Archive pour le Tag 'braderie'

Politique–parti socialiste : la grande braderie du parti

Politique–parti socialiste : la grande braderie du parti

 

D’une certaine manière, le parti socialiste est livré aux enchères contradictoires selon les  courants politiques et les intérêts personnels. Les plus opportunistes qui font carrière n’auront aucun mal à rejoindre Macron au nom du réalisme qui conduit en fait à faire le grand écart entre le néo libéralisme et le vernis socialiste. Les plus radicaux, souvent toujours attachés aux valeurs marxistes voire communistes vont se retrouver chez Mélenchon. Reste ceux qui refusent l’ OPA des « Insoumis  » sur le parti socialiste au motif de leurs convictions républicaines et européennes.

Théoriquement, le parti socialiste ne représente plus que 2 à 3 % en termes d’audience nationale. Diviser cette audience par trois revient en fait à amorcer  la dissolution du parti actuel. Reste cependant que sur le terrain, les troupes du parti socialiste et notamment ses nombreux élus en font encore une force réelle bien implantée. Bien au-delà d’ailleurs souvent des forces du fantomatique parti en marche de Macron. Bien au-delà aussi du parti de Mélenchon qui ne dispose pas d’une implantation locale très consistante.

L’intérêt du parti socialiste n’est certainement pas de se dissoudre dans les différents courants contradictoires qui souhaitent boire  les dernières gouttes de sang du parti. L’intérêt du parti socialiste est de manifester sa présence non pas bien sûr pour se reconstituer aujourd’hui en partie le gouvernement mais pour envisager une reconstruction ultérieure possible sur des bases claires qui renvoient les marxistes à leurs origines et qui permettent de construire une vraie sociale démocratie participative et représentative de la sociologie du pays notamment des couches moyennes et des couches défavorisées. Et non pas un nouveau parti socialiste dirigé par une poignée d’énarques, de professionnels de la politique aux convictions idéologiques très molles qui passent sans état d’âme du marxisme au néolibéralisme ou l’inverse.

Même pour le moyen et longs terme, la question est de savoir s’il n’est déjà pas trop tard espérer reconstruire un vrai parti social-démocrate.Et plus généralement on peut s’interroger sur l’état de résilience des partis politiques qui pourraient bien laisser place à différentes formes de césarismes ( Celle de Mélenchon, de Macron, ou d’autres) .

 

Parti socialiste : la grande barbe braderie du parti

 

 

 

D’une certaine manière, le parti socialiste est livré aux enchères contradictoires selon les  courants politiques et les intérêts personnels. Les plus opportunistes qui font carrière n’auront aucun mal à rejoindre Macron au nom du réalisme qui conduit en fait à faire le grand écart entre le néo libéralisme et le vernis socialiste. Les plus radicaux, souvent toujours attaché aux valeurs marxistes voire communistes vont se retrouver chez Mélenchon. Reste ceux qui refusent l’ OPA des « Insoumis  » sur le parti socialiste au motif de leurs convictions républicaines et européennes.

Théoriquement, le parti socialiste ne représente plus que 2 à 3 % en termes d’audience nationale. Diviser cette audience par trois revient en fait à amorcer  la dissolution du parti actuel. Reste cependant que sur le terrain, les troupes du parti socialiste et notamment ses nombreux élus en font encore une force réelle bien implantée. Bien au-delà d’ailleurs souvent des forces du fantomatique parti en marche de Macron. Bien au-delà aussi du parti de Mélenchon qui ne dispose pas d’une implantation locale très consistante.

L’intérêt du parti socialiste n’est certainement pas de se dissoudre dans les différents courants contradictoires qui souhaitent boire  les dernières gouttes de sang du parti. L’intérêt du parti socialiste est de manifester sa présence non pas bien sûr pour se reconstituer aujourd’hui en partie le gouvernement mais pour envisager une reconstruction ultérieure possible sur des bases claires qui renvoient les marxistes à leurs origines et qui permettent de construire une vraie sociale démocratie participative et représentative de la sociologie du pays notamment des couches moyennes et des couches défavorisées. Et non pas un nouveau parti socialiste dirigé par une poignée d’énarques, de professionnels de la politique aux convictions idéologiques très molles qui passent sans état d’âme du marxisme au néolibéralisme ou l’inverse.

Même pour le moyen et longs terme, la question est de savoir s’il n’est déjà pas trop tard espérer reconstruire un vrai parti social-démocrate.Et plus généralement on peut s’interroger sur l’état de résilience des partis politiques qui pourraient bien laisser place à différentes formes de césarismes .

