Archive pour le Tag 'Brexit'

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Merkel pour un Brexit doux

Merkel pour un Brexit doux

 

 

De toute évidence il y a deux conceptions de la gestion du brexit  en Europe. Celle du commissaire européen Barnier, ce Français qui souhaite un Brexit  rapide et dur pour éjecter sans ménagement le Royaume uni de l’union européenne. Mais comme c’était prévisible, la vision allemande est différente. Pour l’Allemagne le marché britannique offre des débouchés importants à ses produits industriels et manufacturés. Du coup, l’Allemagne va tenter d’infléchir la position européenne pour ne pas trop pénaliser les échanges entre la Grande-Bretagne et l’union européenne. Il n’est pas du tout certain que la stratégie soutenue par Barnier triomphe. Il se pourrait même qu’avec le temps les conséquences du Brexit s’adoucissent  voir même qu’il soit remis en cause d’ici 5ou 10 ans. D’une certaine manière Merkel prépare le terrain en déclarant que L’Union européenne doit essayer de limiter les conséquences de la décision britannique de quitter le bloc communautaire.  « Nous voulons limiter les dégâts. Mais il y aura naturellement un certain impact négatif », a-t-elle ajouté. En réalité le Brexit va générer des négociations qui vont durer 5 à10 ans ; en cause la complexité.  Il faudra en effet que le royaume uni renégocie la totalité des accords commerciaux qui précédemment étaient pilotés  sous la responsabilité de l’union européenne. Il se pourrait que pendant cela de temps un certain nombre d’événements économiques se produisent. Si par exemple avec le temps les évolutions économiques britanniques devaient être plus mauvaises que celle de l’union européenne alors cette conjoncture pourrait peser sur les négociations. Le pire c’est évidemment la rupture totale avec l’union européenne, le Royaume-Uni étend renvoyé à un statut de pays tiers. Mais le meilleur est aussi envisageable. On le sait,  l’opinion  est versatile et notamment lors des référendums où elle s’exprime rarement sur le sujet posé mais en profite pour exprimer toutes sortes de mécontentements. Cette opinion est changeante et pourrait se retourner contre les gouvernants britanniques en cas de détérioration de la situation économique et sociale. Les dirigeants du Royaume-Uni n’auraient alors d’autres solutions que de se rapprocher de l’UE. Il faut en particulier renégocier la totalité des accords commerciaux pour le Royaume-Uni ; des accords commerciaux qui étaient précédemment entièrement gérés par Bruxelles. Pendant la période de négociation,  la conjoncture pourrait être amenée à se modifier soit en bien soit en mal. Si l’économie britannique devait se détériorer l’opinion pourrait alors changer et les dirigeants contraints de rechercher un accord très proche de la situation actuelle voir même de demander l’annulation du Brexit (on a déjà vu des pays qui changer d’opinion voire même des pays qui n’en tenaient pas compte !) Il faut aussi noter qu’il n’y a pas forcément unanimité sur les positions du commissaire français européen Barnier qui souhaite un Brexit  dur. Certains pays du Nord, l’Allemagne en particulier pourrait peser pour éviter la rupture avec le Royaume-Uni.  À terme pour envisager un Brexit dur il faudrait que l’économie britannique obtienne des résultats significativement supérieurs à ceux de l’union européenne donnant ainsi raison à ce qui voulaient t la rupture. Si c’était le contraire alors tout est envisageable y comprit l’annulation du Brexit. En attendant,  cette longue période de négociation va surtout créer de l’instabilité et contrairement à ce qu’affirment certains médias,  les bourses sont loin d’avoir encore digéré le vote britannique. À cela il faut aussi ajouter des considérations internes notamment le refus de l’Irlande de quitter l’euro et l’union européenne, aussi les velléités d’indépendance de l’Écosse voire du pays de Galles autant d’éléments externes et internes qui permettent de penser qu’on est loin d’avoir dirigé le vote du Brexit.  Theresa May, Premier ministre britannique. (Crédits : Reuters)Après neuf mois de préparatifs, Theresa May a donc lancé mercredi les négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne avec de grandes ambitions et un projet qui, espère-t-elle, lui permettra d’obtenir un divorce bien plus avantageux que beaucoup ne prédisent.

Bourses Brexit : et maintenant, l’incertitude

 

