Archive pour le Tag 'Breton'

Lamentable lâchage de Thierry Breton par Macron

Lamentable lâchage de Thierry Breton par Macron

Inutile de tourner autour du pot Thierry Breton a bien été contraint de démissionner de son poste de commissaire européen sur pression de la présidente Ursula von der Layen. Une présidente qui a profité de l’affaiblissement politique de la France mais aussi de l’Allemagne confrontéés à des problèmes internes. Le bon moment pour se débarrasser de Thierry Breton qui aura été de l’avis de tous les experts l’un des meilleurs commissaires européens après avoir était aussi l’un des meilleurs ministres des finances en France.

Il se pourrait bien que Macron ait  négocié avec la commission européenne un peu de bienveillance sur la catastrophe financière de la France  contre un commissaire un peu trop gênant en matière de politique industrielle et notamment vis-à-vis des grands du numérique. Un secteur que Thierry Breton voulait absolument mieux réguler.

Thierry Breton affirme malgré tout ne pas avoir été «lâché» par Paris, ni ne faire grief de cette situation à son ancienne cheffe. Il réfute par ailleurs avoir été poussé dehors par le «lobby» de la Tech. «Je n’y crois pas du tout. [...] Personne n’a eu ma peau, c’est moi qui ai démissionné», a-t-il insisté.  Un discours sans doute pour masquer la triste face de la France dans cette affaire d’autant que Thierry Breton a sans doute encore de rôle à jouer au service de son propre pays.

 

Les accusations de Thierry Breton vis-à-vis de la présidente de la commission européenne sont pourtant clairs :. «À la lumière de ces derniers développements, qui témoignent à nouveau d’une gouvernance douteuse, je dois conclure que je ne peux plus exercer mes fonctions au sein du Collège», écrivait-il. Depuis, Paris a proposé Stéphane Séjourné, au poste de vice-président exécutif pour la Prospérité et la Stratégie industrielle.

Commission européenne : Macon lâche Thierry Breton !

Commission européenne : Macon lâche    Thierry Breton !

 

On sait certes que les relations entre la présidente de la commission européenne et le commissaire français Thierry Breton étaient loin d’être idylliques. Cependant la démission de Thierry Breton constitue un événement politique qui marque le lâchage de Macron. En effet ce sont les Etats qui désignent leurs propres candidats à la commission européenne. Pourtant Thierry Breton était considéré , et de loin, comme l’un des meilleurs commissaires européens s’efforçant notamment de soutenir une plus forte politique industrielle et voulant  également réguler davantage les grandes sociétés numériques type GAFA; lesquelles ne sont pas certainement pas innocentes dans la mise à l’écart de Thierry Breton.

La commission européenne sera toujours présidée par Ursula von der Layen ( notons qu’elle avait été initialement imposée par la France contre l’avis même de l’Allemagne dont elle est originaire !)

La présidente profite actuellement de la faiblesse politique de certains des Etats affrontés à des problèmes internes comme l’Allemagne et la France. Remplacer Thierry Breton à la fois efficace et charismatique par le très mollasson Séjourné traduit l’affaiblissement de la France au sein de l’Europe.

Les tensions entre la présidente et son commissaire sont manifestes dans la lettre de démission de Thierry Breton. Le Français accuse ainsi la dirigeante allemande d’avoir proposé son remplacement « pour des raisons personnelles qu’en aucun cas, vous n’avez discutées directement avec [lui]« . « C’est très inhabituel et un affront direct au style de gouvernance d’Ursula von der Leyen, jugé pas assez collectif », résume la directrice des études pour l’Institut Jacques Delors à Bruxelles.

« J’ai pris note et accepté la démission de Thierry Breton. Je le remercie pour son travail durant son mandat de commissaire », s’est exprimée Ursula von der Leyen sur X, lundi soir.

 

L’autorité de la présidente avait été mise en cause durant l’été. Sa demande aux Etats membres de lui envoyer deux noms, celui d’un homme et celui d’une femme, était restée lettre morte. Résultat : la promesse d’un collège de commissaires paritaire s’est envolée, mettant à mal la parole de la dirigeante conservatrice.

la Commission, cette dernière accusée d’avoir trop pris la lumière lors de son premier mandat. L’eurodéputé socialiste Christophe Clergeau a ainsi qualifié sur X de « camouflet pour Emmanuel Macron » la démission de Thierry Breton. « C’est inquiétant pour l’influence de la France en Europe », s’alarme de son côté Nathalie Loiseau. L’eurodéputée Rassemblent national Mathilde Androuët déplore auprès de franceinfo « l’influence d’Ursula von der Leyen sur Emmanuel Macron », estimant qu’elle « dicte ses choix à des exécutifs nationaux ».

