Archive pour le Tag 'Brexit'

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Brexit: gonflés les britanniques qui veulent le libre-échange pour l’automobile

Brexit: gonflés les britanniques qui veulent le libre-échange pour l’automobile

Visiblement le gouvernement britannique patauge dans les contradictions. D’un côté ce gouvernement a plaidé pour la rupture avec l’union économique et veut adopter une position radicale pour négocier,  d’un autre côté bousculé par les intérêts économiques et financiers le gouvernement affirme en même temps qu’il souhaite que rien ne change concernant les échanges du secteur automobile et d’autres industries. Le Royaume-Uni cherchera a garantir des échanges commerciaux sans droits de douanes avec l’Europe pour le secteur automobile et d’autres industries après sa sortie de l’Union européenne, a déclaré le ministre britannique des Entreprises Greg Clark, dimanche. En clair le gouvernement politique approuve britannique approuve le brexit mais veut continuer de bénéficier de son statut actuel au sein de l’union économique. Une position difficilement compréhensible mais qui tente vainement de rassurer des acteurs économiques de plus en plus inquiets. Du coup avec le temps qui passe et le délai très long pour négocier l’après brexit, le  Royaume-Uni pourrait peut-être se rabattre sur la proposition de Tony Blair qui suggère de faire un nouveau référendum pour annuler celui qui a décidé le brexit. Une position qui arrangerait sans doute aussi l’Allemagne qui contrairement à la France ne veut pas de rupture brutale avec la Grande-Bretagne notamment pour exporter ses automobiles et ses machines-outils. Le ministre britannique  a indiqué avoir informé Nissan des grandes lignes de la position du gouvernement britannique sur le sujet afin de convaincre la société japonaise de réaliser un investissement important dans la plus grande usine automobile. Nissan a finalement annoncé jeudi dernier qu’il construirait la nouvelle version de son modèle Qashqai sur son site de Sunderland, alors que son PDG Carlos Ghosn avait évoqué le mois dernier la possibilité de renoncer au projet. « Notre intention, notre mandat de négociation, lorsqu’on en viendra aux discussions avec nos partenaires européens, est d’avoir un dialogue constructif et de chercher notre intérêt commun dans cette affaire », a fait déclarer Greg Clark à la BBC. « Notre objectif serait de faire en sorte que nous conservions l’accès aux marchés en Europe et vice versa, sans droits de douanes et sans entraves bureaucratiques, et c’est ainsi que nous aborderons ces négociations », a fait savoir le ministre.

Brexit : un nouveau référendum (Tony Blair)

Brexit : un nouveau référendum (Tony Blair)

C’est la proposition de Tony Blair qui prévoit que les négociations entre le Royaume-Uni et l’union européenne seront très dures et qu’elles risquent d’avoir des conséquences très graves pour les Britanniques. Ce ne serait pas la première fois qu’un pays revient sur sa décision soit par référendum, soit par vote du Parlement comme le propose aussi Tony Blair. Une manière aussi de se sortir d’une situation à la fois complexe et dangereuse pour tout le monde. À très court terme la Grande-Bretagne n’a pas subi un gros choc suite au brexit. Sa croissance s’est même relativement maintenue du fait de l’affaiblissement de la livre qui favorise les exportations. À moyen terme va ce poser la question de la relocalisation de certaines activités économiques notamment financières et là les conséquences concrètes commenceront à se faire sentir sérieusement. Des conséquences qui pourraient faire basculer l’opinion en faveur d’un renoncement au brexit ce qui arrangerait bien tous les partis  « S’il apparaît en cours de route que l’accord n’est pas satisfaisant ou qu’il a des conséquences si lourdes que les gens ne veulent plus sortir de l’UE, alors il faudra trouver une solution, soit à travers le parlement, soit (…) peut-être à travers un nouveau référendum », a déclaré Tony Blair. . Dans le journal The New European, Tony Blair, Premier ministre de 1997 à 2007, a qualifié le Brexit de « catastrophe » et appelé les partisans d’un maintien dans l’UE à « se mobiliser » face aux avocats d’une sortie de l’UE.

