Archive pour le Tag 'Brexit'

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Croissance : après le brexit risque grave pour l’économie mondiale

Croissance : après le brexit  risque grave pour l’économie mondiale

Il est clair que le FMI ne souhaite pas désespérer les investisseurs comme les consommateurs et se montre très prudent sur les conséquences du brexit avec plusieurs scénarios. Le pire étend celui d’une discussion trop longue et conflictuelle entre l’union européenne et le Royaume uni pour définir les nouvelles relations commerciales. De toute manière dans le scénario le plus optimiste la croissance mondiale sera affaiblie en 2017 et pour la zone euro il faudra compter avec une baisse de l’ordre de 0, 3 % du PIB. La France comme la main feront autour de 1,2 à 1,3 %. Dans ses perspectives économiques mondiales actualisées publiées mardi, le FMI veut pourtant croire que le divorce entre Londres et ses partenaires européens se fera à l’amiable, ce qui permettrait d’en contenir le coût, même s’il n’exclut pas une séparation plus difficile. Il table dorénavant sur une croissance de l’économie mondiale de 3,1% cette année puis 3,4% l’an prochain, soit dans les deux cas 0,1 point de moins qu’il ne l’anticipait dans ses précédentes prévisions diffusées en avril, déjà peu optimistes. Cette révision à la baisse, la troisième cette année et la cinquième en l’espace de 15 mois, est uniquement motivée par le Brexit. Maurice Obstfeld, son chef économiste, souligne que, jusqu’au référendum britannique du 23 juin, le FMI était prêt à relever légèrement ses estimations globales à la faveur d’un début 2016 plus fort que prévu en zone euro et au Japon ainsi que du rebond des cours des matières premières. Il a choisi d’intégrer dans ses prévisions un impact relativement faible du scrutin, concentré sur le Royaume-Uni et les Européens, sous l’hypothèse que les deux parties parviendront à éviter une forte hausse de leurs barrières économiques, que les retombées politiques seront limitées et les turbulences des marchés contenues. Mais il s’empresse d’ajouter que ce scénario ne se fonde que sur les éléments disponibles à ce stade, que les conséquences du Brexit ne pourront être évaluées que progressivement et que des incertitudes prolongées pourraient « ouvrir la porte à une réplique amplifiée des marchés financiers à des chocs négatifs ». Pour ces raisons, le FMI évoque deux scénarios alternatifs – l’un moins optimiste, l’autre carrément noir – fondés sur le climat et la durée des discussions à venir si celles-ci devaient être acrimonieuses et tardaient à lever les incertitudes. La croissance mondiale pourrait alors être limitée à 2,9% cette année et 3,1% l’an prochain dans le premier cas, 2,8% en 2016 comme en 2017 dans le second, avec des économies avancées particulièrement malmenées (1,4% de croissance en 2016 et 1,0% seulement en 2017 dans le pire des cas). Mais le Fonds ne privilégie pas ces hypothèses, invoquant le fait que les marchés financiers ont réagi de façon ordonnée aux résultats du référendum et font preuve depuis de résilience, confiants qu’ils sont dans l’aptitude des banques centrales à les alimenter en liquidités si cela s’avérait nécessaire. En attendant, l’organisation n’anticipe plus que 1,7% de croissance au Royaume-Uni cette année puis 1,3% en 2017, soit 0,2 point et 0,9 point de moins que dans ses précédentes perspectives pour cause d’une demande interne déprimée par la sortie de l’UE. Il a déjà revu en baisse sa prévision pour la zone euro en 2017 à 1,4%, soit 0,2 point de moins qu’auparavant, tout en relevant celle de 2016 à 1,6% (+0,1 point), des chiffres qu’il confirme mardi. L’économie allemande serait la plus touchée, avec une hypothèse de croissance amputée de 0,1 point à 1,6% en 2016 puis de 0,3 point à 1,2% en 2017 alors que les derniers ajustements du FMI sur le pays remontaient au mois dernier. Comme pour la zone euro, le Fonds confirme ses anticipations publiées récemment sur la France (1,5% en 2016 et 1,2% en 2017). Il juge en revanche que l’économie américaine ne sera que faiblement touchée par le Brexit et s’il revoit en baisse de 0,2 point sa prévision pour 2016, à 2,2%, c’est uniquement à cause de son mauvais début d’année. Il maintient en revanche son objectif de 2,5% de croissance outre-Atlantique en 2017.  S’agissant du Japon, l’appréciation du yen le conduit à abaisser de 0,2 point sa prévision pour 2016, à +0,3%, et à ne relever que dans les mêmes proportions à +0,1% celle de 2017 alors que la nouvelle hausse de la TVA, reportée de deux ans, à 2019, aurait eu en temps normal selon lui un impact positif de 0,4 point. Pour les pays émergents, le FMI modifie peu son scénario pour la Chine : 6,6% de croissance en 2016, contre 6,5% auparavant, et 6,0% (inchangé) l’an prochain. Il est moins pessimiste pour le Brésil comme pour la Russie, qu’il voit tous deux sortir de la récession en 2017 (+0,5% pour le premier, +1,0% pour la deuxième) et table toujours sur une croissance soutenue en Inde même s’il abaisse légèrement (-0,1 point) ses prévisions pour 2016 et 2017, qui se situent à +7,4%.