Un destin en France pour Thierry Breton ?
Alors que plusieurs voix, dont l’eurodéputée écologiste Marie Toussaint sur X, appelaient le président français à proposer une femme au poste de commissaire, le chef de l’Etat a finalement désigné l’actuel ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné. Preuve qu’Emmanuel Macron ne veut pas se faire dicter son choix par Ursula von der Leyen ? « Ce qui est certain, c’est que c’est l’un de ses proches », remarque Sophie Pornschlegel. Ce choix « permet à Emmanuel Macron de garder de l’influence à Bruxelles et donc à la France aussi », résume un député macroniste auprès de France Télévisions, qui note que le chef du Quai d’Orsay « s’entend bien » avec la présidente de la Commission.

L’ancien président du groupe Renew Europe au Parlement européen est un fin connaisseur des institutions européennes. « C’est une forme d’évidence, il est un européen convaincu et possède des talents de négociations et de diplomatie », relève l’eurodéputée et actuelle cheffe de Renew Europe Valérie Hayer, auprès de franceinfo.

Reste à savoir quel portefeuille obtiendra le chef de la diplomatie française. « C’est avant tout ce qui compte et je pense que l’on peut être confiant sur ce qui sera proposé à la France et la confirmation de son influence », espère Valérie Hayer. « Il sera une figure importante de la nouvelle équipe », prédit de son côté l’analyste Mujtaba Rhaman sur X.

En France, la démission de Thierry Breton a immédiatement déclenché une vague de questionnements sur une potentielle participation au gouvernement, que le nouveau Premier ministre Michel Barnier doit annoncer d’ici à la fin de la semaine. Tandis que Matignon se garde de tout commentaire, « Michel Barnier et [Thierry Breton] s’entendent bien », souligne toutefois un député Ensemble auprès de France Télévisions. « Sans doute Thierry Breton a-t-il trouvé un atterrissage ailleurs », suppute auprès de franceinfo une députée européenne macroniste.

Thierry Breton pour une loi Egalim européenne… qui ne change rien

Thierry Breton pour une loi Egalim européenne… qui ne change rien

Thierry Breton, a repris immédiatement l’idée de Macon pour l’élaboration d’une loi européenne type égalée qui dans les faits ne change rien. Une manière de faire semblant de légiférer avec des pseudos mesures de régulation. L’idée étend de faire croire que les pouvoirs publics peuvent influencer les prix de marché alors qu’ils ne peuvent intervenir que sur certains aspects réglementaires et encore…… à condition d’embaucher des millions de contrôleurs au plan européen et mondial !

Invité ce lundi sur RMC et BFMTV, le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton a « déploré » le contournement de la loi Egalim par des distributeurs via des centrales d’achat basées à l’étranger et s’est dit favorable à la proposition d’Emmanuel Macron de créer une loi Egalim à l’échelle de l’Union européenne.

En vigueur en France, la loi Egalim vise à mieux prendre en compte le coût de production des agriculteurs dans la formation du prix pour leur assurer un revenu décent. Mais « certains de nos distributeurs ont organisé par de grandes centrales européennes le contournement de la loi française », avait déjà dénoncé Emmanuel Macron la semaine dernière, avant de plaider en faveur d’une loi Egalim européenne pour y remédier.

Et de rappeler que son « rôle en tant que commissaire au Marché intérieur » était « de veiller précisément à ce qu’on ai un traitement identique sur tous les secteurs industriels de l’Union européenne, de façon à ne pas avoir de distorsion de concurrence ». Bref le bla-bla habituel !

Arrêter la production des voitures thermiques est une erreur pour Thierry Breton, commissaire européen

Arrêter la production des voitures thermiques est une erreur pour Thierry Breton commissaire européen

Théoriquement l’Europe n’aura plus le droit de produire des véhicules thermiques à partir de 2035 le problème est que l’union européenne est très mal préparée et que cela risque surtout de favoriser les automobiles étrangères notamment chinoises. Emmanuelle Macon a d’ailleurs avancé le chiffre de 2 millions de véhicules électriques en 2030 alors que le parc comprend 40 à 50 millions de voitures. Commandez dès affirmer qu’en 2035 le secteur automobile aura supprimé toute émission polluante comme l’affirme le gouvernement . Arrêter brutalement la production deux moteurs thermiques en 2035 est une erreur reconnaît pourtant le commissaire européen Thierry Breton. Finalement il dit-il tout haut ce que l’industrie automobile européenne s’interdit de clamer ? Thierry Breton redoutait une électrification trop rapide de l’industrie automobile. C’est pourtant décidé depuis la semaine dernière et le vote par l’Union européenne d’une interdiction des ventes de voitures particulière thermique (hors segment de luxe) après 2035.