 

Après brexit, Goldman Sachs à Paris ou Francfort

Après brexit, Goldman Sachs à Paris ou Francfort

 

 

 

D’après le journal Le Monde, suite au brexit, La banque d’affaires américaine Goldman Sachs hésite entre Paris et de Francfort pour transférer 1.000 à 2.000 emplois actuellement basés à Londres. La possible perte du « passeport européen », qui assure l’accès aux marchés de l’Union européenne, obligerait les sociétés régulées à Londres à obtenir un agrément dans un pays de l’UE, ce qui suscite la convoitise de nombreuses places financières comme Paris, Francfort, Milan, Amsterdam ou Dublin. « Selon nos informations, la banque américaine (…) se concentre désormais sur la capitale française ou le centre financier allemand », avance le quotidien, qui précise qu’officiellement, Goldman Sachs dit n’avoir pris encore aucune décision. Un porte-parole de la banque à Paris n’était pas immédiatement joignable pour commenter l’article du Monde. La publication de cette information intervient alors que certains représentants de la Place de Paris craignent que la décision des députés de durcir la Taxe sur les transactions financières (TTF) dans le cadre du projet de budget 2017 nuise à la vaste campagne lancée par Paris pour séduire les investisseurs internationaux dans le cadre du Brexit.

(Avec Reuters)

Croissance Allemagne : moins impact de 0,25 % en raison du brexit

Croissance Allemagne : moins impact de 0,25 % en raison du brexit

 

 

Le tassement économique mondial va peser sur la croissance allemande mais vont s’y ajouter les conséquences du brexit dont l’impact est chiffré à 0,25 % en 2017. La décision de la Grande-Bretagne de quitter l’Union européenne (UE) se traduira donc pour l’Allemagne par une croissance amputée d’un quart de point en 2017, à en croire une étude citée par le quotidien Rheinische Post mardi. Les exportations, l’un des vecteurs traditionnels de la puissance économique allemande, pourraient diminuer de 9% l’an prochain, en raison d’une livre affaiblie, selon l’étude de l’institut d’études économiques IW de Cologne. Les entreprises allemandes ont exporté en 2015 pour 89 milliards d’euros de biens en Grande-Bretagne, faisant de ce pays leur troisième marché à l’export. Les chercheurs de l’institut IW expliquent qu’une livre affaiblie face à l’euro et le recul prévisible de la croissance britannique consécutif au Brexit aboutiront à un fléchissement de la croissance en Allemagne avant même que la rupture de Londres avec l’UE soit consommée. La crainte que la Grande-Bretagne paie sa sortie de l’UE au prix fort, au vu notamment de la position intransigeante que semble afficher l’Union en vue de négociations qui débuteront sans doute en 2017, a fait plonger le sterling à des plus bas record. Les importations de l’Allemagne seraient en outre susceptibles de diminuer de 3,5% environ, a ajouté l’IW. Le gouvernement allemand a abaissé abaisser sa croissance de 2017 à 1,4%.   Berlin tablait, lors de ses dernières prévisions publiées en avril, sur une croissance de 1,7% en 2016 et 1,5% en 2017. Le ministère de l’Economie allemand a expliqué dans un communiqué la légère révision à la hausse de sa prévision cette année par les efforts dans la gestion de l’arrivée des réfugiés mais aussi par les faibles prix du pétrole et les taux de change favorables aux exportations nationales.  Le gouvernement a également donné pour la première fois une prévision pour son produit intérieur brut (PIB) pour 2018, à 1,6%. En 2015, le PIB allemand avait progressé de 1,7%, principalement tiré par la consommation privée et la hausse des dépenses publiques. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit quant à lui une croissance de 1,7% en 2016, avant 1,4% en 2017, selon ses prévisions communiquées en octobre.

 

(Avec Reuters)

Brexit: la fuite des banques ?

Brexit: la fuite des banques ?