 

 

Braderie des entreprises publiques : les Français pour ?

Braderie des entreprises publiques  : les Français pour ?

 

C’est ce qu’indique le très sérieux journal les échos «  Les Français restent fortement attachés à l’intervention de l’Etat au capital des entreprises, mais les ratés de l’actionnariat public facilitent l’acceptation de la vague de privatisations à venir, selon le sondage EcoScope d’OpinionWay et ComData Group pour « Les Echos » ». Les Echos, est un journal économique dont le sérieux est reconnu mais se laisse parfois aller à des élans ultralibéraux et à un soutien inconditionnel de Macron ; témoin la seule enquête des Echos qui montrait une progression de popularité de Macron en Mars tandis que toutes les autres affichaient au contraire uen nette baisse. Même chose pour l’ultra libéralisme. Les Echos appuient la vente des bijoux de famille de l’Etat qui serait légitimée par les français au motif des ratés d’actionnariat public. Problème, les entreprises qu’on envisage de vendre rapportent beaucoup à l’Etat et son bien gérées. L’Etat va donc procéder à une braderie importante de ses bijoux de famille (des participations pourtant très lucratives comme l’étaient par exemple les autoroutes), ce qu’a confirmé hier Lemaire : «  nous voulons que l’Etat dégage des moyens financiers pour investir sur les technologies de rupture sur lesquelles nous sommes en train de prendre du retard », a déclaré le ministre au micro de l’émission Questions Politiques, interrogé par des journalistes de France Télévision, Le Monde et France Inter. Officiellement il s’agit de vendre des participations minoritaires d’entreprise dans le secteur concurrentiel, cela afin d’alimenter un fonds d’innovation dans l’annonce avait été faite par Emmanuel Macron. Cela afin de « financer des recherches sur l’intelligence artificielle ou le stockage de données ou sur le stockage d’énergies renouvelables » a détaillé le ministre des fiance Bruno Lemaire. . Reste à savoir cependant si la totalité du produit des ventes sera bien affectée à l’innovation. « Ce sont les rendements sur ce fonds qui seront attribués à l’innovation », a précisé le ministère de l’économie, soulignant que cela assurerait à cette mission « un financement durable » et non soumis aux contraintes budgétaires. Le ministre de l’Economie Bruno Lemaire a confirme dimanche  d’« importantes cessions d’actifs » dans les prochains mois pour financer ce fonds. Le lendemain, il avait précisé devant le Sénat que ces cessions commenceraient « à partir de septembre » et qu’elles « ne seraient pas stratégiques ». L’Agence des participations de l’État (APE), chargée de gérer le patrimoine de l’État actionnaire, est présente au capital de 81 entreprises. Ces participations pèsent actuellement près de 100 milliards d’euros, dont 70 dans des sociétés cotées. Interrogé par l’AFP sur les entreprises qui pourraient être concernées, l’entourage du ministre a refusé de donner plus de détails. Mais plusieurs noms reviennent avec insistance dans les médias, comme tout en promettant de revendre ses titres au moment opportun, Orange, au capital duquel l’État (qui en détient directement ou indirectement 23 %) n’a pas « vocation » à rester « de manière pérenne » ou bien Aéroports de Paris (ADP), dont l’État détient 51 % du capital. Le gouvernement a aussi indiqué vouloir céder la FDJ (française des jeux).

Entreprises françaises: la grande braderie

Entreprises françaises:  La grande braderie

 

