Archive pour le Tag 'BPI'

BPI : les cadres se sucrent d’après la Cour des comptes

BPI : les cadres se sucrent d’après la Cour des comptes

 

Selon  la Cour des comptes la  masse salariale aurait augmenté de 25% chez BPI Investissement, l’une des deux entités de la banque, depuis 2012. Les 28 cadres dirigeants auraient bénéficié de 15% d’augmentation en 2014 et de 23% l’année suivante, leurs émoluments moyens passant de 201.000 à 245.000 euros par an. Du côté de BPI Financement, l’autre entité de la banque, les 42 cadres supérieurs auraient vu leur rémunération moyenne passer de 107.000 euros à 149.000 euros, soit une hausse de 40%, entre 2012 et 2015. Le Point ajoute que 7 des 8 cadres les plus hauts placés dans la hiérarchie de Bpifrance ont eux aussi connu une hausse salariale de 40% entre 2012 et 2015. « Les augmentations des rémunérations de certains cadres dirigeants paraissent tout particulièrement contestables dans leur principe », écrit la Cour des comptes. Sur les salaires des membres du comité exécutif, « nous contestons le terme d’augmentation parce que ce sont des promotions de collaborateurs qui étaient autrefois non membres du Comex », et le sont devenus pour compenser des départs, explique-t-on à la BPI. « Le salaire moyen des membres du comité exécutif est de 291.000 euros. Pour une banque qui a 60 milliards d’euros d’actifs à son bilan, des responsabilités importantes, on est en dessous du marché », ajoute-t-on.

(Reuters)

Financement accord BEI-BPI pour les PME

Financement accord BEI-BPI pour les PME

 

La Banque européenne d’investissement et la Banque publique d’investissement française ont signé lundi une convention pour que la première mobilise 1,2 milliard d’euros au service du financement des petites et moyennes entreprises en France. « L’idée est simple, c’est de renforcer l’effet de levier réciproque de la BEI et de la BPI au service du financement des PME et des entreprises de taille intermédiaire », a déclaré le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, avant la signature. « Concrètement, la BEI va mobiliser 1,2 milliard d’euros dans des opérations conjointes avec BPI France, apportant ainsi une capacité de financement supplémentaire au profit du financement de nos PME », a-t-il ajouté. La convention permettra notamment de financer conjointement les activités de prêt aux entreprises et les fonds de soutien. Les conditions de financement des entreprises, en particulier les PME, inquiètent les banquiers centraux européens, qui jugent que les taux d’emprunt très différents qu’elles doivent accepter selon leur pays d’origine constituent un obstacle au bon fonctionnement de l’économie européenne. Face à cette fragmentation du marché européen du crédit, le président de la BEI, Werner Hoyer, a prévenu que la BEI, n’était pas « une panacée », même après l’augmentation récente de 10 milliards d’euros de son capital. Le directeur général de la BPI, Nicolas Dufourcq, a quant à lui souligné que les PME françaises bénéficiaient aujourd’hui des taux d’emprunt les plus bas en Europe, inférieurs en moyenne de 80 points de base aux taux demandés aux PME allemandes. « On n’est pas du tout dans la situation ni de l’Italie ni de l’Espagne », a-t-il dit. « Le sujet n’est pas tant de baisser les taux en France que de combler quelques failles de marché », a-t-il ajouté, en citant les prêts participatifs pour le financement du matériel et du développement des PME. Selon le président de l’organisation patronale CGPME, Jean-François Roubaud, le problème principal « n’est pas tellement le coût du financement mais plutôt la difficulté à l’obtenir ». Citant le dernier baromètre KPMG-CGPME, il a souligné qu’un quart de ces entreprises rencontraient actuellement des difficultés de trésorerie et de coût de financement.

 

Nicolas Dufourcq (BPI): « les entreprises n’ont pas assez envie d’investir », tu m’étonnes !

