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Politique-Élisabeth Borne : l’humiliation minable de Macron

Politique-Élisabeth Borne : l’humiliation minable de Macron

Pour résumer Emmanuel Macron se conduit une nouvelle fois comme un gosse mal élevé qui a besoin en permanence de se rassurer en humiliant son entourage. Il a en effet reproché en plein conseil des ministres à la première ministre d’avoir appelé les liens entre Pétain et le Front National. Un argument qui ne doit plus être utilisé d’après Macron. Ce dernier se rendant compte aussi de l’humiliation subie par la première ministre a déclaré hier lui faire cependant totalement confiance. Bref vraiment l’attitude d’un enfant versatile, mal élevé et condescendant pour ne pas dire méprisant à l’égard de ses collaborateurs comme à l’égard des Français

Dimanche sur Radio J, la première ministre avait jugé que le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella était «héritier» de Philippe Pétain, chef du régime de Vichy, qui collabora avec l’Allemagne nazie. «Le combat contre l’extrême droite ne passe plus par des arguments moraux. Vous n’arriverez pas à faire croire à des millions de Français qui ont voté pour l’extrême droite que ce sont des fascistes», avait ensuite assuré le président de la République devant son gouvernement.

Une remarque interprétée comme un recadrage en règle de la première ministre. Et commentée en boucle par l’ensemble de la classe politique durant vingt-quatre heures. Suffisamment pour enrichir le feuilleton des tensions entre l’Élysée et Matignon et 24 heures après le président pour compenser son outrage réaffirme sa confiance à la première ministre !

Politique-Élisabeth Borne : l’humiliation minable de Macron

Politique-Élisabeth Borne : l’humiliation minable de Macron

Pour résumer Emmanuel Macron se conduit une nouvelle fois comme un gosse mal élevé qui a besoin en permanence de se rassurer en humiliant son entourage. Il a en effet reproché en plein conseil des ministres à la première ministre d’avoir rappelé les liens entre Pétain et le Front National. Un argument qui ne doit plus être utilisé d’après Macron. Ce dernier se rendant compte aussi de l’humiliation subie par la première ministre a déclaré hier lui faire cependant totalement confiance. Bref vraiment l’attitude d’un enfant versattile, mal élevé et condescendant pour ne pas dire méprisant à l’égard de ses collaborateurs comme à l’égard des Français

Dimanche sur Radio J, la première ministre avait jugé que le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella était «héritier» de Philippe Pétain, chef du régime de Vichy, qui collabora avec l’Allemagne nazie. «Le combat contre l’extrême droite ne passe plus par des arguments moraux. Vous n’arriverez pas à faire croire à des millions de Français qui ont voté pour l’extrême droite que ce sont des fascistes», avait ensuite assuré le président de la République devant son gouvernement.

Une remarque interprétée comme un recadrage en règle de la première ministre. Et commentée en boucle par l’ensemble de la classe politique durant vingt-quatre heures. Suffisamment pour enrichir le feuilleton des tensions entre l’Élysée et Matignon et 24 heures après le président pour compenser son outrage réaffirme sa confiance à la première ministre !

Élisabeth Borne : l’humiliation minable de Macron

Élisabeth Borne : l’humiliation minable de Macron

Pour résumer Emmanuel Macron se conduit une nouvelle fois comme un gosse mal élevé qui a besoin en permanence de se rassurer en humiliant son entourage. Il a en effet reproché en plein conseil des ministres à la première ministre d’avoir rappelé les liens entre Pétain et le Front National. Un argument qui ne doit plus être utilisé d’après Macron. Ce dernier se rendant compte aussi de l’humiliation subie par la première ministre a déclaré hier lui faire cependant totalement confiance. Bref vraiment l’attitude d’un enfant versattile, mal élevé et condescendant pour ne pas dire méprisant à l’égard de ses collaborateurs comme à l’égard des Français

Dimanche sur Radio J, la première ministre avait jugé que le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella était «héritier» de Philippe Pétain, chef du régime de Vichy, qui collabora avec l’Allemagne nazie. «Le combat contre l’extrême droite ne passe plus par des arguments moraux. Vous n’arriverez pas à faire croire à des millions de Français qui ont voté pour l’extrême droite que ce sont des fascistes», avait ensuite assuré le président de la République devant son gouvernement.

Une remarque interprétée comme un recadrage en règle de la première ministre. Et commentée en boucle par l’ensemble de la classe politique durant vingt-quatre heures. Suffisamment pour enrichir le feuilleton des tensions entre l’Élysée et Matignon et 24 heures après le président pour compenser son outrage réaffirme sa confiance à la première ministre !