Plus de 100 milliards investis cette année 2014 par les étrangers dans les entreprises françaises et seulement une cinquantaine investis par les entreprises françaises à l’étranger. En clair la grande braderie est en marche mais elle a commencé depuis longtemps notamment depuis que les capitaux étrangers dominent le CAC 40. Cela signifie que les plus grandes entreprises françaises appartiennent de fait à des capitaux étrangers. Ce qui pose un problème de gouvernance économique, car les actionnaires voient surtout le court terme avec de fort rendement et prennent peu en compte les lieux de production (et de consommation).Ainsi certains secteurs stratégies comme l’énergie ont été bradés à General Electric, autre exemple la vente de l’aéroport de Toulouse aux chinois (alors qu’en Chine on ne  peut pas acheter d’infrastructures !°. La vérité c’est que faute de rentabilité suffisante du fait du poids de la fiscalité et du manque de productivité, les entreprises ne sont pas chères.  Le mouvement va continuer en 2015. . Selon les données de Thomson Reuters, le volume des transactions de fusion-acquisition en France a doublé par rapport à 2013 pour atteindre 245,72 milliards de dollars (environ 202 milliards d’euros). C’est presque autant qu’en 2007 ;  les fusions-acquisitions renouent avec leurs niveaux d’avant la crise de 2008. Les groupes français, eux, ont investi 53 milliards de dollars pour des acquisitions à l’étranger. La Suisse a été le plus gros investisseur en France avec la fusion Holcim-Lafarge, plus grosse opération en 2014, valorisée à 32 milliards d’euros. Elle se situe devant le Luxembourg, les Etats-Unis et le Canada. La Chine  a triplé ses investissements français (PSA , l’aéroport de Toulouse) avec 1,86 milliards de dollars d’acquisitions. Les secteurs de l’énergie, des transports et du numérique sont les moteurs de l’attractivité de la France. La France est  l’un des pays européens qui attire le plus d’investissements directs étrangers, juste derrière le Royaume-Uni. Le classement 2014 du Forum économique mondial sur la compétitivité a d’ailleurs placé la France en 23e position. Les fonds internationaux sont majoritaires dans les entreprises du CAC 40, et cela s’explique par l’internationalisation des multinationales. Mais, l’augmentation des groupes étrangers investisseurs s’inscrit dans un mouvement plus global. Les pays émergeants, la Chine en tête, montent en puissance ; ils investissent davantage en Europe et partout dans le monde.  La Chine a notamment beaucoup investi dans les pays les plus touchés par la crise (Grèce, Portugal, Italie). Si la Chine mène une politique d’investissements audacieuse, la France elle investit timidement et majoritairement en Europe. Dernière opération de grande ampleur en date : le Club Med, fleuron du tourisme tricolore. Racheté par le  chinois Fosun et ses partenaires sino-brésilo-franco-portugais. Et la hausse des opérations de fusions-acquisitions en France devrait continuer en 2015. « Il y a tout lieu de penser que 2015 sera à l’image de 2014, c’est-à-dire une conjoncture morose en Europe et malgré tout, et c’est un paradoxe, un volume important de transactions de fusion-acquisition », pronostique Matthieu Pigasse, directeur général de Lazard France, à Reuters. Ce qui devrait encore attirer des investissements étrangers pour l’année 2015

 

La grande braderie des entreprises françaises

La grande braderie des entreprises françaises

 

Plus de 100 milliards investis cette année 2014 par les étrangers dans les entreprises françaises et seulement une cinquantaine investis par les entreprises françaises à l’étranger. En clair la grande braderie est en marche mais elle a commencé depuis longtemps notamment depuis que les capitaux étrangers dominent le CAC 40. Cela signifie que les plus grandes entreprises françaises appartiennent de fait à des capitaux étrangers. Ce qui pose un problème de gouvernance économique, car les actionnaires voient surtout le court terme avec de fort rendement et prennent peu en compte les lieux de production (et de consommation).Ainsi certains secteurs stratégies comme l’énergie ont été bradés à General Electric, autre exemple la vente de l’aéroport de Toulouse aux chinois (alors qu’en Chine on ne  peut pas acheter d’infrastructures !°. La vérité c’est que faute de rentabilité suffisante du fait du poids de la fiscalité et du manque de productivité, les entreprises ne sont pas chères.  Le mouvement va continuer en 2015. . Selon les données de Thomson Reuters, le volume des transactions de fusion-acquisition en France a doublé par rapport à 2013 pour atteindre 245,72 milliards de dollars (environ 202 milliards d’euros). C’est presque autant qu’en 2007 ;  les fusions-acquisitions renouent avec leurs niveaux d’avant la crise de 2008. Les groupes français, eux, ont investi 53 milliards de dollars pour des acquisitions à l’étranger. La Suisse a été le plus gros investisseur en France avec la fusion Holcim-Lafarge, plus grosse opération en 2014, valorisée à 32 milliards d’euros. Elle se situe devant le Luxembourg, les Etats-Unis et le Canada. La Chine  a triplé ses investissements français (PSA , l’aéroport de Toulouse) avec 1,86 milliards de dollars d’acquisitions. Les secteurs de l’énergie, des transports et du numérique sont les moteurs de l’attractivité de la France. La France est  l’un des pays européens qui attire le plus d’investissements directs étrangers, juste derrière le Royaume-Uni. Le classement 2014 du Forum économique mondial sur la compétitivité a d’ailleurs placé la France en 23e position. Les fonds internationaux sont majoritaires dans les entreprises du CAC 40, et cela s’explique par l’internationalisation des multinationales. Mais, l’augmentation des groupes étrangers investisseurs s’inscrit dans un mouvement plus global. Les pays émergeants, la Chine en tête, montent en puissance ; ils investissent davantage en Europe et partout dans le monde.  La Chine a notamment beaucoup investi dans les pays les plus touchés par la crise (Grèce, Portugal, Italie). Si la Chine mène une politique d’investissements audacieuse, la France elle investit timidement et majoritairement en Europe. Dernière opération de grande ampleur en date : le Club Med, fleuron du tourisme tricolore. Racheté par le  chinois Fosun et ses partenaires sino-brésilo-franco-portugais. Et la hausse des opérations de fusions-acquisitions en France devrait continuer en 2015. « Il y a tout lieu de penser que 2015 sera à l’image de 2014, c’est-à-dire une conjoncture morose en Europe et malgré tout, et c’est un paradoxe, un volume important de transactions de fusion-acquisition », pronostique Matthieu Pigasse, directeur général de Lazard France, à Reuters. Ce qui devrait encore attirer des investissements étrangers pour l’année 2015

