Archive pour le Tag 'bouteilles'

Vers la fin des bouteilles d’eau en plastique ?

Vers  la fin   des bouteilles d’eau en plastique ? 

Il y a quatre ans, la France franchissait un pas décisif avec l’adoption de la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire), qui visait, entre autres objectifs, à transformer notre gestion des déchets plastiques. Cette loi ambitieuse s’était fixée comme but de réduire de moitié le nombre de bouteilles en plastique à usage unique d’ici à 2030. Toutefois, malgré ces bonnes intentions, les résultats sont loin d’être satisfaisants : nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire.*(tribune collective dans « l’Opinion »)

 

En dépit des négociations sur le traité plastique qui se sont tenues à Paris, cette situation est même plus préoccupante aujourd’hui qu’elle ne l’était hier : nous observons une augmentation de 4 % de la mise sur le marché des bouteilles en plastique en 2022, ce qui contraste fortement avec la nécessité de réduire annuellement de 15 % pour atteindre l’objectif fixé.

La France, cinquième consommateur mondial d’eau en bouteille plastique avec près de 16 milliards de bouteilles utilisées chaque année, s’éloigne des pratiques de consommation durable. L’augmentation de l’utilisation des bouteilles en plastique, notamment dans le secteur de la vente à emporter, nous écarte davantage des objectifs de 2030. Alors que nous marquons le quatrième anniversaire de la loi AGEC, il est crucial de réunir les acteurs clés du secteur pour effectuer une évaluation critique de leurs actions jusqu’à présent.

L’enjeu premier n’est pas celui du recyclage : il est essentiel d’arrêter la production de ces bouteilles. Comme l’amiante, le tabac et le diesel, la bouteille plastique est une aberration que nous regarderons amèrement dans quelques années.

Dans cette optique, nous exhortons le gouvernement à convoquer d’urgence toutes les parties prenantes afin de faire la lumière sur les résultats actuels et sur les pratiques des acteurs industriels, et à prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’interdiction des bouteilles en plastique de petit format, pour remettre la France sur la bonne voie.

Déjà proposée en 2019 par de nombreux associatifs et économiques, l’une des premières mesures les plus efficaces serait d’interdire les bouteilles en plastique de petit format (moins de 500 ml), qui constituent une source de gaspillage de plastique et de carbone disproportionnée par rapport à leur taille. La meilleure bouteille en plastique est celle qui n’est pas produite. Aujourd’hui plus que jamais, il est temps de dire stop aux bouteilles en plastique.

* Signataires
Lucie Lucas, Comédienne; François Gabart, navigateur et entrepreneur; Brune Poirson, ancienne ministre; Thibault Lamarque, Castalie, président et fondateur; Claire Nouvian, Bloom, fondatrice; Emma Haziza, Hydrologue; Célia Rennesson, Réseau Vrac et Réemploi, fondatrice et directrice générale; Charlotte Soulary, Zero Waste France, responsable du plaidoyer; Magali Payen, On est prêt, fondatrice; Antidia Citores, Surfrider, responsable du plaidoyer; Henri Godron, Biocoop, président; Muriel Papin, No Plastic in my Sea, déléguée générale; Caroline Neyron, Mouvement Impact France, déléguée générale; Yannick Servent, Convention des Entreprises pour le climat, co-fondateur; Simon Bernard, Plastic Odyssey, cofondateur; Bruno Dumontet, Expédition MED, fondateur; Jean Moreau, Phenix, co-fondateur; Maxime de Rostolan, Sailcoop, fondateur; Sarah Chouraqui, Wings of the Océan, directrice générale; Flora Ghebali, les Fourmis, fondatrice; Isabelle Poitou, Association MerTerre, directrice générale; Romain Tramoy, Enseignant Chercheur (UPEC); Laurent Colasse, SOS Mal de Seine, fondateur; Didier Onraita, Président et fondateur de Day by day; Béatrice Eastham, Présidente de Climeet et Green Evénements.

