirmé la commissaire sur France Info.

 

Brexit : Risque pour l’économie mondiale (FMI)

Brexit : Risque pour l’économie mondiale (FMI)

 

 

 

 

Il est clair que peu de responsables avaient prévu les conséquences du brexit et pour cause personne ne s’attendait à un tel résultat pour le référendum britannique même ceux qui ont milité pour le divorce avec l’union économique. À très court terme les conséquences sur la croissance seront faibles mais cependant réelles du fait de l’impact psychologique sur la confiance aussi bien des ménages que des chefs d’entreprise. Les récentes études menées pour évaluer le moral des ménages britanniques montrent  d’ailleurs une nette détérioration qui va peser sur la consommation,  principal moteur de la croissance. Une contagion qui pourrait atteindre d’autres zones européenne ; cela d’autant plus que la croissance des premiers mois de 2016 s’est révélée  relativement molle surtout depuis le second trimestre. À moyen terme Goldman Sachs prévoit une régression de 0,25%  pour l’union économique et à au moins 1 % pour la Grande-Bretagne. Du coup l’union européenne pourrait n’atteindre en moyenne 1,25 % en 2017 c’est-à-dire un seuil qui ne permet pas de créer un solde positif d’emploi, la Grande-Bretagne, elle, serait proche de la dépression. Une situation qui par ailleurs rejailli sur l’économie mondiale dont on a déjà souligné la mollesse le début de l’année. Ce tassement européen s’ajoute à celui de la Chine et risque de tirer l’économie mondiale vers le bas entraînant y compris des krachs financiers dans certains pays. L’incertitude générée par le vote britannique en faveur d’une sortie de l’UE (Brexit) constitue le « principal risque » qui pèse sur l’économie mondiale, a assuré aujourd’hui le Fonds monétaire international. « Nous considérons l’incertitude actuelle comme étant sans doute le principal risque pour l’économie mondiale », a déclaré le porte-parole du FMI, Gerry Rice, appelant les dirigeants européens à prendre des actions « décisives ». L’Union européenne et le Royaume-Uni ont entamé des difficiles discussions sur leur nouvelle relation économique après le référendum du 23 juin sur le Brexit, avec notamment en suspens la question de l’accès britannique au marché unique européen. Le moment précis où Londres activera la clause de sortie de l’UE reste par ailleurs inconnu, l’actuel Premier ministre britannique David Cameron ayant confié cette difficile tâche à son futur successeur. Selon le porte-parole du FMI, cette incertitude risque de « saper la croissance à court terme, particulièrement au Royaume-Uni » mais également d’avoir des « répercussions pour l’Europe et l’économie mondiale », alors que la croissance du globe est déjà au ralenti.

Brexit : moral des ménages britanniques en nette baisse

Brexit : moral des ménages britanniques en nette baisse

 

Après le brexit,  le moral des ménages britanniques s’écroule. En cause évidemment les incertitudes après un référendum qui a surpris tout le monde y compris les partisans de la rupture avec l’union économique. Le choc psychologique est d’autant plus rude que les élites britanniques n’avaient prévu aucun plan B mais en cas de brexit. Leur stratégie consiste donc à gagner du temps et le divorce ne sera sans doute pas demandé avant la fin de l’année. Aux incertitudes structurelles s’ajoutent aussi les interrogations conjoncturelles concernant l’économie britannique. En effet déjà sur le premier trimestre la croissance avait notoirement faibli. Alors que le Royaume-Uni précédait  l’union européenne en termes de croissance jusque-là, lors du premier trimestre 2016 le Royaume uni n’a   enregistré qu’une progression de 0,4 % soit moins que la moyenne européenne. Du coup l’indice de confiance des consommateurs YouGov/CEBR, qui mesure le sentiment économique sur une base quotidienne, a atteint entre le 23 et le 27 juin son niveau le plus bas depuis mai 2013, date à laquelle la Grande-Bretagne émergeait tout juste du ralentissement économique lié au choc financier de 2008. A un niveau de 111,9 dans les trois premières semaines de juin, l’indice est tombé à 104,3 entre le 23 et le 27 juin. Pour Scott Corfe, directeur au Centre for Economics and Business Research (CEBR), les ménages sont «hautement effrayés» par l’issue du référendum, ce qui va affecter les ventes au détail et les dépenses des ménages, particulièrement sur les gros achats. «Une récession ne peut en aucun cas être exclue en ce moment», a-t-il estimé. La consommation intérieure représente le principal moteur de l’économie britannique, qui, ces trois dernières années, a progressé plus vite que la plupart des autres pays les plus riches tout en montrant cependant des signes de ralentissement à l’approche du scrutin du 23 juin.