Braderie d’Alstom : les enchères montent

Braderie d’Alstom : les enchères montent

 

L’allemand Siemens et le japonais Mitsubishi ont annoncé une amélioration de leur offre sur le français Alstom, dans un communiqué publié ce vendredi 20 juin 2014.  »Après des discussions intensives ces derniers jours avec toutes les parties », le tandem germano-nippon explique avoir « décidé de simplifier la structure de l’offre, à l’avantage de tous ». L’offre en numéraire augmente de 1,2 milliard d’euros à 8,2 milliards d’euros et l’évaluation des activités énergie d’Alstom croît de 400 millions d’euros à 14,6 milliards d’euros. Dans le détail : Siemens offre 400 millions d’euros de plus que prévu, soit 4,3 milliards d’euros, pour les turbines à gaz d’Alstom. MHI pour sa part prendrait 40% dans une holding commune avec Alstom, qui chapeauterait les activités turbines à vapeur, hydraulique et réseaux. Siemens propose également « une co-entreprise dans le management de la mobilité, incluant les activités de signalisation ». Dans la première proposition, la structure était plus compliquée avec trois co-entreprises distinctes. Cette nouvelle architecture se traduit par un investissement de 3,9 milliards d’euros pour le japonais, contre 3,1 milliards dans la première mouture.  Dans cette course à l’aquisition, General Electric a lui présenté une offre améliorée d’achat d’Alstom jeudi, qui fait une concession de taille au gouvernement en donnant des assurances sur le nucléaire pour tenter de l’emporter face à Siemens-Mitsubishi. Son offre initiale était de 12,35 milliards d’euros ainsi que trois co-entreprises, dont une dans les turbines à vapeur avec un droit de veto pour l’Etat français. L’américain est également prêt à céder à Alstom ses activités de signalisation ferroviaire, ce qui a contraint Siemens à faire de même. Ce vendredi, François Hollande recevra successivement les dirigeants de General Electric et de Siemens/Mitsubishi en début d’après-midi à l’Elysée. Quant à Alstom, le groupe français a annoncé ce vendredi que son conseil d’administration se réunirait d’ici lundi pour statuer sur l’offre actualisée de General Electric et la proposition du tandem germano-nippon Siemens-Mitsubishi Heavy Industries (MHI). D’ici là, Alstom n’a pas l’intention de communiquer plus avant sur le processus en cours », a déclaré l’entreprise dans un communiqué. La bataille pour l’industriel français, dans laquelle le gouvernement français joue un rôle majeur, va se jouer dans les prochains jours : l’offre de GE expire lundi 20 juin, celle de Siemens et MHI vendredi 27.