Bourses Brexit : et maintenant, l’incertitude  

Certains journaux économiques se satisfaisont de l’information du jour signifié par la lettre de Theresa May et considère que la bourse à digéré  et le Brexit. C’est évidemment une erreur fondamentale. Jusqu’à lors, le Brexit  a surtout pesé sur les taux de change et a vu la livre perdre de sa valeur. Pour le reste,  on peut tout attendre,  le pire comme le meilleur. En réalité le Brexit va générer des négociations qui vont durer 5 à10 ans ; en cause la complexité. . Il faudra en effet que le royaume uni renégocie la totalité des accords commerciaux qui précédemment étaient pilotés  sous la responsabilité de l’union européenne. Il se pourrait que pendant cela de temps un certain nombre d’événements économiques se produisent. Si par exemple avec le temps les évolutions économiques britanniques devaient être plus mauvaises que celle de l’union européenne alors cette conjoncture pourrait peser sur les négociations. Le pire c’est évidemment la rupture totale avec l’union européenne, le Royaume-Uni étend renvoyé à un statut de pays tiers. Mais le meilleur est aussi envisageable. On le sait,  l’opinion  est versatile et notamment lors des référendums où elle s’exprime rarement sur le sujet posé mais en profite pour exprimer toutes sortes de mécontentements. Cette opinion est changeante et pourrait se retourner contre les gouvernants britanniques en cas de détérioration de la situation économique et sociale. Les dirigeants du Royaume-Uni n’auraient alors d’autres solutions que de se rapprocher de l’UE. Il faut en particulier renégocier la totalité des accords commerciaux pour le Royaume-Uni ; des accords commerciaux qui étaient précédemment entièrement gérés par Bruxelles. Pendant la période de négociation,  la conjoncture pourrait être amenée à se modifier soit en bien soit en mal. Si l’économie britannique devait se détériorer l’opinion pourrait alors changer et les dirigeants contraints de rechercher un accord très proche de la situation actuelle voir même de demander l’annulation du Brexit (on a déjà vu des pays qui changer d’opinion voire même des pays qui n’en tenaient pas compte !) Il faut aussi noter qu’il n’y a pas forcément unanimité sur les positions du commissaire français européen Barnier qui souhaite un Brexit  dur. Certains pays du Nord, l’Allemagne en particulier pourrait peser pour éviter la rupture avec le Royaume-Uni.  À terme pour envisager un Brexit dur il faudrait que l’économie britannique obtienne des résultats significativement supérieurs à ceux de l’union européenne donnant ainsi raison à ce qui voulaient t la rupture. Si c’était le contraire alors tout est envisageable y comprit l’annulation du Brexit. En attendant,  cette longue période de négociation va surtout créer de l’instabilité et contrairement à ce qu’affirment certains médias,  les bourses sont loin d’avoir encore digéré le vote britannique. À cela il faut aussi ajouter des considérations internes notamment le refus de l’Irlande de quitter l’euro et l’union européenne, aussi les velléités d’indépendance de l’Écosse voire du pays de Galles autant d’éléments externes et internes qui permettent de penser qu’on est loin d’avoir dirigé le vote du Brexit.  Theresa May, Premier ministre britannique. (Crédits : Reuters)Après neuf mois de préparatifs, Theresa May a donc lancé mercredi les négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne avec de grandes ambitions et un projet qui, espère-t-elle, lui permettra d’obtenir un divorce bien plus avantageux que beaucoup ne prédisent.

Brexit : le possible éclatement du Royaume-Uni

Brexit : le possible éclatement du Royaume-Uni

 

L’histoire dira si Theresa May a signé la lettre notifiant le brexit et en même temps l’éclatement  du Royaume-Uni  L’Écosse, le pays de Galles et l’Irlande du Nord souhaitent en effet que leurs parlements puissent voter sur les termes des négociations avant la notification de l’article 50. Les trois provinces veulent rester dans le marché unique. Première conséquence l’Écosse veut organiser un référendum pour son maintien dans l’union économique. Une démarche similaire qui pourrait être suivie par l’Irlande d’une heure surtout voir par le pays de Galles.  Deux jours avant le déclenchement du Brexit, la Première ministre britannique, Theresa May, s’est rendue à Glasgow pour tenter de dissuader son homologue écossaise, Nicola Sturgeon, d’œuvrer en faveur d’un second référendum sur l’indépendance. Une nouvelle consultation dont Theresa May, elle, ne veut toujours pas en entendre parler, selon la presse , qui annonce un «grand affrontement britannique» susceptible de dynamiter le Royaume-Uni. Les deux dirigeantes ont campé sur leurs positions, d’où l’atmosphère passablement glaciale, hier, au moment de leur rencontre.  La Première ministre britannique Theresa May a six et les marches aboutisse  ce serait la fin du Royaume-Uni avec évidemment des conséquences considérables au plan économique cependant signé la lettre officielle qui sera remise ce mercredi à Bruxelles pour stipuler que le Royaume-Uni lance les négociations du Brexit,  Les services de la Première ministre ont également rendu public des extraits du discours qu’elle compte prononcer devant les députés britanniques mercredi en fin de matinée lorsqu’elle leur annoncera l’activation officielle du Brexit.   »Quand je vais m’asseoir à la table des négociations pendant ces prochains mois, je vais représenter toutes les personnes du Royaume-Uni – les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres, (…) et oui les citoyens européens qui ont fait de ce pays leur maison », doit-elle dire ce mercredi devant le parlement.  L’activation officielle mercredi de l’article 50 du Traité de Lisbonne ouvre deux années de négociations pour déterminer les conditions de sortie du pays de l’UE. Un discours déjà ambigu qui tente de mettre un voile sur les différences géographiques et géopolitiques. Pour sauver cet unité l’exercice de la synthèse sera très difficile ; autrement dit ; il faudra que Londres réussisse à trouver un accord très proche  de la situation actuelle. Sinon le risque d’éclatement est fort possible

 

 

Brexit : une facture de 50 milliards

Brexit : une facture de  50 milliards

 

 

 