(Reuters)

Après le brexit, sortie effective du Royaume-Uni en 2019 ?

Après le brexit, sortie effective du Royaume-Uni en 2019 ?

On se  doutait  bien que la sortie de la Grande-Bretagne ne serait pas immédiate après le brexit. Il y a d’ailleurs d’abord un préalable car le processus ne peut commencer avant d’activer l’article 50 du traité européen. Or les responsables britanniques ne demanderont pas ce déclenchement avant début 2017. Ensuite il faudra négocier les conditions très complexes des nouvelles relations commerciales entre l’union européenne et la grande Bretagne. Une opération juridique très compliquée qui pourrait même demander quatre à cinq ans après Pascal Lamy l’ancien directeur de l’organisation mondiale du commerce. En outre le ministre britannique du Commerce international a aussi conditionné la sortie de l’union économique à d’autres accords de libre-échange notamment avec l’Australie et le Canada. La Grande-Bretagne pourrait même négocier un traité avec les États-Unis. Du coup on s’interroge pour savoir si la Grande-Bretagne ne cherche pas à profiter le plus longtemps possible de son statut de membre de l’union économique pour y voir plus clair d’autant que des élections politiques auront lieu dans plusieurs pays d’Europe prochainement notamment en France et en Allemagne. C’est aussi la démonstration que les pros brexit  n’avaient prévu aucun plan B en cas de vote favorable. Le ministre britannique du Commerce international a indiqué dimanche qu’il tablait seulement  sur le 1er janvier 2019 comme date de sortie effective de l’Union européenne pour le Royaume-Uni qui dit avoir entamé des discussions avec l’Australie et le Canada. Ce calendrier impliquerait que le gouvernement britannique active d’ici la fin de l’année l’article 50 du Traité de Lisbonne, qui permet de notifier formellement la volonté du pays de quitter l’UE et ouvre sur une période de négociations de deux ans. Le 1er janvier 2019 « est la date sur laquelle je travaille et elle pourrait être avancée si nécessaire », a déclaré au Sunday Times le ministre Liam Fox, un eurosceptique historique dont la mission spécifique est de développer les liens avec les pays hors de l’Union européenne. M. Fox indique, à cet égard, avoir déjà entamé des discussions informelles avec plusieurs pays, dont le Canada, en vue de nouer des accords de libre échange, même si le Royaume-Uni ne peut signer aucun accord avant d’avoir quitté l’UE. Le ministre, qui doit se rendre aux États-Unis la semaine prochaine, a dit « se pencher sur une douzaine d’accords de libre-échange en dehors de l’UE pour être prêts lorsque nous quitterons » l’union. Reste à savoir quand ?

 

Révision en baisse des prévisions de croissance en zone euro après le brexit

Révision en baisse des prévisions de croissance en zone euro après le brexit

 

Pour la commission européenne la croissance de la zone euro sera réduite de 0,2% à 0,5% d’ici 2017 et celle de la Grande-Bretagne serait abaissée de 1% à 2,5%. Des chiffres qui regroupent recoupent ceux d’autres institutions comme la Banque centrale européenne, le fonds monétaire international ou encore Goldman Sachs. En clair la croissance de la zone euro ne dépasserait pas 1,4 % et celle de la Grande-Bretagne se rapproche de la récession pendant les deux ou trois prochaines années. L’exécutif européen projetait jusqu’à présent une croissance de 1,6% en 2016 dans la zone euro et de 1,8% en 2017. Pour la Grande-Bretagne, elle anticipait 1,8% et 1,9% respectivement. La Banque centrale européenne (BCE) a estimé que le vote en faveur du Brexit risquait de retrancher 0,3% à 0,5% cumulé à la croissance de la zone euro dans les trois prochaines années. Le Fonds monétaire international (FMI) a lui-même jugé vendredi que les incertitudes liées au choix de la Grande-Bretagne de sortir de l’Union européenne (UE) limiteraient la croissance de la zone euro à 1,4% en 2017 après 1,6% cette année, au lieu de 1,7% pour chacune de deux années. . Il est clair que toutes prévisions dans son domaine sont toujours relativement aléatoires. Difficile en effet d’évaluer les conséquences des longues incertitudes qui vont caractériser la période d’après brexit. Cela d’autant plus que ni l’Europe, ni les partisans britanniques du brexit  n’ont envisagé le moindre plan B. Dans une interview à challenges Pascal Lamy un très grand connaisseur des relations économiques internationales indique d’ailleurs que les négociations entre l’union européenne et le Royaume-Uni pourrait durer environ cinq ans. La grande question est de savoir quelle sera l’ampleur des retombées des incertitudes sur la confiance dans des investisseurs que des ménages. D’ores et déjà on constate une très forte dégradation du moral des ménages britanniques. En effet La confiance des consommateurs britanniques a chuté après le vote sur la sortie de l’Union européenne, à un rythme qui n’avait plus été vu depuis 21 ans, indique une étude publiée vendredi par GfK. Selon cette enquête effectuée spécialement du 30 juin au 5 juillet pour mesurer le moral des Britanniques post-Brexit, la victoire du « Leave » lors du référendum a entraîné un repli de l’indice de confiance de 8 points à -9.  »Il n’y a pas eu de recul plus marqué depuis 21 ans (décembre 1994) », souligne GfK.   . Dans son rapport, le FMI qualifie par ailleurs de « médiocres » les perspectives économiques à moyen terme de la zone euro en raison des séquelles de la crise, du maintien d’un chômage élevé, du niveau de la dette publique comme de la dette privée et des faiblesses structurelles persistantes de la région. « Il en résulte que la croissance à un horizon de cinq ans devrait être d’environ 1,5%, avec une inflation qui n’atteindrait que 1,7% », ajoute le Fonds. En-deçà des objectifs de 2% de la Banque centrale européenne.