 

Les banques du Royaume-Uni ne cessent d’interpeller le gouvernement conservateur partisan d’une ligne dure et radicale après le brexit. En clair,  elles craignent les obstacles qui pourraient être mis pour leur accès au marché de l’union européenne. Du coup le lobby bancaire menace de quitter le Royaume-Uni. Les banques internationales installées au Royaume-Uni sont donc prêtes à transférer certaines de leurs activités hors de ce pays début 2017, craignant la tournure que pourrait prendre le Brexit, affirme dimanche le directeur d’un puissant lobby bancaire dans le journal The Observer. « Leurs mains frémissent au-dessus du bouton relocalisation », écrit Anthony Browne, directeur de la British Bankers’ Association, dans une tribune publiée dans The Observer, version dominicale du quotidien The Guardian. En cause, explique-t-il, la possibilité d’un Brexit « dur », sans compromis, vers laquelle semble se diriger le gouvernement britannique et qui fait craindre au secteur bancaire de ne plus pouvoir accéder sans entrave à l’ensemble du marché de l’Union européenne.  »Il y a un consensus sur le fait que le marché financier intégré de l’UE est l’une de ses plus grandes réussites », souligne Anthony Browne. Mais ce système est « désormais menacé » par le Brexit, ajoute-t-il en fustigeant un « débat politique », aussi bien au Royaume-Uni que dans les 27 autres pays membres de l’union, « qui nous emmène dans la mauvaise direction ».

Brexit : une situation juridique ubuesque

 

Brexit : une situation juridique ubuesque

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que la première ministre britannique est particulièrement gonflée. En effet elle reproche à l’Europe de ce réunir à 27 et de prendre des décisions en son absence. La Grande-Bretagne considère en effet il est toujours parti prenante de l’union européenne et que juridiquement il est impossible de prendre des décisions sans elle tant que la demande de sortie de l’union européenne n’a pas été formulée. Du coup la Grande-Bretagne voudrait bien participer à la définition de la position européenne pour négocier l’après brexit. En sorte avoir un pied dedans et un pied dehors. La stratégie d’ailleurs toujours développée par la grande Bretagne. L’imbroglio juridique risque de se prolonger car la demande officielle pour quitter l’union européenne n’interviendra de la part de la Grande-Bretagne que début 2017 et les négociations vont durer au moins deux ans. Pendant cette période on risque de vivre avec un certain vide juridique. La Grande-Bretagne étend toujours couverte par les règles européennes en attendant son départ définitif. L’UE à 27 (les Etats-membres se réunissant sans le Royaume-Uni) ne pourra pas prendre de décisions contraignantes pour 28… La Première ministre a prévenu que, jusqu’au Brexit effectif, son pays entendait jouer son rôle de membre à part entière et jouer son rôle dans toutes les questions touchant à l’avenir du bloc communautaire. Lors de son premier Conseil européen (20 et 21 octobre), Theresa May a affirmé que, tant que le Royaume-Uni était un membre à part entière de l’UE, il voulait un siège à la table des négociations sur l’avenir du bloc. La Première ministre britannique a en effet prévenu jeudi soir ses homologues européens que le Royaume-Uni ne se contenterait pas de tamponner les accords négociés entre les États membres qui se rencontreront à 27, c’est-à-dire sans l’Etat britannique. May s’est exprimée durant une discussion sur la politique d’immigration et sur la zone Schengen. Les initiatives présentées avaient déjà été discutées durant une réunion informelle des 27 États membres à Bratislava, suite au vote du 23 juin. Des sources proches du Conseil ont déclaré que l’ambiance était « conviviale » et que certains dirigeants avaient un « sentiment de culpabilité » vis-à-vis de la réunion de Bratislava. Personne n’a néanmoins suggéré que les 27 ne continueraient pas à se réunir en sommets plus restreints et Theresa May ne leur a pas demandé d’arrêter.  Les Britanniques s’inquiètent de l’articulation entre la formulation de la feuille de route de Bratislava, qui a été faite à 27, et sa mise en application, qui est pour les 28 États membres, a indiqué une source. « Concrètement, personne ne s’oppose à cela. Les 27 ne peuvent pas s’accorder sur quelque chose que le Royaume-Uni ne ferait que signer. » Theresa May a rappelé que le Brexit devait être dans le meilleur intérêt de la Grande-Bretagne, mais qu’il ne devait pas se faire au détriment du reste de l’UE, a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel. « Je pense que dans la pratique, les négociations ne seront pas de tout repos, mais ce qu’elle a dit aujourd’hui est bien », a-t-elle estimé, après avoir convenu que la Première ministre britannique n’avait pas dit grand-chose de nouveau. « Le message que nous avons entendu aujourd’hui, selon lequel la Grande-Bretagne continuera d’être un membre de l’UE [jusqu'à sa sortie] est très satisfaisant. ». Comme d’habitude l’Allemagne ménage la chèvre et le chou car elle ne soutient pas brutale et radicale de la Grande-Bretagne contrairement à la France. En cause notamment le volume des exportations de l’Allemagne en direction du Royaume-Uni.