Aucun chiffre officiel n’a été rendu public, mais selon un haut responsable européen, la Commission a évalué à entre 55 et 60 milliards d’euros le montant que le Royaume-Uni devra verser pour honorer l’ensemble de ses engagements. C’est ce qu’a laissé entendre Michel Barnier commissaire européen en charge des négociations. Problème toutefois la Grande-Bretagne veut négocier ses futures relations avec l’union européenne avant de payer la facture sinon ….. Le discours de Michel Barnier intervient deux jours après l’annonce de la date du 29 mars, retenue par la Première ministre britannique Theresa May pour déclencher officiellement auprès de l’UE l’article 50, qui va permettre le lancer les négociations sur la séparation entre les deux parties. Michel Barnier a insisté sur son souhait de « mettre les choses dans l’ordre ». « Trouver d’abord un accord sur les principes d’un retrait ordonné du Royaume-Uni, pour discuter ensuite, en confiance, de notre future relation », a-t-il expliqué. « Ce nouveau partenariat, il n’est pas trop tôt pour en esquisser les contours aujourd’hui, même s’il est trop tôt pour le négocier. Au centre de ce partenariat, il y aura l’accord de libre-échange que nous négocierons, le moment venu, avec le Royaume-Uni », a-t-il précisé. « Notre intention est de bien réussir cette négociation. Nous serons fermes, sans être naïfs », a-t-il ajouté.

Brexit : Boris Johnson ne veut pas de droits de douane

Brexit : Boris Johnson ne veut pas de droits de douane

Nouvelle déclaration spectaculaire et surprenante de l’inénarrable Boris Johnson ministre de Theresa May : il serait incroyable que l’union économique impose des droits de douane à la Grande-Bretagne ». En clair veut bénéficier du marché commun avec un libre accès et sans droits de douane mais sans en faire parti. Bref le beurre et l’argent du beurre. En plus il compare la négociation d’après break site à la seconde guerre mondiale. Bref toujours dans la nuance et la finesse l’ancien maire de Londres d’abord partisan du maintien dans l’union économique mais qui a changé de position pour écarter Cameron. Le 18 janvier, à peine 24 heures après que Theresa May avait mis en garde contre les gros titres qui pourraient nuire à Londres dans ses négociations de Brexit, Boris Johnson, son ministre des Affaires étrangères, a fait une de ces gaffes dont il est coutumier. En déplacement en Inde, le ministre, qui a milité fermement pour le Brexit, avant de disparaître de la circulation quand il a fallu trouver un remplaçant à David Cameron, a ainsi déclaré : « Si M. Hollande souhaite administrer une correction à quiconque essaye de s’échapper, un peu comme dans les films sur la Seconde Guerre mondiale, je ne pense pas que ce soit la bonne voie pour aller de l’avant. » . Une sortie qui a été interprétée comme une comparaison avec le régime de Vichy. Un des premiers à réagir a été Guy Verhofstadt, qui représentera le Parlement européen lors des négociations, et qui a pressé la Première ministre de condamner ce commentaire « odieux et profondément négatif ». Jeremy Corbyn, leader de l’opposition, a pour sa part estimé que les propos du ministre étaient « sauvages et déplacés ». Une porte-parole de Downing Street a au contraire rejeté les critiques, qu’elle a qualifiées en les minorant de « comparaisons théâtrales ». « Il soutenait son argument, il n’a comparé personne à un nazi », a-t-elle assuré.C’était pourtant la deuxième fois de la journée qu’un ministre conservateur comparaît les négociations de Brexit à la Seconde Guerre mondiale. Le ministre chargé de la sortie de l’UE, David Davis, avait en effet déjà déclaré : « Si notre pays a pu faire face à la Seconde Guerre mondiale, il peut faire face » au Brexit.

 

Brexit : Nouveau transfert de Banques en Europe

Brexit : Nouveau transfert de Banques en Europe

Après HSBC c’est au tour de  banques américaines Morgan Stanley et Citigroup  qui vont quitter en partie la City.  Le directeur général de la banque britannique HSBC, Stuart Gulliver, est avait indiqué  clairement qu’un choix s’impose pour son entreprise : une délocalisation d’une partie des emplois du Royaume-Uni vers la France, du fait de sa présence historique et des agréments nécessaires. « Les activités précisément couvertes par la législation européenne vont déménager, et cela représente 20% de notre chiffre d’affaires », a-t-il déclaré au cours d’une interview à Bloomberg TV, précisant qu’il s’agit des activités de marchés et de banque d’investissement réalisées à Londres. J’ai dit publiquement, il y a un moment déjà, qu’il y aurait un millier d’emplois qui sont couverts par la législation européenne et qui, dans le cadre de l’accès au marché unique, devraient probablement aller en France dans notre cas. [...] Nous avons acheté le Crédit Commercial de France (CCF) en 2002, donc nous avons une banque universelle de plein exercice en France. Donc pour nous, c’est la France. » De son coté, Morgan Stanley, dont la majeure partie des équipes européennes sont basées en Grande-Bretagne, devra déménager jusqu’à 1.000 postes dans les ventes, le trading, la gestion du risque, le juridique et la conformité, tout en réduisant la taille de son « back office » au profit d’autres pays, a précisé l’une des sources. Citigroup, qui dispose déjà d’importantes activités bancaires à Dublin, devra transférer une centaine de postes dans la vente et le trading, ont dit des sources proches du dossier. Citigroup, qui a près de 60% de ses effectifs européens basés hors de Grande-Bretagne, dispose d’un avantage relatif sur d’autres banques américaines car ses activités basées à Dublin sont déjà placées sous l’autorité de la Banque centrale européenne (BCE). Le groupe devra néanmoins renforcer ses équipes de vente et de trading dans l’UE et demander les licences nécessaires pour poursuivre les activités concernées avec le reste de l’Europe. « Chaque équipe est actuellement en train de discuter de l’endroit où transférer les postes, tous n’iront pas dans un seul endroit », a dit une source.

