Archive pour le Tag 'Brexit'

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Pêche et brexit: Michel Barnier dénonce les Britanniques

Pêche et brexit: Michel Barnier dénonce les Britanniques

 

L’ancien négociateur Michel Barnier considère en quelque sorte que les Britanniques sont des voyous dans la mesure où il ne respecte aucune décision concernant l’accord sur la pêche.

, «on voit que les Britanniques essayent de reprendre maintenant une partie du compromis qu’ils ont conclu avec nous, ce n’est pas acceptable», a déploré auprès de l’AFP Michel Barnier.

«Ils refusent de donner des licences à des bateaux qui ont le droit de pêcher aux termes de notre accord», a-t-il ajouté, voyant une «forme de flibusterie politique dans cette attitude». «Si les licences ne sont pas données, cela peut créer un problème bilatéral très sérieux entre la France et le Royaume-Uni et aussi entre l’Union européenne et le Royaume-Uni», a averti celui qui est également cité comme possible candidat à la présidentielle à droite.

L’accord post-Brexit prévoit également l’obligation pour les pêcheurs européens d’obtenir de Londres des licences pour pêcher dans les eaux britanniques. «Le fait qu’on pêche moins dans les eaux britanniques provoque une redistribution des capacités de pêche», a souligné M. Barnier, interrogé sur les tensions entre pêcheurs français et néerlandais. «Les autorités françaises doivent soumettre cette question à Bruxelles, dans le cadre de la politique commune des pêches», a-t-il estimé.

Brexit : une centaine de banquiers millionnaires ont quitté la City

Brexit : une centaine de banquiers millionnaires ont quitté la City

En 2019, le nombre de banquiers millionnaires a baissé au Royaume-Uni, selon des chiffres publiés ce mercredi par l’Autorité bancaire européenne (EBA). Ils n’étaient « plus que » 3.519 à résider outre-Manche, soit 95 de moins qu’en 2018.

Les financiers de la City ont trouvé refuge dans les grandes métropoles européennes comme Paris, Milan et Francfort, alors que de nombreux établissements implantés à Londres préparaient les transferts d’activités et donc de personnel en vue du Brexit, finalement officiel depuis le 1er janvier 2021, explique l’EBA.

La France a ainsi vu son contingent de banquiers millionnaires gonfler de 15,4 % en 2019, pour s’établir à 274 personnes. En Italie, on en dénombre 241, soit une hausse de 17 %. L’Allemagne en compte quant à elle 492, un chiffre en progression de 9,3 %.

La rémunération d’au moins un million d’euros retenue par l’EBA dans ses calculs comprend le salaire de base, les primes et bonus éventuels et les cotisations retraite.

Brexit : les exportations du Royaume-Uni chutent vers l’union économique

Brexit : les exportations du Royaume-Uni chutent vers l’union économique

 

Selon les données d’Eurostat à fin juin, les importations européennes en provenance du Royaume-Uni se sont effondrées de 18 % sur les six premiers mois de l’année.

Si la pandémie a pu affecter les échanges, elle n’est pas responsable à elle seule de cette chute. D’autres régions du monde ont vu leurs exportations vers l’UE augmenter au premier semestre, comme la Chine (15,5 %) et les Etats-Unis (3,9 %).

 

Brexit : Boris Johnson menace de suspendre le brexit concernant l’Irlande

Brexit : Boris Johnson menace de suspendre le brexit  concernant l’Irlande

 

En clair, les Britanniques menace de ne plus respecter le brexit concernant l’Irlande. En faite il s’agit d’un aspect essentiel de l’accord. Ce que souhaitent les Britanniques c’est faire sauter tout contrôle des marchandises britanniques vers l’Irlande du Nord.

Une ligne rouge pour Bruxelles, craignant l’arrivée de produits non contrôlés sur le marché unique via l’Irlande (l’UE excluant catégoriquement toute frontière physique avec l’Irlande du Nord). Tout en reconnaissant que ce risque existe, la même source britannique affirme que le Royaume-Uni souhaite utiliser « des technologies de traçage » qui permettraient de garantir que « les produits à destination d’Irlande du Nord ne se retrouvent pas ailleurs ».