 

Environnement–Pour la fin des bouteilles d’eau en plastique

Environnement–Pour la fin des bouteilles d’eau en plastique
Il y a quatre ans, la France franchissait un pas décisif avec l’adoption de la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire), qui visait, entre autres objectifs, à transformer notre gestion des déchets plastiques. Cette loi ambitieuse s’était fixée comme but de réduire de moitié le nombre de bouteilles en plastique à usage unique d’ici à 2030. Toutefois, malgré ces bonnes intentions, les résultats sont loin d’être satisfaisants : nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire.*(tribune collective dans « l’Opinion »)

 

En dépit des négociations sur le traité plastique qui se sont tenues à Paris, cette situation est même plus préoccupante aujourd’hui qu’elle ne l’était hier : nous observons une augmentation de 4 % de la mise sur le marché des bouteilles en plastique en 2022, ce qui contraste fortement avec la nécessité de réduire annuellement de 15 % pour atteindre l’objectif fixé.

La France, cinquième consommateur mondial d’eau en bouteille plastique avec près de 16 milliards de bouteilles utilisées chaque année, s’éloigne des pratiques de consommation durable. L’augmentation de l’utilisation des bouteilles en plastique, notamment dans le secteur de la vente à emporter, nous écarte davantage des objectifs de 2030. Alors que nous marquons le quatrième anniversaire de la loi AGEC, il est crucial de réunir les acteurs clés du secteur pour effectuer une évaluation critique de leurs actions jusqu’à présent.

L’enjeu premier n’est pas celui du recyclage : il est essentiel d’arrêter la production de ces bouteilles. Comme l’amiante, le tabac et le diesel, la bouteille plastique est une aberration que nous regarderons amèrement dans quelques années.

Dans cette optique, nous exhortons le gouvernement à convoquer d’urgence toutes les parties prenantes afin de faire la lumière sur les résultats actuels et sur les pratiques des acteurs industriels, et à prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’interdiction des bouteilles en plastique de petit format, pour remettre la France sur la bonne voie.

Déjà proposée en 2019 par de nombreux associatifs et économiques, l’une des premières mesures les plus efficaces serait d’interdire les bouteilles en plastique de petit format (moins de 500 ml), qui constituent une source de gaspillage de plastique et de carbone disproportionnée par rapport à leur taille. La meilleure bouteille en plastique est celle qui n’est pas produite. Aujourd’hui plus que jamais, il est temps de dire stop aux bouteilles en plastique.

* Signataires
Lucie Lucas, Comédienne; François Gabart, navigateur et entrepreneur; Brune Poirson, ancienne ministre; Thibault Lamarque, Castalie, président et fondateur; Claire Nouvian, Bloom, fondatrice; Emma Haziza, Hydrologue; Célia Rennesson, Réseau Vrac et Réemploi, fondatrice et directrice générale; Charlotte Soulary, Zero Waste France, responsable du plaidoyer; Magali Payen, On est prêt, fondatrice; Antidia Citores, Surfrider, responsable du plaidoyer; Henri Godron, Biocoop, président; Muriel Papin, No Plastic in my Sea, déléguée générale; Caroline Neyron, Mouvement Impact France, déléguée générale; Yannick Servent, Convention des Entreprises pour le climat, co-fondateur; Simon Bernard, Plastic Odyssey, cofondateur; Bruno Dumontet, Expédition MED, fondateur; Jean Moreau, Phenix, co-fondateur; Maxime de Rostolan, Sailcoop, fondateur; Sarah Chouraqui, Wings of the Océan, directrice générale; Flora Ghebali, les Fourmis, fondatrice; Isabelle Poitou, Association MerTerre, directrice générale; Romain Tramoy, Enseignant Chercheur (UPEC); Laurent Colasse, SOS Mal de Seine, fondateur; Didier Onraita, Président et fondateur de Day by day; Béatrice Eastham, Présidente de Climeet et Green Evénements.