Brexit : la posture de grenouille de Theresa May

Brexit : la posture de grenouille de Theresa May ?

Theresa May prend la posture de la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf. Finalement un peu comme la France qui vit encore sur l’illusion de l’ancienne puissance coloniale. La Grande-Bretagne, comme la France, éprouve  un peu de mal à accepter son statut de nation moyenne face aux mastodontes que représentent les États-Unis, la Chine, l’Inde voir les BRIC. « Nous avons décidé de construire une Grande-Bretagne vraiment mondiale », a dit Theresa May. Économiquement la Grande-Bretagne représente à peu près le poids de la France et ne pèse pas lourd face aux mastodontes mondiaux et même à l’Allemagne. De ce point de vue le chantage de Theresa May qui propose soit ses conditions ou soit de quitter le marché unique est à la fois illusoire et pathétique. Certes la balance commerciale de l’union économique avec la Grande-Bretagne est équilibrée pour l’Europe des 26 mais les économies sont tellement imbriquées qu’un brexit total serait plus nuisible à la Grande-Bretagne qu’au reste de l’Europe. À l’inverse la balance commerciale de la Grande-Bretagne est positive vis-à-vis des États-Unis. Du coup en cas de négociations bilatérales entre la Grande-Bretagne et les États-Unis on peut penser que les Américains tenteront de rééquilibrer leurs échanges. La position de Theresa May relève d’un chantage assez primaire qui consiste à vouloir le beurre et l’argent du beurre. On ne peut en effet continuer de bénéficier des avantages du marché unique tout en refusant toutes les autres contraintes. La menace adressée à l’Europe qu’on peut résumer schématiquement : soit le maintien du passeport financier à la City ou s’exposer au dumping fiscal, n’est évidemment pas acceptable. De toute manière le discours de la première ministre britannique était surtout à usage interne pour rassurer les partisans du brexit. Il faut rappeler que Theresa May elle-même n’était pas partisan du brexit et qu’elle doit donc faire des efforts de communication pour persuader qu’elle respectera le vote. Mais en déclarant en même temps qu’elle veut entamer des négociations pour maintenir ces échanges commerciaux et financiers, elle affiche la relativité de la rupture qu’elle souhaite. De toute manière, les négociations seront nécessairement longues et complexes. Il faudra des années entre trois et cinq ans  pour renégocier avec l’Europe ensuite renégocier aussi avec l’OMC et renégocier des traités bilatéraux. Un délai qui risque de changer la donne conjoncturelle et à faire  apparaître les vrais dégâts du brexit  jusque-là assez limité sauf en ce qui concerne la parité de la livre. Une livre qui a déjà perdu 15 % depuis le break site et qui va continuer de s’affaiblir pour finalement atteindre un jour la parité avec l’euro. Du coup, l’inflation devrait nettement grimper dans les années à venir d’autant que la balance commerciale de la Grande-Bretagne est très déséquilibrée. Dès 2017,  la Grande-Bretagne devrait flirter avec la récession. De quoi infléchir la position de la Grande-Bretagne lors des négociations qui seront nécessairement laborieuses et complexes avec l’union européenne.

Hollande veut négocier vite le Brexit!

Hollande veut négocier vite le brexit!

 

Sans doute en mal existentiel,  François Hollande a dit mardi à Theresa May qu’il souhaitait que les négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne commencent « le plus rapidement possible». On voit mal comment Hollande pourrait jouer un rôle dans le processus de négociation. En effet, ces négociations ne pourront débuter  au plus tôt qu’en avril et vont durer au moins deux ans. De toute manière, François Hollande de ne dispose plus de la moindre crédibilité démocratique pour engager la France dans une direction ou une autre. Il faudra bien entendu attendre les élections présidentielles françaises pour que commence réellement la mission sur le processus de désengagement de la Grande-Bretagne. Il faudra surtout attendre que la nouvelle les sélections allemandes. Autant dire que la négociation ne débutera pas avant l’été 2017. L’autre raison qui fait douter d’un rôle possible de Hollande,  c’est le flou complet des orientations de la grande Bretagne. Une Grande-Bretagne qui affirme d’une part qu’elle a choisi le brexit dur c’est-à-dire pour résumer qu’elle confirme qu’elle veut quitter l’union européenne mais rester en même temps dans le marché unique. En clair, qu’elle veut le beurre et l’argent du beurre. Tous les médias importants ont repris naïvement et paresseusement la déclaration de la première ministre britannique qui a déclaré vouloir adopter une proposition d’une orientation « claire et nette » de brexit dur. En réalité, il s’agit d’un brexit flou. On ne peut en effet demander l’absence de droits de douane et l’accès aux marchés financiers européens sans contrainte et en même temps refuser toutes les autres obligations et solidarités européennes. On connaît la position de François Hollande qui voudrait précipiter la sortie totale de la Grande Bretagne, cela afin de renverser le rapport de force interne à l’Europe. Mais l’Allemagne est sur une toute autre position, elle souhaite en effet ménager ses intérêts économiques et pour cela laisser la porte ouverte à des accommodements avec la Grande-Bretagne concernant les échanges commerciaux voire financiers. François Hollande voudrait donc couper l’herbe sous le pied à l’Allemagne. C’est oublier qu’en réalité le leadership de l’Europe est assuré par l’Allemagne et que François Hollande lui-même n’a jamais été en capacité de contester Merkel notamment sur les contraintes budgétaires et sur la relance de la croissance. Les prudents technocrates de Bruxelles connaissent évidemment la réalité des rapports de force et ils attendront les élections françaises et allemandes pour commencer à se déterminer. Cela d’autant plus que les exigences britanniques risquent d’entrainer des négociations particulièrement longues, sans doute de 3 à 5 ans.