(Avec Reuters)

Grande-Bretagne : les patrons pour un Brexit soft

Grande-Bretagne : les patrons pour un Brexit  soft

Comme Merkel,  les patrons britanniques militent pour un brexit soft. L’Allemagne -comme la Grande-Bretagne craint en effet les effets néfastes d’une plus forte taxation des exportations. On sait qu’à l’inverse le gouvernement français milite pour un brexit  rapide et plus hard. Sans doute précisément pour casser cette solidarité de fait entre l’Allemagne et la Grande-Bretagne et renforcer l’axe du sud de l’Europe. . Pas sûr cependant que la voix de la France soit forcément entendue. D’autant que d’ici la fin des négociations c’est-à-dire vers 2020 de l’eau aura passé sous les ponts. Il se pourrait alors, surtout si la croissance n’a pas redémarré de manière significative en Europe, qu’on n’aboutisse à un compromis mou ; un accord qui s’en remettre en cause le vote des britanniques pourrait déboucher sur un compromis qui ferait de la Grande-Bretagne un partenaire privilégié et avantagé de l’union européenne. Le scénario d’un brexit  dur inquiète donc particulièrement les patrons britanniques.   »Ce que nous voulons c’est que les options vraiment les pires soient exclues. Se retrouver à fonctionner selon les règles de l’OMC dans seulement 29 mois, ce qui est le calendrier prévu, signifierait que jusqu’à 90% des biens pourraient être sous le coup de taxes. Il n’y aurait pas de passeports pour notre industrie de services », a déclaré samedi sur BBC Radio la directrice générale de l’organisation patronale CBI, Carolyn Fairbairn. « L’urgence concerne l’investissement. Ce sont les décisions d’investissement qui sont prises actuellement qui créent cette urgence », a-t-elle ajouté. Carolyn Fairbairn a développé ces inquiétudes dans une lettre ouverte signée par les dirigeants de plusieurs autres organisations patronales dont l’organisation des constructeurs britanniques (EEF), la Chambre internationale de commerce (ICC) et TechUK qui rassemble nombre d’entreprises du secteur des hautes technologies.

(Avec agences)

Brexit: ça va tanguer !

Brexit: ça va tanguer !

« Il faut s’attendre à des turbulences lors du processus de négociations. Il y aura une période de deux ans, voire peut-être même davantage, où les entreprises seront confrontées à l’incertitude sur la nature finale de notre relation avec l’Union européenne », a déclaré le Chancelier de l’Échiquier à la BBC en marge du congrès du parti conservateur à Birmingham, au centre de l’Angleterre. Le ministre, qui avait fait campagne pour un maintien du Royaume-Uni dans l’UE, a indiqué que certaines entreprises différaient leurs décisions d’investissements à cause de l’incertitude qui pèse autour du Brexit. Il a souligné que le grand défi était de maintenir la confiance des ménages et des entreprises, alors que le Brexit aura des « conséquences négatives sur la croissance » de l’économie britannique. « La confiance risque de faire les montagnes russes jusqu’à ce qu’on parvienne à un accord final », a souligné M. Hammond qui devait tenir un discours à la tribune du congrès conservateur dans la matinée. La Première ministre conservatrice Theresa May a annoncé dimanche qu’elle déclencherait d’ici à la fin du mois de mars la procédure de divorce avec l’Union européenne, ouvrant la voie à une sortie du Royaume-Uni début 2019. En activant en début d’année prochaine l’article 50 du Traité de Lisbonne, Mme May donnera le coup d’envoi à deux ans de discussions particulièrement complexes entre la deuxième économie européenne et les 27 membres restants de l’UE.