 

Pour la fin des bouteilles d’eau en plastique

Pour la fin   des bouteilles d’eau en plastique

Il y a quatre ans, la France franchissait un pas décisif avec l’adoption de la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire), qui visait, entre autres objectifs, à transformer notre gestion des déchets plastiques. Cette loi ambitieuse s’était fixée comme but de réduire de moitié le nombre de bouteilles en plastique à usage unique d’ici à 2030. Toutefois, malgré ces bonnes intentions, les résultats sont loin d’être satisfaisants : nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire.*(tribune collective dans « l’Opinion »)

 

En dépit des négociations sur le traité plastique qui se sont tenues à Paris, cette situation est même plus préoccupante aujourd’hui qu’elle ne l’était hier : nous observons une augmentation de 4 % de la mise sur le marché des bouteilles en plastique en 2022, ce qui contraste fortement avec la nécessité de réduire annuellement de 15 % pour atteindre l’objectif fixé.

La France, cinquième consommateur mondial d’eau en bouteille plastique avec près de 16 milliards de bouteilles utilisées chaque année, s’éloigne des pratiques de consommation durable. L’augmentation de l’utilisation des bouteilles en plastique, notamment dans le secteur de la vente à emporter, nous écarte davantage des objectifs de 2030. Alors que nous marquons le quatrième anniversaire de la loi AGEC, il est crucial de réunir les acteurs clés du secteur pour effectuer une évaluation critique de leurs actions jusqu’à présent.

L’enjeu premier n’est pas celui du recyclage : il est essentiel d’arrêter la production de ces bouteilles. Comme l’amiante, le tabac et le diesel, la bouteille plastique est une aberration que nous regarderons amèrement dans quelques années.

Dans cette optique, nous exhortons le gouvernement à convoquer d’urgence toutes les parties prenantes afin de faire la lumière sur les résultats actuels et sur les pratiques des acteurs industriels, et à prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’interdiction des bouteilles en plastique de petit format, pour remettre la France sur la bonne voie.

Déjà proposée en 2019 par de nombreux associatifs et économiques, l’une des premières mesures les plus efficaces serait d’interdire les bouteilles en plastique de petit format (moins de 500 ml), qui constituent une source de gaspillage de plastique et de carbone disproportionnée par rapport à leur taille. La meilleure bouteille en plastique est celle qui n’est pas produite. Aujourd’hui plus que jamais, il est temps de dire stop aux bouteilles en plastique.

* Signataires
Lucie Lucas, Comédienne; François Gabart, navigateur et entrepreneur; Brune Poirson, ancienne ministre; Thibault Lamarque, Castalie, président et fondateur; Claire Nouvian, Bloom, fondatrice; Emma Haziza, Hydrologue; Célia Rennesson, Réseau Vrac et Réemploi, fondatrice et directrice générale; Charlotte Soulary, Zero Waste France, responsable du plaidoyer; Magali Payen, On est prêt, fondatrice; Antidia Citores, Surfrider, responsable du plaidoyer; Henri Godron, Biocoop, président; Muriel Papin, No Plastic in my Sea, déléguée générale; Caroline Neyron, Mouvement Impact France, déléguée générale; Yannick Servent, Convention des Entreprises pour le climat, co-fondateur; Simon Bernard, Plastic Odyssey, cofondateur; Bruno Dumontet, Expédition MED, fondateur; Jean Moreau, Phenix, co-fondateur; Maxime de Rostolan, Sailcoop, fondateur; Sarah Chouraqui, Wings of the Océan, directrice générale; Flora Ghebali, les Fourmis, fondatrice; Isabelle Poitou, Association MerTerre, directrice générale; Romain Tramoy, Enseignant Chercheur (UPEC); Laurent Colasse, SOS Mal de Seine, fondateur; Didier Onraita, Président et fondateur de Day by day; Béatrice Eastham, Présidente de Climeet et Green Evénements.