Londres pour un « hard Brexit » ou pour un Brexit flou ?

Londres pour un « hard Brexit » ou pour un Brexit flou ?

 

 

Officiellement la première ministre britannique Theresa May a mis fin aux interrogations et s’est prononcé pour un hard brexit. C’est-à-dire pour un retrait clair et précis clair et net de l’union européenne. Tous les grands médias ou presque ont repris bêtement et paresseusement à la lettre cette déclaration. La vérité est beaucoup plus complexe. En effet il s’agit surtout d’une déclaration à usage interne pour rassurer les Britanniques qui se sont prononcés en faveur du brexit car depuis des semaines le doute sur les intentions réelles de la Grande-Bretagne n’a cessé de progresser. Certes on comprend que Theresa May, la première ministre, tente de rechercher une forme de partenariat avec l’union économique avantageux pour la Grande-Bretagne sur le modèle existant par d’autres pays. Mais quand on analyse de près la demande de la Grande-Bretagne, on constate qu’elle souhaite bénéficier pour le marché unique des mêmes conditions qu’actuellement. Pour résumer la Grande-Bretagne veut demeurer dans le marché unique, donc sans droit de douane, et sans restriction pour le passeport financier mais sans les contraintes d’un membre de l’union économique. De ce point de vue, le discours de la première ministre britannique est particulièrement confus et contradictoire même si elle affirme le contraire. Contrairement à ce qu’affirme la plupart des grands médias, la Grande-Bretagne est loin d’être sortie de l’union européenne. D’abord parce que les négociations ne pourront pas commencer avant les élections françaises et allemandes, c’est-à-dire avant l’été. Théoriquement elles doivent durer deux ans mais il est vraisemblable que compte tenu de la complexité juridique d’une part,  de l’évolution économique de la Grande-Bretagne, cette négociation risque de s’éterniser. Si la Grande-Bretagne voulait vraiment un brexit dur elle pourrait le décider immédiatement et sans compensation témoignant ainsi de sa réelle indépendance.  Si le flou et la contradiction caractérisent la position de Londres, il y a des régions objectives pour cela. Sur le plan économique, les premiers effets du Brexit se sont traduits par notamment une baisse de 20 % de la livre ce qui mécaniquement a fait augmenter de manière substantielle les produits consommés qui pour la moitié viennent de l’étranger. Du coup, le pouvoir d’achat des Britanniques a été amputé de manière significative. Le phénomène pourrait perdurer et amener l’opinion publique à se retourner contre les durs du brexit. Une hypothèse sans doute retenu par la première ministre britannique qui se ménage une porte de sortie dans cette hypothèse. En clair, on pourrait toujours raccrocher les wagons avec l’union économique ou alors comme le demande Theresa May il faut obtenir pour la Grande-Bretagne un accès libre au marché unique sans les contraintes de l’union européenne. Une position évidemment incohérente et irresponsable car elle n’a guère de chance d’aboutir, ce serait en effet la porte ouverte au démantèlement de l’union européenne. « Triste procédure, période surréaliste mais a réagi le président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk,  Il est « illusoire » de penser que Londres pourra bénéficier des avantages du marché unique sans accepter les obligations qui vont avec, a commenté l’eurodéputé belge Guy Verhofstadt, chargé de superviser les négociations au nom du Parlement européen. Dans son discours, la Première ministre a défendu une Grande-Bretagne qui soit un « aimant pour les talents internationaux », un « grand pays commerçant au niveau mondial », au-delà des frontières européennes. Elle a aussi souhaité une mise en œuvre progressive des modalités qui organiseront les relations entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne pour éviter de confronter les entreprises à un « saut dans le vide » alors que le marché unique absorbe près de la moitié des exportations britanniques. « Nous voulons acheter vos biens, vous vendre les nôtres, commercer avec vous de manière la plus libre possible et travailler ensemble pour faire en sorte que nous soyons tous plus en sécurité, plus prospères, à travers cette amitié poursuivie », a-t-elle dit. La réussite de l’Europe fait partie de l’intérêt national britannique, a-t-elle ajouté, balayant les « incompréhensions » de ceux parmi les Européens qui redoutent que le divorce britannique marque le début d’un démantèlement de l’UE. Mais elle a également mis en garde ses interlocuteurs contre la tentation de « punir » la Grande-Bretagne pour dissuader d’autres pays d’emprunter la même voie. « Ce serait un acte d’autodestruction calamiteuse », a-t-elle dit, ajoutant qu’elle préférerait une « absence d’accord » à un « mauvais accord ». May a aussi laissé entendre que la Grande-Bretagne pourrait se servir de l’arme fiscale pour attirer ou conserver entreprises et investisseurs sur son sol si l’UE opte pour des tarifs douaniers prohibitifs. Dans son discours, elle s’est aussi attachée à réaffirmer l’union entre les quatre nations constitutives du Royaume-Uni (Angleterre et Pays de Galles, qui ont majoritairement voté pour le Brexit, Ecosse et Irlande du Nord, qui ont voté contre). Réagissant à ses propos, Nicola Sturgeon, dirigeante nationaliste de l’exécutif écossais, a réaffirmé qu’il n’était pas possible de laisser le gouvernement britannique « nous sortir de l’UE et du marché unique sans tenir compte des conséquences sur notre économie, nos emplois, notre niveau de vie et notre réputation » avant de redire qu’il existait « un avenir différent » pour l’Ecosse, celui de l’indépendance.