 

(AFP)

Négociation Brexit: on va commencer « demain » ou à la saint-glinglin

Négociation Brexit: on va commencer « demain » ou à la saint-glinglin

 

Un peu surréaliste cette situation d’après brexit.  La Grande-Bretagne refuse pour l’instant d’engager des négociations, elle ne prévoit de le faire qu’à partir de 2017. Or les négociations vont durer un minimum de deux ans, la Grande-Bretagne fera donc encore partie  de l’union européenne jusqu’en 2020 au moins. Merkel approuve cette lenteur car elle ne souhaite pas se séparer d’un allié qui milite pour un libre-échange sans beaucoup de régulation. Merkel redoute surtout de se retrouver en tête-à-tête avec Hollande représentant des pays du Sud, plus étatistes et très laxistes en matière de gestion financière. Or Hollande souhaiterait mettre la Grande-Bretagne rapidement à la porte justement pour peser davantage vis-à-vis de l’Allemagne. Les 27 états membres de l’union européenne ont donc choisi la synthèse molle : l’union européenne est prête à négocier demain ». En clair on ne sait pas quand,  on laisse à la Grande-Bretagne le soin de décider du calendrier. Finalement ce pourrait être à la Saint Glinglin. Le temps passant il n’est pas exclu que finalement le brexit  soit jeté aux oubliettes. À Bratislava,  on a déclaré de manière très diplomatique que l’union européenne serait prête commencer « demain » les négociations sur le départ du Royaume-Uni, après le vote en faveur du Brexit, malgré la décision de Londres de repousser la procédure de divorce au début 2017, a déclaré aujourd’hui à Bratislava le président du Conseil européen Donald Tusk. « Nous sommes fin prêts », a assuré M. Tusk à l’issue d’un sommet à 27 sur l’avenir de l’UE post-Brexit, sans le Royaume-Uni, assurant que « nous pouvons même déclencher la procédure demain ». Dans une déclaration finale, publiée à l’issue de ce sommet informel, les dirigeants européens se sont également donné six mois pour élaborer « la vision d’une UE attrayante »,  « Nous nous sommes engagés à Bratislava à offrir à nos citoyens, dans les mois qui viennent, la vision d’une UE attrayante, dans laquelle ils puissent avoir confiance et qu’ils pourront soutenir », est-il écrit dans ce document, baptisé « déclaration de Bratislava », qui précède une feuille de route agréée par les 27 participants au sommet dans la capitale slovaque. Pas vraiment de quoi redonner le moral aux européens !

Négociation Brexit: on va commencer « demain » ou à la saint-glinglin

Négociation Brexit: on va commencer « demain » ou à la saint-glinglin

 


Un peu surréaliste cette situation d’après brexit.  La Grande-Bretagne refuse pour l’instant d’engager des négociations, elle ne prévoit de le faire qu’à partir de 2017. Or les négociations vont durer un minimum de deux ans, la Grande-Bretagne fera donc encore partie  de l’union européenne jusqu’en 2020 au moins. Merkel approuve cette lenteur car elle ne souhaite pas se séparer d’un allié qui milite pour un libre-échange sans beaucoup de régulation. Merkel redoute surtout de se retrouver en tête-à-tête avec Hollande représentant des pays du Sud, plus étatistes et très laxistes en matière de gestion financière. Elle attend aussi que Hollande soit viré en 2017.  Or Hollande souhaiterait mettre la Grande-Bretagne rapidement à la porte justement pour peser davantage vis-à-vis de l’Allemagne. Les 27 états membres de l’union européenne ont donc choisi la synthèse molle : l’union européenne est prête à négocier demain ». En clair on ne sait pas quand,  on laisse à la Grande-Bretagne le soin de décider du calendrier. Finalement ce pourrait être à la Saint Glinglin. Le temps passant il n’est pas exclu que finalement le brexit  soit jeté aux oubliettes. À Bratislava,  on a déclaré de manière très diplomatique que l’union européenne serait prête commencer « demain » les négociations sur le départ du Royaume-Uni, après le vote en faveur du Brexit, malgré la décision de Londres de repousser la procédure de divorce au début 2017, a déclaré aujourd’hui à Bratislava le président du Conseil européen Donald Tusk. « Nous sommes fin prêts », a assuré M. Tusk à l’issue d’un sommet à 27 sur l’avenir de l’UE post-Brexit, sans le Royaume-Uni, assurant que « nous pouvons même déclencher la procédure demain ». Dans une déclaration finale, publiée à l’issue de ce sommet informel, les dirigeants européens se sont également donné six mois pour élaborer « la vision d’une UE attrayante »,  « Nous nous sommes engagés à Bratislava à offrir à nos citoyens, dans les mois qui viennent, la vision d’une UE attrayante, dans laquelle ils puissent avoir confiance et qu’ils pourront soutenir », est-il écrit dans ce document, baptisé « déclaration de Bratislava », qui précède une feuille de route agréée par les 27 participants au sommet dans la capitale slovaque. Pas vraiment de quoi redonner le moral aux européens !