 

 

 

(Avec Reuters)

Négociation Brexit : pas avant 2017

Négociation Brexit : pas avant 2017

 

Les grands médias ont surtout retenu la nomination prévue mercredi de Theresa May pour remplacer David Cameron comme Premier ministre. Par contre ils n’ont guère noté que Theresa May attendrait fin 2016 pour déclencher l’article 50 du traité européen qui prévoit le divorce avec l’union économique. D’une certaine façon,  le remplacement de David Cameron aussi tôt est une surprise dans la mesure où il avait annoncé un départ pour octobre laissant par ailleurs à son successeur le soin de négocier des futures relations avec l’union économique. Face au choc du brexit, l’ancien premier ministre avait choisi l’attentisme comme l’union européenne. Pas étonnant, aucun des deux camps n’avait prévu le moindre plan B. Il se pourrait bien toutefois que la détérioration de l’environnement économique ait  accéléré le processus de nomination d’un nouveau responsable à la tête du gouvernement britannique. En effet, les premiers effets négatifs commencent à se faire sentir en Grande-Bretagne avec en particulier la baisse de la livre, la dégradation de la confiance des ménages comme  des investisseurs et les perspectives d’un net tassement de la croissance à partir de 2017  il est probable que la Grande-Bretagne devra accélérer son calendrier pour la négociation avec l’union européenne sinon les mauvais chiffres macro économiques pourraient bien être de nature à affaiblir encore sa position. Theresa May qui est âgée de 59 ans, était la seule des candidats à la succession de David Cameron à avoir milité, quoique sans grande ardeur, contre le Brexit que 52% des électeurs britanniques ont choisi lors du référendum du 23 juin dernier. Mais ses premiers propos laissent dubitatif notamment lorsqu’elle veut faire du brexit un succès et que dans le même temps elle indique qu’il il lui faut six mois pour préparer la négociation avec l’union économique. Un premier discours qui sonne relativement creux et témoigne du désarroi dans lequel se retrouve la Grande-Bretagne. La livre sterling, qui a atteint des plus bas de 31 ans depuis le résultat du référendum en raison de l’incertitude créée par le Brexit, a légèrement rebondi face au constat que le processus de désignation d’un successeur à David Cameron serait beaucoup plus rapide que prévu. Lors d’un discours à Birmingham, la deuxième ville d’Angleterre, Theresa May s’est engagée lundi à placer le gouvernement au service « des gens simples qui travaillent » et a estimé que le référendum du 23 juin était un vote en faveur de « sérieux changements ». « La seule surprise, c’est que l’on soit autant surpris à Westminster de la volonté de changement des gens. Et ne nous trompons pas, le référendum a été un vote pour sortir de l’Union européenne, mais cela a été aussi un vote en faveur de sérieux changements », a-t-elle dit à la presse et à ses partisans. « Je n’ignorerai pas l’opinion publique quand elle dit son ras-le-bol de la politique traditionnelle ». « Sous ma direction, le Parti conservateur se placera complètement et sans ambiguïté au service des gens simples qui travaillent. Nous ferons du Royaume-Uni un pays qui œuvre pour le bien de chacun », a-t-elle enchaîné. « Nous devons réformer l’économie de manière à ce que davantage de gens profitent de la prospérité du pays. Nous devons remettre les gens aux commandes de leur vie. Nous devons donner davantage d’opportunités aux gens », a assuré la ministre de l’Intérieur.

(Avec Reuters)

Brexit : l’Europe en otage (Martin Schulz)

 Brexit : l’Europe en otage (Martin Schulz)