Nicolas Dufourcq (BPI): « les entreprises n’ont pas assez envie d’investir », tu m’étonnes !

La PBI s’étonne que les entreprises n’aient pas davantage envie d’investir ! Une grande découverte ; En cause évidemment la demande atone, le manque de confiance, l’instabilité fiscale et surtout le poids des charges ; La PBI fait son apprentissage des réalités ! Alors que son action est parfois éclipsée par la polémique qui l’oppose régulièrement à Ségolène Royal, Nicolas Dufourcq a tenu à faire passer un message clair aux entreprises françaises.  Invité de Good Morning Business sur BFM Business, ce lundi 24 juin, le directeur de la Banque publique d’investissement (BPI) a notamment incité ces dernières à investir, chose qu’elle tardent à faire.  Il s’est plus particulièrement attardé sur le préfinancement du Crédit d’impôt compétitivité et emploi via la BPI qui a déjà, selon lui, profité à « 3.500 entreprises » jusqu’à présent. « Nous devrions arriver à 800 millions d’euros de préfinancement à la fin de l’année, a-t-il précisé.  Nicolas Dufourcq a toutefois regretté que « pas assez d’entreprises » ne se manifestent auprès de ses services pour un accès au crédit.  Ces dernières n’auraient donc « pas encore assez envie d’investir ». Une erreur, d’après lui: « il est impensable pour une PME de pouvoir tenir sur la durée si elle n’investit pas aujourd’hui ». Même si cette idée « est en train de prendre corps, mais n’a pas encore convaincu l’ensemble de l’économie française ».  Magré tout, le directeur général de la BPI reste « très optimiste. Je crois vraiment que quelque chose est en train de se passer », a-t-il conclu.

Ségolène Royal : la BPI nest pas là pour faire du business

Ségolène Royal : la BPI nest pas là pour faire du business

.  La Banque publique d’investissement a-t-elle vocation à « faire du business »? Oui, pour son directeur général Nicolas Dufourcq. Non, pour sa vice-présidente Ségolène Royal.La polémique entre les deux dirigeants de la toute nouvelle structure, destinée à financer les PME via le regroupement d’Oseo, de CDC Entreprises et du Fonds stratégique d’investissement, n’est toujours pas éteinte. D’autant que l’ex-candidate à la présidentielle en a remis une couche, lundi 22 avril, à l’issue d’un conseil d’administration qui devait, justement, définir la doctrine d’intervention de la BPI. Celle-ci « doit faire de l’emploi, de la croissance, redonner confiance aux chefs d’entreprise. Elle n’est pas là pour faire du business ni du profit sur le dos des chefs d’entreprises« , a-t-elle déclaré au micro de BFMTV.  Des déclarations qui interpellent, puisque le patron de bpifrance (son nom officiel) a, depuis sa nomination, tenu un discours ferme concernant les entreprises se trouvant face à des difficultés d’ordre structurel. « Pour les entreprises en décroissance sur des marchés en déclin, il n’y a pas de solution« , avait-il ainsi prévenu, en janvier dernier, ajoutant: « le coeur de mission de la BPI n’est pas celui de sauver un outil industriel obsolète, c’est de construire France 2030« . La situation de Petroplus, à propos de laquelle Nicolas Dufourcq s’était exprimé, affirmant que cela n’aurait pas représenté un « bon business » est symptomatique. Car Ségolène Royal, qui a alors fustigé le « dérapage » de Nicolas Dufourcq, a montré la dimension politique de la BPI. Deux versions s’affrontent donc, concernant une doctrine d’intervention qui reste floue, mais qui devra pourtant être présentée au Parlement le 15 mai prochain.