Entreprises françaises: La braderie continue, cette fois c’est le volailler Doux

Entreprises françaises: La braderie continue, cette fois c’est le volailler Doux

Deux groupes brésiliens spécialisés dans la viande, le leader mondial du secteur JBS et son concurrent Brasil Foods, seraient prêts à reprendre le groupe volailler Doux, a indiqué mardi une source proche de la société. « Ces deux groupes ont manifesté un intérêt marqué pour le groupe Doux », a déclaré cette source à Reuters, confirmant une information du quotidien Les Echos. « Des discussions multipartites, dont les autorités françaises sont parfaitement informées, ont été engagées pour assurer la pérennité du groupe », a-t-on ajouté. Outre une prise de contrôle par l’un ou l’autre des deux groupes brésiliens, le volailler basé à Chateaulin (Finistère) étudierait, sous l’égide du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), l’implication d’un grand acteur céréalier français dans la filière. Les céréaliers bénéficiant d’aides européennes sur le prix des céréales, qui représentent la plus grande partie du coût de production de la volaille, cet acteur serait susceptible de former une nouvelle entité reprenant sous sa coupe Doux et son concurrent Tilly-Sabco, afin de « réorganiser l’ensemble de la filière » du poulet export. La direction du groupe Doux n’a pas souhaité commenter ces informations. Brasil Foods et JBS, qui a repris en location-gérance l’ancienne branche brésilienne du groupe Doux, n’ont pas non plus souhaité d’exprimer sur d’éventuelles négociations. En grande difficulté depuis l’arrêt l’été dernier des aides européennes à l’exportation de poulets congelés, Daniel Sauvaget, le PDG de Tilly-Sabco, qui emploie 340 personnes à Guerlesquin (Finistère), s’est dit favorable à une refondation de la branche, pilotée par un groupe céréalier. « C’est ce que j’appelle de mes vœux depuis février 2013″, a t-il déclaré à Reuters, refusant toutefois de se prononcer sur d’éventuelles discussions en cours. Après 18 mois de redressement judiciaire, le plan de continuation du groupe Doux, qui réalise 340 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’export, pour un chiffre d’affaires global de 500 millions d’euros, a été validé par le tribunal de commerce de Quimper en novembre 2013.

La grande braderie des entreprises françaises : en cause la moitié du CAC détenu par des capitaux étrangers

La grande braderie des entreprises françaises : en cause la moitié du CAC détenu par des capitaux étrangers

 

Pas étonnant que les entreprise françaises soient bradées puisque 50% au moins des capitaux sont étrangers dans le CAC. En cause, La France qui a été incapable de créer des fonds de pension qui auraient permis de protéger les entreprises locales. L’épargne des Français peut-elle être conservée dans le giron tricolore sous la contrainte? C’est en tout cas l’hypothèse avancée ce mardi 30 mai par Arnaud Montebourg, qui a reconnu que la part des investisseurs français dans les groupes du CAC 40 n’était pas suffisante pour les protéger. Auditionné sur le dossier Alstom par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Economie a mis en avant le fait que « nous avons une épargne nationale extraordinaire, 1.300 milliards d’euros qui sont dans l’assurance vie, qui de surcroît jouit d’une bonification fiscale ». « Nous n’avons jamais encore à ce jour décidé d’augmenter le degré de contrainte sur les compagnies d’assurance pour qu’elles décident d’investir dans des proportions plus importantes dans les grandes entreprises de notre pays. Nous le pourrions », a-t-il ajouté. « Nous avons nos fonds de pension mais on ne les utilise pas ! Cette question, on va la poser aux assurances, aux fonds de retraite mutualistes en leur disant que nous avons besoin que cet argent, des milliards, des centaines de milliards, s’investisse dans nos entreprises », a-t-il poursuivi. Le capital des sociétés françaises du CAC 40 était détenu à plus de 46% par des investisseurs étrangers fin 2012, pour un montant global de 410,4 milliards d’euros, leur part variant de 50% à 75% dans seize groupes.

Sondage : les français contre la grande braderie des entreprises françaises

Sondage : les français contre la grande braderie des entreprises françaises

 

C’est la grande braderie des entreprisse françaises, pourtant les français sont contre, mais les politiques se taisent ou font semblant d’agir ; une raison supplémentaire au discrédit des partis et des institutions. L’acquisition d’entreprises françaises par des groupes étrangers est en effet mal perçue par 71% des Français, selon un sondage IFOP pour Ouest France Dimanche, car elle est le signe de la mauvaise forme de l’économie nationale. Selon cette enquête réalisée début mai au moment où l’essentiel de l’activité d’Alstom est convoité par l’américain General Electric et l’allemand Siemens, 71% des personnes interrogées estiment qu’un tel rachat montre que « les entreprises françaises ne disposent pas d’assez de ressources financières pour se développer et que notre pays est en déclin ». Au contraire, 16% des Français perçoivent une transaction de ce type comme « une bonne chose, car cela signifie que les entreprises françaises sont de qualité et que la France est économiquement attractive ». Les opinions les plus négatives face à ces offres de rachat se trouvent parmi les sympathisants du FN (84%), du Front de gauche (75%) de l’UMP (72%) et au PS (62%). Elles sont aussi supérieures à la moyenne chez les ouvriers (73%), mais inférieures parmi les cadres supérieurs (68%) et les professions intermédiaires (66%).

