Archive pour le Tag 'Bouygues'

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Rachat de Bouygues Télécom par SFR : « une catastrophe sociale » ( Laurent Berger)

Rachat de Bouygues Télécom par SFR : « une catastrophe sociale » ( Laurent Berger)

 

Il n’a sans doute pas complètement tort le secrétaire général de la CFDT, ce rachat ne peut que se traduire par une restructuration SFR-Bouygues avec de nombreux licenciements. En fait SFR rachète surtout la clientèle de Bouygues. Par ailleurs on peut effectivement s’interroger sur la fiabilité des opérations de rachat menées tambour battant par SFR dont l’endettement commence à devenir très problématique. Le rachat de Bouygues Telecom par SFR serait une « catastrophe sociale », selon Laurent Berger. Le secrétaire général de la CFDT réagit après l’offre faite par Patrick Drahi de 10 milliards d’euros pour racheter son concurrent, lors du Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI, ce dimanche 21 juin. Il qualifie ainsi cette transaction de « vraie opération financière sans stratégie industrielle » et avoue ne pas comprendre  »ce qui se passe, on voit bien qu’il n’y a pas de stratégie industrielle derrière tout ça ». Le rachat se traduirait par « plus d’endettement » et « moins d’emplois », estime Laurent Berger.  La classe politique a aussi donné son avis et le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, n’est pas favorable au rachat de Bouygues Telecom par SFR. Point sur lequel le syndicaliste est « d’accord ». Il insiste auprès de l’État pour qu’il « affirme sa position » et « pose les enjeux du débat » : « Les équipes CFDT sont très mobilisées pour demander des comptes. On n’a pas toutes les manettes pour s’y opposer ».

 

Rachat de Bouygues Telecom pour 10 milliards par SFR ?

Rachat de Bouygues Telecom pour 10 milliards par SFR ?

 

Ce n’est pas encore fait mais ça se prépare sérieusement. En fait, les réticences de Bouygues ne viseraient qu’à faire monter les enchères. A terme de toute façon un opérateur devrait disparaitre, ce devrait être Bouygues depuis que SFR a été racheté par Numéricable. SFR, propriété du magnat des télécoms et médias français Patrick Draghi, a en effet formulé une offre de rachat de Bouygues Telecom pour « un peu plus de dix milliards d’euros », affirme Le Journal du dimanche. Le JDD, qui s’appuie sur « plusieurs sources » non identifiées, précise que cette offre mise sur la table il y a dix jours, devrait être examinée mardi lors d’un conseil d’administration du groupe Bouygues.   »L’offre de Drahi n’est pas convenable et pas bouclée, notamment son financement », affirme au JDD un lieutenant de Martin Bouygues, une manière selon le journal de « faire monter les enchères ». « Patrick Drahi propose de payer en cash » au moyen d’un emprunt auprès de BNP Paribas, ajoute le journal selon lequel le montant avancé est « 25% plus cher que les 8 milliards estimés par les marchés » pour Bouygues Telecom. Toujours d’après le JDD, SFR reprendrait la totalité des 11 millions de clients en téléphonie mobile de Bouygues Telecom. Un accord a été trouvé avec Free « pour éviter des obstacles en matière de concurrence » : le groupe rival de Xavier Niel « reprendra une partie des fréquences, des antennes et des boutiques de Bouygues », écrit le JDD. En rachetant Bouygues Telecom, SFR deviendrait le premier opérateur mobile français avec la moitié du marché et le deuxième pour l’accès à internet derrière Orange. Numericable, propriété de Patrick Drahi, avait réussi à s’emparer de SFR en mars 2014 à l’issue d’une bataille homérique contre Bouygues, en mettant sur la table 13,36 milliards d’euros pour racheter l’opérateur de télécoms à Vivendi. L’opération avait ouvert la voie à la formation du groupe Numericable-SFR qui a depuis absorbé Virgin Mobile et Telindus, tandis que sa maison mère Altice, pilotée par Patrick Drahi, a pris le contrôle de Portugal Telecom et de Suddenlink Communications, le septième câblo-opérateur américain.

