Archive pour le Tag 'bouge'

Séisme dans l’Ouest : une zone qui bouge de temps en temps

Séisme dans l’Ouest : une zone qui bouge de temps en temps

Yann Klinger, sismologue, estime que l’Ouest est une région qui bouge de temps en temps -interview a répondu aux questions de franceinfo .
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« C’est une zone qui ne bouge pas très souvent, mais qui a une activité soutenue », a expliqué vendredi 16 juin sur franceinfo Yann Klinger, sismologue, chercheur CNRS à l’Institut de physique du globe de Paris après qu’un séisme de magnitude 5,3 a été ressenti vers 18h40 dans l’ouest de la France ce vendredi, notamment au Mans, à La Rochelle, à Poitiers, mais également en Bretagne. L’épicentre du séisme est situé à Saint-Georges-du-Bois, en Charente-Maritime, entre Niort et La Rochelle.

Franceinfo : Est-ce que ces phénomènes arrivent souvent ?

Yann Klinger : C’est une zone qui ne bouge pas très souvent, mais qui a une activité soutenue et qui a connu au cours des années passées quelques séismes notables. Ce sont des restes d’anciennes failles qui ont été actives, il y a très longtemps. Elles se localisent essentiellement au sud de Massif armoricain. Donc, on a cette activité résiduelle.

Ce type de magnitude est-il fréquent ?

Non, c’est peu fréquent en France. Cela ne se produit pas plus d’une fois toutes les quelques années. C’est plutôt un séisme important pour le territoire métropolitain. Il ne serait pas étonnant qu’il ait provoqué quelques fissures dans des constructions, même des chutes de tuiles ou de cheminées.

Faut-il s’attendre à une réplique ?

A priori, chaque séisme est associé à un cortège de répliques avec des magnitudes plus faibles. Donc, il est tout à fait probable qu’il y ait quelques répliques de l’ordre de 4 ou 3.

Proche Orient: ça bouge !

Proche Orient: ça bouge !

 

Nouvelle génération de dirigeants au Qatar, à Oman et aux Emirats arabes unis, reprise de contacts entre anciens pays ennemis… Les lignes bougent à grande vitesse au Proche-Orient. Dans sa chronique, Gilles Paris, éditorialiste au « Monde », en explique les ressorts.

 

Tamim Ben Hamad Al Thani avait été le premier au Qatar, en 2013, suivi par Haitham Ben Tareq Al Saïd à Oman, en 2020, puis désormais par Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, aux Emirats arabes unis, après une régence de fait de huit ans. Lorsque le véritable homme fort de l’Arabie saoudite, le prince héritier Mohammed Ben Salman Al Saoud, succédera officiellement à l’actuel souverain, dernier fils du fondateur du royaume à avoir régné, une nouvelle génération de dirigeants sera aux commandes des monarchies les plus influentes de la péninsule Arabique.

Elle est déjà aux prises avec une situation incertaine, illustrée au cours des derniers mois par des tentatives apparentes de réalignement tous azimuts après une petite guerre froide régionale qui a opposé un axe liant Abou Dhabi et Riyad, étendu au Caire, à celui composé par Ankara et Doha. Les différends étaient alimentés à la fois par la relation à l’Iran et le rapport à l’islam politique, perçus comme des menaces existentielles par le premier camp.

Surnommé « MBZ » du fait de ses initiales, le prince héritier devenu émir d’Abou Dhabi et président de la fédération de sept monarchies a été l’artisan d’une stratégie agressive. Il rompait avec la réserve traditionnellement observée précédemment par les responsables émiratis, tout en imposant chez lui une répression inédite des voix dissidentes. Il a joué alors un rôle de mentor auprès de son jeune homologue saoudien, bien moins aguerri. Les résultats contestables de son activisme l’ont cependant progressivement contraint à en rabattre.

Depuis l’aveu d’échec du blocus imposé au Qatar de juin 2017 à janvier 2021, les signes de détente se multiplient. Après des années de relations glaciales, à partir de l’assassinat et du démembrement d’un dissident saoudien, Jamal Khashoggi, en 2018, dans le consulat du royaume à Istanbul, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a effectué une visite remarquée à Djedda, le 29 avril, au cours de laquelle il a renoué avec Mohammed Ben Salman, mis en cause par le renseignement des Etats-Unis pour la mort du dissident.

Ce déplacement est intervenu deux mois après une première visite à Abou Dhabi, longtemps en froid avec Ankara en raison du soutien turc apporté aux mouvements islamistes dans la foulée des « printemps arabes » de 2011. Le prince héritier émirati s’était déjà rendu en Turquie quatre mois auparavant.

La presse officielle iranienne a également fait état, en avril, d’une reprise de contacts entre Saoudiens et Iraniens à Bagdad, facilitée par le traditionnel intermédiaire omanais. Un mois plus tôt, le président syrien, Bachar Al-Assad, avait, lui aussi, effectué le déplacement aux Emirats arabes unis, qui lui avaient offert le luxe d’un retour dans le concert des nations arabes après une décennie d’isolement liée à la répression aveugle du soulèvement de son peuple, et à son alignement total sur l’Iran.

