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Retraites : Même avec la réforme Borne en vigueur , le système reste déficitaire

Retraites : Même avec la réforme Borne en vigueur , le système reste déficitaire

Le premier ministre François Bayrou a annoncé remettre la réforme de retraites « en chantier ». S’il n’est pas censuré, les partenaires sociaux devraient se réunir pour trouver de nouvelles pistes. Le cadre budgétaire est très contraint. La réforme de 2023 ne suffira pas à rétablir l’équilibre du système de retraites, selon des estimations convergentes. Des moyens pour redresser la situation existent, encore faut-il être prêt politiquement à les mettre en œuvre. Avec 80 % des actifs hostiles à la dernière réforme des retraites du 13 avril 2023, il n’y a rien d’étonnant à ce que les 8 principaux syndicats forment toujours un front commun uni réclamant son abrogation. Les retraités représentant environ 50 % des votants pour seulement 20 % de la population ; il n’y a rien de surprenant non plus à ce qu’une majorité d’élus exigent une indexation des pensions au moins égale à l’inflation. L’opinion restant largement opposée à l’âge légal de 64 ans, la nouvelle Assemblée nationale divisée en trois blocs irréductibles ne parvient à dégager une majorité que sur l’annulation pure et simple de la réforme même si l’article 40 de la Constitution permet au gouvernement de temporiser alors que la rue est apathique et les actifs résignés.

 

par 

Professeur et directeur du Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier, Kedge Business School dans The Conversation 
Dans le débat sur les retraites, il faut toujours distinguer les prises de position politique de l’expertise scientifique. Cette dernière a pour mission sociale de poser un diagnostic aussi objectif que possible de l’état actuel du système de retraites français et de sa soutenabilité après une nouvelle réforme paramétrique remplaçant une réforme systémique par points avortée en mars 2020 du fait du Covid.

Les retraites représentent une ponction d’environ 14,4 % du PIB, la richesse créée par le pays chaque année (contre une moyenne de 12,3 % dans la zone euro) et 25 % des dépenses publiques. Au moment de la promulgation de la réforme, nous avions montré qu’elle n’accorderait qu’un répit temporaire au système des retraites. En effet, elle n’autorise qu’une réduction du déficit du système des retraites de 13 milliards, environ soit 0,4 % du PIB en 2030 du fait des diverses mesures d’accompagnement, notamment sur les carrières longues, adoptées au terme du travail parlementaire. Son impact sur l’amélioration des comptes publics devrait s’avérer plus significatif à hauteur de 22 milliards, soit 0,6 % du PIB en 2030.

Le vieillissement de la population est un phénomène lent et pour le moment inéluctable même si le dérèglement climatique pouvait faire apparaître des virus encore inconnus et plus mortels que le Covid qui affecteraient principalement les personnes âgées en réduisant leur espérance de vie. La mécanique démographique est donc une donnée implacable qui fragilise le régime par répartition créé en 1945, dont l’ambition était alors d’assurer une retraite satisfaisante aux personnes âgées, financée exclusivement par les cotisants. Or en 1960 on comptait 4,1 actifs par retraité, 3 pour 1 en 1970 et 1,7 pour 1 aujourd’hui avec une durée de vie moyenne en retraite passée de 15 ans en 1965 à plus 24 ans en 2023.
Trois organismes officiels estiment d’ores et déjà que le système a été déficitaire en 2024 malgré la réforme de 2023. Ainsi, le COR, dans son rapport publié le 13 juin 2024, s’attendait à une perte de 5,8 milliards en 2024 et même de 14 milliards en 2030 avec un scénario de référence pourtant très optimiste fondé sur un taux de chômage de 5 % en 2030 et des gains de productivité annuelle du travail de 1 % [bien au-delà de ces dernières années]. De son côté, le Comité de suivi des retraites dans son avis annuel du 15 juillet 2024 indiquait que de nouvelles mesures seraient à envisager à plus ou moins brève échéance et la Cour des comptes prévoyait un déficit de la branche vieillesse des régimes obligatoires de base de la Sécurité sociale (hors complémentaire Agirc-Arcco mais y compris le Fonds de solidarité vieillesse) de 5,5 milliards soit une dégradation de 3,7 milliards.

Ironie de l’histoire, l’actuel premier ministre, qui appelle désormais dans son discours de politique générale à une révision de la réforme de 2023, avait, comme haut-commissaire au plan, dénoncé, en décembre 2022, une sous-évaluation flagrante du déficit du système de retraites par le COR. il soulignait alors qu’en 2021 le total des cotisations retraites ne représentait que 273 milliards d’euros (203 milliards dans le privé et 70 milliards pour le public) des 346 milliards de ressources du système soit 79 %. L’équilibre est assuré par des transferts d’organismes sociaux comme la caisse nationale d’allocations familiales (4 %), des subventions de l’État pour couvrir les exonérations de cotisations retraite des employeurs et salariés du privé (2 %), des subventions d’équilibre des régimes spéciaux (2 %) et enfin des recettes fiscales affectées comme la CSG pour 46,3 milliards d’euros soit 13 % des ressources.