Il paraît peu vraisemblable que l’union européenne puisse accepter les demandes britanniques qui remettent en cause la philosophie de l’accord passé.

Si Boris Johnson devait persister dans sa remise en cause des sanctions serait inévitablement prises par l’union européenne.

Union économique : la réforme structurelle manquée lors du brexit

Union économique : la réforme structurelle manquée lors du brexit

 

Le juriste Aurélien Antoine, Professeur de droit public à l’université Jean-Monnet (Saint Etienne) et l’université de Lyon, directeur de l’Observatoire du Brexit,  s’interroge, dans une tribune au « Monde », sur la capacité de l’Union européenne à affronter les contradictions apparues à la faveur du Brexit, au-delà du « succès » diplomatique qu’elle revendique face à Boris Johnson ( extrait)

 

 

Tribune.
Les informations diffusées par les médias européens au moment de dresser un premier bilan à moyen terme du Brexit depuis le référendum du 23 juin 2016 ont légitimement salué la façon dont les négociations du Brexit ont été menées par la task force de la Commission européenne et son chef, Michel Barnier. 

L’unité et la rigueur juridique de l’Union ont tranché face à la légèreté des négociateurs britanniques. L’accord du Vendredi saint relatif à la paix en Irlande du Nord a été préservé par un protocole signé entre les deux parties qui évite le rétablissement d’une frontière dure entre le nord et le sud de l’île – même si l’incertitude a accentué les tensions en Irlande du Nord au début de l’année.

Il faut également insister sur le positionnement strict de l’Union européenne (UE) à l’égard de la City, qui voit désormais son leadership financier en Europe contesté par les places de Francfort et d’Amsterdam. De façon générale, l’UE a su faire preuve d’inventivité afin de préserver le marché commun en préservant les conditions d’une concurrence équitable entre les deux parties.

Absence de sursaut politique de l’UE après le référendum

Ces points positifs ne sauraient dissimuler le revers de la médaille : l’appel à un sursaut politique de l’Union européenne après les résultats du référendum n’a pas été entendu. Si, du côté britannique, la stratégie de « Global Britain » ou le mantra du « Take back control » sont, pour l’heure, des faux-semblants, le Brexit apparaît pour l’UE comme une occasion manquée de provoquer une réforme structurelle lui permettant de relever les défis contemporains au premier rang desquels figurent la préservation de l’environnement et la réduction des inégalités.

À cette critique générale s’en ajoutent trois autres plus circonscrites à la façon dont l’UE a géré et continue d’appréhender sa relation avec le Royaume-Uni. Tout d’abord, le fait que la qualité des négociations conduites par Michel Barnier ait finalement pris le pas sur ce que la crise du Brexit signifie pour l’UE est un révélateur des travers de cette dernière : dès lors que le fonctionnement technocratique de la gouvernance communautaire aboutit à des résultats, la faiblesse du projet politique européen lui-même est éclipsé.

 


 

Ensuite, l’issue ordonnée du Brexit doit susciter la prudence. Les deux textes qui l’encadrent (l’accord qui a régi le retrait du Royaume-Uni, puis le traité de commerce et de coopération qui détermine la nature des relations économiques et diplomatiques entre les deux parties) atteignent déjà leurs limites. Le traité de commerce et de coopération n’est qu’une base juridique incomplète qui a eu pour finalité première de rassurer les milieux économiques, ce qui n’est pas négligeable.

Les Britanniques de plus en plus critiques sur le brexit

Les Britanniques de plus en plus critiques sur le brexit

 Selon un sondage Ipsos Mori, présenté dans le cadre du EU/UK forum.Les Britanniques sontb 29 % à juger que la situation de leur pays s’est dégradée de ce fait, soit 2 points de plus qu’il y a trois mois. Le taux est de 48 % chez les « remainers », ceux qui voulaient que le Royaume-Uni demeure au sein de l’UE.

