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Déforestation en Amazonie brésilienne : augmentation de 100%, une catastrophe mondiale

 

Déforestation en Amazonie brésilienne : augmentation de 100%, une catastrophe mondiale

Pour les onze premiers mois de l’année, qui coïncident avec le début du mandat du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, qui a pris ses fonctions en janvier, la déforestation a atteint 8 974,31 km2. C’est près du double du total de janvier à novembre 2018 (4 878,7 km2), soit une augmentation de 83,9%.

Une véritable catastrophe mondiale en Amazonie avec d’innombrables incendies dont les fumées ont recouvert  un territoire presque aussi grand que la France. Une situation d’autant plus tragique que le président brésilien n’a pas pris des moyens à temps  d’éteindre les feux. . L’Agence spatiale brésilienne (INPE) dit avoir répertorié 72.843 incendies dans la forêt amazonienne depuis le début de l’année, soit une hausse de 83% par rapport à la même période l’an dernier et un record depuis qu’elle a commencé à recueillir de telles données en 2013.

La déforestation en Amazonie brésilienne a plus que doublé en un an, selon les données recueillies par l’Institut de recherches spatiales, organisme public de référence pour mesurer la déforestation, à l’aide du système DETER, basé sur des alertes de déforestation identifiées par satellite.

En un an, 563 km2 de forêt ont été déboisés. Ce chiffre n’avait pas été aussi élevé depuis 2015. La hausse est d’autant plus significative qu’elle survient pendant une période où elle est censée être plus faible en raison de la saison des pluies.

Des millions de personnes à travers le monde ont fait part sur les réseaux sociaux de leur inquiétude sur l’avenir de la forêt amazonienne. Le principal piège à carbone au monde se trouve à 60% sur le territoire du Brésil.

Ces données révèlent une progression encore plus importante, de 74,5%, de la déforestation dans les territoires indigènes en un an, selon l’INPE, l’institut national des études spatiales. Au total, la plus grande forêt tropicale du monde a perdu 10 100 km2 en un an, contre 7 033 km2 entre août 2017 et juillet 2018.

Un chercheur de l’université de Sao Paulo, spécialiste des questions climatiques, a souligné que les agriculteurs avaient recours au feu pour défricher leurs terres et attribué la multiplication des incendies au pic de déforestation illicite constaté cette année.

 

 

 

 

Plus 104%. La déforestation en Amazonie brésilienne a plus que doublé en un an, selon les données recueillies par l’Institut de recherches spatiales, organisme public de référence pour mesurer la déforestation, à l’aide du système DETER, basé sur des alertes de déforestation identifiées par satellite.

En un an, 563 km2 de forêt ont été déboisés. Ce chiffre n’avait pas été aussi élevé depuis 2015. La hausse est d’autant plus significative qu’elle survient pendant une période où elle est censée être plus faible en raison de la saison des pluies.

Pour les onze premiers mois de l’année, qui coïncident avec le début du mandat du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, qui a pris ses fonctions en janvier, la déforestation a atteint 8 974,31 km2. C’est près du double du total de janvier à novembre 2018 (4 878,7 km2), soit une augmentation de 83,9%.

Un autre système utilisé par l’INPE, le PRODES, est considéré comme plus fiable. Mais les données qu’il recueille prennent plus de temps à être compilées. Il a toutefois montré fin novembre que la déforestation en Amazonie brésilienne a dépassé le seuil des 10 000 km2 pour la première fois depuis 2008. Entre août 2018 et juillet 2019, la hausse a été de 43% par rapport aux douze mois précédents.

Ces données révèlent une progression encore plus importante, de 74,5%, de la déforestation dans les territoires indigènes en un an, selon l’INPE, l’institut national des études spatiales. Au total, la plus grande forêt tropicale du monde a perdu 10 100 km2 en un an, contre 7 033 km2 entre août 2017 et juillet 2018.

Amazonie : doublement de la déforestation brésilienne

Amazonie : doublement de la déforestation brésilienne

Le massacre de l’Amazonie continue non seulement avec le développement des récents incendies mais aussi avec des opérations de déforestation clairement programmées pour augmenter notamment les surfaces cultivables. Des opérations de déforestation permises par la suppression de zones protégées et des espaces où vivent les indigènes. Une politique délibérée de la part du climatosceptique Bolsonaro, présidant du Brésil, qui par ailleurs ne cache pas ses liens avec les milieux financiers. Pour se faire une idée, le Brésil a supprimé une surface de forêt supérieure à un département français depuis le début de l’année. Compte tenu des incendies, la déforestation pourrait représenter plus de deux départements français d’ici fin 2019. Certes la souveraineté du Brésil ne saurait être mise en cause cependant ce pose  plan international la question de ses limites quand cela met en jeu les rééquilibre climatique de la planète. Pourrait-on par exemple autoriser un pays à empoisonner volontairement la mer sous le prétexte que cette action se déroule dans ses eaux territoriales ? C’est la même problématique pour le Brésil. Dans un cas c’est l’eau qui est en cause et là c’est la qualité de l’air et le climat

Entre janvier dernier et le mois d’août, et à la même période de 2018, la déforestation de la forêt amazonienne brésilienne a touché 6.404,4 km² supplémentaires au total, contre 3.336,7 km² précédemment, selon des données officielles provisoires fournies dimanche. Ce qui représente une augmentation de 91,9%.

Rien que pour le mois d’août, 1.700,8 km² ont disparu, moins qu’en juillet (où les chiffres avaient quadruplé), mais plus de trois fois plus qu’en août 2018 (526,5 km²) selon le système DETER d’alertes satellitaires de l’Institut national pour les investigations spatiales (INPE).

 La déforestation s’est emballée ces quatre derniers mois : 738,2 km² en mai, 936,3 km² en juin, 2.255,4 km² en juillet et désormais 1.700,8 km² en août.

Les experts estiment que le chiffre de 10.000 km² pourrait être atteint cette année pour la première fois depuis 2008.

Spécialistes et défenseurs de l’environnement expliquent cet accroissement de la déforestation par la pression des forestiers et des éleveurs encouragés par le soutien du président brésilien, Jair Bolsonaro, à l’ouverture de réserves indigènes et de zones protégées pour développer ces activités ainsi que les prospections minières.

Selon les experts, il devrait y avoir en septembre davantage de foyers d’incendie dans la région amazonienne car « le pic de la déforestation a lieu en juillet et celui des incendies en septembre », a relevé Ane Alencar, la directrice scientifique de l’Institut pour les enquêtes environnementales en Amazonie (IPAM).




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