Greta Thunberg, symbole d’une jeunesse qui bouge mais qui gène

Greta Thunberg, symbole d’une jeunesse qui bouge mais qui gène

De toute évidence le symbole Greta Thunberg gêne surtout certains adultes bien installés dans le confort de leurs convictions rétrogrades. Parmi eux aussi des hommes politiques, des intellectuels qui n’apprécient pas de recevoir une leçon de la part de la jeunesse. Au-delà de l’« effet Greta Thunberg », qui insupporte certains adultes, la défense du vivant par la jeune génération marque le passage d’une adolescence assise à une jeunesse en action, souligne Marion Robin, psychiatre d’adolescents, dans une tribune au « Monde ».

« L’image dominante de l’adolescence est aujourd’hui représentée par des jeunes de 12 à 25 ans qui traversent une crise. Apathiques, repliés sur eux-mêmes, critiques envers leurs parents : la vision d’une adolescence « canapé-selfie » inquiète, et plus personne ne sait exactement à quel âge ce stade de développement est censé se terminer. Activisme idéologique et engagement politique paraissent loin de cette construction de l’adolescence occidentale des trente dernières années, qui a plutôt été l’objet d’une médicalisation à l’excès.

Pourtant, la génération Z, née après 2000, nous montre que cette époque est en train d’être révolue. Brutalement, en 2018, une mobilisation citoyenne émerge chez les jeunes, qui ne sont plus appelés adolescents. Greta Thunberg, 15 ans à ce moment, engage une grève étudiante qui mobilise des centaines de milliers de participants à travers le monde.

En fait, elle semble surtout avoir rendu visible un mouvement qui avait démarré quelques années plus tôt, une mobilisation croissante des jeunes pour la survie de l’espèce : en marge de la COP21, le mouvement COY (Conference of Youth) avait par exemple mobilisé des milliers de jeunes venant de nombreux pays pour la défense du climat. Leur organisation très précise incluait des méthodes collaboratives de travail et de modération de réunions inspirées des Nations unies, signant là une forme de maturité inédite. Ils montraient d’ores et déjà leur volonté d’accomplir une transition citoyenne aux côtés des nombreux adultes engagés dans cette voie.

Au-delà de la jeune Greta, qui a la particularité de questionner sans détour la lucidité et la culpabilité des adultes, les poussant ainsi à se mobiliser dans l’action ou à se replier dans le discrédit, cette nouvelle génération sollicite directement la fonction de « contenance » du monde adulte : il s’agit de la façon dont celui-ci est capable de répondre, de reformuler, d’agir et non seulement de réagir à cette jeunesse qui l’interroge et avance vite. Mais comment est-on passé si rapidement d’une adolescence assise à une jeunesse en action ?

Au premier plan, il existe une bascule individuelle : la conscience d’un danger a produit un passage à l’action en lieu et place de la dépression liée à une impuissance défaitiste (que peut-on faire face au système ?), d’un doute obsessionnel (une issue est-elle possible ?) ou d’un déni de la réalité (ça n’existe pas). Pour cela, il a fallu contenir individuellement les angoisses de mort, les dégager d’un sentiment de devoir et d’une culpabilité devenus paralysants. »

Primaire de la droite : Sarkozy bouge encore

Primaire de la droite : Sarkozy bouge encore

 

Fortement attaqué par les petits candidats lors du deuxième débat des primaires de la droite Sarkozy a dû adopter une position défensive  mais avec une posture vindicative  qui lui a quand permis de sen tirer au mieux. Certes Juppé sort encore vainqueur de ce débat mais Sarkozy n’est pas encore enterré pour autant. Ceci étant les attaques qu’il a subies préfigurent les désistements de nombre de candidats en faveur de Juppé pour le second tour des primaires. Au premier tour Sarkozy devrait faire encore bonne figure avec un écart d’environ 10 points derrière Juppé mais au second tour la différence va s’accentuer. Et la différence sera d’environ 20 points. En cause évidemment le bilan de Sarkozy quand il était président et dont il ne parvient pas à se dépêtrer. Le « droit d’inventaire » tant décrié par Nicolas Sarkozy s’est imposé avec violence jeudi soir lors d’un débat encore très regardé (2,9 millions de téléspectateurs sur iTELE et BFM TV après 5,6 millions lors du premier débat le 13 octobre) où ses anciens alliés ont mis en cause des décisions de son quinquennat et sa pratique de la fonction présidentielle. Le prédécesseur de François Hollande a su repousser les assauts de Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire et Jean-François Copé mais cette posture presque exclusivement défensive a favorisé en retour son rival Alain Juppé. D’une certaine manière Sarkozy s’est enfoncé lui-même avec sa phobie concernant le centre et notamment Bayrou. . Cette fixation sur Bayrou a été considéré par les téléspectateurs comme démesurée par les téléspectateurs et largement hors sujet par rapport aux enjeux de société en discussion.  Il est trop tôt pour mesurer l’incidence du débat du 3 novembre sur les intentions de vote pour le premier tour, mais les sondeurs estiment que l’offensive contre François Bayrou, accusé d’entraîner Alain Juppé dans une « alternance de compromis » et de « petits arrangements derrière le rideau » peut porter chez les sympathisants de droite où seuls 25% d’entre eux disent faire confiance au président du Modem. À l’inverse Sarkozy va laisser des plumes chez les autres sympathisants favorables à l’alliance avec le centre.  Selon un sondage Elabe réalisé jeudi soir à l’issue du débat, Alain Juppé reste le plus convaincant aux yeux des téléspectateurs devant Nicolas Sarkozy, mais ce dernier le devance chez les sympathisants de droite et du centre, ce qui n’était pas le cas le 13 octobre.