Report du brexit par le gouvernement britannique en 2019

  • Report du brexit par le gouvernement britannique en 2019

 

 

Comme attendu, le gouvernement britannique n’est pas pressé  de sortir de l’union européenne ; en cause évidemment,  le résultat surprise du brexit  et l’impréparation totale des dirigeants pour négocier un nouvel accord commercial avec l’union européenne. Le report en 2009 est envisagé pour tenir compte des élections qui se tiendront en France et en Allemagne en 2017. En clair on pourrait attendre ces élections pour négocier réellement. Cela d’autant plus qu’on a complètement sous-estimé la complexité des discussions. Selon le Sunday Times, des ministres ont prévenu en privé des responsables de la City de Londres que l’ouverture des négociations pourrait n’intervenir que fin 2017, ce qui reporterait la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne d’un an. Le départ effectif de la Grande-Bretagne de l’Union européenne pourrait être reporté à fin 2019 en raison des difficultés que rencontre l’administration britannique et des élections en France et en Allemagne, selon le Sunday Times. Le gouvernement de la première ministre Theresa May a indiqué qu’il comptait invoquer l’article 50 du Traité de Lisbonne au début de 2017. Le recours à cet article ouvre une période de négociations de deux ans au terme de laquelle le pays concerné quitte l’Union. Ce qui pour un déclenchement début 2017 signifierait un départ effectif début 2019. Mais selon le Sunday Times, des ministres britanniques ont prévenu en privé de hauts responsables du secteur financier de la City de Londres que le recours à l’article 50 pourrait n’avoir lieu que vers la fin de 2017, ce qui reporterait le Brexit à fin 2019. «Des ministres pensent à présent que le déclenchement pourrait être repoussé à l’automne 2017», a déclaré au journal une source de la City disant avoir parlé de la question avec deux ministres. «Ils n’ont pas l’infrastructure pour les gens qu’ils doivent engager» en vue des négociations, selon cette source. «Ils disent qu’ils ne savent même pas quelles sont les bonnes questions à poser lorsqu’ils commenceront finalement à négocier avec l’Europe». Theresa May, elle-même, en déplacement à Paris à la fin du mois de juillet, avait exprimé son intention de ne pas se précipiter, afin de prendre le temps de clarifier les objectifs de Londres. Elle avait même évoqué une période de «six mois» à mettre à profit. Un rapport parlementaire a accusé le gouvernement sortant de David Cameron de «grossière négligence» pour avoir refusé de se préparer à l’éventualité du Brexit. À la suite du référendum du 23 juin lors duquel les Britanniques se sont prononcés majoritairement pour la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE, Theresa May, qui a succédé à David Cameron, a créé un ministère chargé de superviser les discussions sur le Brexit. Mais le ministre, David Davis, n’aurait engagé jusqu’à présent que la moitié environ du personnel dont il va avoir besoin. Un autre ministère, celui du Commerce international, dirigé par Liam Fox, est lui aussi confronté à la nécessité de recruter rapidement de nombreux experts, car il ne dispose actuellement que d’une poignée de négociateurs expérimentés. Par ailleurs, un membre non identifié du cabinet britannique a déclaré au Sunday Times que les calendriers électoraux de la France et de l’Allemagne posaient «certaines difficultés». Les deux tours de l’élection présidentielle française se tiennent le 23 avril et le 7 mai 2017, et des élections fédérales auront lieu en Allemagne à l’automne 2017.

