Archive pour le Tag 'boudin'

Le projet de loi immigration va finir en eau de boudin

Le projet de loi immigration va finir en eau de boudin

La première raison qui peut permettre de penser que le projet de loi immigration va finir le boudin c’est l’absence de majorité pour le voter au Parlement. Les oppositions sont en effet très vive non seulement à l’Assemblée nationale, au Parlement mais à l’intérieur de la majorité. Du coup, le pouvoir propose encore de faire dans ce domaine du en même temps qui ne changera pas grand-chose. On affiche simplement la promesse de régulation mais sur le terrain en laisse en l’état la situation. Un sujet pourtant complexe car le paradoxe c’est que le pays compte tenu de son déclin démographique a besoin de main-d’œuvre dans des tâches notamment que les Français ne veulent plus faire ou même des tâches très qualifiées comme la médecine. Pour preuve de l’inefficacité de la régulation actuelle c’est presque le 30e texte de loi sur la question.

Avec cette loi le pouvoir c’est encore du « en même temps » qui risque, dans une situation de majorité relative, de déplaire à la droite comme à la gauche.

Le gouvernement veut notamment créer, dans l’article 3 du projet de loi, une carte de séjour pour les « métiers en tension », d’une validité d’un an, qui serait attribuée à des étrangers travaillant clandestinement dans des secteurs comme le BTP ou l’hôtellerie, en pénurie de main-d’œuvre. Si le projet de loi est adopté, le dispositif entrera en vigueur « à titre expérimental » jusqu’au 31 décembre 2026. Un bilan de cette mesure sera ensuite transmis au Parlement.

En matière d’intégration, le gouvernement veut rehausser les prérequis demandés aux personnes qui souhaitent s’installer sur le territoire, notamment en demandant un niveau minimal de français pour obtenir une première carte de séjour. Il souhaite également faciliter les expulsions pour les étrangers « ne respectant pas les valeurs de la République », et mieux lutter contre les passeurs.

L’article 3 constitue depuis de nombreux mois la « ligne rouge » des Républicains pour s’opposer au texte. Avec cet article qui crée une carte de séjour pour les « métiers en tension », « vous dites au monde entier ‘venez, venez, pénétrez nos frontières illégalement, ne vous inquiétez pas, vous aurez un job et surtout, on va vous régulariser’ », s’est inquiété le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, sur franceinfo, le 31 octobre.

A l’Assemblée aussi, le chef des députés LR, Olivier Marleix, y est résolument défavorable. Il qualifiait même la mesure, sur franceinfo, le 19 octobre, de « blague », car le « droit actuel permet de le faire ».

Après avoir, pendant des mois, concentré ses critiques sur la carte de séjour pour les « métiers en tension », la droite estime désormais que sa suppression ne serait qu’un « préalable » pour accorder son soutien au texte. « Cela ne suffit pas », a martelé le chef de file des LR au Sénat, Bruno Retailleau, le 26 octobre sur Sud Radio, énumérant une série de mesures qu’il compte ajouter au texte, dont l’arrêt de l’Aide médicale d’Etat destinée aux sans-papiers. Ce durcissement de la position des LR est consécutif à l’attentat terroriste d’Arras.

Le camp présidentiel lui-même apparaît éclaté entre les tenants de l’aile droite, de l’aile gauche et ceux qui ont l’ADN du « en même temps » chevillé au corps.

Autre sujet porteur de divisions : l’Aide médicale d’Etat (AME), qui offre une couverture intégrale des frais de santé aux étrangers en situation irrégulière présents en France depuis au moins trois mois.

Les sénateurs LR ont introduit un article qui transformerait l’AME en aide médicale d’urgence, au périmètre de soins plus restreint. A la recherche d’un compromis avec la droite, Gérald Darmanin s’est dit favorable « à titre personnel » à cette idée, dans Le Parisien , s’attirant les foudres d’une partie de l’exécutif. Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, assume « un vrai désaccord » avec le ministre de l’Intérieur , et défend le système actuel.