Le référendum bâclé : ou la démocratie néandertalienne

Le référendum bâclé : ou la démocratie néandertalienne

 

 

Il est clair que le référendum ne saurait être considéré comme le nec plus ultra de la démocratie au contraire on peut légitimement considérer que le recours aux référendums bâclés relève d’une conception néandertalienne de la démocratie. Une démocratie qu’on réduit à un choix entre pour ou contre, comme si  la problématique était aussi simple. D’une certaine manière c’est le refus de la complexité à la  dimension sociale, économique, environnemental, financière et sociétale et qui se caractérise par un environnement organisationnel systémique. Du coup pour faire semblant de satisfaire aux contraintes démocratiques on simplifie la problématique jusqu’au ridicule. Exemple pour le brexit  avec l’argument massif des partisans de la séparation avec l’union économique : voter contre le brexit (c’est-à-dire se maintenir dans l’union économique)  s’est encourager l’immigration en Grande Bretagne. Faut-il rappeler que la Grande-Bretagne ne fait pas parti de l’espace Schengen. Le fait de quitter l’union européenne ne changera rien pour l’essentiel de l’immigration en provenance de l’Afrique ou des pays en guerre avec l’État islamique. Bien entendu d’autres facteurs explicatifs que l’immigration devraient être pris en compte pour comprendre les enjeux d’une appartenance à l’union économique européenne. Ce qui caractérise la qualité d’une démocratie, c’est le haut niveau du débat qui précède une éventuelle consultation. Un débat approfondi sur chacun des  éléments constitutifs de la problématique et sur leur interaction. Et non un agglomérat réducteur, au surplus mensonger, démagogique qui sollicite les plus bas intérêts et  les plus bas instincts. Réduire la démocratie à un vote contre simplificateur constitue une insulte au concept même de démocratie dont l’objet ne saurait être   d’encourager les clivages mais de trouver les compromis constructifs et unificateurs. Enfin on sait bien que la plupart des référendums sont instrumentalisés à des fins politiciennes et que leur objet initial est détourné de sorte que la consultation se réduit souvent à une forme d’expression de mécontentements qui n’ont pas grand-chose à voir avec le questionnement du référendum. Notons enfin que la démocratie directe est souvent l’outil de manipulation le plus utilisé dans les dictatures.

 

Brexit : Cameron et les britanniques pas pressés de quitter l’Europe

brexit : Cameron et les britanniques pas pressés de quitter l’Europe

 

Après sa terrible erreur,  le Premier ministre britannique se montre peu pressé de quitter l’Europe. Pour preuve d’abord il considère que ce n’est pas à lui de négocier cette séparation. Deuxièmement il ne prévoit pas son remplacement avant l’automne. Troisièmement il affirme qu’il est impossible de prévoir un calendrier pour déterminer les conditions du divorce avec l’union économique à noter aussi que ce peu d’empressement est également partagé son possible successeur à savoir Boris Johnson qui lui a milité en faveur du brexit et qui pourtant affirme que le brexit  ne modifiera pas les relations commerciales avec l’union européenne. Bref on sent  très nettement que les vont désormais jouer la montre pour essayer de négocier un statut le plus proche possible de celui qu’ils  occupaient dans l’union européenne. L’objectif est évidemment pour les partisans du brexit  de montrer que le départ de l’union européenne ne change rien sur le plan économique pour la Grande-Bretagne. Un calcul sans doute hasardeux car si l’Europe devait accorder un statut très spécifique au Royaume-Uni qu’on pourrait résumer avec un pied dedans un pied dehors, il est alors fort  prévisible que d’autres pays s’engageraient ainsi dans la brèche du désengagement vis-à-vis de l’union en conservant cependant tous les avantages des membres. David Cameron a donc déclaré mardi soir à Bruxelles que le Royaume-Uni n’avait pas l’intention de « tourner le dos à l’Europe » en dépit de sa décision de quitter l’Union européenne, décision dont il a confirmé qu’il laisserait le soin à son successeur de la mettre en œuvre. Au terme d’une réunion avec les 27 autres membres de l’Union, le Premier ministre  David Cameron a ajouté que son pays avait pour projet de trouver la meilleure forme de partenariat possible avec l’Union européenne, reconnaissant toutefois qu’il est impossible d’avoir « tous les bénéfices sans coûts », contrairement à ce qu’a laissé entendre Boris Johnson, le chef de file du camp du « Leave ». Le Premier ministre a répété qu’il laisserait le soin à son successeur au 10, Downing Street d’invoquer l’article 50 du traité européen de Lisbonne, qui déclenchera le processus de négociations formelles, et insisté sur le fait qu’il n’était pas possible, à ses yeux, de fixer un calendrier pour cela. « Le sentiment largement dominant au sein de l’UE est (…) que la Grande-Bretagne a besoin de temps », a-t-il assuré, en dépit des appels répétés des dirigeants européens à une action rapide de Londres.