L’ancien ministre de l’économie français ne désarme pas pour autant : une clause de revoyure en 2026 permettra de repousser l’échéance si besoin. Et pas question pour les constructeurs de renoncer aux technologies de moteurs à explosion, au risque de se priver d’un marché encore prometteur. Il conviera d’ici quelques jours les nombreux acteurs concernés par la propulsion électrique à se mettre en ordre de bataille pour réussir la plus grande transformation industrielle que l’Europe ait connue.

 » Se débarrasser du gaz et du pétrole russe » (Thierry Breton)

 « Se débarrasser du gaz et du pétrole russe » (Thierry Breton)

Pour l’instant évidemment les autorités européennes s’en tiennent à ce qui a été décidé lors de la rencontre de Versailles ;à savoir: stopper la dépendance énergétique à l’égard de la Russie d’ici 2027. Cependant en Allemagne on réfléchit à la possibilité de s’en dégager d’ici 2022. Par ailleurs l’opinion publique allemande paraît de plus en plus sensibilisée et de plus en plus favorable à un blocage du gaz russe.

Tout dépendra sans doute de l’atrocité de l’agression russe en Ukraine. Le carnage probable pourrait amener le gouvernement allemand a ce débarrasser de son hypothéque énergétique russe. «On est un peu en économie de guerre», commente Thierry Breton, le commissaire européen ,qui voit également dans cette stratégie une manière de couper un débouché économique important de la Russie : chaque jour, les pays européens lui versent 800 millions d’euros pour importer des hydrocarbures.

 

 

Le Commissaire européen au marché intérieur indique également que la politique de la Commission européenne sera «accommodante» dans les mois à venir, afin de permettre aux États de mettre en œuvre des aides et plans de soutien au pouvoir d’achat face à la hausse des prix de l’énergie qui se poursuit. «Nous mettrons à disposition une boîte à outils de mesures pour les États», indique Thierry Breton, sans donner le détail des mesures envisagées. Un assouplissement des règles européennes qui encadrent la dette est en tout cas envisagé. En principe, la dette publique des États membres ne doit pas dépasser 60 % de leur PIB.

Hausse du prix de l’énergie : ça va durer ! (Thierry Breton)

Hausse du prix de l’énergie : ça va durer ! (Thierry Breton)

 

Le commissaire européen Thierry Breton a prévenu la crise du prix de l’énergie va durer. En cause évidemment une reprise économique mondiale assez dynamique notamment d’une forte demande de la Chine pour les matières premières et l’énergie. Des préoccupations climatiques qui conduisent à surtaxer l’électricité , le gaz et le carburant. Aussi des phénomènes de spéculation et géopolitiques( gaz russe ou algérien par exemple) qui tirent les prix vers le haut.

Olivier Dusspot, secrétaire d’État au budget, s’est presque excusé de la hausse des prix de l’énergie en particulier de l’électricité. Il a indiqué que cette hausse probable de 10 % au premiers janvier n’était pas le fait du gouvernement actuel mais du mécanisme automatique des évolutions des prix de l’électricité. La vérité,  c’est qu’on peut toujours évidemment modifier ce mécanisme. Le problème c’est que la hausse de l’énergie en général et de l’électricité en particulierconcerne le monde entier. En cause évidemment une reprise économique assez dynamique mais aussi des phénomènes de spéculation.

Thierry Breton, commissaire européen contredit en quelque sorte l’inflation temporaire dans le domaine de l’énergie, concept défendu par certains économistes. Qui met en garde : «cette situation de tension peut durer tout l’hiver». En cause, a-t-il rappelé, des facteurs conjoncturels (une reprise plus vive qu’attendue), un manque de vent, et des tensions géopolitiques.