 

Environnement-La moitié seulement des bouteilles plastiques recyclées

Environnement-La moitié seulement des bouteilles plastiques recyclées


Des fabricants de bouteilles en plastique et des distributeurs affirment que les bouteilles en plastique contenant notamment de l’eau sont 100 % recyclables. Le problème c’est que d’après des études seulement la moitié sont effectivement recyclées. Par ailleurs, on pourrait s’interroger sur la cohérence et la pertinence du transport de l’eau en bouteille.

Des associations de défense des consommateurs de 13 pays européens, ont annoncé mardi avoir déposé plainte à Bruxelles contre les principaux fabricants de bouteilles en plastique, leur reprochant d’induire le public en erreur sur les possibilités de les recycler.

Le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) et ses membres de treize pays européens « ont déposé une plainte auprès de la Commission européenne et du réseau des autorités de protection des consommateurs (CPC) », selon un communiqué de l’association Consommation logement cadre de vie (CLCV). Les organisations demandent une enquête concernant des allégations commerciales présumées trompeuses en termes de « recyclabilité des bouteilles d’eau de grandes marques » comme Coca-Cola (via son embouteilleur CHBC), Danone et Nestlé Waters.

« Le consommateur européen boit en moyenne 118 litres d’eau en bouteille par an », dont l’immense majorité en bouteille en plastique, selon le communiqué de CLCV. « L’industrie des boissons a recours à des allégations de recyclabilité qui, selon nos recherches, sont trop vagues, inexactes et/ou insuffisamment justifiées », ajoute l’association.

Celle-ci prend l’exemple de l’allégation « 100% recyclable », terme « ambigu » qui « dépend de nombreux facteurs tels que les infrastructures de collecte disponibles dans le pays, l’efficacité du processus de tri ou encore l’existence de processus de recyclage appropriés ». Selon elle, « le taux de recyclage des bouteilles seules en PET, sans le bouchon ni l’étiquette, est estimé à seulement 55% dans l’UE ».

La moitié seulement des bouteilles plastiques sont recyclées

La moitié seulement des bouteilles plastiques sont recyclées


Des fabricants de bouteilles en plastique et des distributeurs affirment que les bouteilles en plastique contenant notamment de l’eau sont 100 % recyclables. Le problème c’est que d’après des études seulement la moitié sont effectivement recyclées. Par ailleurs, on pourrait s’interroger sur la cohérence et la pertinence du transport de l’eau en bouteille.

Des associations de défense des consommateurs de 13 pays européens, ont annoncé mardi avoir déposé plainte à Bruxelles contre les principaux fabricants de bouteilles en plastique, leur reprochant d’induire le public en erreur sur les possibilités de les recycler.

Le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) et ses membres de treize pays européens « ont déposé une plainte auprès de la Commission européenne et du réseau des autorités de protection des consommateurs (CPC) », selon un communiqué de l’association Consommation logement cadre de vie (CLCV). Les organisations demandent une enquête concernant des allégations commerciales présumées trompeuses en termes de « recyclabilité des bouteilles d’eau de grandes marques » comme Coca-Cola (via son embouteilleur CHBC), Danone et Nestlé Waters.

« Le consommateur européen boit en moyenne 118 litres d’eau en bouteille par an », dont l’immense majorité en bouteille en plastique, selon le communiqué de CLCV. « L’industrie des boissons a recours à des allégations de recyclabilité qui, selon nos recherches, sont trop vagues, inexactes et/ou insuffisamment justifiées », ajoute l’association.

Celle-ci prend l’exemple de l’allégation « 100% recyclable », terme « ambigu » qui « dépend de nombreux facteurs tels que les infrastructures de collecte disponibles dans le pays, l’efficacité du processus de tri ou encore l’existence de processus de recyclage appropriés ». Selon elle, « le taux de recyclage des bouteilles seules en PET, sans le bouchon ni l’étiquette, est estimé à seulement 55% dans l’UE ».