Entreprises française : la braderie continue, le Club Med bientôt chinois ?

Entreprises française : la braderie continue, le Club Med bientôt chinois ?

Après le fleuron de l’industrie lourde ALSTOM, le fleuron de l’industrie légère et de l’insouciance : le Club Med. La marque au Trident a la voie désormais libre pour se développer comme elle l’entend, notamment en voyant monter dans son capital le chinois Fosun, déjà actionnaire du Club à hauteur de 10%. Dans un contexte de fin de crise, le groupe a besoin de rebondir. Présent dans 40 pays, le Club Med est une entreprise très internationale dont l’activité est plombée en grande partie par deux marchés : la France et la Belgique. Sans développement à l’étranger, la société est condamnée, elle qui réalise aujourd’hui un chiffre d’affaire d’1 milliards et demi d’euro et emploie 15.000 personnes parlant 30 langues différentes. La montée de Fosun, dans le cadre d’une opération amicale, va permettre au Club de renforcer son assise financière pour gérer sa stratégie sur le long terme. Qui plus est avec un partenaire dont le pays d’origine – la Chine – accèdera bientôt au rang de première puissance économique mondiale, donc touristique, le fonds de commerce du Club. Cela va être également l’occasion pour le groupe dirigé par Henry Giscard d’Estaing de monter en gamme. Aujourd’hui, pour se développer, soit on fait du moyen-bas de gamme pas cher, soit on joue le prestige. C’est ce que fait le Club depuis 2006 en revendant des villages pour en acquérir d’autres plus « smart », mais le moment est venu de passer à la vitesse supérieure. Et puis il n’y a pas que la clientèle chinoise. Une assez grande partie de la population des pays émergents s’enrichit et veut, elle aussi, des vacances et des loisirs. Dans les deux cas (Psa et le Club Méditerranée), il serait vraiment malvenu de critiquer car les opérations répondent à une vraie logique industrielle. La Chine qui, certes, a beaucoup d’argent à placer, s’intéresse à l’Europe car les opportunités d’investissement y sont aujourd’hui nombreuses, mais les partenaires chinois nous permettent d’accéder à leur propre marché. Le Club Med est l’exemple type de l’entreprise placée au cœur de la mondialisation, qui a besoin de grossir pour survivre et, à ce titre, besoin de s’allier avec des partenaires, des actionnaires, internationaux. Ce qui également le cas d’Alstom mais ce dernier a fait les frais d’un débat politique – légitime vu son positionnement stratégique – mais trop politicien. Le tourisme est un secteur beaucoup moins sensible et ne nécessite pas une mobilisation équivalente. L’opération capitalistique va pouvoir être lancée avec 9 mois de retard. Cette fois, pas à cause du gouvernement, mais d’actionnaires minoritaires récalcitrants. La clôture de l’offre devrait intervenir le 23 mai et le résultat connu courant juin. Henry Giscard d’Estaing est ce matin un homme, aux mains libres, plutôt heureux.

Alstom : la grande braderie de l’industrie continue (la Presse)

Alstom : la grande braderie de l’industrie continue (la Presse)

La presse voit ce lundi dans la vente annoncée d’Alstom les prémices d’une « grande braderie » des fleurons de l’économie française. L’intervention de l’exécutif dans ce dossier industriel, qui voit le groupe Alstom convoité à la fois par l’Américain General Electric et l’Allemand Siemens, est plutôt saluée par les quotidiens. Pour Le Figaro, sous la plume de Gaëtan de Capèle, l’Etat « exerce, à bon droit, son devoir de surveillance lorsque les intérêts supérieurs du pays – secteur protégé, technologie sensible, emploi… – sont en cause ». Maud Vergnol insiste dans L’Humanité sur la nécessité pour le Premier ministre Manuel Valls de « prendre ses responsabilités et priver les patrons d’Alstom de leur droit divin ».  »Car l’OPA du géant américain sonne comme le début d’une grande braderie », ajoute l’éditorialiste du journal communiste. « Après Péchiney, Arcelor, et plus récemment Publicis ou Lafarge, la France peut-elle laisser partir à l’étranger un nouveau fleuron de son industrie nationale ? » demande Bruno Dive dans Sud Ouest. L’appel lancé par le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg à « la vigilance patriotique » « dit bien l’urgence du dossier Alstom dont il s’empare », écrit Monique Raux dans L’Est républicain. Pour Patrice Chabanet du Journal de la Haute-Marne, « on observe une nouvelle fois que l’industrie française poursuit sa lente descente aux enfers, en jouant le rôle peu enviable de proie ».