Pour Martin Schulz,  l’Europe et l’otage du brexit. Le président du Parlement européen estime en effet que le résultat du référendum britannique paralyse l’union économique. En effet compte tenu des ambiguïtés de l’article 50 du traité européen rien ne peut être décidé tant que la Grande-Bretagne n’aura pas demandé officiellement de se séparer de l’union. Une situation qui pourrait durer dans la mesure où l’actuel Premier ministre britannique qui reste en place jusqu’à l’automne a annoncé qu’il ne lui revenait pas de demander ce divorce. Pour lui, la tâche incombe à son successeur lequel ne sera pas désigné avant octobre et qui prendra aussi son temps pour activer ce fameux article 50. Autant dire que les négociations ne débuteront pas avant 2017. Des négociations qui pourraient durer cinq ans compte tenu de la complexité juridique relative notamment aux échanges commerciaux. Le président du Parlement européen dénonce l’irresponsabilité totale des responsables britanniques mais aussi les responsables européens. Lesquels attendront septembre pour un premier examen de la situation. Cerise sur le gâteau le leader pro-Brexit Nigel Farage continue de siéger à Strasbourg et Bruxelles et perçoit bien entendu ses indemnités de parlementaire !  « C’est incroyable. Ils se moquent de nous. Mais tant que le Royaume-Uni n’est pas sorti de l’Union, il reste un État membre à part entière, même chose pour le statut de ses eurodéputés.  Je ne peux rien faire. Il n’y a pas de loi européenne contre l’irresponsabilité politique« . Finalement les deux parties concernées par le brexit ont choisi l’immobilisme attendant sans doute pour se réveiller un coup de grisou sur l’économie. Faute d’avoir anticipé les conséquences d’un référendum dont l’issue a pourtant toujours été incertaine, l’union économique risque de se retrouver immobilisée pour de nombreux mois. « Il n’y a pas de loi européenne contre l’irresponsabilité politique » a déclaré le président du parlement européen. « La seule manière de combattre le populisme et l’extrémisme est de replacer le citoyen au cœur du débat européen », a indiqué le Premier ministre slovaque Robert Fico, qui préside l’Union européenne pour les six prochains mois. Une Union qu’il appelle à « surmonter ses peurs« , d’autant que ce type de référendums risque de se succéder dans les prochains mois.

 

(Avec France info)

Brexit : pas de nouveau référendum

Brexit : pas de nouveau référendum

 

 

 

Le gouvernement britannique a sans doute voulu éviter de s’enfoncer dans un plus grand ridicule démocratique en déclarant samedi qu’un éventuel référendum n’était pas envisageable. Cela aurait  constitué une nouvelle insulte grave à la démocratie. On objectera cependant que dans plusieurs pays on a pu s’asseoir sans grand état d’âme sur des consultations de ce type lorsque le résultat n’était pas conforme à ce qu’on attendait. Précisément là la ficelle aurait été un peu grosse. Il est d’ailleurs vraisemblable qu’on hésitera ici ou là à utiliser l’arme nucléaire que constitue le référendum. Cela d’autant plus qu’on sait très bien que les populations en profitent  pour exprimer tous les mécontentements y compris les plus contradictoires. De leur côté, les parties politiques savent user de toutes les démagogies pour encourager ces contradictions. Ce qui est le plus prévisible désormais en Grande-Bretagne se sont les élections générales. Des élections générales qui seront possibles avec le départ de  la plupart des leaders politiques britanniques largement responsables de cette caricature démocratique qu’a constitué le référendum. De nouvelles élections, un nouveau gouvernement rendront sans doute possible un accord plus rapide entre la Grande-Bretagne et l’union européenne. Le gouvernement britannique a don  exclu samedi la tenue d’un nouveau référendum sur l’appartenance à l’Union européenne, malgré les 4,1 millions de signatures recueillies en ce sens dans le cadre d’une pétition en ligne. Les Britanniques se sont prononcés à 52% contre 48 – soit 17,4 millions de voix contre 16,1 – pour la sortie de l’UE, le 23 juin. La plupart des responsables politiques se sont engagés à respecter ce choix, mais certains partisans du maintien ont du mal à l’accepter. La pétition invitait le gouvernement « à adopter une règle selon laquelle un nouveau référendum doit être organisé si le vote en faveur du maintien ou de la sortie n’atteint pas 60% et que la participation est inférieure à 75% ». « Le Premier ministre et le gouvernement ont clairement indiqué qu’il s’agissait d’un vote unique pour toute une génération et, comme l’a dit le Premier ministre, la décision doit être respectée », souligne samedi le ministère des Affaires étrangères. « Nous devons désormais nous préparer au processus de sortie de l’UE et le gouvernement est déterminé à obtenir les meilleures conditions possibles pour les Britanniques », ajoute-t-il.

(Avec Reuters)

Zone euro : après le Brexit, tassement de la croissance en 2017 d’après le FMI

Zone euro : après le Brexit, tassement de la croissance en 2017 d’après le FMI

 