En réalité, comme l’avoue le président du COR dans une note toute récente parue le 10 janvier 2025, les trois régimes de la fonction publique ne s’équilibrent que grâce à une subvention publique supplémentaire d’environ 42 milliards d’euros en 2023 (soit 1,4 % du PIB) si l’on retient comme base le taux de cotisation global (employeur et employé) sur le salaire brut des salariés du privé de 27,9 %.

Sans nécessairement lancer une nouvelle réforme d’ampleur susceptible de réveiller la colère d’un pays fracturé, plusieurs leviers existent pour renforcer la pérennité du système de retraite.

Le premier consiste à augmenter les recettes du système sans affaiblir la base taxable c’est-à-dire sans augmenter les cotisations patronales qui sont déjà, malgré l’exonération des cotisations employeur qui coûtent près de 78 milliards par an, les plus élevées des 38 pays de l’OCDE. Rappelons que les cotisations sociales des entreprises sur le coût de la main-d’œuvre sont en France de 26,6 %, très supérieures à l’Allemagne (16,7 %), sans même mentionner le Royaume-Uni (10,1 %) ou les États-Unis (7,5 %). Toute hausse de ces cotisations patronales accroîtrait les difficultés des entreprises, réduirait les embauches et donc la base taxable.

La solution la plus efficace, mais également la plus lente, consisterait à accélérer la hausse du taux d’emploi du pays, toujours bien inférieur à celui de nos voisins. Ainsi en 2023, 58,4 % des personnes âgées de 55 à 64 ans ont un emploi contre 63,9 % dans l’Union européenne. C’est pourquoi l’exécutif s’était fixé en 2023 un objectif de 65 % en 2030. Le COR avait d’ailleurs calculé qu’avec le taux d’emploi de la population en âge de travailler des Pays-Bas (82 % contre 68 % en France), le pays résoudrait à la fois le déficit des retraites et son déficit public… Le recours à l’immigration des actifs est également un moyen utilisé dans de nombreux pays pour accroître la population active.

Une augmentation générale des cotisations salariales, qui réduirait le pouvoir d’achat des actifs, alimenterait la grogne sociale et le conflit des générations est difficilement envisageable. En revanche, la suppression des niches fiscales injustifiées comme l’exonération fiscale et sociale des heures supplémentaires (environ 2 milliards de pertes de recettes publiques par an), la prime de partage de la valeur ajoutée ou l’exonération des sommes versées au titre de la participation, de l’intéressement qui profite essentiellement aux salariés des entreprises prospères (pour un coût social et fiscal de plus de 5 milliards), serait socialement équitable et budgétairement rentable. Reste bien sûr le moyen le plus efficace, et le plus contesté par les actifs, celui de l’allongement de l’âge légal et de la durée de cotisation en cours pour rejoindre nos voisins européens qui se situe déjà à plus de 65 ans en moyenne.

Après le tournant de la réforme du gouvernement Balladur (1993) qui a mis un terme à l’indexation des retraites sur les salaires pour l’aligner seulement sur l’inflation, la manière la plus indolore de réduire le poids relatif des pensions dans le PIB est de les sous-indexer.

La prochaine contribution des retraités portera sans doute sur la réduction des niches sociofiscales dont ils bénéficient comme le taux de CSG maximal de 8,3 % contre 9,2 % pour un « smicard » qui fait perdre 1,8 milliard par an aux finances publiques. L’abattement de 10 % sur les pensions, plafonné à 4 321 euros par foyer en 2024, a été créé en 1977 sur le modèle de la déduction des frais professionnels des actifs. Pour le justifier, il s’agissait de prendre en compte le fait que les pensions étaient parfaitement connues du fisc ce qui interdisait toute fraude.

Il ne se justifie donc plus et il est en outre par nature régressif puisqu’il ne profite qu’aux foyers imposables tout en représentant un manque à gagner de 4,2 milliards d’euros par an pour l’État. Enfin, les pensions des retraités fiscalement domiciliés hors de France qui échappent aux prélèvements sociaux (jusqu’à 10,1 % de la pension brute) pourraient voir leur cotisation d’assurance maladie (Cotam) (actuellement de 3,2 % sur la retraite de base des salariés et fonctionnaires, de 4,2 % sur la retraite complémentaire et de 7,1 % pour les indépendants) augmenter au niveau de la CSG et CRDS par souci d’équité.

Malgré leur poids électoral, il est clair que les retraités devront contribuer à l’équilibre d’un système dont ils sont par définition les bénéficiaires exclusifs et que l’exception française leur assurant un niveau de vie moyen supérieur à celui des actifs ne perdurera pas. On peut, sans grand risque, prédire la fin de l’âge d’or des retraités français.

« Littérature »-Sandrine Rousseau, Borne, François Hollande, Hidalgo les plus nuls !

« Littérature »-Sandrine Rousseau, Borne,  François Hollande, Hidalgo les plus nuls !

 Une manière générale les livres politiques connaissent peu de succès auprès du public. Des tirages papier assez marginaux qui n’ont rien à voir évidemment avec le taux de lecture sur d’autres médias. En cause,  le fait que certains n’ont pas grand-chose à dire ou qu’ils feraient mieux de s’abstenir. À noter toutefois des tirages satisfaisants à droite avec Jordan Bardella ( avec une grosse campagne de pub) ,139.071 exemplaires vendus pour « Ce que je cherche ». Juste derrière, Philippe de Villiers avec «Mémoricide » 136.529 ventes. Enfin, le troisième, c’est Nicolas Sarkozy avec 84.000 exemplaires du Temps des combats, Un des rares hommes politiques à vendre régulièrement sa prose. À gauche visiblement la littérature politique ne séduit pas pour preuve:

L’ex-Première ministre Élisabeth Borne fait un bide avec ses Vingt mois à Matignon (Flammarion) qui n’ont intéressé que 4.700 acheteurs. Même François Hollande, président redevenu simple député, ne s’est vendu qu’à 6.700 exemplaires.

1.700 pour Boris Vallaud et En PermanenceCe qui nous porte (Seuil), de Sandrine Rousseau, n’atteint même pas la barre des 1.000. Mais la palme des flops revient à Anne Hidalgo avec Le lieu des possibles et ses 227 exemplaires écoulés.
Notons que nombre de ces derniers livres ont été achetés par les auteurs eux-mêmes être distribués aux amis!

 

Déficits publics et dettes: « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal , élus locaux etc)

Déficits publics et dettes: « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal , élus locaux etc)

Élisabeth Borne ancienne première ministre, a été particulièrement secouée lors de son audition au Sénat sur la responsabilité relative à la dérive du déficit du budget. Comme Bruno Le Maire, Attal et d’autres, elle a affirmé qu’elle n’était pas responsable et que la question des recettes ne relevait pas de la responsabilité du gouvernement ! Le même raisonnement que Bruno Le Maire ou une drôle de conception de la gestion ! Un peu comme si dans une entreprise ou un ménage on décidait d’ignorer les ressources pour décider des dépenses. La vérité sans doute c’est que plus personne ne contrôle vraiment la dérive suicidaire des déficits et de la dette. En cause un nombre incalculable de superstructures qui s’auto-développent d’autant plus facilement que les élus n’y comprennent pas grand-chose. Et le plus souvent, c’est la technostructure- (et les cabinets de conseil) qui décide de tout aussi bien au plan national qu’ au plan local. Résultat alors qu’on affirme partout être à l’euro près ( dixit Bruno Le Maire et autres élus y compris locaux), on a perdu de l’ordre de 50 milliards de recettes fiscales ! En clair on a dépensé 50 milliards supplémentaires sans les ressources correspondantes.

« Je n’ai pas eu d’alerte avant décembre 2023. Il est inhabituel de piloter des incertitudes sur les recettes. Cela ne relève pas de la responsabilité du gouvernement d’anticiper d’hypothétiques risques sur les recettes calculées par les services », a-t-elle déclaré devant les sénateurs.

Interrogée sur les notes d’alerte envoyées par Bercy, la désormais députée à l’Assemblée nationale a balayé d’un revers de main les arguments du duo de choc du palais du Luxembourg. « Les alertes de la mi-décembre ont porté sur les objectifs de recettes. Ce n’est pas habituel d’avoir des écarts de cet ordre là. Jusqu’à mi-décembre, je n’ai pas eu d’alerte pour mesurer l’ampleur du montant », a déclaré Elisabeth Borne.

S’agissant des prévisions de croissance du projet de loi de finances 2024 (1,4%) jugées optimistes par beaucoup d’économistes à l’époque, elle a estimé que « ce n’est pas le rôle du Premier ministre de challenger les hypothèses de croissance de son ministre de l’Economie. Il n’y a pas de services auprès du Premier ministre en mesure de challenger le ministre de l’Economie. Si le budget avait été construit sur des hypothèses erronées, le Haut conseil des finances publiques (HCFP) l’aurait signalé ».

Là encore, la défense de l’élue semble bien fragile. Le HCFP présidé par Pierre Moscovici, dans son avis remis au moment de la présentation du budget 2024 montre que, « les recettes semblent un peu surestimées. Elles sont tirées vers le haut par la prévision de croissance élevée de l’activité et, au-delà, par des hypothèses favorables sur le rendement de certains impôt».

Politique: Crise financière : « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal , élus locaux etc)

Politique:  Crise financière   : « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal , élus locaux etc)

Élisabeth Borne ancienne première ministre, a été particulièrement secouée lors de son audition au Sénat sur la responsabilité relative à la dérive du déficit du budget. Comme Bruno Le Maire, Attal et d’autres, elle a affirmé qu’elle n’était pas responsable et que la question des recettes ne relevait pas de la responsabilité du gouvernement ! Le même raisonnement que Bruno Le Maire ou une drôle de conception de la gestion ! Un peu comme si dans une entreprise ou un ménage on décidait d’ignorer les ressources pour décider des dépenses. La vérité sans doute c’est que plus personne ne contrôle vraiment la dérive suicidaire des déficits et de la dette. En cause un nombre incalculable de superstructures qui s’auto-développent  d’autant plus facilement que les élus n’y comprennent pas grand-chose. Et le plus souvent, c’est la technostructure- (et les cabinets de conseil) qui décide de tout aussi bien au plan national qu’  au plan local.  Résultat alors qu’on affirme partout être à l’euro près ( dixit Bruno Le Maire et autres élus y compris locaux), on a perdu de l’ordre de 50 milliards de recettes fiscales !En clair on a dépensé 50 milliards supplémentaires sans les ressources correspondantes.

« Je n’ai pas eu d’alerte avant décembre 2023. Il est inhabituel de piloter des incertitudes sur les recettes. Cela ne relève pas de la responsabilité du gouvernement d’anticiper d’hypothétiques risques sur les recettes calculées par les services », a-t-elle déclaré devant les sénateurs.

Interrogée sur les notes d’alerte envoyées par Bercy, la désormais députée à l’Assemblée nationale a balayé d’un revers de main les arguments du duo de choc du palais du Luxembourg. « Les alertes de la mi-décembre ont porté sur les objectifs de recettes. Ce n’est pas habituel d’avoir des écarts de cet ordre là. Jusqu’à mi-décembre, je n’ai pas eu d’alerte pour mesurer l’ampleur du montant », a déclaré Elisabeth Borne.

S’agissant des prévisions de croissance du projet de loi de finances 2024 (1,4%) jugées optimistes par beaucoup d’économistes à l’époque, elle a estimé que « ce n’est pas le rôle du Premier ministre de challenger les hypothèses de croissance de son ministre de l’Economie. Il n’y a pas de services auprès du Premier ministre en mesure de challenger le ministre de l’Economie. Si le budget avait été construit sur des hypothèses erronées, le Haut conseil des finances publiques (HCFP) l’aurait signalé ».

Là encore, la défense de l’élue semble bien fragile. Le HCFP présidé par Pierre Moscovici, dans son avis remis au moment de la présentation du budget 2024 montre que, « les recettes semblent un peu surestimées. Elles sont tirées vers le haut par la prévision de croissance élevée de l’activité et, au-delà, par des hypothèses favorables sur le rendement de certains impôt».

Crise financière : « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal etc)

Crise financière   : « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal etc)

Élisabeth Borne ancienne première ministre, a été particulièrement secouée lors de son audition au Sénat sur la responsabilité relative à la dérive du déficit du budget. Comme Bruno Le Maire, Attal et d’autres, elle a affirmé qu’elle n’était pas responsable et que la question des recettes ne relevait pas de la responsabilité du gouvernement ! Le même raisonnement que Bruno Le Maire ou une drôle de conception de la gestion ! Un peu comme si dans une entreprise ou un ménage on décidait d’ignorer les ressources pour décider des dépenses. La vérité sans doute c’est que plus personne ne contrôle vraiment la dérive suicidaire des déficits et de la dette. En cause un nombre incalculable de superstructures qui s’auto-développent  d’autant plus facilement que les élus n’y comprennent pas grand-chose.Et le plus souvent c’est la technostructure qui décide de tout aussi bien au plan national au plan local .

« . Je n’ai pas eu d’alerte avant décembre 2023. Il est inhabituel de piloter des incertitudes sur les recettes. Cela ne relève pas de la responsabilité du gouvernement d’anticiper d’hypothétiques risques sur les recettes calculées par les services », a-t-elle déclaré devant les sénateurs.

Interrogée sur les notes d’alerte envoyées par Bercy, la désormais députée à l’Assemblée nationale a balayé d’un revers de main les arguments du duo de choc du palais du Luxembourg. « Les alertes de la mi-décembre ont porté sur les objectifs de recettes. Ce n’est pas habituel d’avoir des écarts de cet ordre là. Jusqu’à mi-décembre, je n’ai pas eu d’alerte pour mesurer l’ampleur du montant », a déclaré Elisabeth Borne.

S’agissant des prévisions de croissance du projet de loi de finances 2024 (1,4%) jugées optimistes par beaucoup d’économistes à l’époque, elle a estimé que « ce n’est pas le rôle du Premier ministre de challenger les hypothèses de croissance de son ministre de l’Economie. Il n’y a pas de services auprès du Premier ministre en mesure de challenger le ministre de l’Economie. Si le budget avait été construit sur des hypothèses erronées, le Haut conseil des finances publiques (HCFP) l’aurait signalé ».

Là encore, la défense de l’élue semble bien fragile. Le HCFP présidé par Pierre Moscovici, dans son avis remis au moment de la présentation du budget 2024 montre que, « les recettes semblent un peu surestimées. Elles sont tirées vers le haut par la prévision de croissance élevée de l’activité et, au-delà, par des hypothèses favorables sur le rendement de certains impôt».

Dérapage déficit public : : « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal etc)

Dérapage déficit public :  : « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal etc)

Élisabeth Borne ancienne première ministre, a été particulièrement secouée lors de son audition au Sénat sur la responsabilité relative à la dérive du déficit du budget. Comme Bruno Le Maire, Attal et d’autres, elle a affirmé qu’elle n’était pas responsable et que la question des recettes ne relevait pas de la responsabilité du gouvernement ! Le même raisonnement que Bruno Le Maire ou une drôle de conception de la gestion ! Un peu comme si dans une entreprise ou un ménage on décidait d’ignorer les ressources pour décider des dépenses.

« . Je n’ai pas eu d’alerte avant décembre 2023. Il est inhabituel de piloter des incertitudes sur les recettes. Cela ne relève pas de la responsabilité du gouvernement d’anticiper d’hypothétiques risques sur les recettes calculées par les services », a-t-elle déclaré devant les sénateurs.

Interrogée sur les notes d’alerte envoyées par Bercy, la désormais députée à l’Assemblée nationale a balayé d’un revers de main les arguments du duo de choc du palais du Luxembourg. « Les alertes de la mi-décembre ont porté sur les objectifs de recettes. Ce n’est pas habituel d’avoir des écarts de cet ordre là. Jusqu’à mi-décembre, je n’ai pas eu d’alerte pour mesurer l’ampleur du montant », a déclaré Elisabeth Borne.

S’agissant des prévisions de croissance du projet de loi de finances 2024 (1,4%) jugées optimistes par beaucoup d’économistes à l’époque, elle a estimé que « ce n’est pas le rôle du Premier ministre de challenger les hypothèses de croissance de son ministre de l’Economie. Il n’y a pas de services auprès du Premier ministre en mesure de challenger le ministre de l’Economie. Si le budget avait été construit sur des hypothèses erronées, le Haut conseil des finances publiques (HCFP) l’aurait signalé ».

Là encore, la défense de l’élue semble bien fragile. Le HCFP présidé par Pierre Moscovici, dans son avis remis au moment de la présentation du budget 2024 montre que, « les recettes semblent un peu surestimées. Elles sont tirées vers le haut par la prévision de croissance élevée de l’activité et, au-delà, par des hypothèses favorables sur le rendement de certains impôt».

Finances publiques-Dérapage du déficit : « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal etc)

Finances publiques-Dérapage du déficit : « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal etc)

Élisabeth Borne ancienne première ministre, a été particulièrement secouée lors de son audition au Sénat sur la responsabilité relative à la dérive du déficit du budget. Comme Bruno Le Maire, Attal et d’autres, elle a affirmé qu’elle n’était pas responsable et que la question des recettes ne relevait pas de la responsabilité du gouvernement ! Le même raisonnement que Bruno Le Maire ou une drôle de conception de la gestion ! Un peu comme si dans une entreprise ou un ménage on décidait d’ignorer les ressources  pour décider des dépenses.

 

« . Je n’ai pas eu d’alerte avant décembre 2023. Il est inhabituel de piloter des incertitudes sur les recettes. Cela ne relève pas de la responsabilité du gouvernement d’anticiper d’hypothétiques risques sur les recettes calculées par les services », a-t-elle déclaré devant les sénateurs.

Interrogée sur les notes d’alerte envoyées par Bercy, la désormais députée à l’Assemblée nationale a balayé d’un revers de main les arguments du duo de choc du palais du Luxembourg. « Les alertes de la mi-décembre ont porté sur les objectifs de recettes. Ce n’est pas habituel d’avoir des écarts de cet ordre là. Jusqu’à mi-décembre, je n’ai pas eu d’alerte pour mesurer l’ampleur du montant », a déclaré Elisabeth Borne.

S’agissant des prévisions de croissance du projet de loi de finances 2024 (1,4%) jugées optimistes par beaucoup d’économistes à l’époque, elle a estimé que « ce n’est pas le rôle du Premier ministre de challenger les hypothèses de croissance de son ministre de l’Economie. Il n’y a pas de services auprès du Premier ministre en mesure de challenger le ministre de l’Economie. Si le budget avait été construit sur des hypothèses erronées, le Haut conseil des finances publiques (HCFP) l’aurait signalé ».

Là encore, la défense de l’élue semble bien fragile. Le HCFP présidé par Pierre Moscovici, dans son avis remis au moment de la présentation du budget 2024 montre que, « les recettes semblent un peu surestimées. Elles sont tirées vers le haut par la prévision de croissance élevée de l’activité et, au-delà, par des hypothèses favorables sur le rendement de certains impôt».

Dérapage du déficit : « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal etc)

Dérapage du déficit : « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal etc)

Élisabeth Borne ancienne première ministre, a été particulièrement secouée lors de son audition au Sénat sur la responsabilité relative à la dérive du déficit du budget. Comme Bruno Le Maire, Attal et d’autres, elle a affirmé qu’elle n’était pas responsable et que la question des recettes ne relevait pas de la responsabilité du gouvernement ! Le même raisonnement que Bruno Le Maire ou une drôle de conception de la gestion ! Un peu comme si dans une entreprise ou un ménage on décidait d’ignorer les ressources  pour décider des dépenses.

 

« . Je n’ai pas eu d’alerte avant décembre 2023. Il est inhabituel de piloter des incertitudes sur les recettes. Cela ne relève pas de la responsabilité du gouvernement d’anticiper d’hypothétiques risques sur les recettes calculées par les services », a-t-elle déclaré devant les sénateurs.

Interrogée sur les notes d’alerte envoyées par Bercy, la désormais députée à l’Assemblée nationale a balayé d’un revers de main les arguments du duo de choc du palais du Luxembourg. « Les alertes de la mi-décembre ont porté sur les objectifs de recettes. Ce n’est pas habituel d’avoir des écarts de cet ordre là. Jusqu’à mi-décembre, je n’ai pas eu d’alerte pour mesurer l’ampleur du montant », a déclaré Elisabeth Borne.

S’agissant des prévisions de croissance du projet de loi de finances 2024 (1,4%) jugées optimistes par beaucoup d’économistes à l’époque, elle a estimé que « ce n’est pas le rôle du Premier ministre de challenger les hypothèses de croissance de son ministre de l’Economie. Il n’y a pas de services auprès du Premier ministre en mesure de challenger le ministre de l’Economie. Si le budget avait été construit sur des hypothèses erronées, le Haut conseil des finances publiques (HCFP) l’aurait signalé ».

Là encore, la défense de l’élue semble bien fragile. Le HCFP présidé par Pierre Moscovici, dans son avis remis au moment de la présentation du budget 2024 montre que, « les recettes semblent un peu surestimées. Elles sont tirées vers le haut par la prévision de croissance élevée de l’activité et, au-delà, par des hypothèses favorables sur le rendement de certains impôt».

 

Atall , patron de Renaissance et un gadget pour Borne

Atall , patron de Renaissance et un gadget pour Borne

 

 

Faute de soutien suffisant Élisabeth Borne , l’ancienne première ministre a dû renoncer à son ambition de prendre la direction du parti Renaissance. Attal n’a eu aucun mal à s’imposer pour prendre la tête de l’ancien parti présidentiel et de ce qu’il en reste. En 2017, on annonçait entre 400 et 700 000 sympathisants, il ne serait plus que 7000 environ à jour de leur cotisation.

Reste que grâce aux sélections passées ce parti qui n’en est pas un à accumuler un vrai trésor de guerre qui pourra servir la cause d’Attal notamment comme candidat potentiel aux présidentielles mais aussi pour le renouvellement de l’Assemblée nationale.

Le partie renaissance présente la particularité de n’être pas vraiment une organisation. Macron n’a jamais voulu organiser son parti pour ne pas être contesté. Attal est sans doute l’un des très rares responsables à avoir émergé pendant le règne de Macron . Macon a d’ailleurs toujours tout décider seul y compris les investitures de Renaissance puisque le parti n’a jamais eu de fonctionnement démocratique.

Élisabeth Borne ne dirigera pas donc  le parti présidentiel. L’ancienne première ministre a finalement annoncé, mardi après-midi, qu’elle ne déposera pas de liste pour le congrès de Renaissance qui s’ouvrira à partir du 23 novembre. Un lot de consolations toutefois pour Borne, un gadget,  le conseil national de Renaissance, le Parlement du parti, créé à l’occasion pour elle

 

Politique-Borne à la tête du parti Renaissance ou le circuit court de la politique !

Politique-Borne  à la tête du parti Renaissance ou le circuit court de la politique !

 

Finalement Macron fait des émules. En effet Élisabeth Borne, la technocrate qui n’a jamais milité mais seulement fréquenté les cabinets ministériels  se positionne pour prendre la tête du parti « Renaissance ».

De quoi plomber encore un peu plus un parti qui n’a jamais existé réellement faute de volonté de Macron lui-même mais aussi compte tenu de sa composition  d’incompétents, d’inconnus et d’arrivistes. Au moins 95 % des membres de Renaissance vont disparaître du paysage politique français. Un bon tiers a déjà été expédiés lors des élections législatives. Le processus va continuer car ce parti n’a aucune réalité sociale, politique et même idéologique. Borne prend ainsi elle aussi le circuit court de la politique en passant du statut de technocrate puis à celui de conseiller de cabinet avant de se présenter enfin dans une circonscription en or.

Le problème pour prendre la direction de ce qui reste de « Renaissance » que Gabriel Attal est aussi candidat et que ce dernier a laissé une relative bonne image comme Premier ministre. Contrairement à Élisabeth Borne qui n’a pas laissé un grand souvenir et qui manque pour le moins de charisme.

 

Borne à la tête du parti Renaissance ou le circuit court de la politique !

 

Finalement Macron fait des émules. En effet Élisabeth Borne, la technocrate qui n’a jamais milité mais seulement fréquenté les cabinets ministériels  se positionne pour prendre la tête du parti « Renaissance ».

De quoi plomber encore un peu plus un parti qui n’a jamais existé réellement faute de volonté de Macron lui-même mais aussi compte tenu de sa composition  d’incompétents, d’inconnus et d’arrivistes. Au moins 95 % des membres de Renaissance vont disparaître du paysage politique français. Un bon tiers a déjà été expédiés lors des élections législatives. Le processus va continuer car ce parti n’a aucune réalité sociale, politique et même idéologique. Borne prend ainsi elle aussi le circuit court de la politique en passant du statut de technocrate puis à celui de conseiller de cabinet avant de se présenter enfin dans une circonscription en or.

Le problème pour prendre la direction de ce qui reste de « Renaissance » que Gabriel Attal est aussi candidat et que ce dernier a laissé une relative bonne image comme Premier ministre. Contrairement à Élisabeth Borne qui n’a pas laissé un grand souvenir et qui manque pour le moins de charisme.

 

Politique: Élisabeth Borne refuse le poste de ministre des armées

Politique: Élisabeth Borne refuse le poste de ministre des armées


Emmanuel Macron a proposé lors d’un entretien en début de semaine à Élisabeth Borne de devenir ministre des Armées. Proposition qu’elle a refusée, d’après les informations de BFMTV.

Avant de passer les clés de Matignon à Gabriel Attal ce mardi 9 janvier, et d’annoncer sa démission la veille, l’ancienne Première ministre avait été reçue le dimanche soir à l’Élysée par Emmanuel Macron.

Ce serait à ce moment-là que le président de la République lui aurait proposé de devenir ministre des Armées et de prendre la suite de Sébastien Lecornu. Ce dernier était lui-même dans la shortlist pour devenir Premier ministre.

Lors du discours de passation du pouvoir, ce mardi, Élisabeth Borne a balayé toute intention d’intégrer le gouvernement de Gabriel Attal. Elle a déclaré se réjouir « de continuer à servir (son) pays » en rejoignant le Palais-Bourbon en tant que députée du Calvados.

Élisabeth Borne avait été élue dans la 6e du Calvados lors des élections législatives de juin 2022, mais n’avait pas siégé jusqu’ici à l’Assemblée nationale.

Élisabeth Borne refuse le poste de ministre des armées

Élisabeth Borne refuse le poste de ministre des armées


Emmanuel Macron a proposé lors d’un entretien en début de semaine à Élisabeth Borne de devenir ministre des Armées. Proposition qu’elle a refusée, d’après les informations de BFMTV.

Avant de passer les clés de Matignon à Gabriel Attal ce mardi 9 janvier, et d’annoncer sa démission la veille, l’ancienne Première ministre avait été reçue le dimanche soir à l’Élysée par Emmanuel Macron.

Ce serait à ce moment-là que le président de la République lui aurait proposé de devenir ministre des Armées et de prendre la suite de Sébastien Lecornu. Ce dernier était lui-même dans la shortlist pour devenir Premier ministre.

Lors du discours de passation du pouvoir, ce mardi, Élisabeth Borne a balayé toute intention d’intégrer le gouvernement de Gabriel Attal. Elle a déclaré se réjouir « de continuer à servir (son) pays » en rejoignant le Palais-Bourbon en tant que députée du Calvados.

Élisabeth Borne avait été élue dans la 6e du Calvados lors des élections législatives de juin 2022, mais n’avait pas siégé jusqu’ici à l’Assemblée nationale.

Élisabeth Borne : virée sans ménagement !

Élisabeth Borne : virée sans ménagement !

On sait que Macron n’a jamais porté une grande affection à sa première ministre, c’est le moins qu’on puisse dire. Même sa mise à l’écart a manqué d’élégance. Et l’Élysée a même été contraint de publier une photo du chef de l’État et de l ‘ ancienne première ministre « souriants » pour tenter de démontrer le contraire.

En creux ,ces faux sourires démontrent la nature très tendue des rapports ou plus exactement l’absence de rapport entre les intéressés. D’un côté Élisabeth Borne technocrate qui a passé une grande partie de sa carrière dans les cabinets, formée à la rigueur des ingénieurs des ponts et de l’autre un bavard impénitent qui a toujours confondu théâtre et politique.

Le pire dans la détestation de Macron vis-à-vis de l’ancienne ministre c’est qu’il l’avaient choisie précisément en fonction de son profil. Il voulait une technocrate neutre sans ambition politique. Il a effectivement hérité d’une technocrate sérieuse mais sans la moindre envergure politique à tel point que la plupart des lois ont été votées à l’arrache.

Par définition, les vrais technocrates détestent assez souvent les politiques pour leur incompétence et leur versatilité. Mais c’est souvent aussi réciproque car les politiques refusent la réalité et les chiffres.

Finalement Macron veut encore manquer sa gestion de la transition au sein du gouvernement. Mais les heures supplémentaires consacrées inutilement au changement de gouvernement témoignent à l’évidence des hésitations et même de la fébrilité du président.

À tout le moins, Macron aurait pu annoncer presque dans le même temps politique la mise à l’écart d’Élisabeth Borne et la nomination d’un nouveau premier ministre.

Remaniement :66 % souhaitent le départ d’Élisabeth Borne

Remaniement :66 % souhaitent le départ d’Élisabeth Borne

Selon le sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro66 % les Français souhaitent le départ de l’actuelle première ministre. Dans le bilan est jugé négativement par 70% %

Les Français sont particulièrement critiques sont particulièrement critiques. Seuls 23% la considèrent comme «proche de leurs préoccupations», 28% comme «sympathique» et 29 % comme étant «ouverte au dialogue». Près d’un tiers (32%) la pense «capable de tenir tête à Emmanuel Macron», 42% la trouvent «compétente» et à peine plus (43%) la pensent dynamique. Seule son «autorité» est reconnue par 55% des Français.

Dans l’équipe qu’elle dirige, Élisabeth Borne est loin d’être la seule personnalité sévèrement jugée : les récentes affaires judiciaires qui ont visé une partie de ses troupes pénalisent les ministres concernés. Ainsi d’Éric Dupond-Moretti (Justice), dont 53% des sondés souhaitent le départ – malgré la récente relaxe -, devant son collègue du Travail, Olivier Dussopt (42%) – en attente de son délibéré le 17 janvier -, et la ministre de la Santé «par intérim», Agnès Firmin Le Bodo (40%) – visée par une enquête. Sur les dix ministres testés au total, seuls trois d’entre eux tirent leur épingle du jeu et semblent en capacité de sauver leur place aux yeux du pays : 49% des Français souhaitent le maintien de Gabriel Attal à l’Éducation nationale (contre 27% qui réclament son départ), quand Bruno Le Maire (Économie et Finances) récolte 39% contre 34%, et Sébastien Lecornu (Armées) 28% contre 27%.

Résultat, si aucun «premier ministrable» évident ne semble s’imposer au sein du camp Macron, deux figures du gouvernement font figure de favori dans la course à Matignon. Après une rentrée et un premier trimestre réussis, Gabriel Attal est placé en tête (36%), devant le patron de Bercy et actuel numéro deux du gouvernement, Bruno Le Maire (31%).

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