Télécoms : rachat de Bouygues par Numericable SFR ?

Télécoms : rachat de Bouygues par Numericable SFR ?

 

Nouvelles manouvres dans les télécoms mais qui se heurtent à des problèmes de concurrence et de régulation. Même si Martin Bouygues est  à nouveau vendeur, reste un autre obstacle de taille: le gendarme de la concurrence. Ce dernier n’était prêt à envisager une fusion entre SFR et Bouygues que si un des deux réseaux était vendu à Free.  « La consolidation ne peut pas se faire sans nous pour des raisons de concurrence. Le paysage à quatre opérateurs est donc là pour durer », résumait le fondateur de Free Xavier Niel le 4 novembre sur BFM Business.   Autrement dit, un rachat de Bouygues Telecom par Numericable SFR n’est possible que si Patrick Drahi trouve un accord avec Free. Or ce n’est pas gagné du tout. D’abord, les relations entre Patrick Drahi et Xavier Niel sont plus qu’exécrables: ils ne se parlent plus depuis plusieurs années. Surtout, chaque jour qui passe, Free continue de déployer son propre réseau, et a de moins en moins besoin de racheter un réseau clé en main.  Mais Patrick Drahi a quand même tenté sa chance, et envoyé ces derniers mois plusieurs émissaires auprès de Xavier Niel, qui les as tous éconduits Jeudi, Dexter Goei, le bras droit de Patrick Drahi, a assuré lors d’une conférence organisée par Morgan Stanley: « nous nous considérons comme les acheteurs naturels (de Bouygues Telecom). Nous avons une importante base de revenus donc il y aurait un important potentiel de synergies ». Le directeur général d’Altice a ajouté: « Si nous recevons un coup de téléphone de Bouygues, alors pourquoi pas ? Nous aurons cette discussion. Je serais surpris s’il n’y avait pas d’effort en 2015 pour que la consolidation en France se fasse ». Il a précisé qu’il n’aurait pas besoin de procéder à une augmentation de capital pour un rachat de Bouygues Telecom.    Interrogé, Free s’est refusé à tout commentaire. De son côté, Bouygues a renvoyé sur sa position du printemps: « Bouygues réaffirme que sa filiale Bouygues Telecom est en mesure de poursuivre sa stratégie stand alone« .

 

Telecom Orange : L’Espagne plutôt que Bouygues Telecom

Telecom Orange : L’Espagne plutôt que Bouygues Telecom

Montebourg est sans doute intervenu pout faire changer Orange d’avis. Du coup, c’est mollement que le PDG d’Orange se dit à nouveau éventuellement intéressé par Bouygues. Orange pourrait finalement jouer un rôle dans la consolidation du marché français des télécoms. Trois jours après avoir annoncé renoncer à racheter Bouygues Telecom, l’acteur le plus affaibli après l’accord de rachat de SFR par Numericable, l’opérateur a fait savoir que sa décision n’était pas définitive. « Est-ce qu’on peut revenir dans le jeu ? Oui, bien sûr, mais pas comme architecte, pas comme arrangeur », a  ainsi déclaré Stéphane Richard, samedi 5 juillet. « D’un point de vue concurrentiel, nous ne prendrons pas le risque de repartir sur ce dossier. Mais si quelqu’un d’autre décide de le faire et nous sollicite (…) pour, peut-être, permettre d’élaborer une offre qui peut satisfaire Bouygues, bien sûr qu’on regardera », a-t-il expliqué.  En outre, Orange s’intéresserait en premier lieu à l’Espagne pour d’éventuelles opérations de croissance externe, selon Stéphane Richard. « On a des sujets importants en Espagne, peut-être en Belgique, peut-être en Pologne, ça peut être le cas en Roumanie. (…) Ça fait beaucoup de théâtres d’opérations mais s’il ne fallait en mentionner qu’un seul, pour nous, ce serait l’Espagne », a-t-il ainsi affirmé, en marge des rencontres économiques d’Aix-en-Provence. Troisième opérateur de télécommunications d’Espagne, Orange fait régulièrement l’objet de rumeurs d’intérêt pour un éventuel rachat de son concurrent local Jazztel.