Si un nouvel accord de libre-échange en matière de biens et services est jugé prioritaire par 44 % d, les avis diffèrent pour la suite selon les sensibilités. Les « leavers » placent la coopération en matière de lutte contre l’immigration (43 %) et le terrorisme (39 %) au deuxième et troisième rang quand les « remainers » privilégient la protection de l’environnement et du climat (34 %), la défense des consommateurs (33 %) et des travailleurs (31 %).

Tous sont en tout cas d’accord pour juger « important, voire très important » que le Royaume-Uni entretienne de « bonnes relations » avec l’Union européenne qu’ils soient « remainers » (96%) ou « leavers » (84%).

Cela n’en prend pas le chemin. En effet le gouvernement britannique réclame maintenant la négociation d’un nouvel accord et dénonce l’approche théologique des Européens. Compte tenu de la complexité technique et politique d’une éventuelle nouvelle négociation, les relations entre l’Europe et le Royaume-Uni pourraient devenir de plus en plus difficiles. Il y a assez peu d’espoir qu’elles s’améliorent dans les prochaines années. Au moins tant que Johnson restera au pouvoir.

 

Brexit: les turpitudes de Boris Johnson envers les ressortissants européens

Brexit: les turpitudes de Boris Johnson envers  les ressortissants européens

Dacian Ciolos, député européen ancien premier ministre de Roumanie, dénonce les turpitudes de Boris Johnson à l’égard des ressortissants de l’union européenne dans l’Opinion . (Extrait )

  Le comportement des autorités britanniques vis-à-vis des citoyens de l’Union européenne résidant au Royaume-Uni ou qui y arrivent en vue d’y exercer une activité professionnelle est aussi inacceptable. C’est ainsi que nous avons découvert il y a quelques jours que des citoyens européens avaient été placés en centre de rétention et expulsés. Il aura fallu l’intervention de notre groupe Renew Europe auprès de la Commission européenne afin que le Home Office cesse ces interpellations illégales. On imagine la réaction de Londres si un Etat membre de l’UE avait infligé un tel traitement à un ressortissant britannique ! Cette question est à l’agenda du sommet européen qui se tient ce lundi à Bruxelles. Nous en attendons un message ferme à l’intention du Premier ministre britannique. La situation de nombreux résidents européens au Royaume-Uni est également préoccupante. Alors que le gouvernement de Boris Johnson s’était engagé à n’imposer aucune discrimination aux plus de cinq millions de ressortissants de l’Union européenne installés légalement au Royaume-Uni, nous sommes au regret de constater les trop nombreux dysfonctionnements, à commencer par les 300 000 dossiers de ressortissants européens que le Home Office tarde à traiter. C’est un sentiment de défiance qui prévaut aujourd’hui à l’encontre des autorités britanniques. Selon l’IMA (1), l’organisme de défense des droits des résidents européens, un tiers d’entre eux ne font pas confiance au gouvernement britannique et 10 % annoncent vouloir quitter le Royaume-Uni. Cette situation doit cesser. Nous sommes quant à nous déterminés à demeurer extrêmement vigilants sur les intentions et les actes du Royaume-Uni. Nous appelons le Premier Ministre Boris Johnson à agir avec bonne foi et fair-play. Qui mieux que nos amis britanniques peuvent parfaitement comprendre le sens profond de cette expression ! (1) Independent Monitoring Authority for the Citizens Rights Agreement. Dacian Ciolos est député européen, président du groupe centriste et libéral Renew Europe depuis 2019. Il est ancien Premier ministre de Roumanie. Sa chronique « Europa » est publiée en alternance avec celle de Manfred Weber, président du groupe PPE.

Brexit : des droits financiers contre des droits de pêche !

Brexit : des droits financiers contre des droits de pêche !

 

Comme c’était un peu visible Johnson ne respecte guère les désaccords du break site relatif à la pêche car la grande Bretagne n’accorde qu’avec parcimonie les licences de pêche notamment aux Français. Du coup la France menace de répliquer très durement en s’opposant à la délivrance d’autorisations sur les services financiers britanniques dans l’union économique européenne

l’accord sur le break site indiqué que des autorisations mécaniques devaient être accordé aux pêcheurs français alors à Boulogne 22 bateaux seulement sur 120 ont pu obtenir cette licence pour l’instant.

Brexit banques: au moins 1.000 milliards d’actifs britanniques déménagent vers l’Union économique

Brexit banques: au moins 1.000 milliards d’actifs britanniques déménagent vers l’Union économique

 

au moins 1000 milliards d’actifs britanniques des banques, soit 10 % du total, vont être transférés vers l’union économique d’après New Financial.

Au total, 440 sociétés financières ont délocalisé une partie de leurs activités, déplacé des emplois ou établi des nouvelles entités dans l’UE.

Il s’agit d’un chiffre bien plus élevé que l’estimation de mars 2019 quand New Financial avait identifié 269 entreprises concernées par le Brexit.

 

L’étude de New Financial  montre que Dublin est le principal gagnant, puisque 135 sociétés ont choisi la capitale irlandaise, devant Paris (102), Luxembourg (93), Francfort (62) et Amsterdam (48).

Mais sur le plus long terme, New Financial estime que Francfort sortira gagnant pour la taille des actifs déplacés, et Paris pour les emplois.

Certains groupes financiers ont pu en outre délocaliser des activités dans plusieurs villes.

Dublin attire beaucoup de gérants d’actifs, les banques vont plus vers Francfort, et Amsterdam séduit les plateformes boursières et les courtiers.

New Financial estime par ailleurs que le Brexit a entraîné à ce jour la création de 7.400 emplois dans l’UE, soit en raison de délocalisations du Royaume-Uni ou grâce à des embauches pour renforcer les équipes.

Le pays le principal bénéficiaire de ces transferts est néerlandais.

 

Violences en Irlande du Nord : la faute au brexit

Violences en Irlande du Nord : la faute au brexit  

C’est l’affaire des barrières douanières qui a mis le feu aux poudres de la résurgence des velléités d’indépendance en Irlande d’une Nord . 

 

Après que Londres ait quitté l’orbite de l’Union européenne (UE) au début de cette année, des contrôles et des tarifs ont été introduits sur certaines marchandises transitant de la Grande-Bretagne continentale vers l’Irlande du Nord, la province étant désormais frontalière du bloc via l’Irlande, membre de l’UE.

Le Premier ministre Boris Johnson avait promis qu’il n’y aurait pas de frontière rigide entre l’Irlande et l’Irlande du Nord à la suite du Brexit, et des échanges sans entraves entre la province et le reste du Royaume-Uni.

Mais les critiques du protocole d’Irlande du Nord de l’accord de départ affirment qu’une frontière est désormais en vigueur dans la mer d’Irlande, laissant les syndicalistes se sentir trahis par Londres.

Johnson a envoyé jeudi son ministre d’Irlande du Nord Brandon Lewis à Belfast pour des entretiens avec des dirigeants politiques et communautaires dans le but de calmer la situation.

«Je comprends parfaitement les défis … que les gens de la communauté unioniste ont ressentis autour du protocole» et d’autres problèmes, a déclaré Lewis aux journalistes après les pourparlers. Mais « il n’y a pas de légitimation ou d’excuse pour aller à la violence. »

Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney, a déclaré qu’un certain nombre de facteurs étaient responsables de la colère et que les accords commerciaux post-Brexit en faisaient clairement partie.

Une grande partie de l’Irlande du Nord reste profondément divisée 23 ans après l’accord du Vendredi saint. De nombreux nationalistes aspirent à l’unification avec l’Irlande tandis que les autres  veulent rester au Royaume-Uni.

La police a déclaré jeudi que dans certains cas, des adultes s’étaient levés pour applaudir et crier leur soutien pendant que des jeunes commettaient des crimes de violence.

Mercredi, des groupes nationalistes irlandais et loyalistes pro-britanniques se sont lancés des feux d’artifice, des briques et des bombes à essence de part et d’autre de l’un des soi-disant «murs de la paix» de Belfast qui ont divisé les deux communautés dans certaines parties de la ville depuis l’Irlande du Nord. Les «troubles» ont commencé.

Des centaines de jeunes de Belfast, la capitale de la province britannique, ont mis le feu à un bus détourné et ont attaqué la police avec des pierres mercredi dans des scènes ravivant des souvenirs de décennies de conflits sectaires et politiques qui ont coûté la vie à quelque 3600 personnes avant un accord de paix de 1998.

Brexit: « une guérilla juridique récurrente à prévoir entre Londres et Bruxelles »

Brexit:  « une guérilla juridique récurrente à prévoir entre Londres et Bruxelles »

 

Les exportations britanniques vers l’UE ont baissé de 41 % en janvier. A cela s’ajoutent un conflit sur la réglementation liée aux produits de la mer et un autre sur la City. Pr Eric Albert correspondant du Monde à Londres.

 

 

Chronique. 

 

Le Brexit, entré en vigueur le 1er janvier, a commencé comme prévu : relativement mal. Ce n’est pas la catastrophe. Les étalages des supermarchés britanniques ne sont pas vides et il n’y a pas d’embouteillage de camions paralysant le Kent, contrairement aux prévisions les plus pessimistes. Mais en janvier, les exportations britanniques vers l’Union européenne (UE) ont baissé de 41 %, et les exportations européennes vers le Royaume-Uni, de 29 %. Un phénomène d’une ampleur exceptionnelle.

Autre symbole : en janvier, Amsterdam est devenue la première place boursière européenne, détrônant la City pour la première fois. L’effritement tant annoncé des relations commerciales entre Londres et Bruxelles a commencé. Les plaques tectoniques ont commencé à s’éloigner.

Certes, la chute de janvier était exceptionnelle et va en partie se résorber. Nous sommes au milieu d’une pandémie et, en début d’année, le Royaume-Uni a remis en place un confinement strict. De plus, en prévision du Brexit, les entreprises avaient fait des stocks les mois précédents, accentuant automatiquement la baisse des échanges commerciaux de janvier. Enfin, avec un accord signé la veille de Noël pour une entrée en vigueur le 1er janvier, beaucoup d’entreprises n’étaient pas prêtes. Aujourd’hui, elles maîtrisent mieux la paperasserie à remplir.

 

« Pour l’instant, tout se passe comme prévu par les économistes, souligne Jonathan Portes, économiste à King’s College London. L’impact des barrières commerciales non tarifaires est significatif, sans que ce soit pour autant le cataclysme. » Sur le long terme, les prévisions tablent sur une baisse des exportations britanniques vers l’UE d’environ 20 % par rapport à un scénario sans Brexit.

Aux inévitables frictions commerciales s’ajoute une guérilla réglementaire permanente entre Londres et Bruxelles, qui complique la visibilité des entreprises. Les producteurs de fruits de mer écossais l’ont appris à leurs dépens.

Durant les premières semaines après l’entrée en vigueur du Brexit, de nombreuses cargaisons ont dû être jetées. Pour exporter, il fallait effectuer des déclarations sanitaires, mais il n’y avait pas assez de vétérinaires disponibles… Beaucoup d’entreprises ont aussi fait des erreurs dans les documents nécessaires pour envoyer leur marchandise. Le temps de tout régler, les coquillages et crustacées n’étaient plus bons à la consommation.

 

Aujourd’hui, les contrôles vétérinaires fonctionnent nettement mieux et les entreprises maîtrisent les papiers à remplir. Mais courant janvier, Bruxelles a averti : elle ne changera pas ses règles concernant la purification des fruits de mer. Désormais, les mollusques bivalves, c’est-à-dire les huîtres, les moules et les palourdes, doivent être purifiés avant d’être exportés vers l’UE s’ils viennent d’eaux classées en catégorie B, moins pures que la catégorie A.

Economie-Post brexit : Les Pays-Bas bénéficiaires

Economie-Post brexit  : Les Pays-Bas bénéficiaires

 

Le Brexit se révèle comme un véritable casse-tête administratif pour les échanges en provenance du Royaume-Uni. D’où la décision de certaines grandes firmes internationales de se délocaliser dans les Pays-Bas.( On notera toutefois que le phénomène d’inscription des entreprises aux Pays-Bas -Dont la fiscalité est très laxiste- n’est pas nouveau mais là il s’accélère).

Les Pays-Bas sont doublement bénéficiaires du brexit  avec d’une part la bourse d’Amsterdam qui le mois dernier a supplanté la bourse de Londres, d’autre part avec une vague d’installation de sièges sociaux. À noter aussi un certain détournement des flux commerciaux via les ports des Pays-Bas qui empruntaient précédemment les ports britanniques.

Des incertitudes persistantes sur les conditions commerciales post-Brexit ont poussé 78 compagnies internationales à déménager aux Pays-Bas en 2020, a annoncé jeudi l’Agence néerlandaise des investissements étrangers (NFIA).

Selon la NFIA, « de nombreuses entreprises au Royaume-Uni connaissent actuellement des problèmes », dus notamment à de nouvelles procédures administratives et à des délais de livraison supplémentaires.

Les Pays-Bas s’affichent pour l’instant comme les grands bénéficiaires du Brexit, une récente étude du Financial Times constatant que la Bourse d’Amsterdam a supplanté le mois dernier celle de Londres en tant que plus gros marché d’actions d’Europe.

Post brexit : Les Pays-Bas bénéficiaires

Post brexit  : Les Pays-Bas bénéficiaires

 

Le Brexit se révèle comme un véritable casse-tête administratif pour les échanges en provenance du Royaume-Uni. D’où la décision de certaines grandes firmes internationales de se délocaliser dans les Pays-Bas.( On notera toutefois que le phénomène d’inscription des entreprises aux Pays-Bas -Dont la fiscalité est très laxiste- n’est pas nouveau mais là il s’accélère).

Les Pays-Bas sont doublement bénéficiaires du brexit  avec d’une part la bourse d’Amsterdam qui le mois dernier a supplanté la bourse de Londres, d’autre part avec une vague d’installation de sièges sociaux. À noter aussi un certain détournement des flux commerciaux via les ports des Pays-Bas qui empruntaient précédemment les ports britanniques.

Des incertitudes persistantes sur les conditions commerciales post-Brexit ont poussé 78 compagnies internationales à déménager aux Pays-Bas en 2020, a annoncé jeudi l’Agence néerlandaise des investissements étrangers (NFIA).

Selon la NFIA, « de nombreuses entreprises au Royaume-Uni connaissent actuellement des problèmes », dus notamment à de nouvelles procédures administratives et à des délais de livraison supplémentaires.

Les Pays-Bas s’affichent pour l’instant comme les grands bénéficiaires du Brexit, une récente étude du Financial Times constatant que la Bourse d’Amsterdam a supplanté le mois dernier celle de Londres en tant que plus gros marché d’actions d’Europe.

Brexit et Ports britanniques : écroulement du trafic vers l’Europe

Brexit et  Ports britanniques : écroulement du trafic vers l’Europe

 

 

Boris Johnson avait imaginé transformer le Royaume-Uni en une sorte de Singapour sur Tamise. Ainsi la péninsule britannique aurait constitué le point d’entrée principal des les importations vers l’union européenne après le brexit .

Le problème c’est qu’un certain nombre de verrous de normes et de formalités administratives entravent cette vision au point que le trafic passant par le Royaume-Uni et à destination de l’union économique s’écroule complètement.

C’est dans une lettre adressée le 1er février au ministre Michael Gove, à laquelle l’hebdomadaire britannique The Observer a eu accès, que le président de l’association, Richard Burnett avance ce chiffre de 68%, tiré d’un sondage réalisé auprès de ses membres internationaux.

Selon l’hebdomadaire, Richard Burnett estime que cela est principalement dû à « l’augmentation massive de la paperasse à laquelle sont confrontés les exportateurs » après le Brexit. Il appelle le gouvernement britannique à augmenter grandement le nombre de douaniers chargés d’aider les entreprises, estimant que les 10.000 personnes actuellement déployées ne représentent « qu’un cinquième de ce qui serait nécessaire ».

« Je trouve profondément frustrant et agaçant que les ministres aient choisi de ne pas écouter l’industrie et les experts », a déclaré celui qui affirme à The Observer avoir « prévenu » M. Gove « de façon répétée ces derniers mois ».

Officiellement sorti de l’Union européenne le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni a continué d’observer ses règles pendant la période de transition qui s’est achevée le 31 décembre, date à laquelle le pays est sorti de l’union douanière et du marché unique européens.

 

Malgré l’accord commercial signé in extremis avec son ancien partenaire, le gouvernement britannique avait prévenu les entreprises qu’il faudrait s’attendre à des « perturbations à court terme.

En effet, les exportateurs britanniques doivent désormais remplir une multitude de documents pour prouver que leurs biens sont autorisés à entrer dans le marché unique européen, un alourdissement des procédures chronophage et coûteux, qui retarde le passage des frontières.

Interrogé par The Observer, un porte-parole du ministre Michael Gove a affirmé ne « pas reconnaître le chiffre avancé sur les exportations » par la RHA, estimant que « les perturbations à la frontière avaient jusqu’à présent été minimes » et que « les mouvements du fret sont désormais proches de la normale, malgré la pandémie de Covid-19″, qui a aussi fortement impacté le trafic.

Le directeur de l’Association des ports britanniques, Richard Ballantyne, affirme lui que ce chiffre de 68% avancé par la RHA est « globalement conforme » à ce qu’il a pu observer sur la baisse du trafic.

Brexit: le Royaume-Uni et l’Allemagne paye les conséquences

Brexit: le Royaume-Uni et l’Allemagne paye les conséquences

Les deux économistes Dorothea Bohnekamp et Holger Müller constatent, dans une tribune au « Monde », le fort recul des investissements et des échanges entre Berlin et Londres symptomatique de la désintégration des relations économiques entre les deux pays qui s‘accélère depuis cinq ans.

Tribune. 

 

Le refus du transporteur allemand DB Schenker de livrer des marchandises outre-Manche en raison de nombreux obstacles commerciaux et réglementaires apparus malgré le traité de libre-échange passé entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni paraît symptomatique de la désintégration des relations économiques entre le Royaume-Uni et l’Allemagne, qui s‘accélère depuis cinq ans.

Il a fallu peu de temps pour que les relations commerciales entre les deux pays pâtissent de l’impact du Brexit : entre 2015 et 2019, les exportations allemandes à destination de la Grande-Bretagne, en baisse de plus de 11 %, ont relégué l’économie britannique de la troisième à la cinquième place dans le commerce extérieur allemand.

L’un de ses acteurs les plus dynamiques, le secteur automobile, dont la vente de voitures et de composantes a enregistré une perte de 23 % en Grande-Bretagne durant cette période, se montre particulièrement vulnérable. Cette tendance baissière est appelée à s’intensifier en raison de la dévaluation de la livre sterling (de 13,5 %) face à l’euro, qui s’avère pourtant impuissante à relancer les ventes de produits britanniques en Allemagne, selon les chiffres fournis par la Chambre allemande d’industrie et de commerce.

Pire encore, la désorganisation plus récente des chaînes logistiques entre les deux pays, emblématique de leur forte imbrication industrielle, touche aujourd’hui plus de 54 % des entreprises allemandes implantées outre-Manche, poussant la moitié d’entre elles à rechercher de nouveaux sites de production, à en croire un sondage mené par la Chambre d’industrie et de commerce britannique.

Actuellement, on recense 2 267 entreprises allemandes, soit plus de 439 000 salariés, implantées au Royaume-Uni, et 79 % d’entre elles jugent la situation préoccupante, persuadées que le Royaume-Uni pourrait se classer parmi les économies peu attractives, juste avant… l’Iran !

Un rapport récent de la société d’audit Deloitte indique que le chiffre d’affaires (CA) de ces entreprises a baissé de 24 milliards d’euros depuis 2015 (– 12 %), en particulier celui des constructeurs automobiles (48 milliards de CA en 2019). Données confirmées par le cabinet KPMG, qui a sondé à l’automne 2020 des entreprises allemandes présentes en Grande-Bretagne : 33 % d’entre elles, touchées par l’effondrement du chiffre d’affaires en 2020 – lié bien sûr au Covid-19 – et les coûts supplémentaires générés par le Brexit, souhaiteraient délocaliser leur production vers l’Union européenne.

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