(Avec Reuters)

Brexit: « Le référendum mauvaise réponse à un vrai problème »

Brexit: « Le référendum mauvaise réponse à un vrai problème »

 

Dans une interview à Challenges Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman, considère que le recours à un référendum est une mauvaise solution pour redonner une légitimité au projet européen. Un avis sans doute pertinent quand on sait que la plupart des référendums non précédés d’un débat approfondi sont instrumentalisés par les populistes,  les démagogiques, les  nationalistes voir les racistes pour détourner l’objet de la consultation. Avant de dire oui ou non encore faudrait-il comprendre les enjeux dont  la complexité échappe au plus grand nombre faute de débat suffisant. Extrait de l’interview

Au lendemain du « Brexit », le ministre de l’Economie Emmanuel Macron et le candidat à la primaire de droite Bruno Le Maire évoquent l’idée d’un référendum sur le projet européen pour relégitimer la construction européenne, qu’en pensez-vous?

C’est une mauvaise réponse à un vrai problème. Depuis plusieurs années, l’Europe est devenue le bouc émissaire des partis populistes. Elle est le symbole facile de la coupure entre les élites et les populations. En France, Marine Le Pen a imposé l’idée d’un référendum à travers sa proposition de sortie de l’euro. Les responsables politiques, qui soutiennent l’organisation d’un référendum sur le projet européen, tombent dans son piège. N’oublions pas la maxime de Jean-Jacques Rousseau: « La volonté générale est toujours droite, mais le jugement qui la guide n’est pas toujours éclairé ».

Difficile pour autant de ne jamais consulter le peuple sur la construction européenne…

Bien sûr, mais il y a d’autres moyens que le référendum! Dans une démocratie représentative, les candidats exposent leurs programmes avant les élections et les électeurs votent en conséquence. Durant la campagne de 2007, deux ans après le « non » français à la Constitution européenne, Nicolas Sarkozy avait clairement annoncé qu’il renégocierait un traité et le ferait ratifier par les parlementaires, ce qu’il a fait. Après le choc du « Brexit« , j’espère que la question européenne sera au cœur de la campagne présidentielle de 2017 et que tous les candidats afficheront nettement leur projet. Cela permettra au prochain Président d’avoir les coudées franches.

N’y a-t-il pas un risque que le débat sur l’Europe dérape au fur et à mesure de la campagne?

Il y a toujours un risque de dérapage, mais c’est encore plus risqué de passer la question européenne sous silence. Cela conforte l’impression dans l’opinion que les responsables politiques français subissent plus qu’ils ne maîtrisent la construction européenne. Il est temps que les gouvernants français assument leurs choix et s’investissent dans les institutions communautaires. Il est anormal que les ministres français soient si peu présents dans les réunions officielles avec leurs homologues européens. Ou que les gouvernements successifs appellent à la création d’un Trésor de la zone euro alors qu’il suffirait qu’Emmanuel Macron demande à la directrice du Trésor française de passer deux jours par semaine à Berlin pour que cela existe. Les politiques français ne doivent plus être des commentateurs mais des acteurs de l’Europe.

Brexit : un modèle pour Le Pen et Mélenchon !

Brexit : un modèle pour Le Pen et Mélenchon !