Brexit : la Grande-Bretagne veut montrer ses muscles avant la négociation

Brexit ; la Grande-Bretagne veut montrer ses muscles avant la négociation

 

 

 

La déclaration de Theresa May, première ministre britannique, ne constitue pas vraiment une orientation pour les observateurs les plus avisés mais plutôt une posture pour montrer ses muscles. Il est évident que les demandes britanniques  sont à la fois incohérentes et contradictoire. L’annonce de la Première ministre Theresa May signifie que les banques britanniques ne bénéficieront plus du passeport européen et que les échanges seront plus coûteux, a déclaré mardi un diplomate français. Ce choix des Britanniques « va amener à des redistributions d’investissements. Les secteurs qui exportent dans un sens ou dans l’autre vont rencontrer plus d’obstacles, et les chaînes de valeurs qui se sont organisées autour du Royaume-Uni vont se réorganiser », a-t-il dit à Reuters. Les futures relations commerciales entre l’Union européenne et le Royaume-Uni seront négociées en s’appuyant sur les règles de l’Organisation mondiale du commerce, qui pourront être améliorées, a-t-il souligné. « Mais même si dans un domaine particulier, disons l’automobile, on arrivait à dire qu’on ne mettrait pas de droits de douane par exemple ou très peu, le fait que le Royaume-Uni soit un pays tiers, qu’on soit dans une simple relation commerciale, impose un certain nombre d’obstacles aux échanges », a-t-il dit. « Les biens ne circulent pas librement, il faudra mettre des douanes, vérifier la qualité des produits, vérifier leur origine, etc. Et ça, évidemment, ça a un coût qui est très significatif. » « Pour les services, c’est encore plus clair parce que – sauf à faire partie du marché intérieur comme la Norvège – ça suppose des harmonisations encore plus profondes », a ajouté le diplomate. « Par exemple, le passeport financier pour la City, c’est incompatible avec une sortie du marché intérieur, ça c’est sûr. C’est certain : le passeport est vraiment lié au marché intérieur puisqu’il suppose une application des règles uniforme et la Cour de justice. » Le passeport européen permet actuellement aux banques immatriculées au Royaume-Uni d’opérer dans tous les pays de l’UE sans devoir être enregistrées dans chaque Etat membre. « Il faudra mettre d’autres instruments pour pouvoir maintenir des relations financières mais ce sera de nature très différente », a encore déclaré le diplomate.

Brexit: Londres pour un brexit dur et le dumping fiscal

Brexit: Londres pour un brexit dur et le dumping fiscal

La stratégie de Londres concernant les négociations d’après brexit commence à se préciser avec une sorte de chantage. Ou bien l’union économique accepte un accès relativement souple de la Grande-Bretagne au marché européen ou bien la Grande-Bretagne mettra en place une politique de dumping fiscal pour attirer les entreprises et améliorer sa compétitivité. Bref la Grande-Bretagne réaffirme sa position : oui à l’union économique, non à l’intégration politique.  Londres met donc la pression sur l’Union européenne, deux jours avant un discours clé de Theresa May dans lequel elle doit présenter ses plans pour le Brexit. « Nous devrions être capables de trouver un accord pour permettre, sur une base de réciprocité, l’accès à nos marchés respectifs sans l’intégration politique que l’adhésion à l’UE a impliquée », a déclaré le ministre britannique de l’Economie Philip Hammond dans une interview au journal allemand Walt am Sonntag.  Répétant que « le message du référendum est que nous devons contrôler notre politique d’immigration », sous-entendant qu’il s’agissait d’une « ligne rouge » pour Londres. « La question porte sur la liberté de voyager pour venir travailler, la liberté de s’installer et la liberté de créer une entreprise », a-t-il ajouté. La Grande-Bretagne « compte trois millions de migrants européens qui travaillent » dans le pays et « nous avons le plein emploi, donc clairement nous avons besoin que des gens viennent et travaillent dans notre économie pour qu’elle continue à fonctionner. Mais nous devons avoir le contrôle global », a-t-il fait valoir. Interrogé sur la possibilité que le Royaume-Uni devienne le paradis fiscal de l’Europe, Philip Hammond a effectivement prévenu que si son pays « n’a aucun accès au marché européen », il pourrait « changer de modèle économique » pour « regagner de la compétitivité ». Il a ainsi laissé entendre la possibilité de baisser les impôts et les charges pour les entreprises basées au Royaume-Uni afin qu’elles restent compétitives malgré les droits de douanes européens. Le gouvernement a d’ailleurs déjà annoncé vouloir réduire d’ici 2020 l’impôt sur les sociétés à 17%, contre 20% actuellement, ce qui en fera le plus faible de tous les pays du G20. Selon la presse britannique,  Mme May annoncera un « Brexit dur et dans les règles ». The Sun titre sur « La triple onde de choc de May sur le Brexit », indiquant que la Première ministre va « montrer qu’elle est sérieuse en annonçant une sortie en trois coups de l’UE ». Le Sunday Telegraph cite une source gouvernementale qui affirme que « les gens sauront que quand elle a dit « Le Brexit signifie le Brexit », elle le pensait vraiment ». Mme May n’a a déjà laissé clairement entendre qu’elle donnerait la priorité au contrôle de l’immigration européenne – un des thèmes majeurs lors du débat sur le référendum – sur l’accès au marché commun européen, alors que ses partenaires européens lui ont clairement signifié qu’elle ne pourrait pas avoir l’un et l’autre.

Brexit: un accord avec la finance britannique ?

Brexit: un accord avec la finance britannique ?

C’est une hypothèse que laisse entendre un document européen dans  un compte-rendu non publié d’un échange entre Michel Barnier et des parlementaires européens, consulté par le quotidien britannique The Guardian. Une hypothèse pas totalement invraisemblable et/ou qui peut constituer un moyen de pression sur le gouvernement britannique en prévision des négociations d’après brexit. On sait que la City était très majoritairement contre le brexit, on sait aussi que la première ministre Theresa May a les plus grandes difficultés à définir une stratégie pour ses négociations hésitant entre une rupture totale avec l’union (donc seulement avec les règles de l’OMC)  et une position plus accommodante qui consisterait à conserver des échanges privilégiés avec l’union européenne. En se déclarant près à négocier avec les financiers britanniques, Michel Barnier fait ainsi pression sur les plus radicaux comme Boris Johnson par exempleMichel Barnier aurait en effet déclaré à des parlementaires européens qu’ils devaient conclure un accord « spécial » avec le secteur financier britannique afin que le crédit continue d’irriguer le continent. Le Français aurait précisé qu’il voulait garantir aux banques, aux entreprises et aux gouvernements des 27 autres membres de l’Union européenne un accès à la City après la sortie du Royaume-Uni du bloc.  Un porte-parole de la Commission européenne a toutefois assuré samedi à l’AFP que le compte-rendu révélé par le journal britannique ne reflétait « pas correctement ce que Michel Barnier a dit ». D’ailleurs, dans un message publié sur son compte Twitter, Michel Barnier a précisé samedi qu’il ne parlait pas d’un accord avec la City de Londres, le quartier d’affaires de la capitale britannique.  »L’UE doit avoir une vigilance particulière quant au risque sur la stabilité financière, pas un accord spécial pour avoir accès à la City », a-t-il tweeté. Les dirigeants européens considèrent le secteur financier londonien comme une faiblesse potentielle dans les négociations pour les Britanniques, qui auront à cœur de défendre jusqu’au bout le joyau de leur économie et de maintenir des échanges transfrontaliers avec le continent.  »Il va falloir faire un travail très spécifique dans ce domaine », aurait déclaré Michel Barnier, selon le Guardian, citant le compte-rendu non publié. « Il y aura une relation spéciale/spécifique. Il faudra travailler en-dehors du cadre des négociations (…) pour éviter l’instabilité financière ». La Commission parlementaire sur le Brexit a réclamé samedi que la première ministre Theresa May publie d’ici mi-février son plan pour quitter l’UE. Les plans du gouvernement seront présentés « d’ici la fin mars », date butoir que s’est fixée la Première ministre conservatrice Theresa May pour activer l’article 50 du Traité de Lisbonne, a répété un porte-parole du gouvernement.

Brexit: une facture 50 à 60 milliards réclamés au Royaume-Uni

 

 

La facture du Brexit risque de faire un peu mieux réfléchir les responsables britanniques qui ont milité pour la sortie de l’union européenne. Il y a d’abord la facture économique immédiate avec la perte de croissance. Le Brexit va entraîner un net ralentissement l’année prochaine de la croissance économique du Royaume-Uni et le contraindre à davantage emprunter, a annoncé le ministre britannique des Finances en présentant son premier budget depuis le référendum sur la sortie de l’UE. L’Office public de responsabilité budgétaire (OBR) a en effet abaissé ses prévisions de croissance à 1,4%, contre un taux de 2,2% prévu en mars dernier. Au total, en raison du vote pour le Brexit, le Royaume-Uni va perdre 2,4 points de croissance sur la période 2016-2021, a précisé l’OBR, plombant d’autant les prévisions de recettes fiscales. Ce pays s’attend de ce fait à ce que son déficit public soit bien plus élevé que prévu d’ici à 2021, avec une augmentation des emprunts de 122 milliards de livres (143 milliards d’euros). Le ministre des Finances a renvoyé un hypothétique retour à l’équilibre budgétaire à au-delà de 2020.Il y a aussi la facture à payer à l’union européenne en vertu des désengagements qu’il y le Royaume-Uni. D’après le média britannique Sky NewsMichel Barnier, négociateur en chef de la Commission chargé de la conduite des négociations avec le Royaume-Uni, serait prêt à lui faire payer des frais de 50 à 60 milliards d’euros pour les engagements non réglés quand Theresa May déclenchera l’article 50 concernant le processus officiel de négociation du Brexit. Cet énorme montant représente la participation du Royaume-Uni au budget de l’UE jusqu’à la fin de 2020 ainsi « que des dettes de retraites impayées et des paiements liés à des garanties de prêts », souligne encore le média britannique.

 

Brexit : « pas de nouvelle City » !!!(Jeroen Dijsselbloem)

Brexit : « pas de nouvelle City » !!!(Jeroen Dijsselbloem)

Gonflé le président de l’Eurogroupe qui affirme qu’il n’y aura pas de nouvelles City avec le brexit. Une manière indirecte peut-être de rassurer un peu d’abord la Grande-Bretagne avec laquelle les Pays-Bas ont toujours entretenu des relations privilégiées, Pays-Bas dont Jeroen Dijsselbloem et le ministre des finances. Avec cette déclaration le président de l’Eurogroupe milite en faite pour sa propre paroisse c’est-à-dire Amsterdam pour éviter peut-être que soit Paris, soit Francfort   remplace la City de Londres. En clair les Pays-Bas veulent aussi leur part du gâteau. Pour le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, il n’y aura pas de nouvelle City pour remplacer Londres comme capitale financière de l’Europe, après le Brexit. « Je m’attends à ce qu’il y ait beaucoup de mouvements », a-t-il déclaré samedi dans une interview au journal néerlandais Financieele Dagblad. « Il n’y aura pas de déménagements complets des banques, mais une refonte des activités, qui seront réparties dans différentes villes. » « Il n’y aura pas de nouvelle City », a assuré le dirigeant, qui est aussi ministre néerlandais bien d’autres qui militent pour tout sauf Valls ais des Finances. « Amsterdam y joue certainement un rôle » et possède l’aéroport de Schiphol, plaque tournante européenne, pour avantage, a-t-il ajouté.

Brexit : Juncker tape sur les doigts de Renault et des autres industriels

Brexit : Juncker tape sur les doigts de Renault et des autres industriels

 

À juste titre Juncker tape sur les doigts de Renault et des autres industriels qui tentent des passer  des accords directs concernant les droits de douane suite au brexit. En clair le gouvernement britannique et les industriels tentent d’ignorer les conséquences du brexit. Si on comprend des préoccupations des industriels français comme allemands pour continuer leur commerce avec la Grande-Bretagne pour autant ils ne sauraient prendre la place des autorités politiques pour négocier les conditions légales du commerce international entre l’union économique et la Grande-Bretagne. Ce que vient de rappeler avec force le président de la commission Jean-Claude Juncker. La vérité c’est que la première ministre britannique est aujourd’hui un peu dans le brouillard, il lui faut assumer la décision du brexit, c’est-à-dire la rupture nette avec l’union économique, mais en même temps tenté de contourner des conséquences qui vont durcir les échanges entre l’union économique et le Royaume-Uni. Dans une interview publiée samedi par le quotidien belge Le Soir, Jean-Claude Juncker dit avoir entendu les inquiétudes d’industriels lors d’une réunion avec le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, tout en leur conseillant de ne pas interférer dans les discussions. « Je m’inscris en faux contre les velléités dans certains pays, et notamment dans les milieux industriels, de trouver un accord avec les Britanniques pour leur secteur, avant que les 27 autres ne se soient prononcés », déclare le patron de la Commission. « J’ai dit (aux industriels) de ne pas s’immiscer dans le débat, car ils me trouveront sur leur chemin. C’est une négociation entre 27 et le Royaume-Uni », ajoute-t-il. Le gouvernement britannique a fait savoir lundi qu’il avait donné des assurances à Nissan avant l’annonce la semaine dernière de la décision du constructeur japonais de construire deux nouveaux modèles à son usine anglaise de Sunderland. L’annonce de ce premier gros investissement industriel au Royaume-Uni depuis le vote du 23 juin en faveur d’une sortie du pays de l’Union européenne a fait suite à l’obtention par Nissan de garanties écrites du gouvernement sur le maintien de la compétitivité, a dit une source à Reuters. Des garanties qui ne sont pas légales au regard de la régulation européenne. En effet si on autorise chaque secteur industriel voir chaque société négocier ses propres droits de douane et ses compensations financières à l’heure il en est fini de la souveraineté des états comme de l’union économique ; une souveraineté déjà discutée

(Avec Reuters)

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