Environnement -Bouteilles plastiques : le gouvernement renonce à leur consigne généralisée

Bouteilles plastiques : le gouvernement renonce à leur consigne généralisée


Béchu, Ce ministre inutile, qui avant sa nomination n’avait guère manifesté d’intérêt pour l’environnement s’essaye aussi au  » en même temps  » cher à Macron en déclarant :
«Nous devons être inflexibles sur les objectifs, tout en étant souples sur les moyens pour y parvenir», a affirmé le ministre, qui souhaite activer «d’autres leviers, recommandés par l’Ademe» (Agence de la transition écologique) afin de dynamiser la collecte de tous les emballages plastiques.

La consigne des bouteilles en plastique «ne rencontre pas la pleine adhésion dont nous avons besoin aujourd’hui», a constaté Christophe Béchu. Une affirmation politiquement fausse et qui ne s’appuie sur aucune étude pertinente.

Chaque année, dans le monde, près de 480 milliards de bouteilles en plastique sont vendues, dont 5,5 milliards rien que dans l’Hexagone. Cela fait qu’un Français achète en moyenne 82 bouteilles par an.

Pour fabriquer une bouteille en plastique, il faut notamment du pétrole, du charbon, du gaz et de l’eau. Son transport pose également problème, car une bouteille voyage près de 300 kilomètres avant d’être consommée. Mais seulement une bouteille sur deux est recyclée en France. Un chiffre élevé comparé à l’Europe (20%) ou à la globalité de la planète (7%).

Bouteilles plastiques : le gouvernement renonce à leur consigne généralisée

Bouteilles plastiques : le gouvernement renonce à leur consigne généralisée


Béchu, Ce ministre inutile, qui avant sa nomination n’avait guère manifesté d’intérêt pour l’environnement s’essaye aussi au  » en même temps  » cher à Macron en déclarant :
«Nous devons être inflexibles sur les objectifs, tout en étant souples sur les moyens pour y parvenir», a affirmé le ministre, qui souhaite activer «d’autres leviers, recommandés par l’Ademe» (Agence de la transition écologique) afin de dynamiser la collecte de tous les emballages plastiques.

La consigne des bouteilles en plastique «ne rencontre pas la pleine adhésion dont nous avons besoin aujourd’hui», a constaté Christophe Béchu. Une affirmation politiquement fausse et qui ne s’appuie sur aucune étude pertinente.

Chaque année, dans le monde, près de 480 milliards de bouteilles en plastique sont vendues, dont 5,5 milliards rien que dans l’Hexagone. Cela fait qu’un Français achète en moyenne 82 bouteilles par an.

Pour fabriquer une bouteille en plastique, il faut notamment du pétrole, du charbon, du gaz et de l’eau. Son transport pose également problème, car une bouteille voyage près de 300 kilomètres avant d’être consommée. Mais seulement une bouteille sur deux est recyclée en France. Un chiffre élevé comparé à l’Europe (20%) ou à la globalité de la planète (7%).

La réutilisation de bouteilles en verre standard

La réutilisation de bouteilles en verre standard

Les deux grands fabricants de verre en France ont signé mardi un protocole d’accord pour mettre sur le marché des bouteilles et bocaux standard, afin de favoriser l’essor dans le pays de la réutilisation des emballages alimentaires en verre.

Une trentaine de modèles de contenants en verre réutilisables ont été élaborés à la demande de Citeo, l’éco-organisme chargé de la fin de vie des emballages.

L’industrie agro-alimentaire pourra se procurer ces contenants standard, à même de convenir au plus grand nombre de chaînes de production. L’objectif est que le consommateur rapporte ensuite le contenant vide à son magasin ou à son supermarché, contre paiement d’une consigne.

Recycler les emballages ne suffit plus: « vrac, réemploi, recharge font désormais partie des solutions », a souligné le directeur général de Citeo, Jean Hornain.

La secrétaire d’Etat à la Transition écologique Bérengère Couillard a annoncé l’instauration pour janvier 2024 d’un « bonus » d’éco-contribution « pour les producteurs qui utiliseront cette gamme d’emballages réemployables ».