 

Brexit: le G20 « rassurant »

Brexit: le  G20 « rassurant »

Le G20 reconnaît que l’économie mondiale enregistre un tassement lequel pourrait être encore beaucoup plus sévère avec les incertitudes concernant les suites du brexit. Mais pour ne pas désespérer investisseurs et ménages le G20 tente de rassurer en espérant que les discussions sur les futures relations commerciales entre l’union économique et le royaume uni seront constructives. Les  ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales du G20, réunis ce week-end dans le sud-ouest de la Chine, ont donc  voulu envoyer un message rassurant. Les pays de l’UE « sont bien positionnés » pour contrer « de manière dynamique » les éventuelles répercussions économiques et financières du Brexit, selon le communiqué final de la rencontre. Avant même le résultat du vote britannique, le G20 avait déjà compté le Brexit, il y a trois mois, parmi « les menaces » pour l’économie mondiale. Depuis, le risque s’est concrétisé, et la réunion de Chengdu était hantée par les multiples interrogations subsistant autour de la future forme du divorce entre Londres et l’Europe. Le gouverneur de la Banque du Japon avait insisté samedi qu’il s’agissait d’un sujet « majeur » à l’ordre du jour. Le Fonds monétaire international (FMI) avait de son côté abaissé mardi ses prévisions de croissance mondiale pour 2016 et 2017, en avertissant que des incertitudes prolongées sur le Brexit pourraient entraîner un ralentissement plus drastique encore. « L’essentiel du Brexit reste à se dérouler, et des répercussions encore plus négatives sont une claire possibilité », a insisté l’institution de Washington ce week-end. « Evidemment, les négociations ne vont pas se conclure en une semaine ou même un mois, c’est un processus qui va prendre bien plus longtemps », a reconnu en marge du G20 un haut responsable du Trésor américain. « Si jamais cela tournait à la confrontation massive (entre les deux parties), ce sera extrêmement déstabilisant pour la confiance » des acteurs économiques, a-t-il poursuivi.

(Avec AFP)

 

 

Croissance britannique : après le brexit l’écroulement

Croissance britannique : après le brexit l’écroulement

 

Alors que l’économie britannique pouvait l’année dernière s’enorgueillir d’un taux de croissance très satisfaisant, en tout cas supérieur à celui de la zone euro (pratiquement un point de plus en 2015) depuis le brexit l’écroulement. D’après l’indice PMI,  le Royaume-Uni retrouve même son très bas niveau d’avril 2009 et passe dans le rouge. L’économie britannique semble donc  subir sa plus forte contraction depuis la crise financière mondiale après le vote du 23 juin pour la sortie du pays de l’Union européenne, montrent les premiers résultats de l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI « flash » du secteur des services, l’un des rares soutiens à la croissance ces derniers temps, est tombé à 47,4 pour juillet après 52,3 en juin, subissant la plus forte baisse mensuelle depuis le début des enquêtes et revenant à son plus bas niveau depuis mars 2009. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 49,2. Le PMI manufacturier a quant à lui reculé à 49,1 après 52,1 en juin, au plus bas depuis février 2013. L’indice « flash » composite, qui combine services et secteur manufacturier, est revenu à 47,7 après 52,4, son plus bas niveau depuis avril 2009.  Markit estime qu’un maintien des indices PMI à leurs niveaux de juillet conduirait à une contraction de l’économie britannique de 0,4% au troisième trimestre par rapport au trois mois précédents, une réduction de l’activité sans équivalent depuis la crise de 2008-2009. Depuis le brexit  le royaume uni cumule une baisse de la livre, une nette inflation et une détérioration de la croissance.