 

Telecom : Orange ne veut pas de Bouygues

Telecom : Orange ne veut pas de Bouygues

Encore une mauvaise nouvelle pour Bouygues qui a bien du mal à exister dans un marché à quarte opérateurs. Après son échec sur SFR, Bouygues vient d’essuyer le refus d’Orange pour son rachat. Bouygues Telecom ne sera pas racheté par Orange. Ce mercredi 2 juillet, le groupe dirigé par Stéphane Richard s’est fendu d’un communiqué pour indiquer ne plus vouloir acquérir d’opérateurs télécoms. « Orange a exploré les possibilités de participer à une opération de consolidation du marché français des télécoms, et juge que les conditions que le groupe avait fixées ne sont pas réunies aujourd’hui pour y donner suite », explique ainsi la société. Or, Orange avait des vues sur la filiale Telecom du groupe de Martin Bouygues. Le 16 mai dernier, Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie avait confirmé sur BFMTV « des discussions » entre les deux opérateurs télécoms.  Puis le 28 mai dernier, Stéphane Richard avait déclaré sur BFM Business que « nous pensons qu’il n’y aura pas de chemin de retour à la croissance et à l’investissement dont nous avons besoin dans ce secteur tant que l’on restera dans un paysage à quatre opérateurs ». « Si Orange peut jouer un rôle positif et si cela est dans l’intérêt [de l'entreprise, ndlr], bien sûr que nous le ferons », avait-il ajouté. Bouygues Telecom, en difficulté depuis son échec face à Numericable dans le dossier SFR, avait également ouvert des négociations avec Iliad (Free), négociations qui n’avaient pas abouti. Le 11 juin dernier, le groupe avait annoncé l’échec de ces discussions et avait présenté un plan « pour faire un Bouygues Telecom qui vit durablement à quatre », avec une réduction des effectifs de 17% soit 1.516 postes.

Alstom: l’Etat rachète 20% à Bouygues

Alstom: l’Etat rachète 20% à Bouygues

« Un accord a été trouvé » entre Bouygues et l’Etat, sur le prix du rachat par l’Etat des 20% du capital de l’entreprise, selon une source proche du dossier. « Une annonce sera faite plus tard », a ajouté cette source, qui ne pouvait pas dans l’immédiat donner les modalités de cet accord.     Interrogé quelques minutes avant, le ministère de l’Economie assurait que « les négociations étaient toujours en cours ». Un négociateur a affirmé samedi soir que « les discussions continuent ». A l’Élysée, une source proche de la présidence se disait cependant samedi soir « optimiste sur un débouché rapide avant l’ouverture des marchés » lundi à 9 heures. Le projet d’alliance entre Alstom et l’américain General Electric (GE) était suspendu aux négociations tendues entre l’industriel et le gouvernement qui n’arrivaient pas à s’accorder sur le prix, selon des sources proches du dossier. Samedi soir, le conseil d’administration d’Alstom a validé à l’unanimité l’offre d’alliance avec General electric.  L’État avait annoncé, vendredi, son intention d’acheter les deux tiers de la participation de Bouygues dans Alstom, soit 20%. La discussion portait sur la valeur de l’action: l’Etat voulait racheter les parts de Bouygues au prix du cours actuel, soit 28 euros par action selon la dernière cotation d’Alstom vendredi à la clôture de la Bourse de Paris. Mais Bouygues en demandait environ 35 euros par action, soit la valorisation que le groupe fait lui même de sa participation dans ses comptes (3,07 milliards pour environ 30% du capital d’Alstom). « S’il n’y avait pas ces avancées, s’il n’y avait pas cette vente à un prix qui pour le gouvernement soit acceptable, alors il y aurait nécessairement à revenir sur l’alliance telle qu’elle vient d’être annoncée », avait mis en garde un peu plus tôt le président de la République.

Bouygues souhaite garder ses 29,3% d’Alstom, c’est quoi ce cirque ?

Bouygues souhaite garder ses 29,3% d’Alstom, c’est quoi ce cirque ?