La loi Anti-gaspillage (Agec) de 2020 a fixé pour 2027 un objectif de 10% d’emballages réemployés. Avec un taux de 1 à 2% aujourd’hui, « la marche est haute », a reconnu la ministre, pour qui « les industriels doivent s’approprier ces solutions ».

Plastique: consigne des bouteilles renvoyée à 2023

Plastique: consigne des bouteilles  renvoyée à 2023

 

 

Il est clair que le puissant lobby des eaux a imposé sa position au gouvernement non seulement quant à la perspective de suppression du plastique mais même sur le principe d’une taxe favorisant le recyclage. Non seulement la suppression des emballages plastiques a été renvoyée aux calendes grecques et même la mesure transitoire consistant à mettre en place une consigne sur les bouteilles est renvoyée en 2023.

 

Donc encore une promesse de coiffeur avec cette décision de l’Assemblée nationale d’envisager la fin plastique à usage unique pour les emballages d’ ici 2040. Les objectifs seront réévalués tous les cinq ans et on pourra mettre en place une taxe sur les emballages plastiques mais pas avant 2023. Le problème c’est que les taxes d’abord sont tardives, insuffisantes et risquent de perdurer alors que la décision d’interdire purement et simplement les plastiques d’emballage n’aura pas été prise d’ici 20 ans. D’ici là il faudra de plus en plus de plastique ( en particulier pour le lucratif commerce de l’eau).

Avec ce dispositif , des objectifs successifs de réduction, de réutilisation ou de recyclage des emballages plastiques à usage unique seraient fixés tous les cinq ans, jusqu’à mettre fin à leur mise sur le marché en 2040. La secrétaire d’État Brune Poirson y voit un « signal puissant » envoyé à l’industrie et un message adressé aux « partenaires européens » de la France. « L’avenir à long terme du plastique ne peut pas être celui de l’usage unique », a-t-elle insisté.

À droite, Annie Genevard (LR) y a surtout entendu de « l’incantation » et a demandé au gouvernement pourquoi soutenir, dans ces conditions, un dispositif de consigne pour recyclage des bouteilles en plastique s’il souhaite supprimer ce type d’emballages dans 20 ans. Le député Libertés et Territoires François-Michel Lambert, tout en votant l’amendement, a lui aussi demandé de la « cohérence » au gouvernement sur la lutte contre le plastique à court terme. En septembre, le Sénat s’était prononcé en faveur de l’interdiction du plastique à usage unique en 2040, avant de revenir sur son vote lors d’une seconde délibération.

 

Bouteilles en plastique: consigne renvoyée à 2023

Bouteilles en plastique: consigne renvoyée à 2023

 

 

Il est clair que le puissant lobby des eaux a imposé sa position au gouvernement non seulement quant à la perspective de suppression du plastique mais même sur le principe d’une taxe favorisant le recyclage. Non seulement la suppression des emballages plastiques a été renvoyée aux calendes grecques et même la mesure transitoire consistant à mettre en place une consigne sur les bouteilles est renvoyée en 2023.

Encore une promesse de coiffeur avec cette décision de l’Assemblée nationale d’envisager la fin plastique à usage unique pour les emballages d’ ici 2040. Les objectifs seront réévalués tous les cinq ans et on pourra mettre en place une taxe sur les emballages plastiques mais pas avant 2023. Le problème c’est que les taxes d’abord sont tardives, insuffisantes et risques risquent de perdurer alors que la décision d’interdire purement et simplement les plastiques d’emballage n’aura pas été prise d’ici 20 ans. D’ici là il faudra de plus en plus de plastique ( en particulier pour le lucratif commerce de l’eau).

Avec ce dispositif – s’il est définitivement adopté par le Parlement –, des objectifs successifs de réduction, de réutilisation ou de recyclage des emballages plastiques à usage unique seraient fixés tous les cinq ans, jusqu’à mettre fin à leur mise sur le marché en 2040. La secrétaire d’État Brune Poirson y voit un « signal puissant » envoyé à l’industrie et un message adressé aux « partenaires européens » de la France. « L’avenir à long terme du plastique ne peut pas être celui de l’usage unique », a-t-elle insisté.