Thierry Breton a saisi l’occasion pour suggérer plusieurs faiblesses de la politique énergétique comme la dépendance, en particulier de l’Allemagne, au gaz russe. Selon lui, l’éolien ne peut être la seule réponse au défi de la décarbonation. Le nucléaire, «énergie de transition», en fait partie. Si sa part dans la production totale européenne est appelée à diminuer de 26% aujourd’hui à 16% en 2050, le volume de production d’électricité devra avoir doublé dans le même temps. Conclusion : il ne faut pas fermer les centrales nucléaires existantes tant qu’elles sont jugées sûres par les autorités.

Hausse du prix de l’énergie : ça va durer ! (Thierry Breton)

Hausse du prix de l’énergie : ça va durer ! (Thierry Breton)

 

Dimanche Olivier Dusspot, secrétaire d’État au budget,sc’est presse excusés de la hausse des prix de l’énergie en particulier de l’électricité. Il a indiqué que cette hausse probable de 10 % au premiers janvier n’était pas le fait du gouvernement actuel mais du mécanisme automatique des évolutions des prix de l’électricité. La vérité,  c’est qu’on peut toujours évidemment modifier ce mécanisme. Le problème c’est que la hausse de l’énergie en général et de l’électricité en particulier

concerne le monde entier. En cause évidemment une reprise économique assez dynamique mais aussi des phénomènes de spéculation.

 

Thierry Breton, commissaire européen contredit en quelque sorte l’inflation temporaire dans le domaine de l’énergie, concept défendu par certains économistes. Qui met en garde : «cette situation de tension peut durer tout l’hiver». En cause, a-t-il rappelé, des facteurs conjoncturels (une reprise plus vive qu’attendue), un manque de vent, et des tensions géopolitiques.

Thierry Breton a saisi l’occasion pour suggérer plusieurs faiblesses de la politique énergétique comme la dépendance, en particulier de l’Allemagne, au gaz russe. Selon lui, l’éolien ne peut être la seule réponse au défi de la décarbonation. Le nucléaire, «énergie de transition», en fait partie. Si sa part dans la production totale européenne est appelée à diminuer de 26% aujourd’hui à 16% en 2050, le volume de production d’électricité devra avoir doublé dans le même temps. Conclusion : il ne faut pas fermer les centrales nucléaires existantes tant qu’elles sont jugées sûres par les autorités.

Covid-19 : découverte d’un variant breton ?

Covid-19 : découverte d’un variant breton ?

D’une certaine manière les variants du covid évoluent chaque jour mais certains sont plus ou moins dangereux. Quand on a découvert ces variants , on a  considéré au départ qu’ils se propageaient beaucoup plus vite que le virus initial mais qu’ils étaient moins mortels. Depuis les scientifiques ont changé un peu d’appréciation avec les dégâts provoqués par le variant anglais, le variant sud-africain et le variant brésilien notamment. Cette fois il s’agit d’un variant détecter en Bretagne

 

Un nouveau variant aurait été détecté Il s’agit d’un cluster au centre hospitalier de Lannion (Côtes-d’Armor). Le 13 mars, 79 cas y ont été identifiés, dont 8 cas porteurs du variant, confirmé par séquençage. Des analyses réalisées par l’Institut Pasteur ont mis «en évidence un nouveau variant (…) porteur de neuf mutations dans la région codant pour la protéine S mais également dans d’autres régions virales», a précisé la DGS dans un message aux professionnels de santé.

L’apparition de variants du virus est un processus naturel puisque celui-ci virus acquiert des mutations au fil du temps

Accepter « les règles » pour les Britanniques est incontournable pour Thierry Breton

Accepter « les règles » pour les Britanniques est incontournable pour Thierry Breton

interviewé sur Europe 1, Thierry Breton, commissaire européen chargé du marché intérieur, a réaffirmé que les choses sont claires : soit les Britanniques acceptent les règles de l’UE pour le marché intérieur, soit ils les refusent et n’en font pas partie.

« Nous sommes un continent ouvert », abonde l’ancien ministre de l’Économie entre 2005 et 2007. « Mais lorsqu’on y vient, on doit tout simplement respecter nos règles pour précisément avoir une équité, que les produits respectent les contraintes environnementales et sociales qui font notre marché intérieur ».

Et ce principe de respect des règles vaut également pour le secteur de le pêche, point de friction très important dans les négociations entre Londres et Bruxelles, alors que le Royaume-Uni s’est dit prêt à déployer sa marine pour protéger ses eaux territoriales. Refusant de se positionner sur la nature de cette communication britannique, Thierry Breton préfère rappeler qu’il est dans « l’intérêt de tout le monde de trouver un accord sur ces zones de pêche ».