Bouygues change de fusil d’épaule et annonce maintenant  vouloir garder les 30% qu’il détient. Du coup on se demande pourquoi tout ce cirque Or on sait que pour l’essentiel c’est la volonté de Bouygues de se débarrasser de se parts qui avait justifié la mise en venet par appartements d’Alstom. Il serait temps que le gouvernement mette les pieds dans le plat et décide dune stratégie dans la mesure où pour l’essentiel les commandes d’Alstom sont des commandes publiques (TGV, centrales électriques etc.) de la France notamment. Le groupe Bouygues a en effet affirmé mardi soir vouloir conserver les 29,3% qu’il détient dans Alstom, adressant ce qui s’apparente à une fin de non-recevoir à l’offre du conglomérat japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) de lui racheter jusqu’à près d’un tiers de cette participation. « Bouygues souhaite rester un actionnaire de long terme d’Alstom à hauteur de 29,3% », a déclaré un porte-parole de Bouygues interrogé par l’AFP. Dans sa proposition commune avec Siemens portant sur la branche énergie d’Alstom, MHI avait annoncé souhaiter monter jusqu’à 10% du capital d’Alstom en rachetant une partie des parts de Bouygues.

Bouygues Telecom : suppresion de 1500 emplois

Bouygues Telecom : suppresion de 1500 emplois

 

Bouygues Telecom a annoncé mercredi, à l’issue d’un comité d’entreprise exceptionnel, qu’il allait se séparer de 1.516 salariés soit près de 17% de ses effectifs. Le troisième opérateur mobile, dont l’offre de rachat de SFR a été repoussée en mai dernier au profit de Numericable, a affiché 19 millions d’euros au premier trimestre 2014. Le support informatique et la branche marketing sont les premiers secteurs touchés mais Bouygues assure que les boutiques et la relation clients seront épargnées. C’est le PDG de Bouygues Telecom Olivier Roussat en personne qui a tenu à présenter le plan économique de son entreprise : “Le constat a été dressé début janvier que le modèle économique de Bouygues Telecom, avec son organisation et sa structure de coûts actuelles, ne tourne plus”, a justifié le patron du troisième opérateur. Sur les 9.000 employés actuels, 1.516 sont concernés, sous la forme de départs volontaires ou bien d’un reclassement. Dans un communiqué, Bouygues Telecom a détaillé les secteurs de son entreprise qui seraient touchés par ces coupes : le support informatique et le marketing seront les premiers impactés par ces coupes d’effectifs. Mais “le plan de suppressions d’emplois ne concerne absolument pas les boutiques ni la relation clients”, a insisté Olivier Roussat. Début mai, des discussions pour un rapprochement entre Orange et Bouygues Telecom ont été évoquées par Les Echos. Puis ce fut au tour de Free d’offrir 4 à 5 milliards d’euros pour racheter son concurrent direct. Mais comme l’a confirmé le PDG de Bouygues Telecom, “les négociations n’ont pas abouti”. “Notre projet, c’est de faire un Bouygues Telecom qui vit durablement à quatre. Au présent, c’est le projet de Bouygues Telecom, je n’en ai pas d’autre”, a ajouté le patron de la filiale du groupe de BTP.

Telecom : rachat de Bouygues par Free

Telecom : rachat de Bouygues par Free

L’agence Bloomberg affirme ce mardi 10 juin, citant des « personnes proches du dossier », qu’Iliad, la maison-mère de Free, a fait ces dernières semaines une offre formelle en vue de racheter son concurrent Bouygues Telecom.  Mais elle l’aurait fait à un prix inférieur à ce que réclame le groupe Bouygues. Iliad aurait ainsi mis sur la table entre 4 et 5 milliards d’euros alors que Bouygues réclamerait 7 à 8 milliards. Conséquences, les négociations seraient au point mort. Aucun des deux groupes n’a voulu commenter l’information jusqu’à présent.  Bouygues Telecom et Free avaient déjà proposé une alliance pour contrer l’offre de Numericable sur SFR : Free aurait racheté le réseau de Bouygues si celui-ci avait repris l’opérateur de Vivendi.  Orange mènerait aussi des discussions avec Bouygues Telecom portant un rapprochement capitalistique. Discussions confirmées par le nouveau ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg.  Le retour à trois opérateurs télécoms en France se fera, a ainsi déclaré le 13 mai, Arnaud Montebourg, pour qui la concurrence que se livrent les quatre acteurs actuels est néfaste en termes d’investissement et d’emploi. De son côté, Stéphane Richard, le patron d’Orange, a affirmé voici quelques jours sur BFMBusiness que la consolidation n’était qu’une question de semaines…

 

Telecom : rapprochement entre Bouygues et Orange ?