Réforme des Retraites »universelle » finit aussi en eau de boudin

Réforme des Retraites »universelle » finit aussi  en eau de boudin  

 

Adieu la réforme universelle, on va se contenter d’une réforme paramétrique prolongeant simplement la réforme dite Touraine. , la Première ministre tente bien de bricoler le projet en indiquant notamment qu’il n’y a pas de totem concernant le report de l’âge. Pourtant c’est le drapeau que Macron veut brandir pour montrer sa volonté disruptive. Avec Macron, tout finit en eau de boudin: notamment  les retraites, la santé, l’école, l’insécurité, l’industrie et maintenant la menace générale sur les commerces et petites entreprises. 

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant. En effet avec la réforme -dite Touraine- en vigueur, il faut aujourd’hui 43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

Le projet initial du gouvernement était de repousser l’âge légal de départ en retraite, de 62 ans à 65 ans, à un rythme progressif de quatre mois par an. Ainsi, il atteindrait 63 ans en 2025, 64 ans en 2028 et 65 ans en 2031. Si cette piste reste privilégiée par l’exécutif, ce n’est «pas un totem», a martelé Élisabeth Borne sur Franceinfo ce mardi 3 janvier. Une autre piste, évoquée par Emmanuel Macron lui-même, serait un report à 64 ans, assorti d’un allongement de la durée de cotisation.

Par ailleurs, la première génération concernée par le recul de l’âge de départ sera la génération née au deuxième semestre 1961. En revanche, l’âge d’annulation de la décote restera fixé à 67 ans.

SNCF : encore une proposition de grève reconductible irresponsable et qui finira en eau de boudin

SNCF : encore une proposition de grève reconductible irresponsable et qui finira en eau de boudin

Encore une proposition de grève reconductible irresponsable de la part du syndicat gauchiste »Sud ». On voudrait tuer l’entreprise qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Une entreprise contrainte d’abandonner régulièrement nombre d’activités du fait de son manque de productivité, de rentabilité voire de qualité.

La SNCF est engagée depuis des dizaines d’années dans un processus de contraction liée à son environnement économique mais aussi social. En dépit d’une prise en charge de son déficit historique, la société traîne encore un boulet de l’ordre de 40 milliards. Une situation ingérable que veulent complètement ignorer les syndicats gauchistes.

Ainsi non seulement des cheminots vont participer à la grève générale de la CGT de mardi 18 octobre mais pour en rajouter le syndicat gaucho-corpo Sud propose une grève reconductible qui serait décidée par les salariés
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On voit mal concrètement comment les salariés pourraient voter. Historiquement ils n’ont jamais été consultés pour le lancement d’une grève. Par contre, ce sont des assemblées générales de grévistes très minoritaires qui décident la prolongation ou l’arrêt.

La plupart du temps les grèves s’arrêtent d’elles-mêmes par épuisement des participants. Bref une véritable politique syndicale de suicide. C’est cette politique qui a contribué à l’abandon de nombre d’activités (les envois express, les envois de messagerie, les lignes secondaires, le trafic de marchandises). Cette politique de fuite en avant a aussi provoqué la suppression du statut de cheminot. Bref, un suicide économique et social pour l’entreprise.

Le syndicat Sud-Rail, troisième organisation représentative à la SNCF, va donc proposer aux cheminots de reconduire la grève, alors que les vacances scolaires commencent en fin de semaine prochaine, et qu’elles sont forcément un pic d’activité pour l’entreprise.

« On fera des assemblées générales le mardi 18 octobre un peu partout en France et on posera la question de la grève reconductible », a indiqué dimanche à l’AFP Fabien Villedieu, délégué syndical Sud-Rail, confirmant une information de BFMTV. « Le juge de paix, ce sera le cheminot. Si le cheminot dit « une journée ça suffit », on fera une journée, si les cheminots disent majoritairement « on reconduit », on partira en grève reconductible », a-t-il ajouté. Selon lui, ce mouvement reste conditionné au succès de la grève de mardi, mais il anticipe que le mouvement soit reconduit jusqu’à mercredi. En jeu, comme chez TotalEnergies, une demande de hausse des salaires. Plus précisément, le syndicat demande « 400 euros nets en plus par mois » pour chaque employé.
Déjà deux augmentations concédées par la SNCF en 2022

Si les syndicats obtenaient une augmentation, ce sera la troisième cette année. Le 6 juillet, la direction de la SNCF avait octroyé une augmentation moyenne de 3,7% pour les petits salaires (environ 70.000 employés) et 2,2% pour les cadres (aussi 70.000 employés) à l’issue d’une unique journée de grève qui avait perturbé les départs en vacances d’été. Le mouvement avait été important, suivi par 20% des salariés au niveau national et même jusqu’à plus de 35% parmi les conducteurs.
Puisque les employés avaient déjà obtenu une augmentation de 2,7% en début d’année, la direction de la SNCF rappelait alors qu’elle avait fait « un effort de l’ordre de 5,8% » sur l’ensemble de l’année. Mais malgré ces deux victoires successives, la CGT et SUD-Rail (premier et troisième syndicats) annonçaient dès cet été que pour eux, la revalorisation n’était pas suffisante au regard de l’inflation qui sévit en France.

Comme d’autres salariés en France les cheminots sont évidemment fondés à réclamer des augmentations de pouvoir d’achat compte tenu de la dérive de l’inflation. Ils peuvent aussi bien sûr utiliser le droit de grève mais à condition que cela correspond à la volonté de la majorité du personnel ( et non dans des assemblées dites générales non représentatives.) et à condition contiennent aussi compte de la situation économique de l’entreprise. À moins de vouloir encore accélérer son dépérissement voir un jour sa suppression

Sarkozy–Bygmalion : encore une affaire qui finira en eau de boudin

Sarkozy–Bygmalion : encore une affaire qui finira en eau de boudin

Pour l’instant, l’ancien président de la République a été condamné, jeudi 30 septembre, à un an ferme pour dépassement du plafond des dépenses de sa campagne. Immédiatement sa peine a été commuée en maintien à domicile avec système électronique ! En outre Nicolas Sarkozy a évidemment fait appel; du coup avec le temps, la pression médiatique s’amenuisant encore l’intéressé pourrait s’en sortir avec seulement du sursis en appel. Bref Sarkozy a dépensé 20 millions au lieu de 10 pour sa campagne électorale mais sa sanction risque d’être assez anecdotique. Ou comment encore dévaloriser la crédibilité de l’appareil judiciaire.

Le jugement rendu jeudi 30 septembre par le tribunal correctionnel de Paris dresse pourtant un impitoyable constat : à la place qui était la sienne, chacun des prévenus a contribué au dépassement de 20 millions d’euros des frais de campagne du président candidat Nicolas Sarkozy en 2012, soit le double du plafond autorisé. En instaurant, en couvrant, ou en tirant profit de la mise en place d’un système illégal de fausse facturation, tous ont « porté atteinte à la confiance dans le système électoral français » et à l’autorité des décisions des organes de contrôle, « dont l’existence et le rôle sont prévus par la loi ou par la Constitution elle-même ».

L’ancien chef de l’État, qui n’était pas présent au tribunal ce jeudi, a donc été condamné à un an de prison ferme. Une peine aménagée en détention à domicile sous surveillance électronique. Selon nos informations, il fait appel de sa condamnation.

Corruption Bolloré au Togo: une affaire qui finira en eau de boudin

  • Corruption Bolloré au Togo: une affaire qui finira en eau de boudin

 

L ‘affaire est déjà complexe sur le plan juridique puisque la poursuite judiciaire engagée est le fait du parquet national financier qui conteste un accord entre la justice et Bolloré via une reconnaissance préalable de culpabilité. Bref l’acceptation de cette culpabilité par Bolloré contre le paiement d’une somme de 375 000 € pour des faits délictueux au Togo.

 

L’affaire va être envoyée un juge d’instruction qui devra décider de la procédure engagée ou non. La justice met le doigt dans une affaire qui devrait finir en eau de boudin. En effet on sait que le groupe Bolloré a surtout réalisé ses profits au départ sur ses activités africaines et c’est grâce à ces profits qu’ il a pu étendre le champ de ses activités et leur nature ailleurs. Pour permettre une telle rentabilité le patron de Bolloré n’a jamais fait dans la dentelle pas plus au Togo, en Afrique qu’en France.

Mais en Afrique on connaît les modes de régulation des marchés. Bref s’il fallait faire une enquête complète sur les pratiques de Bolloré en Afrique ( ou d’autres grandes entreprises) il faudrait sans doute des années et trop de personnalités se trouveraient impliquées.

 

Le parquet national financier (PNF) a donc décidé de renvoyer à un juge d’instruction le dossier de Vincent Bolloré et deux responsables après la non-homologation de leur «plaider coupable» fin février pour notamment des faits de corruption au Togo, a-t-il indiqué dimanche 21 mars à l’AFP.

 «le PNF a introduit, vendredi, un recours pour excès de pouvoir devant la chambre criminelle de la Cour de cassation» en raison de plusieurs mentions, dans l’ordonnance de validation de la CJIP des trois CRPC qui n’ont finalement pas été homologuées, a souligné le parquet financier. La CJIP pourrait donc être invalidée pour vice de forme et retourner à la présidence du tribunal qui devra ensuite statuer sur son homologation, mais le PNF n’entend pas la remettre en cause.

 

Le Service national universel finit en eau de boudin : 30 000 jeunes sur 800 000

Le Service national universel finit en eau de boudin : 30 000 jeunes sur 800 000

Le secrétaire d’État en charge de la Jeunesse, Gabriel Attal, n’a pas peur du ridicule quand il affirme que le service  national universel a vocation à devenir obligatoire et à concerner les 800 000 français d’une classe d’âge. En fait aujourd’hui, il doit se contenter d’une participation de seulement 30 000 volontaires pour un service qui n’a rien d’universel et ne sert pas à grand chose. La promesse de Macron finit en eau de boudin d’abord du fait des réticences des pros de l’armée à participer à une résurgence du service militaire obligatoire. Exit ou presque la dimension militaire. Ensuite parce la France n’a pas les moyens de le financer. En juin dernier, près de 2000 jeunes de 13 départements ont expérimenté ce projet cher au chef de l’Etat Emmanuel Macron. Le dispositif devait initialement être étendu à 40.000 jeunes l’an prochain. Finalement, ils seront « autour de 30.000″, affirme Gabriel Attal, soulignant que « c’est une montée en charge très importante ». « Pour la première fois, tous les départements lanceront le SNU. La campagne de recrutement commencera en janvier. Il y aura entre 100 et 500 volontaires, selon les départements », ajoute-t-il.

Après la première phase de juin dernier, durant laquelle les jeunes ont effectué un « séjour de cohésion » en internat, les volontaires doivent désormais accomplir deux semaines de mission d’intérêt général auprès d’une association, d’une collectivité ou d’un corps en uniforme d’ici à juin 2020.

Pendant les vacances de la Toussaint, « ils seront près de la moitié des 1978″ premiers volontaires à effectuer cette mission, notamment dans l’armée, les forces de sécurité ou la solidarité, note Gabriel Attal. Le dispositif est appelé à se généraliser au fil des ans à l’ensemble d’une classe d’âge, soit 800.000 adolescents, et à devenir obligatoire affirme sans rire Gabriel Attal.

Avec Hollande , pourquoi tout finit en eau de boudin?

Avec Hollande , pourquoi tout finit en eau de boudin?