D’autant que dans ce dossier, si les Britanniques possèdent effectivement des eaux « plus poissonneuses », ils ne sont pas forcément en position de force, selon Thierry Breton. « L’organisation de la pêche britannique fait que la quasi totalité de la fabrication des prises se fait sur le continent. Les pêcheurs ont besoin du continent pour transformer les produits, mais aussi pour les vendre. Il y a donc des intérêts conjoints. »

Des intérêts économiques qui font espérer au commissaire européen qu’un accord sera trouvé. Sans compter qu’en cas de « no deal », des droits de douane devront s’appliquer et faire mécaniquement « augmenter les prix de façon assez significative en Grande-Bretagne ». L’Europe « continuera à exporter, mais ce sera plus cher pour le consommateur britannique ».

Thierry Breton peut-il imposer la censure aux géants du numérique

Thierry Breton peut-il imposer la censure aux géants du numérique

L’éternel problème des fake  news, des nouvelles approximatives voire de l’ intoxication pure et simple refait surface avec la promesse du commissaire européen Thierry Breton d’imposer aux géants du numérique le nettoyage des informations sur Internet.  On peut sans doute se féliciter d’une certaine régulation de l’information sur Internet ; le pire côtoie le meilleur, la vérité côtoie le mensonge voir l’infâme. C’est une chose de vouloir réguler les excès, c’est évidemment autre chose que d’envisager une régulation qui rétablirait en quelque sorte une forme de censure. Il n’est en effet pas évident trouver des critères pertinents pour juger de la fiabilité d’une information. Ce ne sont pas en tout cas les algorithmes de Facebook destiné à remplacer les journalistes qui pourront effectuer ce travail de manière lucide, indépendante et démocratique. On n’en a la démonstration actuellement avec la volonté du président des États-Unis d’établir un contrôle systématique des informations des réseaux Internet. Une tâche évidemment impossible et surtout particulièrement anti démocratique. On  voit mal quel autorité- supposée indépendante- pourrait juger de  la pertinence ou non d’une information par ailleurs parfois complexe et qui peut justifier la controverse.  Le mois dernier, le commissaire européen avait prévenu Mark Zuckerberg, le directeur général de Facebook, qu’avec lui les “fakes news” n’auraient plus de tribune sur internet.

Mardi, il a salué la volonté de Jack Dorsey, le directeur général de Twitter, d’endosser la responsabilité des décisions incombant à son groupe.“Je me suis également entretenu hier avec le directeur général de Twitter, Jack Dorsey, à ce sujet et j’ai salué son engagement lorsqu’il a publiquement tweeté: ‘Il y a quelqu’un qui est responsable à la fin de nos actions en tant qu’entreprise, et c’est moi’”, dira également Thierry Breton sur son blog. Le tweet de Jack Dorsey répondait à une polémique entre Twitter et Donald Trump, le réseau social ayant décidé de placer un avertissement sur les messages du président américain pour inciter les internautes à vérifier la véracité de ses affirmations.

Commissaire européen français : Macron veut imposer Thierry Breton mais c’est pas gagné

Commissaire européen français : Macron veut imposer Thierry Breton mais c’est pas gagné

D’une certaine manière,  Macron tente un nouveau coup de force avec le Parlement européen en proposant la candidature de Thierry Breton comme commissaire européen. Certes, la compétence technique, l’expérience et les convictions européennes de l’intéressé ne pas en cause. N’empêche que cette candidature pourrait être discuté au Parlement européen pour des motifs de conflit d’intérêts. Macron n’a guère apprécié le rejet de Sylvie Goulard alors qu’il  il avait obtenu l’accord de la présidente de la commission. Le problème, c’est que Macron s’est fait de nombreux ennemis en Europe parmi chez de nombreux chefs d’État qui n’ont guère apprécié l’attitude condescendante voire méprisante du président de la république. Par ailleurs au sein même des formations politiques européennes qui devraient soutenir le candidat français au poste de commissaire, des oppositions aux méthodes Macron sont clairement apparues. Il y a aussi le jeu trouble de l’Allemagne dont Macron est en partie responsable puisqu’il a manœuvré que le candidat allemand à la présidence de la commission soit évincé au profit de Mme Ursula Von der Leyen. Bref une immixtion française dans la politique allemande qu’on n’a guère appréciée outre-Rhin. Par ailleurs, sur le dossier du Brexit nombre de responsables européens ne gouttent  guère le radicalisme de la France pour éjecter le plus tôt possible le Royaume-Uni. Macron est toujours très en colère contre le Parlement européen qui lui a adressé véritable plaque dans la candidature de Sylvie Goulard. Mais d’une certaine façon il récidive en opposant un candidat encore une  fois indiscutable au  plan des compétences mais qui va susciter des interrogations ; les mêmes que celles qui  ont balayé la candidature de Sylvie Goulard.