À droite, Annie Genevard (LR) y a surtout entendu de « l’incantation » et a demandé au gouvernement pourquoi soutenir, dans ces conditions, un dispositif de consigne pour recyclage des bouteilles en plastique s’il souhaite supprimer ce type d’emballages dans 20 ans. Le député Libertés et Territoires François-Michel Lambert, tout en votant l’amendement, a lui aussi demandé de la « cohérence » au gouvernement sur la lutte contre le plastique à court terme. En septembre, le Sénat s’était prononcé en faveur de l’interdiction du plastique à usage unique en 2040, avant de revenir sur son vote lors d’une seconde délibération.

 

Une consigne pour les bouteilles et les canettes ?

Une  consigne pour les bouteilles et les canettes ?

Retour aux pratiques anciennes avec uen consigne sur les bouteilles y compris en plastique ? Une bonne nouvelle évidemment pour l’environnement notamment l’empreinte carbone. Concernant bouteilles plastiques, l’interdiction totale serait encore plus efficace. Pour preuve cet extrait d’article de que Choisir à propos de l’eau. (Extraits)

«   Force est de constater que les eaux en bouteille doivent faire de plus en plus de publicité pour maintenir leurs parts de marché face à l’amélioration de la qualité de l’eau du robinet désormais très surveillée.  La baisse du pouvoir d’achat et la crise économique y ont été pour beaucoup, mais les eaux en bouteille doivent compter avec un nouvel ennemi, la prise de conscience de leur impact environnemental. Nul n’ignore plus que le transport par camion émet des gaz à effet de serre et que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. Or, quand il s’agit d’eau, il suffit de passer à celle du robinet pour éviter les déchets plastique, rien de plus simple. Il existe deux grandes catégories d’eaux en bouteille : les eaux minérales et les eaux de source. Elles sont d’origine souterraine, comme d’ailleurs les deux tiers de l’eau du robinet distribuée en France. Les eaux minérales présentent une forte particularité, elles ne répondent pas à la même réglementation que l’eau du robinet. Certaines seraient refusées en réseau public de distribution, car elles ne sont pas conformes aux critères qui définissent une eau potable. Elles sont soumises à des normes spécifiques et peuvent atteindre des teneurs qui ne sont pas tolérées pour l’eau potable. Concernant le fluor, par exemple, la limite est fixée à 1,5 mg/l pour l’eau potable, les eaux minérales peuvent en revanche en contenir jusqu’à 5 mg/l Contrairement aux eaux minérales, les eaux de source sont soumises à la même réglementation que l’eau du robinet, c’est-à-dire qu’elles doivent remplir tous les critères de potabilité. En revanche, comme les eaux minérales, les eaux de source ne doivent pas subir de traitements de désinfection. Leur composition peut varier dans le temps. D’un nom à l’autre et même d’une bouteille à l’autre, la teneur en minéraux d’une eau de source peut également varier sensiblement. Pour les prix,  le  litre moyen des différentes eaux de boisson est éminemment variable. La grande gagnante, c’est l’eau du robinet, à 0,003 € le litre en moyenne, soit même pas 2 € par an pour une consommation de 1,5 litre d’eau du robinet par jour. Quand on utilise une carafe filtrante ( le plus souvent complètement inefficace) , le prix du litre est en moyenne multiplié par 20, et il explose dès qu’on passe aux eaux en bouteilles : 0,20 € le litre pour l’eau de source, 0,40 € le litre pour l’eau minérale, soit de 110  à 220 € par an, des montants auxquels il faut ajouter le coût d’élimination des bouteilles en plastique, contre seulement 2 € pour l’’eau du robinet. »

D’ici 2021, 500 milliards nombre de bouteilles plastique vendues par an dans le monde

D’ici 2021 500 milliards nombre de bouteilles plastique vendues par an dans le monde