La grande braderie des entreprises françaises

La grande braderie des entreprises françaises

 

Les fusions acquisitions sont certes courantes dans le monde des affaires  cependant la disparation ou le rachat d’entreprisez françaises est dramatique  dans la mesure où la France a déjà perdu près de 2 millions d’emplois industriels en une trentaine d’année ; depuis l’arrivée de Hollande encore 15 000 emplois industriels ont disparu. Et cette fois ce sont des fleurons de l’industrie qui sont menacés par cette braderie de l’industrie française, une braderie largement favorisée par le matraquage fiscal, le coût du travail, le manque de productivité et les procédures  bureaucratiques. Alstom, créateur du TGV et fierté nationale en pointe sur les renouvelables, discute d’un rapprochement avec l’Américain General Electric, a confirmé son patron Patrick Kron vendredi 25 avril. Le deal pourrait même être annoncé ce week-end. Au delà d’Alstom, l’appétit des étrangers pour les entreprises de l’Hexagone s’est accru ces derniers mois. La France a été la première cible d’acquisitions au premier trimestre 2014, selon le cabinet Dealogic. Le pays a concentré un tiers des fusions-acquisitions en Europe sur la période. Lafarge, PSA, Publicis, ou même SFR: la liste des icônes de l’économie française au cœur d’opérations transnationales s’allonge. De là à dire qu’elles passent toutes sous pavillon étranger…Les situations des unes et des autres sont, en effet, très différentes.   Le partenariat industriel consisterait en une cession d’actifs Alstom à GE. Le fleuron français vendrait ses activités énergie et réseaux au conglomérat américain. Il n’y aurait donc pas d’OPA. Ces activités représentent 70% du chiffre d’affaires d’Alstom. La taille du groupe, qui ne conserverait que sa branche Transport, serait nettement réduite. Mais les 18.000 employés français (sur 93.000 au total), travaillent majoritairement dans cette branche.  Du mariage du Français leader mondial du ciment avec le géant suisse va donner naissance un mastodonte de 32 milliards de chiffre d’affaires, présent dans 90 pays. Sous réserve bien sûr de l’aval des autorités de la concurrence. Leur fusion, officialisée début avril 2014, est présentée comme un mariage entre égaux, mais elle sera réalisée via une offre publique d’échange du groupe suisse sur son homologue français. C’est-à-dire que les actionnaires de Lafarge se verront proposer d’échanger une action de l’entreprise tricolore contre une action Holcim. En outre, le siège social va être transféré à Zurich. La nouvelle entité, baptisée « LafargeHolcim », sera cotée à la fois à sur les places parisienne et zurichoise.  Il n’est pas question ici de fusion ou de passage sous pavillon étranger ici, mais d’une augmentation de capital à laquelle prendront part l’Etat français d’un côté, et le Chinois Dongfeng de l’autre. Chacun d’eux va détenir 14% du capital du constructeur, soit la même part que celle de la famille Peugeot, diluée par l’opération. Le groupe Peugeot-Citroën, très dependant du Vieux continent, compte sur ce partenariat signé fin-mars 2014 pour s’internationaliser et pénétrer le plus grand marché automobile du monde: la Chine. Pour calmer les craintes des uns et des autres, Zhu Fushou, le PDG de Dongfeng, déclarait le 6 mars: « le dragon chinois ne va pas manger le lion français ».  Une fusion a été annoncée en juillet 2013 entre le géant français, troisième agence mondiale, et son homologue américain, deuxième sur le podium. La nouvelle entité deviendra le numéro un planétaire de la pub. Sauf que l’opération semble retardée voire compromise, selon les dernières rumeurs. Le nouvel ensemble compte installer son siège à Amsterdam. Pour sa résidence fiscale, le groupe a d’abord visé les Pays-Bas, puis finalement la Grande-Bretagne, mais ce n’est pas encore acquis, en l’absence de réponse du fisc britannique. En juilllet 2013, Pierre Moscovici, alors ministre de l’Economie, assurait avoir obtenu de Publicis qu’il maintienne un siège opérationnel en France, et continue de créer des emplois et de la valeur dans l’Hexagone.  L’opérateur est en train de se faire racheter par Numericable. Le siège de la nouvelle entité restera en France. Mais l’ensemble fusionné sera détenu à 60% par Altice, qui est immatriculé au Luxembourg.  Altice sera, elle-même, détenue à 62% par Next LP, installée à Guernesey, qui est la holding personnelle de Patrick Drahi. Ce dernier est résident fiscal suisse et citoyen israélien ayant abandonné la nationalité française. Le 14 mars, Arnaud Montebourg, encore simple ministre du Redressement productif, réclamait que « M. Drahi rapatrie l’ensemble de ses possessions, biens, à Paris, en France ». Quatre jours après, Patrick Drahi répondait qu’il refusait de redevenir résident fiscal français.