Choisir un grand patron comme candidat à la Commission accroît les risques de conflits d’intérêts. D’autant que le groupe Atos est un fournisseur de services informatiques de l’Union européenne. Mais Thierry Breton est rodé sur ce terrain. Il avait déjà dû répondre à de nombreuses questions de conflits d’intérêt lorsqu’il avait été nommé à Bercy, après avoir dirigé France Télécom et Thomson. Il avait alors veillé à ce que les dossiers touchant ces entreprises soient traités directement par le Premier ministre.

« M. Breton a toujours fait preuve de rigueur pour éviter tout conflit d’intérêt » lorsqu’il était ministre en se déportant sur les dossiers pouvant le concerner, assure l’Elysée. D’ici fin novembre, le candidat doit  convaincre des eurodéputés particulièrement soucieux de transparence. Il devra d’abord passer devant la commission parlementaire des affaires juridiques, chargée de se prononcer sur les éventuels conflits d’intérêts des futurs commissaires, qui a déjà évincé le Hongrois Laszlo Trocsanyi et la Roumaine Rovana Plumb. Puis il sera soumis, comme avant lui Sylvie Goulard, à l’audition des eurodéputés qui doivent donner leur aval. Pour renforcer la crédibilité de la candidature de Thierry Breton macro a évoqué la perte de revenus de l’intéressé. Une précision sans doute inutile car Thierry Breton a amassé un nom impressionnant de stock-options  dans ses différents responsabilités. Son nouveau revenu pourrait tourner autour d’un million quand il a gagné presque quatre dans son ancienne responsabilité. Bref il est quand même à l’abri du besoin !

Commission européenne : Macron veut imposer Thierry Breton mais c’est pas gagné

Commission européenne : Macron veut imposer Thierry Breton mais c’est pas gagné

D’une certaine manière,  Macron tente un nouveau coup de force avec le Parlement européen en proposant la candidature de Thierry Breton comme commissaire européen. Certes, la compétence technique, l’expérience et les convictions européennes de l’intéressé ne pas en cause. N’empêche que cette candidature pourrait être discuté au Parlement européen pour des motifs de conflit d’intérêts. Macron n’a guère apprécié le rejet de Sylvie Goulard alors qu’il  il avait obtenu l’accord de la présidente de la commission. Le problème, c’est que Macon s’est fait de nombreux ennemis en Europe parmi chez de nombreux chefs d’État qui n’ont guère apprécié l’attitude condescendante voire méprisante du président de la république. Par ailleurs au sein même des formations politiques européennes qui devraient soutenir le candidat français au poste de commissaire, des oppositions aux méthodes Macron sont clairement apparues. Il y a aussi le jeu trouble de l’Allemagne dont Macron est en partie responsable puisqu’il a manœuvré que le candidat allemand à la présidence de la commission soit évincé au profit de Mme Ursula Von der Leyen. Bref une immixtion française dans la politique allemande qu’on n’a guère appréciée outre-Rhin. Par ailleurs, sur le dossier du Brexit nombre de responsables européens ne gouttent  guère le radicalisme de la France pour éjecter le plus tôt possible le Royaume-Uni. Macron est toujours très en colère contre le Parlement européen qui lui a adressé véritable plaque dans la candidature de Sylvie Goulard. Mais d’une certaine façon il récidive en opposant un candidat encore une  fois indiscutable au  plan des compétences mais qui va susciter des interrogations ; les mêmes que celles qui  ont balayé la candidature de Sylvie Goulard.

Choisir un grand patron comme candidat à la Commission accroît les risques de conflits d’intérêts. D’autant que le groupe Atos est un fournisseur de services informatiques de l’Union européenne. Mais Thierry Breton est rodé sur ce terrain. Il avait déjà dû répondre à de nombreuses questions de conflits d’intérêt lorsqu’il avait été nommé à Bercy, après avoir dirigé France Télécom et Thomson. Il avait alors veillé à ce que les dossiers touchant ces entreprises soient traités directement par le Premier ministre.