Avec une certaine prudence et une certaine modération, le fonds monétaire international prévoit un tassement de la croissance dés 2017 pour la zone euro. Une croissance qui serait encore inférieure à celle pourtant encore faiblarde de 2016. L’impact serait d’une diminution de la croissance de 0,2 % dés l’année prochaine, un chiffre qui se rapproche des 0,25 % prévus par Goldman Sachs. Il est clair que toutes prévisions dans son domaine sont toujours relativement aléatoires. Difficile en effet d’évaluer les conséquences des longues incertitudes qui vont caractériser la période d’après brexit. Cela d’autant plus que ni l’Europe, ni les partisans britanniques du brexit  n’ont envisagé le moindre plan B. Dans une interview à challenges Pascal Lamy un très grand connaisseur des relations économiques internationales indique d’ailleurs que les négociations entre l’union européenne et le Royaume-Uni pourrait durer environ cinq ans. La grande question est de savoir quelle sera l’ampleur des retombées des incertitudes sur la confiance dans des investisseurs que des ménages. D’ores et déjà on constate une très forte dégradation du moral des ménages britanniques. En effet La confiance des consommateurs britanniques a chuté après le vote sur la sortie de l’Union européenne, à un rythme qui n’avait plus été vu depuis 21 ans, indique une étude publiée vendredi par GfK. Selon cette enquête effectuée spécialement du 30 juin au 5 juillet pour mesurer le moral des Britanniques post-Brexit, la victoire du « Leave » lors du référendum a entraîné un repli de l’indice de confiance de 8 points à -9.  »Il n’y a pas eu de recul plus marqué depuis 21 ans (décembre 1994) », souligne GfK.  Logiquement, les Britanniques ayant voté pour rester dans l’UE étaient les plus déprimés (-13 points) tandis que les électeurs ayant voté pour en sortir étaient moins pessimistes (-5 points).  »En ces temps d’incertitude, nous avons vu un repli significatif de la confiance, chacune des composantes clés de l’indice ayant chuté, la plus forte baisse concernant la situation économique générale au cours des douze prochains mois », souligne Joe Staton, responsable des dynamiques de marché chez GfK.  60% des personnes interrogées s’attendent en effet à ce que l’économie britannique se détériore au cours des douze prochains mois, contre 46% en juin. Et la proportion de gens pensant que les prix vont augmenter rapidement a bondi de 20 points de pourcentage (de 13 à 33%). « Notre analyse suggère que l’une des conséquences immédiates du référendum est que des secteurs comme les voyages, la mode, la décoration, le bricolage et la distribution sont particulièrement vulnérables à une réduction des dépenses des consommateurs », détaille GfK.  Outre le Brexit, le FMI pointe différents risques grandissants qui pèsent sur l’économie des 19 pays ayant adopté la monnaie unique européenne. Il mentionne tout d’abord le ralentissement de la croissance mondiale, qui pourrait fragiliser la reprise, tirée actuellement par la demande intérieure. Il cite également « la crise des réfugiés et les inquiétudes quant à d’éventuelles menaces terroristes », qui « pourraient contribuer à davantage d’incertitudes, ce qui se répercuterait sur la croissance et empêcherait d’avancer sur les réformes ». Enfin, il pointe les risques engendrés par la faiblesse du secteur bancaire et financier de certains pays. Dans son rapport, le FMI qualifie par ailleurs de « médiocres » les perspectives économiques à moyen terme de la zone euro en raison des séquelles de la crise, du maintien d’un chômage élevé, du niveau de la dette publique comme de la dette privée et des faiblesses structurelles persistantes de la région. « Il en résulte que la croissance à un horizon de cinq ans devrait être d’environ 1,5%, avec une inflation qui n’atteindrait que 1,7% », ajoute le Fonds. En-deçà des objectifs de 2% de la Banque centrale européenne.

 

 

(Avec AFP et Reuters)

Brexit : des négociations qui vont durer cinq ans »(Pascal Lamy)

Brexit : des négociations qui vont durer cinq ans »(Pascal Lamy)

Dans une interview à Challenges Pascal Lamy, l’ancien directeur général de l’OMC et ex-bras droit de Jacques Delors à la Commission de Bruxelles, prévoit que les négociations d’après brexit seront à la fois complexes, longues et difficiles. De quoi interroger évidemment les Britanniques ;  mais aussi les Européens qui au lieu d’attendre la demande officielle de divorce prévue  pour la fin de l’année feraient t peut-être bien de faire rapidement des propositions pour sortir des incertitudes qui risquent de plomber une croissance européenne déjà faiblarde.

Au Royaume Uni, les partisans du Brexit sont très divisés. Comment réagissez-vous à cette incertitude?

On aurait pu penser que les vainqueurs du Brexit avaient un plan de sortie de l’Union Européenne. En réalité, ils n’en ont pas. Le camp du Brexit ne sait pas quoi faire de sa victoire. L’incertitude est forte et elle aura un impact économique important. Plus l’incertitude augmente, plus le coût économique sera élevé.

Combien de temps les négociations avec l’Union Européenne peuvent-elles durer?

Il faudra au moins deux ans pour réaliser un grand nettoyage juridique, défaire toutes les relations tissées dans de nombreux programmes et organismes. Puis, entre deux et trois ans  pour négocier les nouvelles relations politiques et commerciales avec le Royaume Uni dans tous les domaines: échanges de biens, de services, circulation des personnes, Erasmus, coopération scientifique, diplomatique etc.

Le Brexit va-t-il vraiment freiner la croissance en Europe?

L’impact sera, bien sûr, le plus fort au Royaume Uni. Comme l’économie britannique représente environ 15% de l’économie européenne, les conséquences seront plus limitées de l’autre côté de la Manche, mais bien réelles. Ce n’est pas une bonne nouvelle. Le Brexit survient dans une période de faible croissance. Et même si l’Europe continentale récupère certaines activités dans des niches, comme la finance, l’effet sera globalement négatif.

Faut-il pousser les Britanniques à sortir le plus vite possible?

La fermeté affichée par les 27 est normale: il faut que le Royaume Uni sache que cela sera plus dur d’être dehors que dans l’Union Européenne. Mais les dirigeants européens doivent aussi prendre des initiatives pour changer la gouvernance de l’Union, et notamment de la zone Euro. L’Institut Jacques Delors Allemagne et la Fondation Bertelsman vont publier un rapport, en septembre, détaillant le nécessaire approfondissement de l’Union Economique et Monétaire des pays de l’euro.