(Avec Reuters)

BCE : malgré la hausse de l’euro, on ne bouge pas !

BCE : malgré la hausse de l’euro, on ne bouge pas !

 Malgré la hausse de l’euro, la croissance atone et le chômage, la BCE décide encore d’attendre (sans doute les élections européennes ?). En effet la Banque centrale européenne (BCE) est prête à agir dès le mois prochain pour soutenir l’économie de la zone euro, a déclaré jeudi Mario Draghi, le président de la BCE, tout en jugeant que les appels extérieurs exhortant l’institut d’émission à prendre des mesures risquaient de saper sa crédibilité. La perspective d’un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la zone euro s’est traduite par une nette hausse des Bourses européennes et un repli marqué de l’euro. La monnaie unique, qui s’était rapprochée du seuil symbolique de 1,40 dollar juste avant la conférence de presse du président de la BCE, évoluait vers 16h30 GMT autour de 1,3860 . De leur côté, les places européennes ont terminé en nette hausse, la place de Paris affichant un plus haut de clôture de près de six ans. « A l’issue des débats (d’aujourd’hui), je dirais que le conseil des gouverneurs ne voit pas de difficulté à agir la prochaine fois mais avant cela, nous devons disposer des projections de nos équipes, qui sortiront début juin », a dit Mario Draghi lors d’une conférence de presse. La BCE avait annoncé peu avant le maintien de ses taux d’intérêt, dont le principal, le taux de refinancement, reste fixé à 0,25%. Mario Draghi n’est pas entré dans le détail des mesures que la BCE pourrait prendre, se contentant de réaffirmer que la BCE était résolue à utiliser « tous les instruments non-conventionnels rentrant dans le champ de son mandat pour faire face efficacement aux risques d’une période trop prolongée de basse inflation. » Un assouplissement de la politique de la BCE pourrait passer par une baisse des taux directeurs, la fourniture de liquidités bon marché voir un recours à l’ »assouplissement quantitatif », en clair la planche à billets. Contrairement à la BCE, la Réserve fédérale américain, la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon ont toutes les trois eu largement recours à ce procédé depuis la crise financière de 2007-2009.

Bruxelles : face au risque de déflation on ne bouge pas !

Bruxelles : face au risque de déflation on ne bouge pas !  

Face aux risques la commission choisit l’immobilisme, cela en dépit de la très faible croissance, de l’évolution des prix et du niveau du chômage. Les prix à la consommation ne devraient augmenter que de 0,8% cette année et de 1,2% en 2015 après une hausse de 1,3% en 2013, restant ainsi bien en dessous de l’objectif affiché par la Banque centrale européenne (BCE) de taux d’inflation « inférieurs à, mais proches de 2% ». Les nouvelles prévisions sont inférieures à celles de 1,0% pour 2014 et 1,3% pour 2015 publiées en février par l’exécutif communautaire. Les prix à la consommation dans les 18 pays utilisant la monnaie unique n’augmentent que très lentement en raison, entre autres, d’un chômage toujours historiquement élevé, des coupes effectuées par les Etats dans leurs dépenses et de la faiblesse persistante du crédit bancaire. « L’inflation pourrait se révéler plus basse qu’envisagé dans le scénario central si la situation du marché du travail et les prix des matières premières se révèlent plus faibles qu’attendu », ajoute la CE dans ses prévisions de printemps. « Cependant, la possibilité d’une véritable déflation, définie comme une baisse généralisée et auto-entretenue des prix dans la zone euro dans son ensemble, reste très faible. » Les économistes interrogés par Reuters ne prévoient aucune modification à la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) à l’issue de la réunion de jeudi.  La moitié d’entre eux environ s’attendent à voir l’institution de Francfort prendre ultérieurement de nouvelles initiatives, soit en réduisant les taux, soit en achetant des actifs financiers sur les marchés, pour soutenir le crédit et une croissance économique qui reste inférieure à celle des autres grandes régions du monde.




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