Telecom : rapprochement entre Bouygues et Orange ?  

Le groupe Bouygues vient, ce jeudi 15 mai, de publier ses résultats, il a annoncé travailler sur un plan de refonte pour Bouygues Telecom qui permettra d’économiser 300 millions d’euros en année pleine à partir de 2016. Mais ce plan « aura des conséquences sociales », a déclaré le directeur financier de l’opérateur, Eric Haentjens. Néanmoins, la direction n’a pas confirmé les chiffres évoqués par les syndicats.   Les organisations syndicales du groupe craignent qu’entre 1.500 et 2.000 postes soient supprimés chez Bouygues Telecom, avait révélé lundi Le Figaro.  Plus tôt dans la journée, Sébastien Crozier, Président CFE-CGC Orange, avait envoyé un courrier au Premier ministre pour demander un rapprochement avec Bouygues afin d’y sauver les emplois. Et ce malgré les problèmes de concurrences que cela peut poser.  « Fusionner les équipes télécom de Bouygues et d’Orange permettrait d’éviter les licenciements dans les premières et de rajeunir la pyramide des âges dans les secondes », écrit-il.  Et il conclut : « espérant que l’urgence de la situation et la sauvegarde de l’emploi primeront sur l’idéologie de la concurrence ».

 

Bouygues Telecom : 1.500 à 2.000 postes menacés

Bouygues Telecom : 1.500 à 2.000 postes menacés

 

Entre 1.500 et 2.000 postes pourraient être supprimés chez Bouygues Telecom, selon les craintes des organisations syndicales du groupe, révèle ce lundi le Figaro Economique. Actuellement, Bouygues Telecom emploie 9.000 salariés et les suppressions de postes représenteraient 23% des effectifs. Cette vague massive de licenciements serait présentée comme la conséquence direct de l’échec récent du rachat de SFR, explique Le Figaro Eco. Par ailleurs, Bouygues Telecom a été la principale victime de l’arrivée de Free sur le marché du mobile en janvier 2012. En deux ans, la filiale télécoms du groupe a perdu 200.000 clients et a vu son revenu par abonné chuter, alors que 18% de ses clients ont opté pour sa marque low-cost B & You. Pour se relancer, Bouygues Telecom a misé sur son réseau 4G. D’un point de vue technologique, le pari a été en partie gagné, puisqu’il dispose du premier réseau 4G de France, même si Orange a largement comblé son retard. D’un point de vue commercial, les résultats ne sont pas forcément à la hauteur des ambitions, souligne le journal. « Nous avons le plus grand réseau 4G, mais le chiffre d’affaires le plus faible des trois opérateurs historiques. Cherchez l’erreur ! », s’emporte Aziz Azam, représentant CFDT chez Bouygues Telecom, cité par Le Figaro Economique. Selon le journal, le groupe travaille à réduire les coûts de fonctionnement. Cela devrait aussi passer par une simplification de sa grille d’offres. Tandis que Free mobilise le devant de la scène avec deux prix dans le mobile et un dans le fixe, ses concurrents ont multiplié les offres.  Bouygues Telecom propose six forfaits, qui se déclinent chacun en offre avec ou sans engagement, auxquels s’ajoutent les quatre tarifs de B & You dans le mobile, les offres pour la box et remises aux clients les plus fidèles.

Rachat de SFR: Bouygues gonflé et mauvais perdant !

Rachat de SFR: Bouygues gonflé et  mauvais perdant !