« M. Breton a toujours fait preuve de rigueur pour éviter tout conflit d’intérêt » lorsqu’il était ministre en se déportant sur les dossiers pouvant le concerner, assure l’Elysée. D’ici fin novembre, le candidat doit  convaincre des eurodéputés particulièrement soucieux de transparence. Il devra d’abord passer devant la commission parlementaire des affaires juridiques, chargée de se prononcer sur les éventuels conflits d’intérêts des futurs commissaires, qui a déjà évincé le Hongrois Laszlo Trocsanyi et la Roumaine Rovana Plumb. Puis il sera soumis, comme avant lui Sylvie Goulard, à l’audition des eurodéputés qui doivent donner leur aval. Pour renforcer la crédibilité de la candidature de Thierry Breton macro a évoqué la perte de revenus de l’intéressé. Une précision sans doute inutile car Thierry Breton a amassé un nom impressionnant de lastock-options  dans ses différents responsabilités. Son nouveau revenu pourrait tourner autour d’un million quand il a gagné presque quatre dans son ancienne responsabilité. Bref il est quand même à l’abri du besoin !

Un clavier d’ordinateur français pour remplacer, le clavier AZERTY …pourquoi pas un breton ou un corse !

Un clavier français pour remplacer, le clavier AZERTY …pourquoi  pas un breton ou un corse !

Il aura fallu  3 ans à : l’Association française de normalisation (Afnor), pour définir de nouveaux claviers spécifiques aux Français qui viserait à se substituer au  clavier international AZERTY. Une proposition surréaliste car évidemment les ordinateurs sont conçus sur des normes internationales. Par ailleurs il n’existe même plus un fabricant d’ordinateurs français. Parmi les incongruités, il faut signaler que les utilisateurs devront faire un nouvel apprentissage du clavier Bleu-Blanc-Rouge alors que beaucoup ont déjà eu d’énormes difficultés à apprendre à se servir du vivier classique AZERTY. On se demande si certaines institutions ne sont pas tombées sur la tête ;  cela d’autant plus qu’avec le temps de plus en plus de textes seront rédigés en anglais. On peut évidemment le regretter mais c’est ainsi. En outre la proposition déjà surprenante vient un peu tard avec le développement des logiciels à reconnaissance vocale. Bref l’AFNOR à une génération technologique en retard ! L’organisme qui définit les normes des objets que nous utilisons, a donc évoilé, après trois ans de réflexion, deux nouveaux claviers, deux nouvelles organisations des touches pour être précis. Sur demande du ministère de la Culture, l’Afnor a consulté des spécialistes français et internationaux de l’informatique, des fabricants, des scientifiques et des citoyens pour finalement aboutir à une nouvelle norme, joliment baptisée NF Z71-300. Le besoin de changer l’organisation des touches des claviers français peut ne pas sembler évident de prime abord. Mais le constat fait par l’Afnor est très sévère. Dans un rapport, elle estime ainsi qu’il est « presque impossible d’écrire en français correctement avec un clavier commercialisé en France ». Il faut savoir que le clavier AZERTY tel qu’on le connaît est un héritage du 19ème siècle. Il a été conçu pour les machines à écrire, de façon à ce que les marteaux des caractères ne se bloquent pas les uns les autres. La conséquence, c’est que les lettres les plus courantes se sont retrouvées très éloignées. Les deux imperfections observées en matière de Français sont certainement à imputer à bien d’autres facteurs explicatifs qu’au clavier AZERTY ! Pourquoi ne pas aussi envisager un clavier pour les Bretons ou les Alsaciens ?

 

« C’est aux entreprises d’avoir une vision stratégique »( Thierry Breton)

« C’est aux entreprises d’avoir une vision stratégique »( Thierry Breton)

 

Dans une interview au JDD l’ancien ministre des finances, Thierry Breton conteste le concept d’État stratège et considère que c’est aux entreprises qu’il appartient de définir une vision stratégique. Un point de vue qui mérite intérêt mais cependant très contestable quand on connaît la situation particulièrement dramatique sur le plan financier par exemple  d’EDF ou de la SNCF. L’État s’est en la circonstance simplement aligné sur la stratégie des entreprises. En outre certains projets stratégiques très techniques ou très coûteux imposent une vision à long terme alors que la mode est actuellement dans  nombre d’entreprises aux stratégies à court terme pour rémunérer les actionnaires.