 

Hollande est-il victime du signe indien ou de son incompétence ? En tout cas tout ce qu’il entreprend se termine par un fiasco. Rappelons-nous d’abord sa campagne quand il promettait de réorienter l’Europe vers la croissance ; En fait strictement tien, juste un petit pacte de quelques milliards. Ensuite sur l’inversion du chômage, l’échec retentissant au point qu’il est contraint maintenant de rajouter encore 40 000 emplois d’avenir qui viendront plomber les finances (même si c’est une opportunité pour des chômeurs qui quittent ainsi  l’inutile pôle emploi). Même chose en matière de déficit, il commence par augmenter les impôts puis décide soudain  de les alléger. En fait le pacte compétitivité emploi (CICE) n’a donné aucun résultat ni en terme de compétitivité, ni en terme d’emploi. Le pacte de responsabilité est en train de s’embourber dans les méandres administratifs avec des pseudos concertations qui n’en finissent pas. Pour la croissance, le redressement qu’il a annoncé est une foutaise médiatique qui n’a aucune réalité. Dernier exemple de cet impuissance, la grande réforme territoriale qui ne va concerner que les régions redécoupée à la hâte, sans cohérence, sans concertation et qui épargne les départements, les communes et syndicats intercommunaux, structures les plus dépensières. Manque de chance ou incompétence ? Sans doute les deux. Manque de chance car contrairement ce qui est affirmé ici ou là la crise mondiale est encore loin d’être terminée. Hollande comptait sur cette reprise mondiale qui ne vient pas. Incompétence sûrement car Hollande n’était pas préparé à cette fonction, il n’a pas la taille pour assurer cette responsabilité. Désinvolture surtout car Hollande ne se fie qu’à sa bonne étoile personnelle  et se moque en fait des réalités et de l’avenir à long terme du pays. Hollande est un bricoleur de la politique, un pur produit du système en recherche permanente du consensus mou, sans réelle vision, sans courage, sans conviction. Du coup cela génère un manque de confiance généralisé tant de la part des entreprises que des ménages. Même la carrière politique de Hollande finira en eau de boudin, ou bien il devra démissionner avant 2017 ou bien il finira lamentablement entrainant avec lui dans sa chute tout le pays.

Le pacte de responsabilité va finir en eau de boudin

Le pacte de responsabilité va finir en eau de boudin

 

Annoncé par Hollande comme le grand chantier du redressement économique, le pacte de responsabilité pourrait bien finir en eau de boudin. Le CICE devait être intégré dans ce pacte mais MEDEF et CFDT méfiants demandent maintenant que le CICE soit maintenu. Le pacte ne concernerait donc qu’une réduction de 10 milliards des impôts sur les cotisations familiales payées  par les entreprises. Comme ce pacte doit être assorti de contreparties, il est clair  que nombre d’entreprises ne voudront pas s’engager sur un nombre d’emplois, emplois qui dépendent essentiellement de la demande, donc des commandes, de la consommation, des investissements. Or en l’état actuel des positions des partenaires sociaux l’accord paraît impossible. On se demande d’ailleurs pourquoi le gouvernement a donné mandat aux partenaires sociaux de discuter seuls d’une question qui intéressent  d’abord les contribuables et les citoyens. Le gouvernement devra donc trancher les différends. Comme nous nous situons en période électorale, il faudra satisfaire les exigences de la gauche dont les électeurs fuient le PS (50 % de ceux qui ont voté Hollande ne voteront pas socialistes). D’où vraisemblablement un compromis à la Hollande ambigu, insuffisant et complexe. Une affaire est très mal engagée. Pour l’instant ce pacte demeure une opération de communication car personne n’en connaît le contenu et les membres du gouvernement se contredisent sur la nature du pacte et  des contreparties (qualitatives pour les uns, quantitatives pour les autres). Le MEDEF lui-même s’est mis dans une mauvaise posture en promettant la création d’un million d’emplois net d’ici 2017. Un engagement qui ne repose sur rien (comme le passé l’a déjà démontré). Un allégement éventuel de fiscalité redonnerait un peu de compétitivité mais l’amélioration des résultats financiers sera d’abord consacrée aux  trésoreries, ensuite aux investissements et seulement si les commandes se confirment à l’emploi. Les premiers effets ne pourront se faire sentir avant 2015. Malheureusement comme la croissance ne va guère dépasser 1% en France en 2014, la prudence sera de règle. Cela d’autant plus que la plupart des entreprises enregistrent  déjà des sureffectifs  Dans ces conditions maintenir l’empli existant serait déjà un objectif positif.




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