L’eau en bouteille plastique, le produits le plus souvent vendu dans les supermarchés : 500 milliards, c’est le nombre impressionnant plastique qui pourraient être vendues chaque année dans le monde, dès 2021, si rien ne change. Selon  rapport Euromonitor International  Chaque minute dans le monde, ce ne sont pas moins d’un million de bouteilles plastiques qui sont vendues. Un chiffre qui devrait croître de 20% d’ici la fin de la décennie. . En 2016, par exemple, le nombre de bouteilles en plastique vendues dans le monde s’élevait à 480 milliards. Dix ans plus tôt, leur nombre était de 300 milliards. Pour les spécialistes, cette offre, qui équivaut à la production 20.000 unités toutes les secondes dans le monde, est portée essentiellement par les bouteilles d’eau et l’élargissement du mode de consommation « à emporter » occidental à la région Asie Pacifique. Rien qu’en Chine, entre 2015 et 2016, le nombre de bouteilles d’eau vendues a augmenté de 5,4 milliards, passant de 68,4 milliards à 73,8 milliards.=  Une consommation de plastique d’autant plus alarmante qu’une part très minime de ces bouteilles finissent par être recyclées. La très vaste majorité échoue dans les océans du monde ou dans des décharges, souvent à ciel ouvert. Ainsi, « moins de 7% des bouteilles en plastique achetées en 2016 ont été collectées et transformée en de nouvelles bouteilles », indique le rapport. Par ailleurs, les auteurs estiment qu’entre 5 millions et 13 millions de tonnes de plastique se déversent chaque année dans les océans. La part concernant les seules bouteilles n’est toutefois pas précisée. Il n’empêche, selon la Fondation Ellen MacArthur, d’ici 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans les mers du monde. Pourtant il seraiat plus simple et pas plus dangereux d’utiliser l’eau du robinet. .ce que recommandent  les supermarchés Biocoop ont annoncé ce jeudi 23 mars arrêter la vente d’eau plate en bouteille plastique. Même si les bouteilles sont en majeure partie recyclables, « l’eau embouteillée fait appel à une industrie plastique dommageable pour l’environnement, explique le PDG, et elle nécessite un transport par camion, donc des dépenses en énergies fossiles, véritables poisons pour l’écologie  »Nous annonçons cet arrêt en mars, mais cela fait plusieurs mois qu’il est effectif », précise Claude Gruffat. « Certains sociétaires ont commencé dès 2009 à renoncer à l’eau plate en bouteille, rappelle le PDG, ils sont très militants. Aujourd’hui, plus aucun Biocoop n’en commercialise. » Cette décision est d’autant plus militante qu’elle fait prendre un risque aux magasins. « L’eau en bouteille plastique est le produit le plus vendu en magasin, que ce soit chez nous ou ailleurs, précise Claude Gruffat. On n’aurait jamais pu faire voter ça à des commerçants qui ne sont pas dans cet état d’esprit, soucieux de l’environnement. »  »Le chiffre d’affaire médian d’un magasin se situe autour de 1,5 à 1,6 million d’euros par an, explique le PDG. L’arrêt de l’eau en bouteille va nous coûter 1 à 1,5% de notre chiffre d’affaires. Biocoop est la première enseigne à sauter le pas. Elle espère que d’autres passeront par cette prise de conscience environnementale. La marque totalise 431 magasins en France, uniquement, dont 52 ouvertures en 2016, emploie 4500 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires de 900 millions d’euros sur l’année passée. Biocoop préconise de se rabattre sur l’eau du robinet, quitte à utiliser des systèmes de filtration. Mais Claude Gruffat va plus loin et recommande que les zones de captage de l’eau, qui s’écoule ensuite dans nos robinets, soient obligatoirement en agriculture biologique. Ceci, afin d’éviter la pollution aux pesticides et aux nitrates. D’ailleurs, la plupart des distributeurs d’eau en bouteille s’approvisionnent dans des sources près desquelles l’épandage de pesticides agricoles est interdit.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol