Archive pour le Tag 'Bosch'

Autos- Bosch: 3850 emplois menacés

Autos- Bosch: 3850 emplois menacés 

Il se confirme qu’avec un calendrier accéléré concernant les normes de pollution et les sorties de voitures électriques, l’union européenne s’est tirée une balle dans le pied notamment par rapport au véhicule chinois. L’industriel Bosch, leader mondial des équipementiers automobiles, a annoncé vendredi prévoir 5.550 nouvelles suppressions de postes dans le monde, principalement en Allemagne, alors qu’une vague de plans sociaux touche toute la filière en Europe. Ces réductions d’effectifs interviendront pour l’essentiel d’ici à 2030. « La production mondiale de véhicules va stagner cette année à environ 93 millions d’unités, voire légèrement reculer par rapport à l’année précédente », a expliqué le groupe allemand dans un communiqué.

L’industrie automobile souffre de la baisse de la demande, de retard dans la transition vers l’électrique et de la concurrence accrue des fabricants chinois.

Bosch avait déjà annoncé ces derniers mois plusieurs volets de suppressions d’emplois dans le monde, affectant quelque 7.000 postes au total, notamment dans la division automobile, d’où il tire près de deux tiers de ses revenus, mais aussi dans les branches outillage et électroménager BSH.

Parmi les emplois touchés par ces nouvelles annonces, 3.850 se trouvent en Allemagne, particulièrement dans les usines de Hildesheim (près de Hanovre) et de Schwäbisch Gmünd (près de Stuttgart). Tous concernent la division automobile du groupe, surtout dans les activités liées à l’électrification des véhicules, au moment où le marché européen des voitures à batterie croît plus lentement que prévu. L’unité qui met au point les logiciels nécessaires à la conduite autonome est également touchée, tout comme le secteur plus classique des freins et systèmes de direction.

L’américain Ford a annoncé mercredi 4.000 nouvelles suppressions d’emplois en Europe d’ici à la fin 2027, principalement en Allemagne. D’autres fabricants allemands de pièces automobiles ont indiqué qu’ils supprimeraient des emplois ces derniers mois, comme Continental, Schaeffler ou ZF. Cette crise touche aussi la France avec des plans sociaux chez Michelin ou Walor.

 

Bosch : 700 suppressions d’emplois à Rodez

Bosch : 700 suppressions d’emplois à Rodez

L’usine Bosch de Rodez (Aveyron) prévoit 750 emplois supprimés  sur les 1250 d’ici à 2025 avec une garantie de maintien de l’activité jusqu’en 2027. Une conséquence notamment de la baisse du diesel. Il devrait s’agir de départs volontaires et de départs anticipés à la retraite. Dès la fin de l’année le site, exclusivement dédié aux composants pour moteurs diesel (injecteurs et des bougies), ne comptera plus que 1100 salariés.

. Le déclin s’est accéléré depuis 2015, date à laquelle le «Dieselgate» a éclaté. L’affaire du trucage des émissions polluantes a d’ailleurs valu à l’équipementier allemand une amende de 90 millions d’euros.

Signe de ces difficultés, la production du site aveyronnais a été divisée par trois en quatre ans. Les réflexions sur l’avenir de l’usine ont été lancées il y a plusieurs mois. Bosch étudie  un partenariat avec sa filiale Rexroth, située à Vénissieux, dans les services industriels. L’équipementier évoque également un projet hydrogène pour des conteneurs frigorifiques.

La question est de savoir combien restera d’effectif après une éventuelle reconversion. D’emplois porteront un rude coup à la région car Bosch est le premier employeur privé du département.

 

Bosch Rodez : 1600 emplois menacés

Bosch Rodez : 1600   emplois menacés

 

Bosch Rodez, encore un site industriel menacé d’une part par la baisse des ventes de véhicules diesel aussi par une insuffisance de compétitivité d’après la direction.  Le site d’Onet-le-Château, spécialisé dans les injecteurs de moteurs diesel et qui emploie 1.600 personnes, est l’une des usines françaises les plus exposées à la baisse accélérée des motorisations diesel en France et en Europe. “On demande un projet industriel et le ministre, qui connaît le dossier, a clairement abondé dans notre sens”, a déclaré Pascal Raffanel, de CFE-CGC, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale, où a eu lieu la rencontre. Bruno Le Maire s’est engagé à contacter Heiko Carrie dans la perspective de la visite à l’usine Bosch de Rodez, le 22 mars prochain, du délégué interministériel aux restructurations d’entreprises, Jean-Pierre Floris. Fin janvier, la direction du groupe allemand, en déplacement à Rodez, s’est engagée à investir 14 millions d’euros pour moderniser l’une des deux lignes de production que compte l’usine, sous réserve qu’un accord de compétitivité soit signé par le personnel d’ici le mois d’avril. Dans le cadre de cet “accord de transition 2018-2021”, l’une des clés de la direction proposée à l’intersyndicale Sud, CFDT, CFE-CGC,CGT est le recours à une activité partielle, qui supposerait une participation de l’Etat. “L’Etat n’ira pas s’il n’y a pas de projet industriel”, a expliqué mercredi Pascal Raffanel, selon qui Bruno Le Maire a confirmé par ailleurs à l’intersyndicale “le déclin des activités diesel et la nécessité d’une diversification des activités du site”.

Bosch – photovoltaïque : 3.000 emplois menacés

Bosch – photovoltaïque : 3.000 emplois menacés

Bosch va mettre fin à ses activités photovoltaïques cristallines, la technologie la plus répandue, et vendre ou fermer toutes ses unités, dont celle de modules située à Vénissieux (Rhône), dans la banlieue de Lyon.   »L’usine de modules de Vénissieux sera vendue. Le projet de production en Malaisie sera abandonné. Bosch prévoit de vendre ses parts dans Aleo Solar », une filiale qu’il détient à 90,7%, a énuméré le groupe dans un communiqué.  En revanche, les activités de développement concernant la technologie des couches minces, assurées par la société CISTech GmbH et situées à Brandebourg-sur-la-Havel, en Allemagne, seront maintenues.   »Malgré les efforts conjoints des salariés et de la direction, cette activité a généré des pertes d’environ un milliard d’euros en 2012 pour le groupe », a rappelé l’entreprise en évoquant un manque de compétitivité.   »Ce n’était pas soutenable à long terme », a commenté son patron Volkmar Denner lors d’une conférence de presse téléphonique.  Celui-ci a évoqué les « immenses surcapacités » de production auxquelles fait face le secteur. « Aujourd’hui, presque tous les grands fabricants enregistrent des pertes, même les Chinois », a-t-il souligné.   »Je suis conscient que pour les salariés s’ouvre une période difficile », a-t-il ajouté en affirmant que la direction avait mûrement réfléchi sa décision et étudié toutes les alternatives.  M. Denner a déclaré avoir « l’espoir de sauvegarder des emplois » en réussissant à trouver des repreneurs pour plusieurs des activités de la division Solar Energy, et indiqué que certains salariés pourraient être reclassés dans d’autres divisions du groupe.  Le président de Bosch France, Guy Maugis, s’est dit vendredi « persuadé » de trouver un repreneur pour le site d’assemblage de modules photovoltaïques de Vénissieux.   »Nous avons besoin de la production photovoltaïque en Allemagne et en Europe », a fait valoir dans un communiqué un responsable du syndicat allemand IG Metall, Jörg Hofmann. « Autrement, nous bradons de manière totalement inconsciente notre participation à un marché d’avenir », a-t-il averti.  L’annonce de Bosch n’est pas une surprise. En novembre, l’entreprise familiale, non cotée en Bourse, s’était déjà retirée du projet géant d’énergie solaire en Afrique du Nord et au Moyen-Orient Desertec. En janvier, la direction du groupe avait fait savoir qu’elle étudiait « toutes les possibilités envisageables » quant à l’avenir de ce segment.  Comme tous les fabricants européens de composants et installations photovoltaïques, Bosch souffre d’une intense compétition sur les prix, conséquence de la concurrence accrue de producteurs notamment chinois et de la baisse des subventions dans plusieurs pays européens.  Le marché du photovoltaïque a chuté de 18% en valeur en 2012, à 77,5 milliards de dollars, pesant fortement sur la rentabilité des fabricants.  Un autre allemand, Siemens, a lui aussi tourné cette page, en octobre dernier, en cédant toutes ces activités solaires, et plusieurs acteurs du secteur ont dû mettre la clé sous la porte l’an dernier en Allemagne.  Le photovoltaïque est un sous-segment de la division de techniques industrielles de Bosch, division de taille modeste puisqu’elle a dégagé l’an dernier un chiffre d’affaires total de 8 milliards d’euros, contre plus de 52 milliards d’euros pour le groupe dans son ensemble.  La division solaire de Bosch est active dans plusieurs pays d’Europe mais aussi en Asie. Elle compte quatre sites de production, dont trois en Allemagne.  A Vénissieux, elle concerne 200 personnes sur les 800 emplois industriels du groupe sur le site.  Bosch, qui est notamment le premier équipementier automobile mondial, emploie environ 306.000 personnes au total.

 




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