  • Curieux cette convergence entre Le Pen  et Mélenchon qui considèrent  le brexit comme un modèle pour sortir la France de la situation certes difficile dans laquelle elle se trouve. Avec des philosophies théoriquement opposées le Pen  et Mélenchon se retrouvent dans de nombreux domaines pour rivaliser en matière de populisme de démagogie et de dogmatisme. Ces  deux partis se caractérisent par une incompétence totale en matière économique et du coup jouent  sur toutes les peurs et sur la corde du nationalisme. Une attitude de partis irresponsables soucieux essentiellement de ratisser très large même en additionnant toutes les contrevérités et toutes les contradictions. Et ça marche  puisque les deux parties recueillent à deux 40 % des suffrages en l’état actuel des sondages. Pour peu que Sarkozy joigne sa voix à ces deux formes de populisme–ce qu’il est en train de faire dans un combat désespéré pour se qualifier au primaire face à Juppé–le populisme en France pourrait devenir majoritaire. Pour preuve Sarkozy a annoncé lui aussi qu’il n’excluait pas un référendum à propos de l’Europe. Or on sait que le recours à un référendum et le plus souvent instrumentalisé pour permettre d’exprimer toutes les oppositions, toutes les insatisfactions, et toutes les rancœurs mêmes lorsqu’elles n’ont que très peu à voir  avec la question posée. C’est d’ailleurs de cette manière que De Gaulle a été viré.  La Grande-Bretagne va connaître une crise grave caractérisée en particulier une récession certaine avec ses conséquences en termes de chômage. Certes l’union européenne n’est pas sans  défaut, c’est même un euphémisme, sa bureaucratie, son immobilisme alimentent  le rejet. Mais un référendum pour quitter l’Europe pour aller où ? Pour faire quoi ? Les conséquences seraient immédiates dévaluation, inflation, récession, et chômage. Il suffit d’analyser la structure de notre production et de nos échanges extérieurs pour constater que la France ne résisterait pas à une forme de sécession avec l’Europe. En cause notamment un manque de compétitivité qui serait encore aggravée avec les promesses sociales irresponsables des deux partis en cause. Avec ce type de référendum détourné de son objet la démocratie trouve ses limites car pour ratisser large pas d’autres solutions que de faire dans le populisme et  la démagogie. Cela d’autant plus facilement que les Français souffrent depuis toujours d’une insuffisance congénitale en matière de connaissances économiques (dixit Jean Tyrol prix Nobel d’économie).

 

Brexit : Boris Johnson doit aller en enfer

Brexit : Boris Johnson doit aller en enfer

Ce  n’est pas l’avis  officiel de Cameron mais de son entourage,  Boris Johnson a joué à l’apprenti sorcier uniquement pour démolir Cameron lequel par parenthèse porte aussi une responsabilité dans ce référendum qu’il a proposé pour assurer sa propre réélection ;  en fait ni Boris Johnson, ni Cameron ne s’attendaient à ce résultat même si l’un a  milité pour le brexit, l’autre contre. Du coup c’est un peu la révolution au sein des conservateurs. Pour preuve de son inconséquence Boris Johnson demande maintenant de retarder les négociations du divorce avec l’union économique et souhaitent même que les relations commerciales avec l’Europe  ne soient pas modifiées. Une manière de s’excuser de sa position en faveur du break site en tout cas de la légitimer.  Le Royaume-Uni continuera à avoir accès au marché unique européen, estime le partisan du Brexit Boris Johnson, dans un article publié dimanche dans le Telegraph. L’ex-maire de Londres explique que la Grande-Bretagne peut désormais bâtir une relation fondée sur le libre échange et un partenariat « économique » avec l’Europe, plutôt que de faire partie d’un système politique fédéral, ajoutant que des accords commerciaux pourront être conclus avec les économies en croissance hors de l’UE. « L’économie est en de bonnes mains », poursuit-il. « La plupart des personnes raisonnables se rendent compte que le gouverneur de la Banque d’Angleterre Mark Carney a fait un travail superbe, et maintenant que le référendum est fini, il sera en mesure de continuer son travail sans être en première ligne politiquement. » Mais Mark Carney avait mis en garde les partisans du Brexit contre les conséquences économiques d’une sortie de l’Union. Boris Johnson dit en outre ne détecter aucun « appétit véritable » pour un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, en dépit des déclarations en faveur d’un nouveau scrutin de la première ministre écossaise Nicola Sturgeon. . Boris Johnson manœuvre évidemment pour prendre la tête du parti est remplacé Cameron comme premier ministre.  Mais, la fronde s’organise et ses détracteurs décochent leurs premières flèches. «Tu as tué notre premier ministre, on va te tuer», rumineraient les alliés de Cameron, selon The Sun. «Il est douloureux de constater que Boris et Gove  (son allié) n’ont aucun plan, aucune idée de ce qu’ils font. Ils ne s’attendaient pas à gagner», rapporte un proche du premier ministre, cité par The Sunday Telegraph. Theresa May, la ministre de l’Intérieur, s’impose de plus en plus comme l’arme anti-Boris. Principale rivale de l’ex-maire de Londres, elle s’est intelligemment tenue à distance de la campagne pour le Brexit et devrait entrer dans la course d’ici à la fin de semaine. Ses proches s’affairent actuellement à rallier les soutiens. David Cameron ne devrait soutenir aucun candidat, mais ses proches auraient une préférence pour May, qu’il craint, mais respecte. «Boris a sa place réservée en enfer (…) Nous devons nous mettre derrière Theresa, c’est elle l’adulte», estime un membre du premier cercle de Cameron, cité par le Times. Dans ce jeu du «tout sauf Boris», les proches du favori redoutent même un complot, qui viserait à changer les règles de l’élection du leader conservateur, en garantissant qu’un des deux candidats soit une femme. De quoi nuire à celui dont un des slogans de campagne était il y a quelques années: «votez tory, votre femme aura de plus gros seins.»

Brexit : Airbus menacé en Grande-Bretagne

Brexit : Airbus menacé en Grande-Bretagne

 

-S’il est clair que le mode de production actuelle du consortium Airbus qui regroupe l’Allemagne, la France, l’Espagne et la Grande-Bretagne ne sera pas remis en cause immédiatement et même à moyen terme, par contre pour le long terme une restructuration n’est pas ça exclure. Les sites anglais emploient environ 15 000 personnes qui produisent les ailes des avions de ligne du groupe Airbus. Mais les sites de production sont de plus en plus soumis à la concurrence des pays en développement qui achète des Airbus mais veulent aussi en échange des transferts de technologie, c’est le cas en particulier de l’Inde et de la Chine. Des pays qui n’auront pas de difficulté à être aussi compétitifs que la Grande Bretagne. À terme le plan de charge de la Grande-Bretagne pour Airbus pourrait donc être amené à ce réduire. « J’espère que le divorce se fera en veillant à minimiser les dommages économiques pour tous ceux affectés par le Brexit », a déclaré vendredi Tom Enders, le président exécutif d’Airbus Group. « La Grande-Bretagne va souffrir mais je suis sûr qu’elle veillera d’autant plus à la compétitivité de son économie vis-à-vis de l’UE et du monde dans son ensemble. » Les grandes décisions d’investissement dans le secteur aéronautique ayant des retombées étalées sur une dizaine d’années, Airbus a déclaré que ses activités au Royaume-Uni ne seraient pas affectées dans l’immédiat par l’issue du référendum mais il a ajouté qu’il pourrait réévaluer sa présence dans le pays à plus long terme. Tom Enders, qui s’était exprimé publiquement ces derniers mois en faveur du maintien dans l’UE, a déclaré que, « bien sûr, nous réexaminerons notre stratégie d’investissement au Royaume-Uni, (comme) tout le monde le fera ». En fait, ce discours reflète une évolution déjà engagée au sein du numéro un européen du secteur aéronautique en faveur d’une culture liée davantage aux réalités de ses marchés qu’à l’équilibre de la répartition entre pays, un changement lié à la refonte de la structure de son capital en 2013. S’il n’y a pas de lien direct entre le fonctionnement d’Airbus et celui de l’Union européenne, certains analystes estiment qu’une sortie de la Grande-Bretagne de cette dernière ne ferait qu’intensifier la concurrence déjà réelle avec des pays tels que l’Inde, la Chine, le Mexique ou le Canada. Au sein même d’Airbus, l’Allemagne et l’Espagne lorgnent depuis longtemps déjà la production d’ailes.

(Avec Reuters)

Espagne : Podemos battu, Rajoy, vainqueur, grâce au brexit ?

Espagne : Podemos battu,  Rajoy, vainqueur, grâce au brexit ?

 

Il se pourrait bien que le brexit ait  joué un certain rôle pour renverser toute les prévisions lors des sélections espagnoles. On s’attendait en effet dans les grands médias à une victoire de Podemos  alors que finalement c’est le parti populaire conservateur de Mariano qui est le grand vainqueur. Deux éléments fondamentaux ont sans doute joué contre le jeune parti Podemos,  sans doute son alliance avec les communistes qui a fait peur, ensuite la promesse de référendum en particulier en Catalogne. Des référendums pouvant conduire à l’indépendance mais en même temps à l’affaiblissement économique notoire du pays. De ce point de vue la panique créée en Grande-Bretagne avec les résultats du brexit  ont pu influencer des électeurs qui ont pu craindre que l’Espagne ne s’enfonce davantage dans la crise alors que beaucoup condamnent déjà l’austérité qu’on leur a imposée. Une leçon peut-être dont pourrait tirer parti d’autres pays qui auront à affronter prochainement des élections. Il est possible en effet que les conséquences néfastes du brexit  en Grande-Bretagne avec en particulier la perspective d’une récession ramènent certains sélecteurs à la raison, des électeurs qui pourraient se méfier des promesses populistes et démagogiques des oppositions de droite comme de gauche. Les sondages sortis des urnes – et ceux publiés jusqu’à ce jour de vote en Espagne – s’étaient lourdement trompés. Finalement, Unidos Podemos (UP), l’alliance de Podemos, d’Izquierda Unida, formée des Communistes et des Ecologistes, n’a pas réussi à dépasser le parti socialiste, le PSOE, qui reste la deuxième force politique du pays derrière le Parti Populaire (PP) conservateur de Mariano Rajoy.  Le PP qui, sur 95 % des bulletins dépouillés, a obtenu 32,9 % des voix et 137 sièges contre 28,7 % et 123 sièges le 20 décembre. Le président du gouvernement sortant Mariano Rajoy peut s’estimer satisfait de ce résultat. Il apparaît qu’il a bénéficié, comme le PSOE, mais dans une plus grande ampleur, d’un réflexe de retour aux partis traditionnels. Réflexe certes limité, puisque le PP avait obtenu 45 % des voix et la majorité absolue en 2011, mais la progression de près de quatre points est nette et elle donne clairement à l’équipe sortante la légitimité pour tenter de former un gouvernement. Le président du gouvernement pourra prétendre avoir gagné ces élections du 26 juin et effacé en partie les lourdes pertes subies entre 2011 et 2015. Sans doute faut-il y voir un effet de crainte face à la crise politique que traverse le pays et la volonté, en conséquence, de renforcer le gouvernement sortant. Mais la vraie surprise de ces élections, c’est la progression des Socialistes du PSOE que l’on donnait pour moribond. Avec 22,8 % des voix contre 22 % le 20 décembre, il perd 5 sièges à 85 sièges contre 90 voici six mois. Le secrétaire général du PSOE Pedro Sánchez a fait mentir tous les pronostics et est parvenu à conserver largement la deuxième place dans l’échiquier politique espagnol en se renforçant. Il peut désormais espérer imposer sa candidature alternative à celle de Mariano Rajoy pour la présidence du Congrès qui avait échoué le 2 mars dernier en jouant cette fois sur l’affaiblissement d’Unidos Podemos. 

Après le brexit il faut des annonces fortes et rapides

Après le brexit  il faut des annonce fortes et rapides

Après le brexit il faut des annonces fortes et rapides sinon l’Europe s’engagera  dans la voie de la mort lente. Le principal risque c’est la contagion non seulement à l’Europe mais au monde entier. Pas étonnant d’ailleurs si le secrétaire d’État américain John Kerry se précipite dès lundi au chevet de la Grande-Bretagne pour l’aider à surmonter cette épreuve. On attend surtout l’Europe débarrassée de la fantasque Grande-Bretagne qui n’a cessé de retarder l’intégration. Il faut  un double choc. D’abord pour relancer les investissements, la croissance et donc l’emploi ensuite un choc démocratique en limitant l’influence d’une commission européenne bureaucratique et d’un Parlement européen inutile surtout compte tenu des conditions de son élection. On objectera qu’une telle Refondation de l’union européenne est impossible avec 27 membres. Sans doute mais la principale responsabilité incombe à la France et à l’Allemagne en désaccord sur les modalités d’intégration et la nature du recentrage. Cela d’autant plus que les deux pays auront prochainement des élections menacées par les populismes et la démagogie. Une perspective d’intégration se heurte  à deux obstacles l’un allemand l’autre français. L’Allemagne freine l’intégration car elle refuse la solidarité financière. En clair elle ne veut pas payer pour les autres. La France en dépit de ses beaux discours est incapable d’engager les réformes structurelles  qui s’imposent  et veut continuer de s’isoler dans son obsolète souveraineté nationale. En clair comme l’Allemagne elle s’oppose aussi à davantage d’intégration. Le meilleur exemple étend celui de la défense ; la France veut intervenir seule et partout alors qu’il y a longtemps que le pays n’en a plus les moyens financiers. Autre exemple celui de la fiscalité très spécifique à la France et qui plombe l’économie. Il faut signaler ces divergences internes tant à l’Allemagne qu’à la France. Divergences entre le SPD et la CD eu en Allemagne. Divergences entre les Européens français et les démagogues qui veulent aussi un référendum comme Le Pen, Mélenchon et même Sarkozy. Tout cela sur fond de prochaines élections dans les deux pays cités avec pour principale objectif, ratisser le maximum de voix quitte à jeter  le pays dans l’abîme économique. On peut toujours espérer des annonces rapides et fortes pour redonner la dynamique qui s’impose à une union économique endormie mais ses espoirs seront peut-être hypothéqués notamment par les divergences déjà évoquées. On ne peut exclure un scénario où Merkel tenterait de ce rabibocher avec la Grande-Bretagne en jouant la montre vis-à-vis des négociations tout cela pour déboucher sur un accord très spécifique finalement assez proche de la situation actuelle mais avec le risque politique évident que chaque pays s’engouffre dans la philosophie » un pied dedans un pied dehors ». Ce que réclame d’ailleurs maintenant le fantasque Boris Johnson désormais un peu plus conscient de l’aventure dans laquelle il a lancé son pays en militant pour brexit. Il faudrait donc notamment que Hollande s’impose autrement en Europe pour redonner sens et dynamisme à l’union européenne ; la question de savoir et de savoir s’il en a la crédibilité politique.

Brexit: pour une sortie rapide de la Grande-Bretagne

Brexit: pour une sortie rapide de la Grande-Bretagne

 