Comment?

Il faudra faire la preuve des avantages d’une plus grande intégration, par exemple sur la fiscalité des entreprises, le marché unique ou les investissements publics. Le Brexit va donner des arguments aux séparatistes. Il va falloir livrer une bataille idéologique face aux partis anti-européens qui ont récemment gagné du soutien dans les opinions, même s’ils restent minoritaires sur le continent.

Grande -Bretagne: la confiance des consommateurs chute après le Brexit

Grande -Bretagne: la confiance des consommateurs chute après le Brexit

La confiance des consommateurs britanniques a chuté après le vote sur la sortie de l’Union européenne, à un rythme qui n’avait plus été vu depuis 21 ans, indique une étude publiée vendredi par GfK. Selon cette enquête effectuée spécialement du 30 juin au 5 juillet pour mesurer le moral des Britanniques post-Brexit, la victoire du « Leave » lors du référendum a entraîné un repli de l’indice de confiance de 8 points à -9.  »Il n’y a pas eu de recul plus marqué depuis 21 ans (décembre 1994) », souligne GfK.  Logiquement, les Britanniques ayant voté pour rester dans l’UE étaient les plus déprimés (-13 points) tandis que les électeurs ayant voté pour en sortir étaient moins pessimistes (-5 points).  »En ces temps d’incertitude, nous avons vu un repli significatif de la confiance, chacune des composantes clés de l’indice ayant chuté, la plus forte baisse concernant la situation économique générale au cours des douze prochains mois », souligne Joe Staton, responsable des dynamiques de marché chez GfK.  60% des personnes interrogées s’attendent en effet à ce que l’économie britannique se détériore au cours des douze prochains mois, contre 46% en juin. Et la proportion de gens pensant que les prix vont augmenter rapidement a bondi de 20 points de pourcentage (de 13 à 33%). « Notre analyse suggère que l’une des conséquences immédiates du référendum est que des secteurs comme les voyages, la mode, la décoration, le bricolage et la distribution sont particulièrement vulnérables à une réduction des dépenses des consommateurs », détaille GfK.

 

(AFP)

 

Le Brexit fait baisser la livre et l’euro

Le Brexit fait baisser la livre et l’euro

Conséquence directe du brexit  la livre continue de baisser entraînant aussi dans sa chute l’euro. Cette  turbulence sur le marché des changes était prévisible et inévitable dans la mesure où les incertitudes relatives aux futures relations économiques entre la Grande-Bretagne et l’union économique alimentent  une crise de confiance aussi bien des investisseurs que des consommateurs. De ce point de vue il faut sans doute s’attendre à des mouvements de yo-yo importants  au cours des prochains mois dans une tendance baissière de la monnaie européenne et de la livre. La livre chutait au plus bas depuis 31 ans face au dollar mercredi matin en Asie et entraînait l’euro avec elle, alors que refaisaient surface des inquiétudes sur les conséquences au Royaume-Uni du vote en faveur de la sortie du pays de l’Union européenne. Vers 8h à Tokyo (soit mercredi à 1h du matin en France), l’euro valait 1,1061 dollar contre 1,1075 deux heures plus tôt et 1,1154 dollar lundi vers la même heure. La monnaie européenne baissait nettement face à la monnaie nippone, à 112,05 yens contre 112,69 yens à 23 heures (heure française) et 114,38 yens lundi soir. Plus que sur ces trois devises, c’était sur la livre britannique que se portait surtout l’attention des cambistes, les personnes chargées des opérations de change de devises: elle baissait fortement face à l’euro, à 85,30 pence pour un euro contre 85 deux heures plus tôt et 83,93 pence lundi, et, surtout, plongeait face au billet vert, à 1,2972 contre 1,3028 dollar  – autour de ses plus faibles niveaux depuis la mi-1985 – et 1,3289 dollar lundi. « La livre sterling enregistre une mauvaise performance (…) après de mauvais chiffres économiques au Royaume-Uni, dont un ralentissement plus fort de l’activité dans les services », a souligné Éric Viloria, de Wells Fargo. Le ralentissement du secteur en juin est avant tout perçu comme une conséquence des incertitudes autour du « Brexit », victorieux lors du référendum du 23 juin. Dans le même ordre d’idées, la Banque d’Angleterre (BoE) a averti mardi que des risques pour la stabilité financière avaient « commencé à se manifester » depuis le vote. « Cela renforce les incertitudes sur les perspectives économiques du Royaume-Uni », a jugé Éric Viloria, notant que Mark Carney, gouverneur de l’institution, avait « mis en garde sur une longue période d’aversion au risque ». Qui plus est, Mark Carney n’avait pas caché la semaine précédente la probabilité d’une baisse imminente des taux britanniques et, si cette perspective avait soulagé les Bourses, elle risque de faire encore plus souffrir la livre. Parmi les autres facteurs d’inquiétudes, plusieurs fonds immobiliers britanniques ont brutalement suspendu leur activité depuis le début de la semaine face à l’afflux des demandes de retraits, ce qui fait craindre une panique du secteur en réaction au référendum. Dans ce contexte, l’euro ne faisait guère que suivre la déprime de la livre sterling, puisque les risques pour la monnaie européenne semblent logiquement plus vifs que pour le dollar. « Comme pour la livre, le potentiel de hausse de la monnaie unique risque de rester limité tant que les marchés n’auront pas une vision plus claire de l’impact du Brexit sur la croissance en Europe », a écrit Joe Manimbo de Western Union. Il remarquait que l’euro était aussi probablement affecté par un mauvais indice sur l’activité du secteur privé dans la zone euro, au plus bas depuis la fin 2014.