Gonflé le patron de Bouygues qui accuse Vivendi vendeur de SFR à Numericable d’appels d’offres  « tordus » quand on sait comment certains marchés sont arrachés à l’étranger où la corruption est souvenait de règle et Bouygues en sait quelque chose ! La guerre autour du rachat de SFR n’est décidément pas terminée. Dans une interview accordée au Figaro du samedi 12 avril, mais dont le contenu a été révélé  vendredi 11 avril, Martin Bouygues, le PDG du groupe éponyme, règle ses comptes. Il critique ainsi avec vigueur le processus de cession de la filiale télécoms de Vivendi, qui a finalement préféré l’offre de Numericable à celle de Bouygues Telecom. « Des appels d’offres compliqués, tordus, bizarres, j’en ai vu beaucoup. Mais je n’imaginais pas de telles pratiques dans un tel dossier… à Paris de surcroît! », peste-t-il dans les colonnes du journal.  « Tout a été fait pour ne pas permettre à Bouygues de présenter ses offres et ses arguments au Conseil de surveillance. Les anomalies se sont multipliées », poursuit-il. Pour justifier sa décision, Vivendi, arguait notamment que la cession de SFR à Bouygues aurait présenté davantage de risques concurrentiels, et aurait été davantage susceptible d’être bloqué par les autorités de régulation. « Le risque d’un veto par l’Autorité de la concurrence n’existait pas et vous savez que celle-ci n’a jamais interdit une opération de concentration. Il fallait bien un prétexte pour nous éliminer », affirme sur ce sujet, Martin Bouygues. La réaction de Vivendi n’a pas tardé. Le vendredi soir, le groupe français a publié un communiqué répondant aux propos de Martin Bouygues. « Vivendi affirme que la procédure qui l’a conduit à choisir l’offre d’Altice/Numericable en dépit des pressions, des mises en cause déplaisantes dont ses équipes n’ont cessé d’être l’objet, l’a été en toute transparence et avec le souci constant de l’intérêt social de l’entreprise, de ses salariés et de ses actionnaires », fait valoir l’entreprise. « Vivendi se refuse, dès lors, à polémiquer, mais réserve tous ses droits », ajoute-t-elle.  Par ailleurs, toujours dans cette même interview, Martin Bouygues affirme que Bouygues Télécom peut encore voler de ses propres ailes. « Bouygues Telecom peut rester seul car il peut compter sur le groupe Bouygues, qui peut lui fournir des moyens importants pour gagner la rude bataille qui s’annonce », explique Martin Bouygues alors que les rumeurs vont bon train sur la vente de la filiale télécoms de son groupe à Free. Rumeurs que Martin Bouygues s’est refusé à commenter.

 

SFR: « un rapprochement avec Bouygues intenable » (Fourtou)

SFR: « un rapprochement avec Bouygues intenable » (Fourtou)

Dans une interview accordée aux Echos de ce lundi 7 avril, le président du conseil de surveillance de Vivendi, Jean-René Fourtou, revient sur cette décision en la justifiant. « Un rapprochement avec Bouygues aurait créé un groupe avec 47% de part de marché en valeur dans le mobile, ce qui était intenable au plan de la concurrence », indique-t-il.  Avant de poursuivre: « le régulateur aurait demandé des remèdes très importants afin de rééquilibrer le marché. La proposition de Bouygues de vendre son réseau mobile et des fréquences à Free allait dans le bon sens, mais il aurait probablement fallu aussi céder des clients ». « Par conséquent, dans le cas d’un mariage entre Bouygues et SFR, on se serait retrouvé avec une société en décroissance face à un concurrent surarmé, Free, conclut-il. Autre argument invoqué par Jean-René Fourtou, qui n’a jamais caché son soutien à l’offre de Numericable »: l’emploi. Il souligne ainsi que la proposition de Bouygues « comportait de très importantes synergies mais avec beaucoup de doublons au niveau des effectifs. Bouygues Telecom et SFR font des métiers très proches. Il y aurait eu 4.000 à 6.000 personnes en trop, sans compter les sous-traitants ». En parallèle, Jean-René Fourtou fait valoir que le projet de Numericable « a très peu de recouvrement et donc très peu de doublons en termes d’effectifs ». « Il s’agit de développer la convergence entre le fixe et le mobile, en s’appuyant sur la croissance du très haut débit et la génération de nouveaux services. C’est la stratégie gagnante dans les télécoms », plaide-t-il.

 

SFR: Vivendi pour Numericable au détriment de Bouygues…et de Montebourg !

SFR: Vivendi pour  Numericable au détriment de Bouygues…et de Montebourg !

Vivendi a finalement tranché « à l’unanimité » en faveur d’Altice/Numericable qui propose 13,5 milliards d’euros à la réalisation de l’opération ainsi qu’un complément éventuel de prix de 750 millions d’euros, et une participation de 20% pour Vivendi dans le nouvel ensemble, qu’il pourra céder ultérieurement.   »L’ensemble devrait représenter une valeur totale supérieure à 17 milliards d’euros », indique Vivendi.  Cette offre « correspond au projet industriel le plus porteur de croissance, le plus créateur de valeur pour les clients, les salariés et les actionnaires », et répond ainsi « le mieux à (ses) objectifs », a fait valoir le groupe pour justifier son choix. Dans la soirée, le groupe Bouygues a réagi en prenant simplement « acte » de cette décision et soulignant que son offre présentait « les garanties les plus sérieuses tant du point de vue industriel que de l’emploi ».  Cette décision va à contre-courant de ce qu’attendait le gouvernement qui s’est ému ces dernières semaines de voir passer le deuxième opérateur français aux mains d’Altice, un groupe luxembourgeois coté à Amsterdam et dont le patron, Patrick Drahi, est un milliardaire franco-israélien qui vit à Genève depuis 15 ans.   »Il va falloir que M. Drahi rapatrie l’ensemble de ses possessions et biens à Paris, en France, et donc nous avons des questions fiscales à lui poser », avait déclaré Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif, devenu depuis ministre de l’Economie.  Ce à quoi Altice a toujours répondu que le nouvel ensemble SFR/Numericable serait une entreprise de droit français cotée à Paris.  Arnaud Montebourg qui n’a jamais caché son soutien à Bouygues, a demandé samedi aux vainqueurs de « faire preuve de patriotisme économique pour le choix de ses fournisseurs ».  Il a également assuré qu’il entendait « redoubler de vigilance » sur les engagements pris le groupe de « ne supprimer aucun emploi postérieurement à la fusion, sous quelque forme que ce soit ». Car, l’emploi est un des défis majeurs pour le nouveau groupe.   »Le projet industriel d’Altice/Numericable est celui qui garantit pleinement le développement de l’emploi dans la durée, notamment par les investissements qu’il implique », assure pour sa part Vivendi.  

 

Ultimatum de Bouygues à SFR

Ultimatum de Bouygues à SFR

C’est une sorte d’ultimatum que lance Bouygues vis-à-vis de SFR.  Vivendi n’aura que quatre jours après la fin de la période de négociations exclusives avec Numericable pour se prononcer sur la nouvelle offre de Bouygues. Il s’agit en faiat de faire pression avec l’appui du gouvernement pour que Numericable ne réussisse pas sa reprise. Montebourg ne s’est d’ailleurs pas privé de critiquer le patron de Numericable pour saboter l’opération . Le groupe vient d’annoncer, ce 21 mars, que sa nouvelle offre formulée jeudi ne serait valide que jusqu’au 8 avril. La maison-mère de SFR a entamé vendredi 14 mars trois semaines de discussions avec Numericable pour lui céder l’opérateur, au détriment de Bouygues dont l’offre n’a pas suffi à convaincre.  En réaction, Bouygues a annoncé jeudi un relèvement de son offre initiale, en proposant à Vivendi 13,15 milliards d’euros en cash pour mettre la main sur le numéro deux français du mobile, contre 11,3 milliards dans l’offre précédente. Cette contre-offensive est soutenue par plusieurs partenaires, dont la Caisse des Dépôts, le groupe publicitaire JCDecaux et la famille Pinault. Du fait de leur implication, Vivendi verrait sa participation dans la nouvelle entité Bouygues Telecom-SFR réduite à 21,5% contre 43% précédemment

 

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