(Avec Reuters)

 

Brexit: Hollande en contradiction avec Merkel

Brexit: Hollande en contradiction avec Merkel

 

Une nouvelle fois François Hollande slalome entre les contradictions de la France et de l’Allemagne sur les conditions d’une nouvelle négociation entre l’union économique européenne et le Royaume-Uni. Alors que Hollande avait déclaré qu’il souhaitait une rupture rapide et nette avec la Grande-Bretagne Merkel au contraire a déclaré qu’il convenait de donner du temps au temps. La France comprend que le Royaume-Uni ait besoin de temps avant de notifier sa décision de quitter l’Union européenne mais plus tôt il le fera, mieux ce sera pour toutes les parties concernées, a déclaré jeudi François Hollande au côté de Theresa May. A l’issue d’un entretien à l’Elysée avec la nouvelle Première ministre britannique, le président français a répété que le Royaume-Uni ne pourrait prétendre conserver l’accès au marché unique européen que s’il continuait à respecter les quatre libertés de circulation européennes : capitaux, biens, services et mouvement des personnes. Theresa May a souligné que le peuple britannique avait fait parvenir dans son vote pour la sortie de l’Union « un message très clair, à savoir que nous devons introduire des contrôles quant au mouvement des personnes venant de l’Union européenne vers le Royaume-Uni ». « Le gouvernement doit assurer cela pour le peuple britannique », a-t-elle ajouté. « C’est le point le plus crucial, c’est celui là même qui va être l’objet de la négociation », a ajouté François Hollande. Pour la France, le Royaume-Uni doit notifier l’article 50 « dans les meilleurs délais », a dit François Hollande. « Il ne peut y avoir de discussion ou de pré-négociation avant la négociation mais il peut y avoir la préparation de cette négociation et nous pouvons comprendre que votre gouvernement, qui vient de se constituer, ait besoin de ce temps mais je le répète le plus tôt sera le mieux dans l’intérêt commun », a-t-il ajouté. Theresa May a quant à elle répété que cette notification n’interviendrait pas avant la fin de l’année. La réponse du président français, qui a été depuis le référendum un des plus pressants des partenaires européens du Royaume-Uni, correspond à celle faite la veille par Angela Merkel, qui a reçu Theresa May à Berlin. « On peut parfaitement comprendre que le Royaume-Uni a(it) besoin de temps », avait déclaré la chancelière allemande, tout en soulignant que « personne ne souhaite une longue période d’incertitude. Ni le peuple britannique, ni les pays membres de l’UE ».

(Avec Reuters)

Brexit : Merkel veut donner du temps au temps

Brexit : Merkel veut donner du temps au temps

Comme il fallait s’y attendre Merkel n’est pas particulièrement satisfaite du départ Royaume-Uni qui constituait un fidèle allié pour réduire l’union économique à une seule zone d’échanges commerciaux. Bref avec le brexit  le camp libéral s’affaiblit. Du coup Angela Merkel va sans doute s’efforcer de faciliter une négociation assez favorable au Royaume-Uni quitte à prendre le temps une fois l’émotion passée tant au  Royaume-Uni que dans le reste de l’union européenne. On voit bien que cette posture de Merkel est contradictoire avec d’autres notamment celle de hollande lequel souhaitait  une rupture rapide et définitive. « Il est dans l’intérêt de tous que la Grande-Bretagne demande cette sortie quand elle aura une position de négociation bien définie », a déclaré la chancelière allemande à la presse aux côté de la Première ministre britannique Theresa May, avec laquelle elle venait de s’entretenir lors de sa première visite à Berlin. « Une bonne préparation est importante et donc, nous aussi, nous allons attendre le moment » où Londres se décidera à formuler sa demande suite au référendum de fin juin au cours duquel les Britanniques ont voté en faveur d’une sortie de l’UE, a ajouté Angela Merkel. De son côté, Theresa May a réaffirmé que son pays ne déposerait pas sa demande formelle de sortie cette année. « Cela n’arrivera pas avant la fin de cette année », a-t-elle déclaré. « Cela va prendre du temps et demander un travail très précis » pour affiner la position du Royaume-Uni dans les tractations avec le reste de l’UE sur les conditions de sortie, a-t-elle souligné. Une fois la demande déposée, les traités européens prévoient que les négociations s’achèvent dans un délai de deux ans, ce qui rend possible une sortie de la Grande-Bretagne à l’horizon 2019 voir plus tard compte tenu de la complexité des questions juridiques à régler.

 

(‘Avec AFP)

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