 

(Avec AFP et BFM)

Brexit : la Fed dans le brouillard

Brexit : la Fed dans le brouillard

 

Comme de nombreuses institutions économiques et financières la Fed attend que l’horizon s’éclaircisse après le brexit. Du coup il est probable que les taux risquent d’être figés pour une longue période notamment jusqu’à la fin de l’année. Avant le brexit on  s’interrogeait déjà sur l’opportunité de modifier la politique monétaire compte tenu du tassement économique observé et caractérisé par un affaiblissement des créations d’emplois et des investissements. Depuis le brexit,  les interrogations sont encore plus fortes notamment concernant les perturbations qui pourraient intervenir sur le marché des changes. Malheureusement les incertitudes concernant le repositionnement de la Grande-Bretagne vis-à-vis de l’union économique ne sont pas prêtes de disparaître ; il faudra en effet des mois et même peut-être de des années pour redéfinir le statut juridique des échanges entre le Royaume-Uni et l’union économique. Conséquence directe de cette période incertitude ; d’après le FMI, la Grande-Bretagne pourrait frôler la récession mais l’union européenne elle-même pourrait perdre autour de 0,25 % de croissance du PIB. La Fed craint donc un phénomène de contagion de ce pansement économique déjà entamé depuis le second trimestre au plan mondial. Les responsables de la Réserve fédérale américaine ont décidé en juin de ne pas relever les taux tant qu’ils n’auraient pas une vision plus claire des conséquences du référendum britannique sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne (UE), montre le compte-rendu de sa dernière réunion publié mercredi. Cette opinion, exprimée lors de la réunion du Federal Open Market Committee (FOMC) les 14 et 15 juin, avant le résultat du vote britannique en faveur d’une sortie de l’UE, reflète le malaise généralisé des responsables monétaires face au Brexit. « Les membres ont généralement convenu qu’avant de faire un nouveau pas vers une normalisation monétaire, il était prudent d’attendre de nouvelles données sur les conséquences du vote britannique », apprend-on dans les « minutes » de la réunion. Les responsables de la Fed ont également évoqué le sérieux ralentissement des embauches par les entreprises américaines pour justifier de ne pas toucher aux taux le mois dernier.

(Avec Reuters)

Brexit : Enormes incertitudes économique du (Gabriel Zucman, économiste)

Brexit : Enormes  incertitudes économique du (Gabriel Zucman, économiste)

Selon l’économiste Gabriel Zucman, invité de « L’Interview éco » de France Info ce mardi,  »les Britanniques ont raison de s’inquiéter, il y a énormément d’incertitudes sur l’impact économique du Brexit« .  Pour ce spécialiste des paradis fiscaux, qui enseigne à l’université de Berkeley, « la tentation va être très grande » pour le Royaume-Uni « de donner tous les avantages fiscaux et de régulation pour que la City continue à être la capitale financière de l’Europe« . Gabriel Zucman cite en particulier le projet d’abaisser l’impôt sur les sociétés à 15%, ce qui ferait du Royaume-Uni « l’un des pays développés avec un des taux les plus faibles ». A long terme, cette stratégie serait une impasse, pour l’économiste : « Tous les pays qui jouent à l’extrême la carte du dumping fiscal et réglementaire, cela finit par créer des bulles qui explosent« . Il estime que si le Royaume-Uni « s’engage dans cette voie folle, qu’il essaie de siphonner la base fiscale de ses voisins en attirant des entreprises« , cela entraînera une baisse des ressources fiscales des pays voisins, qui devront augmenter les impôts. Pour Gabriel Zucman, l’Union européenne est « dans une situation objectivement catastrophique« , et l’issue passe selon lui par la création d’un parlement de la zone euro, et la prise de sanctions « contre les pays qui jouent le jeu du dumping fiscal ».

Le Brexit n’a pas de conséquence !!! (Le Pen)

Le Brexit n’a pas de conséquence !!! (Le Pen)

Plus irresponsable et plus incompétente tu meurs ;  en effet,  la présidente du Front National considère que le brexit  ne change rien ni pour l’union européenne ni pour la Grande-Bretagne. On se demande dès leur pourquoi les principaux responsables des formations politiques britanniques ont démissionné : Cameron bien sûr, Boris Johnson mais aussi le responsable du parti europhobe  du Royaume-Uni. Contrairement à ce qu’affirme Marine Le Pen il y a déjà des conséquences néfastes par exemple la baisse très nette du moral des investisseurs et des ménages, le tassement économique amorcé au premier trimestre mais encore accentué au second, les mauvaises perspectives économiques pour les trimestres suivants, l’annonce d’une possible récession à partir de 2017, la baisse de la livre et des actifs immobiliers et au bout de tout cela la perspective d’un million de chômeurs en plus . jusque-là Marine avait  choisi la stratégie du silence sur les questions économiques, elle ferait bien de respecter cette stratégie tellement son incompétence et son irresponsabilité éclatent  au grand jour La présidente du FN, Marine Le Pen, estime que le Brexit n’a créé « aucune crise ouverte » dans un entretien publié mercredi dans l’hebdomadaire Valeurs Actuelles.« Pas de pluie de sauterelles, pas de tsunami sur la Grande-Bretagne, pas de Bourse qui s’effondre… Restent quelques déclarations de « rageux, mais aucune crise ouverte au grand dam de ceux qui surfaient sur la peur », affirme Marine Le Pen, partisane d’un référendum en France sur la sortie de l’UE si elle accédait à la présidence.

(20 minutes)

Brexit : une perte de croissance de 1,5 % à 4,5 % pour le Royaume-Uni

Brexit : une perte de croissance de 1,5 % à 4,5 % pour le Royaume-Uni 

 

 

Le FMI confirme comme d’autres institutions (Goldman Sachs ou la Banque d’Angleterre) que la Grande-Bretagne court le risque d’une récession avec une perte de croissance comprise entre 1,5 % et 4,5 % jusqu’en 2020. En cause d’abord les incertitudes concernant l’après brexit qui vont peser aussi bien sur les investisseurs que sur les consommateurs. Des investisseurs qui risquent de figer leur projet en attendant que soit juridiquement déterminées les nouvelles conditions d’échange entre la Grande-Bretagne et l’union européenne. Des consommateurs qui vont être directement impactés par la baisse de la livre st mécaniquement par la diminution de leur pouvoir d’achat des produits importés ;  d’autant plus que la balance commerciale est nettement déficitaire : 150 milliards en 2015.  La directrice du FMI espère comme « hypothèse favorable: un accord à la norvégienne. C’est politiquement difficile, car le pays y aurait toutes les obligations des membres de l’UE, notamment la libre circulation des personnes, mais aucun droit. Mais ce serait le plus raisonnable économiquement ». A l’inverse, « le pire scénario serait un statut de type pays tiers, selon les règles de l’OMC ». « Suivant les hypothèses, le PIB britannique perdrait entre 1,5 % et 4,5 % à l’horizon 2019, par rapport à ce qu’il aurait été en cas de maintien dans l’UE. Mais nous n’avons pas la moindre idée ni du délai, ni de l’issue des négociations entre Londres et l’UE. L’incertitude sera le maître mot pendant un certain temps », estime Christine Lagarde.

 

(Avec AFP)

Sapin : «Le Brexit n’a pas d’effets sur notre économie» ! quelle incompétence !

Sapin : «Le Brexit n’a pas d’effets sur notre économie» ! quelle incompétence !

 

Plus incompétent que Sapin tu meurs. Avec sa langue de bois habituel Sapin vient en effet de déclarer que le brexit  n’a pas d’effet sur l’économie française et que–période électorale oblige les impôts vont même diminuer ;  curieux pour un homme qui s’est dit proche de Michel Rocard mais qui en fait pratique la langue mitterrandienne et hollandaise. Difficile de dire combien de fois Michel sapin lorsqu’il était ministre du travail avait prédit  l’inversion du chômage faisant de la méthode Coué le fondement de sa stratégie économique et politique. Première observation personne n’est en capacité de mesurer les effets du brexit. En effet l’effet le plus dévastateur concerne les  incertitudes qui pourraient naître dans l’esprit des investisseurs et des consommateurs. Or la confiance constitue un élément psychologique majeur.  Aussi nous n’attendons pas d’un ministre qu’il nous livre des propos de bistrot mais plutôt des éléments d’analyse, des scénarios possibles ;  mais Sapin est à l’économie  ce que McDo est à la gastronomie,  une grande consommation mais de médiocre qualité pour consommateurs pas trop exigeants. Dix jours après que le Royaume-Uni a décidé de quitter l’Union européenne, le ministre des Finances Michel Sapin affirme sans rire que « le Brexit n’a pas d’effets sur notre économie ». « Si le Brexit n’a pas d’effets trop négatifs, l’économie ira encore mieux l’année prochaine », a déclaré le locataire de Bercy ce matin sur Europe 1.  Du coup, le gouvernement pourrait revoir à la hausse sa prévision de croissance de 1,5% pour 2017. « Nous ferons tout pour que la croissance soit encore plus supérieure », a-t-il déclaré. Michel Sapin a confirmé que, dans ces conditions, les impôts baisseront en 2017, comme l’a promis la semaine dernière François Hollande.   Des baisses d’impôts qui seront financées par « les rentrées supplémentaires » générées par « la croissance supplémentaire », « sans perdre de vue notre objectif de passer sous les 3% de déficit en 2017″. Même si la Cour des comptes n’y croit pas. « C’est normal, c’est son rôle. Passer en dessous des 3% du PIB de déficit est un objectif intangible pour l’année prochaine », assure le ministre.

 

 

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