 

Ségolène Royal recadre la BPI

Ségolène Royal recadre la BPI

 

. Devant une délégation de l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, la vice-présidente de la BPI (Banque Publique d’Investissement) a fermement recadré le directeur général de l’établissement.  Le DG de la BPI avait heurté en estimant mercredi que le sauvetage de Petroplus ou des hauts-fourneaux de Florange n’aurait pas représenté «un bon business». La veille, le tribunal de commerce de Rouen avait rejeté les deux dernières offres de reprise de la raffinerie, scellant le sort de de ses 470 salariés. Ces déclarations constituent un «grave dérapage» aux yeux de Ségolène Royal. Elles «n’ont aucune raison d’être et ne se reproduiront pas», tranche celle qui avait dit, au moment de sa nomination à la BPI, vouloir «servir modestement, mais efficacement une grande idée : la BPI, banque des territoires, des PME, de la mutation écologique». Ce vendredi, face à l’intersyndicale, elle a assuré que la BPI aurait aidé le site si un repreneur avait été retenu par le tribunal de commerce. Son directeur général avait indiqué mercredi que l’établissement ne s’était pas engagé dans le dossier de la raffinerie Petroplus, préférant consacrer ses fonds à des projets jugés plus porteurs d’avenir : «Notre agenda, c’est la France de 2030. Petroplus, est-ce la France 2030 ?» A propos de l’usine ArcelorMittal de Florange, il avait par ailleurs fait valoir que selon l’«arbitrage» réalisé «on aurait perdu beaucoup d’argent et ce n’aurait pas été un bon business». «La BPI est là pour prendre des risques, parfois elle perdra, parfois elle gagnera», a répliqué Ségolène Royal ce vendredi. Elle n’est pas la seule à avoir tiqué. Dès le lendemain de la publication de ces propos – tenus en marge de la première réunion du comité national d’orientation de la BPI, à Caen – le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a recadré Nicolas Dufourcq. «Je l’ai réprimandé en lui faisant observer qu’il n’a pas à déclarer» cela, a-t-il tancé au micro de RTL, jurant que «la raffinerie est une activité que nous ne voulons pas importer». L’UDI, via son porte-parole Philippe Vigier, s’était aussi offusqué de ces «propos méprisants». «Nicolas Dufourcq, nommé par Jean-Marc Ayrault, semble avoir oublié que la BPI n’est pas un fonds d’investissement privé mais qu’elle a vocation à soutenir les entreprises françaises», rappelait le parti centriste de Jean-Louis Borloo. «On recherchera un repreneur jusqu’au bout. Un repreneur crédible. Et puis si nécessaire, l’Etat interviendra pour compléter», avait d’ailleurs promis le Premier ministre à propos de Petroplus, mercredi sur France

Ségolène Royal, recasée à la vice-présidente de la BPI

Ségolène Royal, recasée  à la vice-présidente de la BPI

L’ex-candidate PS à la présidentielle a été nommée par un décret du 18 février au conseil d’administration de la BPI en tant que représentante des régions. Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France, a également été nommé pour représenter les régions.  Mme Royal « sera vice-présidente de la BPI. Je le proposerai au premier conseil d’administration qui se tiendra demain à Dijon », a déclaré Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la Caisse des dépôts et à ce titre président de la BPI.   »Compte tenu de ses capacités en termes de communication, elle pourra jouer un rôle important en tant que porte-parole de la BPI », a-t-il estimé.   »Comme c’est un conseil paritaire, le fait qu’il y ait un président homme et une vice-présidente femme est une bonne chose. Et puis c’est un tandem entre un haut fonctionnaire et une grande responsable politique », a poursuivi M. Jouyet.   »C’est une responsable politique de premier plan. Elle a porté ce projet depuis très longtemps », a relevé M. Jouyet.  Lancée au début de l’année, la BPI regroupe les moyens de la Banque publique Oseo, du Fonds stratégique d’investissement (FSI) et de CDC Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts.  La structure doit disposer d’une capacité d’engagement de l’ordre de 35 à 40 milliards d’euros, selon les déclarations d’une source gouvernementale à l’AFP mi-octobre, pour proposer des financements aux entreprises ainsi que des prises de participation au capital.

 

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