 

Thierry Breton

 

EDF et la SNCF fonctionnent dans un environnement concurrentiel régulé depuis Bruxelles. Areva a lourdement failli du mauvais management de ses dirigeants. Mais c’est aux entreprises d’avoir une vision et au conseil d’administration, dont l’État s’il y siège, d’en valider la pertinence et non l’inverse. L’État stratège, je ne sais pas ce que c’est, sinon un émetteur de règles à faire respecter par les autorités de régulation et qui a la nécessité d’œuvrer à l’intérêt général.

 

Le gouvernement soutient la participation d’EDF au projet de Hinkley Point. Est-ce raisonnable?
Je n’ai pas à juger de la pertinence d’une telle décision. Cet investissement de 15 milliards sur dix ans représente une diversification stratégique en Europe. Le groupe a fait approuver un plan décennal d’investissement de 110 milliards. Consacrer 15% de l’enveloppe aux EPR britanniques me semble à portée de main.

 

L’État n’envoie-t-il pas des signaux contradictoires quand il réclame des dividendes et refuse des hausses de tarifs?
Les injonctions contradictoires sont le lot quotidien des chefs d’entreprise, a fortiori à la tête des groupes publics. C’est extrêmement complexe pour un dirigeant car l’État, qui est votre actionnaire, agit aussi en prescripteur de missions de service public et en régulateur. Il est plusieurs parties prenantes à lui seul. Mais en acceptant ses fonctions, le chef d’une entreprise publique connaît parfaitement la règle du jeu.

L’État n’est-il pas acculé aujourd’hui à ne jouer que les pompiers, comme chez Vallourec et Areva?
Non. L’État doit faire tourner ses participations au mieux de ses intérêts patrimoniaux. Je déplore qu’il n’ait pas su le faire entre 2007 et 2012, période durant laquelle il n’a rien vendu. Aujourd’hui, nous pouvons profiter d’une abondance de liquidités à taux zéro, voire négatifs. Cela crée une opportunité exceptionnelle pour les investissements de long terme. Pour financer des projets de modernisation de pans entiers de notre économie en matière de transport, de transition énergétique, de réseau haut débit en créant des fonds d’infrastructure. C’est l’idée que je défends à travers la création d’un fonds européen de sécurité et de défense.

« Sarkozy, la pire gestion financière de 2007 à 2012 » (Thierry Breton)

« Sarkozy, la pire gestion financière de 2007 à 2012 » (Thierry Breton)

Thierry Breton l’ancien ministre de l’économie de Sarkozy fusille la gestion financière de l’ancien président de la république pendant la période de 2007 à 2012. Encore un proche de Sarkozy qui s’éloigne mais cette fois qui condamne la politique laxiste de l’ancien chef d’État. Pour résumer Thierry Breton constate que la France a pratiquement doublé son endettement en 10 ans  pour atteindre à peu près 100 % du PIB soit environ 2000 milliards. En cinq ans Sarkozy a fait grossir cette date de 600 milliards hypothéquant encore pendant longtemps la solvabilité de la France liée main et pallier les points liés aux marchés financiers. « On a eu une gestion de la crise entre 2007 et 2012 qui a été l’une des plus mauvaise de tous les pays européens. On a augmenté la dette de la France de 600 milliards d’euros. On a décroché totalement par rapport à l’Allemagne », a lancé l’ancien président du conseil d’administration d’Orange   »C’est la Cour des comptes qui le dit. Sur les 600 milliards de dettes supplémentaires qui ont été créés, 200 milliards sont dus à la crise, 400 milliards par une très mauvaise gestion », a enfoncé Thierry Breton. Un argument déjà développé par les journalistes du Point et de Marianne Mélanie Delattre et Emmanuel Lévy dans leur livre Un quinquennat à 500 milliards. Ces derniers estimaient que la part de la crise dans le dérapage des finances publiques de la France était réduite, et que c’est bien le manque de rigueur économique de Nicolas Sarkozy qui avait fait s’envoler la dette publique. Thierry Breton a regretté l’absence de réaction de Nicolas Sarkozy à l’époque face à l’envolée des dépenses publiques.  »Je l’ai dit tout de suite. Je l’ai dit en permanence, je l’ai dit immédiatement parce que j’ai vu à ce moment là ce décrochage par rapport à l’Allemagne qui, aujourd’hui, est tragique », a-t-il indiqué.

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