 

Immobilier : la grande braderie en Espagne

Immobilier : la grande braderie en Espagne

 

 

L’ampleur des créances douteuse des banques offre une opportunité extraordinaire aux investisseurs étrangers dans l’immobilier. Les banques doivent se débarrasser de ces créances dans l’immobilier car nombre d’espagnols ne pourront rembourser les prêts. Du coup les prix sont cassés.   »Il y a des dizaines de fonds d’investissement de tous les grands pays, comme les Américains, les Allemands et les Britanniques, qui se concentrent sur l’Espagne », affirme Jose Luis Ruiz, un consultant indépendant de vente immobilière. .  Les investissements dans l’immobilier en Espagne sont revenus à ses niveaux d’avant la crise immobilière de 2008. En 2013, ils ont doublé pour atteindre quatre milliards d’euros, grâce aux investisseurs étrangers, selon un rapport de la société immobilière CBRE, dont le siège est à Los Angeles.  Ces fonds proviennent principalement des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de France, ainsi que de riches investisseurs privés d’Amérique latine.   »Beaucoup d’investisseurs, principalement étrangers, reviennent sur le marché ou entrent sur le marché pour la première fois, et cela provoque une petite correction des prix », explique Mikel Marco-Gardoqui, le directeur de la CBRE chargé des investissements étrangers.  Après avoir enregistré une chute de 37% en moyenne depuis la mi-2007, les prix immobiliers en Espagne ont progressé pour la première fois depuis 2010 sur la période juillet-septembre. Le prix des logements neufs et anciens ont augmenté en moyenne de 0,7% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent.  Dans le secteur résidentiel, « il y a un grande nombre d’étrangers -Français, Belges, Hollandais, Anglais, Allemands et dernière des Russes- qui souhaitent posséder une maison ici pour leur retraite ou pour avoir une résidence secondaire », explique Mikel Marco-Gardoqui.  Des Marocains de classe moyenne acquièrent des maisons à Malaga et « les Français achètent comme des fous sur la Costa Brava », la côte du nord-est du pays, renchérit Fernando Encinar, l’un des fondateurs d’Idealista, premier site Internet d’annonces immobilières en Espagne.  Autre profil type, la « veuve russe » qui s’installe avec ses enfants pendant que le mari continue de travailler en Russie, ajoute-t-il.  Selon les chiffres du gouvernement, le nombre de maisons vendues en Espagne entre octobre 2012 et septembre 2013 a augmenté de 1,4% par rapport à l’année antérieure.  Ce redressement est brandi par ceux qui veulent voir une reprise en Espagne, sortie timidement de deux ans de récession au troisième trimestre. Mais les professionnels du secteur restent prudents.  Les banques, dont certaines ont dû recevoir une aide européenne de 41,3 milliards d’euros, accumulent un taux de créances douteuses de 13%, soit un record absolu en 50 ans.  Or une grande partie de ces créances sont des crédits de promoteurs et de particuliers risquant de ne pas être remboursés et les banques ont toujours sur les bras des stocks immobiliers invendus.  La hausse du prix du logement « est un chiffre positif, évidemment », souligne Carlos Ferrer-Bonsoms, le directeur à Madrid du groupe international Jones Lang LaSalle.   »En même temps, les gens se demandent comment c’est possible » alors qu’on « a parallèlement des informations qui nous disent le contraire, comme le temps que va mettre le secteur bancaire pour se défaire du stock qu’il a », poursuit-il.  Quelque 1,5 million de logements restent invendus sur le marché, selon Fernando Encinar, qui doute d’un redressement solide du secteur à court terme.   »Vu l’état de l’Espagne, les investissements étrangers sont notre seul salut. Car il semble très difficile que nous puissions nous en sortir par nous-même, dit Ruiz.

 




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