Désormais un peu plus conscient des enjeux du excite les responsables politiques britanniques risque de faire traîner en longueur les négociations qui vont acter le divorce avec l’union économique. Jean-Claude Juncker (président de la commission économique) mais aussi l’Allemagne et la France souhaitent  hâter  la séparation afin que les incertitudes ne pèsent pas trop longtemps notamment pour les investisseurs et les marchés financiers, au-delà sur la croissance. La séparation doit s’effectuer dans les conditions de l’article 50 du traité mais un à qui relativement vague sur les modalités précises du d’un pays.  Que dit l’article 50?  « Tout État membre peut décider conformément à ses règles constitutionnelles de se retirer de l’Union », stipule la « clause de retrait » (article 50) introduite par le traité de Lisbonne, signé en 2007 et entré en vigueur en 2009. Mais l’article 50, qui se compose de cinq paragraphes relativement courts, « ne donne que peu de détails concrets sur la manière dont le retrait doit s’organiser », relève Robert Chaouad, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), spécialiste des questions européennes. Le Royaume-Uni devra d’abord notifier son intention au Conseil européen (qui réunit les 28 États membres). Puis « à la lumière des orientations du Conseil », l’Union négociera et conclura avec Londres un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union ». Cet « accord de retrait » est conclu au nom de l’Union par le Conseil, à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen. Quand le Royaume-Uni sortira-t-il effectivement de l’UE? Les traités cesseront de lui être applicables à partir de la date d’entrée en vigueur de « l’accord de retrait » ou, à défaut, deux ans après la notification du retrait, sauf si le Conseil européen, en accord avec Londres, décide à l’unanimité de proroger ce délai. En clair les négociations pourraient durer des années et des années un temps suffisamment long pour permettre à la Grande-Bretagne qui en a l’habitude de négocier des contreparties très avantageuses afin de ne pas être considéré comme un simple pays tiers. L’Europe a l’habitude de ces discussions marathon avec la Grande-Bretagne qui a toujours réussi à obtenir des avantages économiques financiers voir politiques assez peu admissibles. Du coup les responsables politiques britanniques jouent la montre. Vendredi, le Premier ministre britannique, David Cameron, a annoncé qu’il laisserait le soin à son successeur, à désigner en octobre, d’invoquer l’article 50 qui déclenchera jusqu’à deux ans de négociations sur la sortie de son pays de l’UE. Quant à Boris Johnson, son possible successeur qui a fait campagne pour le Brexit, il a jugé qu’ »il n’y a actuellement nul besoin de se hâter (…). Il n’y a aucune raison de se précipiter à invoquer l’article 50″. Paris assure que les autres pays Européens, notamment l’Allemagne, partagent sa position de fermeté vis-à-vis du Royaume-Uni et veulent éviter que les Britanniques fassent trainer les négociations pour obtenir davantage de l’UE. « Il y a pour la planète entière une interrogation : que va-t-il se passer ? », a déclaré samedi le président français lors d’une déclaration au côté du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon, à l’Elysée. « Nous devons en tirer toutes les conclusions et toutes les conséquences », a-t-il ajouté. « Nous devons maintenant organiser cette séparation mais nous devons le faire en bon ordre et avec les règles qui sont celles prévues par les traités qui doivent être mises en oeuvre. »  

Brexit – pétition pour un nouveau référendum déjà plus de deux millions de signatures

Brexit – pétition pour un nouveau référendum déjà plus de deux millions de signatures

 

Nombre de Britanniques se sont réveillés dimanche matin avec la gueule de bois. Il y a bien sûr ceux  qui ont voté contre le brexit conscients des conséquences néfastes et qui ont d’ailleurs lancé une pétition pour un nouveau référendum ; une pétition qui recueille déjà plus de 2 millions de signatures. Mais la gueule de bois aussi pour beaucoup qui ont voté en faveur du brexit et qui commence à découvrir les enjeux  de ce vote. Pour preuve le fait que sur Google les recherches les plus demandés -et massives- portent sur « que signifie le brexit  et qu’est-ce que l’union européenne ». La démonstration sans doute que beaucoup se sont positionnés en instrumentalisant le référendum pour d’autres objectifs que la question posée. Il y a d’abord évidemment l’hypocrisie des politiques qui ont joué sur le populisme pour se maintenir en place. C’est le cas notamment de David Cameron qui n’a dû sa réélection qu’à la promesse d’un référendum dont il espérait le résultat négatif. Autre exemple celui de Boris Johnson, ancien maire de Londres, qui lui s’est positionné au dernier moment en prenant le contre-pied de Cameron uniquement pour prendre sa place comme Premier ministre. Notons d’ailleurs que les deux demandent  désormais de décaler de plusieurs mois le début du processus de désengagement de l’union européenne. Ils prennent seulement conscience des possibles dégâts considérables de ce vote. Un vote qui va d’abord engager l’éclatement de la Grande-Bretagne avec le référendum très possible de l’Écosse concernant son indépendance. La menace aussi de l’Irlande du nord pour la même raison. Au plan économique et financier la plus grande conséquence concernera sans doute la place financière de Londres dont certaines activités pourraient être transférées à Francfort, Paris ou Amsterdam. Enfin redevenu un pays tiers comme les autres la Grande-Bretagne aura plus difficilement accès aux marchés de biens et de services de l’union européenne. Pas étonnant si les responsables britanniques souhaitent maintenant mettre la pédale douce pour quitter l’union européenne. La pétition qui a déjà recueilli plus de 2 millions de signatures ne changera rien sur le plan juridique mais comme un débat au Parlement est obligatoire (Le Parlement se doit d’examiner une pétition à partir du moment où elle dépasse les 100.000 signataires) on peut s’attendre un débat très animé sur les responsabilités des uns et des autres. 

1...2122232425



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol