Archive pour le Tag 'Brexit'

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Brexit : 40.000 emplois britanniques en jeu

Brexit : 40.000 emplois britanniques en jeu

Le cabinet de conseil Oliver Wyman estime que la perte d’accès au marché unique devrait conduire les banques installées au Royaume-Uni (hors activités de détail) à déplacer entre 35.000 et 40.000 emplois vers l’Union européenne, contre 31.000 à 35.000 jobs anticipés à l’automne dernier. « Les équipes de direction pourraient trouver des raisons commerciales de relocaliser plus d’activité au sein de l’UE au fil du temps, par exemple pour encourager la collaboration au sein des équipes de vente, des traders, des spécialistes de la gestion du risque, tout en maintenant une proximité avec les clients », fait valoir l’étude d’Oliver Wyman. Des mesures qui seront prises avant la date fatidique de mars 2019 afin d’éviter l’effet « bord du précipice« , fait valoir le cabinet de conseil. En outre, Oliver Wyman, qui avait travaillé l’an dernier pour TheCityUK, le lobby de la finance londonienne, évalue entre 30 et 50 milliards de dollars le besoin en capitaux pour renforcer le bilan des nouvelles filiales européennes établies par les banques actuellement implantées au Royaume-Uni, soit une hausse de 15% à 30% des fonds propres actuellement alloués au continent européen par les grandes banques d’investissement.

Brexit banques : la place de Paris menacée par Amsterdam et Francfort

 Brexit banques : la place de Paris menacée par Amsterdam et Francfort

Plusieurs banques internationales ont commencé à dévoiler leurs plans post-Brexit, la plupart faisant part de leur préférence pour Francfort, siège de la banque centrale et du superviseur bancaire européens. Parmi elles, les poids lourds américains Morgan Stanley, Citigroup ou Goldman Sachs, les établissements japonais Sumitomo Mitsui Financial Group (SMFG), Daiwa Securities et Nomura, ou encore le britannique Standard Chartered. Face à ces annonces, la place parisienne apparaît distancée. A ce jour, seule la banque britannique HSBC a dit vouloir relocaliser un millier d’emplois vers la capitale française. Les grands groupes français ont par ailleurs promis de rapatrier leurs effectifs vers l’Hexagone. La ville de Dublin a quant à elle réussi à attirer Bank of America et JPMorgan Chase. Le secteur financier est en première ligne, alors que le Brexit pourrait priver les banques installées au Royaume-Uni des fameux « passeports financiers » européens, qui permettent à tout établissement situé dans un pays de l’UE de travailler dans les autres pays de l’union.  La méga-banque japonaise Mitsubishi UFJ Financial Group (MUFG) hésite principalement entre Amsterdam et Paris comme siège européen pour ses activités de courtage, en prévision de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit). « Amsterdam et Paris sont les deux candidats » les mieux placés, a déclaré lundi à l’AFP un porte-parole de Mitsubishi UFJ Morgan Stanley Securities. « Nous devons prendre des décisions bientôt, donc nous avons réduit le nombre d’options possibles ». Les discussions sont en cours, a-t-il précisé, ajoutant que le calendrier du transfert et le nombre de postes concernés n’avaient pas encore été déterminés. Il réagissait à un article du Financial Times selon lequel MUFG a fait le choix d’Amsterdam, où « plusieurs centaines d’emplois » pourraient migrer parmi les 2.100 personnes qui travaillent actuellement à Londres. La maison mère MUFG a indiqué pour sa part qu’Amsterdam était « un des meilleurs candidats », via sa porte-parole Kana Nagamitsu.

 

Brexit : ça va durer !

Brexit : ça va durer !

 

Comme c’était prévisible les suites du brexit risquant e de s’étaler sur des années. En cause,  la complexité des négociations avec Bruxelles, aussi le refus du Royaume-Uni à payer la facture avant d’avoir négocié de nouvelles relations commerciales. Des relations commerciales qu’il faudra négocier non seulement avec l’union européenne mais aussi avec toutes les autres zones mondiales. Du coup les Britanniques semblent souhaiter une assez longue période de transition. Comme le pense nombre d’experts cette transition pourrait bien durer 5 ou 10 ans Les Britanniques « ne souhaitent pas une rupture brutale du jour au lendemain. Il faut donc qu’il y ait une période pendant laquelle nous évoluerons progressivement de la situation actuelle à une nouvelle relation de long terme« , a affirmé le ministre des Finances sur la radio BBC 4. »Ce processus devra être terminé au moment des prochaines élections législatives (britanniques, ndlr) qui se tiendront en juin 2022. Cela représente donc une période maximale de trois ans » à partir de la concrétisation du Brexit, qui doit avoir lieu en mars 2019, a ajouté M. Hammond. Au début de cette transition, les dispositions régissant les liens entre l’UE et le Royaume-Uni pourraient être « très similaires » à ce qu’elles sont actuellement. Elles devraient ensuite « progresser régulièrement » pour établir les normes de la relation future qui sera fondée sur « un nouveau traité ». Quant aux citoyens européens, ils « seront toujours autorisés » à se rendre outre-Manche mais devront « s’enregistrer auprès des autorités« . « Ainsi nous saurons qui entre et qui quitte le territoire« , a-t-il dit.

 

Brexit : les discussions coincent sérieusement

Brexit : les discussions coincent sérieusement

 

Les discussions relatives à la négociation du brexit  coincent toujours pour les mêmes raisons notamment à propos de la méthode. L’union économique et notamment le commissaire européen, Michel Barnier, chargé de la discussion, souhaitent  que préalablement à de nouvelles négociations sur les relations commerciales entre les deux parties intéressées, le Royaume Uni règle la facture qu’il doit. Ce que refusent les Britanniques qui veulent négocier les conditions de leur accès de leurs biens et services aux marchés européens et ne régler leur facture qu’en fonction de cette discussion. Il existe aussi   »une divergence fondamentale » dans le dossier du sort des ressortissants européens installés au Royaume-Uni, « sur la manière de garantir (leurs) droits », en particulier envers les membres de la famille et sur les bénéfices sociaux. Point principal de divergence l’UE attend toujours la publication de la position britannique sur le règlement financier.  Ce « solde des comptes » est exigé par Bruxelles en lien avec les engagements pris par le Royaume-Uni en tant que pays membre. « Une sortie ordonnée exige de solder les comptes », a de nouveau martelé Michel Barnier en salle de presse. « Aussitôt que le Royaume-Uni sera prêt à préciser la nature de ses engagements nous serons prêts à discuter avec les négociateurs britanniques« , a-t-il ajouté.

L’agriculture va-t-elle payer le prix du brexit ?

L’agriculture va-t-elle payer le prix du brexit ?

 

C’est la question qui se pose en ce moment dans le milieu bruxellois puisque du fait du  brexit les recettes seront amputées de la contribution britannique. Du coup, l’union européenne envisage de rogner notamment sur les crédits accordés à la politique agricole commune. Une politique agricole qui serait en quelque sorte renationalisée puisque les Etats devraient compenser les contributions supprimées de l’union économique. Au total les agriculteurs notamment français craignent surtout une réduction des subventions. Le Brexit crée un trou net d’environ 10 milliards sur les quelque 150 milliards du budget européen ; et alors que les besoins augmentent, notamment avec la défense et la sécurité, aucun Etat membre n’a l’intention de consacrer une part plus importante de son budget à l’UE. Le document propose donc principalement de raboter les dépenses actuelles. Au-delà de cette logique contestable, un élément fait bondir côté français : le rapport suggère de demander aux Etats Membres de co-financer la Politique Agricole Commune, premier poste de dépense du budget européen. Selon les experts, l’idée de ce co-financement de la PAC risque de « renationaliser » la PAC, et donc de créer de forts écarts de compétitivité entre pays riches et pauvres. Première des politiques européennes en termes de montants consacrées, avec 60 milliards répartis chaque année dans 28 pays, la PAC est un des piliers de la construction européenne, mais aussi un des éléments les plus décriés notamment du fait que la PAC profit  aux grands céréaliers et beaucoup moins en particulier aux petits exploitants et autres éleveurs. Dans le document actuellement en cours d’étude à Bruxelles, la Commission européenne n’a consacré qu’un paragraphe à cette question des ressources propres. Si la question fait quasiment consensus au Parlement européen, et convainc aussi beaucoup au sein de l’exécutif, les Etats membres rechignent à accepter l’idée d’une taxe européenne nouvelle qu’ils ne toucheraient pas.  Jean Arthuis, eurodéputé centriste et membre de la commission des budgets, juge que le document de « réflexion » sur le futur des finances de l’UE est hors de propos. « Nous sommes à un point de rupture, il faudrait lancer un grand débat sur ce que l’on veut pour l’Europe de demain, et ajuster le budget en conséquence. Et ne pas faire l’inverse en bricolant un budget », s’agace l’eurodéputé ALDE.

 

Attirer les banques (Edouard Philippe)

Attirer les banques (Edouard Philippe)

 

D’une certaine manière les places financières se sont lancées dans une sorte d’enchère fiscale pour attirer les banques sur leur territoire suite au Brexit.  Edouard Philippe a annoncé vendredi une série de mesures pour renforcer l’attractivité Pour attirer les banques actuellement sur le sol britannique, Le Premier ministre s’est engagé à réduire le coût du travail en supprimant la tranche à 20% de la taxe sur les salaires, celui des licenciements en excluant les primes et bonus des « preneurs de risques » du calcul des indemnités et celui des transactions avec l’annulation de l’extension de la taxe sur les transactions financières aux opérations intraday. « Chaque intervenant du monde financier, chaque banquier, chaque trader, chaque personnalité de ce monde, qui vient s’installer à Paris est un facteur de création d’autres emplois », a insisté Edouard Philippe en présentant ces mesures. « Promouvoir l’attractivité financière de Paris, c’est promouvoir l’attractivité économique de la France », a-t-il ajouté, aux côtés de la maire de Paris, Anne Hidalgo, de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, et du président de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier. Les contraintes seront allégées, le gouvernement s’engageant, sur le droit bancaire et financier, à ne plus procéder à des surtranspositions de règles européennes et à examiner, pour les textes déjà transposés, des surrèglementations qui ne semblent pas justifiées, pour les modifier ou les supprimer. Une consultation publique sera lancée pour nourrir un projet de loi de simplification du droit financier et du droit des sociétés. Le gouvernement envisage en outre de créer des chambres commerciales internationales spécialisées dans les contentieux à haute technicité juridique. La Fédération Bancaire Française (FBF) a salué « la mobilisation exceptionnelle des pouvoirs publics pour renforcer l’attractivité de la Place de Paris ». Ces mesures s’ajouteront à celles déjà promises par le chef de l’Etat et le gouvernement : baisse progressive de l’imposition des sociétés jusqu’à 25% en 2022, réforme du droit du travail vers plus de souplesse, sortie des valeurs mobilières de l’impôt sur la fortune (ISF) et prélèvement unique à environ 30% sur le produit du capital. Plus globalement, il sera mis fin à l’instabilité fiscale, a promis le chef du gouvernement, une crainte des investisseurs qui se souviennent de la taxe à 75% de François Hollande. Avec l’élection d’Emmanuel Macron, « nous avons un président qui est ouvertement pro-business », a dit Valérie Pécresse, en soulignant que l’offensive visait non seulement les banques mais également toutes les entreprises et le secteur des fintechs. « Nous sommes prêts à vous dérouler le tapis bleu-blanc-rouge », a-t-elle ajouté : « Welcome back to Europe ». Benjamin Griveaux, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et Finances, a précisé aux journalistes qu’aucune banque autre que HSBC n’avait pour l’instant pris d’engagement sur un renforcement à Paris « mais on y travaille lors de road shows ». Des places comme Francfort, où est située la Banque centrale européenne, ou encore Dublin et Luxembourg ont été jugées jusqu’à présent plus attractives que Paris pour y transférer des activités financières. « Cet ensemble de mesures répond aux attentes exprimées ces derniers mois par les établissements financiers et les investisseurs internationaux que nous avons rencontrés », s’est félicité Gérard Mestrallet, président de Paris Europlace, l’organisation de promotion de la place financière de Paris, dans un communiqué. Pour les enfants des salariés qui quitteront Londres pour Paris, l’enseignement en langue anglaise sera renforcé et trois lycées internationaux seront créés en Ile-de-France d’ici 2022, en plus des six existants. Londres a assuré de son côté être en mesure de garder les entreprises, malgré le Brexit. « Il est compréhensible que nos concurrents européens cherchent à attirer entreprises et emplois. Pour autant, nous pensons que la baisse de la taxe sur les entreprises à 17% en 2020 (…) va permettre à Londres de rester une place financière de premier plan », a réagi le service de communication de la City.

Brexit : les Britanniques dans l’expectative

Brexit : les Britanniques  dans l’expectative

 

Le 23 juin 2016, c’est extrême justesse que le brexit a été décidé par les Britanniques avec un score étriqué de 51,9 %. Depuis les positions ont un peu changé mais la société du Royaume-Uni reste toujours relativement divisée avec 48 % contre le brexit  et 44 % toujours pour. Il semblerait toutefois qu’aujourd’hui une majorité se dégage pour un brexit doux. Mais pour l’instant c’est le grand flou du côté de la première ministre Teresa May affaiblie après la perte de majorité par les conservateurs. De ce point de vue,  les propositions britanniques exprimées lors  du dernier conseil européen n’ont guère éclairé la q question et ont été assez mal reçues par les autres Etats de l’Europe. Teresa May  se trouve  de fait dans une position politique très difficile pour négocier le brexit ensuite c’est surtout l’impréparation du gouvernement britannique qui caractérise l’environnement des négociations. Du coup les négociations pourraient bien aller au-delà des deux années prévues et s’étaler sur 5 as ou 10 ans. Le temps nécessaire à faire oublier un vote désastreux tant pour l’union économique que pour le Royaume-Uni. Avec le temps il sera peut-être possible d’habiller politiquement la renonciation au brexit.  La proportion de Britanniques pensant que le gouvernement adopte le bon comportement vis-à-vis du Brexit est descendue de 40% en avril à 22%, selon Yougov. La manière de mener à bien le Brexit est controversée puisque, 43% des Britanniques estiment que le gouvernement devrait continuer sur sa lancée tandis que 23% des Britanniques souhaiteraient que l’Etat reconsidère les termes des négociations avec l’UE et choisiraient plutôt un « soft brexit », 17% souhaiteraient un nouveau référendum et 7% pensent qu’il faudrait tout bonnement abandonner le Brexit (10% d’abstention sur la question). Selon Survation, lorsqu’il s’agit de ne choisir qu’entre deux propositions: un hard Brexit et un soft Brexit, 55% des Britanniques interrogés affirmeraient être en faveur d’un divorce « en douceur ».

Vers un brexit très mou ?

Vers  un brexit très  mou ?

Il y avait la montre molle de Salvador Dali, on pourrait connaître un nouveau concept : le brexit très mou. C’est-à-dire le brexit  qui s’enlise dans des négociations interminables pour finalement revenir pratiquement au point de départ avec un habillage juridique présentable. Il faut d’abord rappeler que la première ministre Theresa May n’était pas au départ favorable au brexit, elle n’y a adhéré que par opportunité politique. Elle s’est fait ensuite l’apôtre d’un brexit  dur menaçant même de quitter l’union européenne  sans aucune compensation financière. Première observation les Britanniques commencent à observer les conséquences néfastes de l’éloignement de l’union européenne et ce n’est évidemment qu’un tout début. Deuxième observation Theresa May n’a pas la majorité nécessaire pour imposer un bras-de-fer avec l’union économique. Parmi les conservateurs eux-mêmes nombre de responsables souhaiteraient des accommodements. Enfin il n’est pas sûr que Theresa May demeure la première ministre. Un nombre d’interrogations qui jouent plutôt en faveur de l’union économique. Ceci étant,  il n’est pas certain non plus que certains Européens soient partisans d’un divorce total avec le Royaume-Uni. Du coup on pourrait avoir intérêt à laisser du temps au temps, bien au-delà de 2 ans,  laissant ainsi  traîner en longueur des négociations très complexes. Pas étonnant si on a déjà perdu un an pour entamer des discussions  En invoquant fin mars l’article 50 du Traité de Lisbonne, Theresa May a déclenché un compte à rebours de deux ans devant mener au Brexit. Mais l’issue de ces discussions n’a jamais paru aussi incertaine. «La date d’aujourd’hui marque le début d’un périple pour le Royaume-Uni et l’Union européenne», a déclaré David Davis, à l’issue de la première séance officielle de tractations historiques. «Cela va être long, mais le départ est prometteur», a-t-il assuré. L’Union européenne et le Royaume-Uni ont annoncé lundi la création de trois groupes de travail distincts (droits des citoyens, obligations financières et autres sujets liés au Brexit) et ont chacun réaffiché leurs priorités. Les Britanniques voulaient discuter dès le départ de leur «relation future» avec l’UE, notamment sur le plan commercial, un «partenariat fort et spécial» selon David Davis. Mais ils ont finalement accepté le tempo des Européens. D’ici à octobre, les discussions porteront prioritairement sur les droits des trois millions de ressortissants européens vivant en Grande-Bretagne et des Britanniques établis sur le continent, sur les obligations financières contractées par le Royaume-Uni (la «facture du Brexit», évaluée jusqu’à 100 milliards d’euros) et sur d’autres sujets liés au divorce. La question de l’Irlande du Nord, seul membre du Royaume-Uni qui aura une frontière physique commune avec un pays de l’UE – la République d’Irlande -, fera l’objet d’un dialogue séparé, selon un document sur «les termes de référence» convenus par les deux parties et communiqué lundi soir.

Brexit : départ d’Airbus de Grande-Bretagne ?

Brexit : départ d’Airbus de Grande-Bretagne

Fabrice Brégier, directeur général délégué d’Airbus fixe des conditions au maintien des activités de production en Grande –Bretagne. Il, a déclaré que l’accord qui sortira de ces négociations devrait permettre aux employés de l’avionneur européen, en provenance du monde entier, d’entrer facilement en Grande-Bretagne, devrait garantir l’absence de droits de douane sur les composants des avions et devrait garantir le maintien de certaines normes réglementaires. Sinon, la Grande-Bretagne prendrait le risque de voir Airbus délocaliser sa production à l’avenir, a-t-il dit. « Pour les nouvelles productions, il est très facile d’avoir une nouvelle usine quelque part dans le monde. Nous aurions plein de propositions », a déclaré le directeur général délégué d’Airbus, cité par le Sunday Times. « Nous voulons rester en Grande-Bretagne, pourvu que les conditions pour travailler dans une organisation intégrée soient remplies », a-t-il ajouté. Airbus emploie plus de 10.000 personnes sur deux sites en Grande-Bretagne.

 

Brexit : le retour du dingo Boris Johnson ?

Brexit : le retour du dingo Boris Johnson ?

 

Le Royaume Uni risque bien de s’enfoncer un peu plus dans la crise puisque Theresa May n’a pas été capable de dégager une majorité pour les conservateurs aux dernières élections. Certes elle pourra peut-être trouver les députés qui lui manquent chez les ultras conservateurs irlandais mais avec des concessions qui vont à l’encontre même du brexit puisque ces ultras conservateurs  veulent  conserver une libre circulation des biens, des capitaux et des personnes avec l’Irlande libre. Du coup certains manœuvrent  déjà pour obtenir la démission de Theresa May. Toujours à la manœuvre le dingo Boris Johnson opposé au Brexit au départ mais qui avait finalement pris position pour la rupture avec l’Europe pour contrer Cameron et prendre sa place. Avec Boris Johnson à la tête du Royaume-Uni c’est l’incertitude assurée tellement le personnage est fantasque. Pas sûr que les conservateurs soient décidés à le désigner comme le chef de leur parti, il pourrait élire une personnalité moins en vue mais plus sure. En attendant les manœuvres ont commencé. Cinq ministres britanniques ont invité le chef de la diplomatie Boris Johnson à tenter de remplacer Theresa May au poste de Premier ministre, après le revers qu’elle a subi lors des législatives anticipées de jeudi, rapporte le Sunday Times. Les ministres ont pris contact vendredi avec leur collègue des Affaires étrangères, lorsque l’issue du scrutin a été claire. Le Parti conservateur, arrivé en tête, a toutefois perdu la majorité absolue dont il disposait au parlement. En revanche, pour le ministre des Transports Chris Grayling, Theresa May doit rester à la tête des Tories afin d’éviter d’accroître l’instabilité. « Nous devons mener ce pays à travers l’un des plus difficiles processus qu’il ait connus depuis des générations. La dernière chose dont nous ayons besoin consisterait à accroître l’agitation politique, aussi pour moi ne fait-il aucun doute que Theresa May doit rester, elle doit nous mener à travers ce processus », a dit à la chaîne ITV Chris Grayling, un allié politique de la Première ministre. La députée conservatrice Anna Soubry, elle, a déclaré à la chaîne Sky, dimanche, que Theresa May n’avait pas au parlement de majorité pour conduire le Royaume-Uni vers la sortie du marché unique européen. « Je ne pense pas qu’elle ait une majorité à la Chambre des Communes pour quitter le marché unique », a dit Anna Soubry, qui avait fait campagne pour le maintien du Royaume-Uni dans l’UE lors de la campagne pour le référendum du 23 juin 2016. A la question de savoir si Theresa May pouvait rester Première ministre, Anna Soubry a jugé sa position intenable sur le long terme. « Je n’imagine pas comment elle pourrait se maintenir sur le long terme. Je pense que malheureusement, elle devra partir. Mais pas avant un certain temps, que ce soit clair. Nous avons besoin de stabilité », a dit la députée.

Négociations du Brexit reportées ?

Négociations du Brexit reportées ?

 

 

La situation risque de se compliquer encore un peu plus concernant les négociations du Brexit après les sélections britanniques récentes. En effet Teresa May, la première ministre, avait sollicité des suffrages de ses concitoyens pour renforcer sa position face à l’union européenne. Résultat elle sort affaiblie de cette consultation puisque les conservateurs perdent leur majorité absolue. La négociation du brexit aurait de toute manière été déjà très complexe et très âpre, elle pourrait se révéler encore plus difficile avec la difficulté qu’aura Teresa mais d’obtenir des mandats clairs L’Allemand Günther Öttinger, commissaire europeén chargé du Budget, a noté qu’il n’était pas certain que les négociations sur une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne puissent s’ouvrir, comme prévu, le 19 juin, maintenant que le parti conservateur a perdu majorité absolue à la Chambre des communes. « Nous avons besoin d’un gouvernement qui puisse agir », a-t-il dit sur les ondes de la radio Deutschlandfunk. « Avec un partenaire affaibli lors des négociations, il y a un risque que cela tourne mal ». « Les négociations sur le Brexit devraient commencer lorsque le Royaume-Uni sera prêt », a tweeté pour sa part Michel Barnier, chargé par la Commission européenne de conduire les négociations sur le Brexit, ajoutant que le calendrier et les positions de l’UE étaient clairs. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a de son côté a invité la Grande-Bretagne à ne pas repousser le calendrier prévu, tout en formulant l’espoir que le résultat des élections n’aura « pas d’impact majeur » sur les discussions. « J’espère vivement que la Grande-Bretagne sera prête à ouvrir des négociations. En ce qui concerne la Commission, nous pouvons ouvrir des négociations dès demain matin à neuf heures et demie, alors nous attendons de recevoir des visiteurs de Londres », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Pour Guy Verhofstadt, chef des négociateurs du Brexit au Parlement européen, les négociations, déjà complexes, seront encore plus compliquées avec le pari perdu de Theresa May. « Le système politique britannique est totalement désordonné. Au lieu d’un leadership fort et stable, nous sommes témoins du chaos et de l’incertitude », a déploré pour sa part le député conservateur allemand Markus Ferber, impliqué dans les discussions sur l’accès aux marchés de l’UE pour le secteur financier britannique.

Un Brexit qui va durer des années

Un Brexit qui va durer des années

Les récentes élections britanniques vont encore complexifier la négociation relative au brexit. Des négociations qui pourraient même être repoussées de deux ans tellement il sera difficile à Teresa May d’obtenir un mandat clair d’une majorité difficilement trouvable. De toute manière dans le meilleur des cas les négociations vont s’étaler sur quatre à cinq ans comme le soutient d’ailleurs Pascal Lamy l’ancien directeur de l’OMC. Elle pourrait même durer une dizaine d’années car il faudra que le Royaume uni renégocie tous les accords commerciaux. Il faut aussi prendre en compte les divergences au sein même de l’union économique. Officiellement les membres de cette union affichent un front commun. Cependant il est connu que Merkel est depuis longtemps pour un break site mou tandis que les Français sont davantage pour un brexit dur et rapide. Au bout du compte l’affaire pourrait s’étaler sur une dizaine d’années et épuiser même les négociateurs qui pourraient alors convenir d’un statut pour le Royaume-Uni très proche de l’actuel.  C’est une hypothèse car personne les deux parties ont beaucoup à perdre dans un brexit dur. Ce que pense aussi  Jean Pisani ferry, conseiller économique de Macron.  Jean Pisani-Ferry, a déclaré lundi sur la BBC que personne n’avait « intérêt à un Brexit dur. Nous devons construire une nouvelle relation. Il y a des intérêts des deux côtés, il y a une négociation à mener, il y a un intérêt commun à conserver la prospérité » des deux côtés de la Manche, a expliqué en anglais Jean Pisani-Ferry interrogé sur la BBC Radio 4.  Jean Pisani-Ferry, qui a dirigé le programme d’En Marche!, la formation politique créée par Emmanuel Macron, a été interrogé sur une quelconque volonté du président élu français de punir le Royaume-Uni pour oser quitter l’UE. « Punir certainement pas », a répondu son conseiller, ajoutant que le président n’en constituerait pas moins un « partenaire difficile et exigeant » lors des négociations.    »Nous avons des intérêts divergents (entre Britanniques et les autres, ndlr) sur certains aspects de la négociation, donc il y aura des discussions difficiles », a-t-il  prévenu. Mais il a aussi jugé qu’ »en tant qu’adultes des deux côtés, nous parviendrons à gérer la négociation de sortie et à construire une relation nouvelle ».

Macron intransigeant face à May sur le Brexit

Macron intransigeant face à May sur le Brexit

Les relations entre la France et le Royaume-Uni ne se sont guère réchauffées lors du G7. On a même vu que Le président français Emmanuel Macron éviter la proximité avec la première ministre britannique. En cause une divergence très importante : le Royaume uni veut d’abord discuter des futures relations commerciales et en fait un préalable tendis que que Macron, lui, veut discuter en premier d des conditions de départ  du Royaume-Uni Lors de la première réunion bilatérale vendredi entre les deux dirigeants, en marge du G7, Mme May a répété qu’elle souhaitait que des négociations sur un futur accord commercial entre le Royaume-Uni et l’Europe démarrent dès le début des négociations sur la sortie de son pays de l’Union européenne. Et ce, sans attendre que soient réglées les questions délicates de la facture financière du Brexit et des droits des expatriés. « Pour le Brexit, je redis clairement qu’aux termes du traité européen nous disposons de deux ans pour négocier la sortie et les relations futures avec l’UE. Et quand nous sortirons, il est important que nous sachions non seulement les termes de la sortie mais ce que sera cette relation future y compris commerciale », a-t-elle dit devant la presse. Elle a aussi « réaffirmé son souhait de clarifier très tôt le statut des citoyens européens dans le Royaume-Uni et vice versa », a indiqué la délégation britannique. Mais de son côté, M. Macron s’est borné à indiquer que « l’UE sera unie dans la négociation du Brexit », ce qui signifie, a précisé la délégation française, que la France restera sur la position que partagent les autres pays européens, à savoir d’abord le Brexit, puis après seulement les négociations sur les relations futures entre l’UE et le Royaume-Uni. »Mais la France et le Royaume-Uni continueront d’entretenir des liens étroits dans tous les domaines de coopération économiques, sécuritaires et diplomatiques entre nos deux pays », a ajouté le président français. L’activation, le 29 mars par le gouvernement britannique de l’article 50 du traité de Lisbonne, a officiellement lancé le divorce avec l’UE, ouvrant la voie à deux années de négociations de sortie. En avril, les 27 dirigeants de l’UE ont adopté à l’unanimité les grands principes directeurs qui guideront les négociateurs européens du Brexit au cours des deux prochaines années, illustrant ainsi leur unité revendiquée face au Royaume-Uni. Début mai, le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier, avait prévenu que le Brexit ne se ferait pas « rapidement et sans douleur », alors que Londres et Bruxelles se crispent en particulier autour de la facture du départ.

 

 

Brexit : « c’est l’UE qui paiera le Royaume-Uni » !!! (Boris Johnson, le dingo)

Brexit : « c’est  l’UE qui paiera le Royaume-Uni »  !!! (Boris Johnson, le dingo)

Tout dans l’allure, la pensée et les propos de Boris Johnson  caractérise un état démence avancée. Pour preuve sa proposition de faire payer la facture du Brexit  par l’union européenne et non par le Royaume uni. Cet exhibitionniste aura fait grand tort au Royaume uni. Rappelons qu’initialement Boris Johnson était opposé au Brexit et qu’il n’a changé de position qu’au dernier moment afin de s’opposer à Cameron pour  prendre sa place.  Ensuite il a fui devant ses responsabilités. Pour éviter les pitreries de l’ancien maire de Londres, la première ministre Theresa May l’a écarté et isolé dans ministère des affaires étrangères qui n’est pas en charge de la négociation du brexit. Boris Johnson dans une interview au Daily Telegraph samedi. Interrogé sur ce point par le quotidien proche des conservateurs, l’ex-maire de Londres a répondu: « je pense qu’il y a de très bons arguments » en ce sens. Cette sortie est totalement à rebours de la position de l’Union européenne qui entend présenter, au début des négociations, une facture globale à Londres pour honorer ses engagements financiers aux différents programmes et fonds européens. L’addition est évaluée à entre 40 et 60 milliards d’euros côté européen et pourrait même atteindre les 100 milliards d’euros, selon les calculs du quotidien britannique Financial Times, après de nouvelles demandes de la France et de l’Allemagne concernant les subventions agricoles. Le gouvernement britannique a immédiatement annoncé qu’il n’allait pas payer une telle somme. Dans son interview au Daily Telegraph samedi, Boris Johnson a même qualifié d’« absurdes » les montants évoqués. « Ils vont saigner ce pays à blanc avec leur facture », a fustigé le ministre, menaçant de quitter la table de négociations « sans rien payer du tout ». M. Johnson, un des principaux artisans de la campagne du Brexit, a ajouté que c »était même l’UE qui risquait en fin de compte de devoir ouvrir son porte-monnaie. « Nous co-détenons certains biens pour lesquels nous avons payé pendant des années et dont il faudra évaluer la valeur avec soin », a-t-il expliqué.

 

Brexit: des négociations longues et difficilse pour la Grande-Bretagne

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Les négociations seront forcément longues,-plusieurs années_ et difficiles pour la Grande Bretagne car on ne peut avoir le beurre (l’accès au marché) et l’argent du beurre (l’absence de solidarité financière). Pour autant, il y a aura à terme un accord mais cela passera par des conflits. Réunis samedi à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept ont adopté de stricts principes pour encadrer la négociation sur le Brexit dans les deux ans qui viennent. Affichant leur fermeté, ils ont fait comprendre aux Britanniques qu’ils ne doivent pas se faire  »d’illusions » sur l’obtention rapide d’un accès au marché unique. Interrogée dimanche sur l’ antenne de la BBC , Theresa May n’a pas caché que la négociation sur les termes du divorce entre Londres et l’UE serait difficile. « Ce que cela montre  », a-t-elle dit à propos du texte adopté à Bruxelles, « et ce que montrent aussi d’ autres commentaires émanant de dirigeants européens, c’est qu’il y aura des moments où ces négociations seront dures ». La chef du gouvernement britannique a réitéré toutefois qu’elle n’hésiterait pas à interrompre le processus si les propositions de Bruxelles ne convenaient pas.

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