Élisabeth Borne : l’humiliation minable de Macron

Élisabeth Borne : l’humiliation minable de Macron

Pour résumer Emmanuel Mac on se conduit une nouvelle fois comme un gosse mal élevé qui a besoin en permanence de se rassurer en humiliant son entourage. Il a en effet reproché en plein conseil des ministres à la première ministre d’avoir appelé les liens entre Pétain et le Front National. Un argument qui ne doit plus être utilisé d’après Macron. Ce dernier se rendant compte aussi de l’humiliation subie par la première ministre a déclaré hier lui faire cependant totalement confiance. Bref vraiment l’attitude d’un enfant versdtile, mal élevé et condescendant pour ne pas dire méprisant à l’égard de ses collaborateurs comme à l’égard des Français

Dimanche sur Radio J, la première ministre avait jugé que le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella était «héritier» de Philippe Pétain, chef du régime de Vichy, qui collabora avec l’Allemagne nazie. «Le combat contre l’extrême droite ne passe plus par des arguments moraux. Vous n’arriverez pas à faire croire à des millions de Français qui ont voté pour l’extrême droite que ce sont des fascistes», avait ensuite assuré le président de la République devant son gouvernement.

Une remarque interprétée comme un recadrage en règle de la première ministre. Et commentée en boucle par l’ensemble de la classe politique durant vingt-quatre heures. Suffisamment pour enrichir le feuilleton des tensions entre l’Élysée et Matignon et 24 heures après le président pour compenser son outrage réaffirme sa confiance à la première ministre !

Borne humiliée par Macron au conseil des Ministres

Borne humiliée par Macron au conseil des Ministres


Un nouveau recadrage très condescendant de la part de Macron vis-à-vis de laPpremière ministre. Le problème n’est pas tellement dans les reproches qu’il fait à Élisabeth Borne mais dans le lieu et la manière toujours aussi méprisante de Macron. Pour faire simple, disons qu’il prend un plaisir encore une fois à jouer au maître d’école. De quoi affaiblir encore un peu plus une Première ministre qui ne jouit déjà pas d’une grande autorité. Ce recadrage constitue en tout cas une preuve de la grande fébrilité actuelle du président de la république et de sa majorité. Alors que la première ministre avait qualifié dimanche le parti nationaliste d’«héritier de Pétain», le président de la République a exhorté ce mardi à ne pas le combattre par «des arguments moraux».

Par la gauche d’abord, dont la lutte contre la droite nationaliste et le FN (ex-RN) reste un ciment politique puissant, et qui avait approuvé la pique initiale de la première ministre, dimanche. Les propos d’Emmanuel Macron ayant été rendus publics, elle a vu rouge. Et a brocardé cette ligne divergente au sommet de l’État. «Comment le président ose recadrer Élisabeth Borne, fille de rescapé des camps, parce qu’elle a rappelé la filiation idéologique de l’extrême droite», a vitupéré le premier secrétaire du PS Olivier Faure sur Twitter. «Si il y a décivilisation, c’est celle du président», a grincé le député de Seine-et-Marne, qui fait ici référence aux paroles lâchées par le chef de l’État…lors du précédent Conseil des ministres. Lesquelles avaient déjà hérissé la gauche, y voyant une mansuétude envers les thèses nationalistes.

«Si Monsieur Macron recadre Madame Borne, il aurait pu le faire le jour où Madame Borne a dit publiquement qu’elle considérerait que LFI, la Nupes, l’opposition républicaine, était plus dangereux que le RN, là franchement ça aurait été bien de la recadrer, mais je ne l’ai pas entendu le faire», a par ailleurs tancé le coordinateur de la France Insoumise Manuel Bompard. «Pour le reste, je combats le RN, je le combats par tous les moyens.» Quant à sa collègue écologiste Sandrine Rousseau, elle a vanté l’époque des «années 90». «En 1998, les partis expulsaient de leurs rangs, les présidents de région, qui donnaient des vice-présidences au RN contre accord électoral. En 2022, votre groupe Renaissance votait pour que le RN ait des vice-présidences à l’Assemblée Nationale», a protesté l’élue EELV de Paris en s’adressant aux députés macronistes.

«À mon avis, ça sent un peu la fin (d’une) relation, la fin (d’un) couple. Je pense que c’est une dame sur le départ, elle a un peu craqué», a-t-elle également ironisé. «Je suis ravi de voir qu’Emmanuel Macron a enfin compris qu’il fallait parler des vraies idées (…) Que tout le monde se mette au travail pour les Français et qu’on mette fin aux task forces anti-RN qui, au lieu de travailler pour les Français, travaillent pour la politique», a indiqué, pour sa part, le député RN de l’Eure Kévin Mauvieux, à France Info.

Politique- Proposition de loi pour abroger la réforme des retraites: non Constitutionnelle pour Borne !

Politique- Proposition de loi pour abroger la réforme des retraites: non Constitutionnelle pour Borne !

Gonflée la première ministre de considérer a priori que la proposition de loi pour abroger la réforme des retraites est anticonstitutionnelle. Cela au motif que son adoption priverait l’Etat de recettes. Première observation ce ne serait pourtant pas la première fois qu’une loi générant des dépenses serait adoptée par l’Assemblée nationale. Seconde observation, juridique celle-là, ce n’est pas à la première ministre d’apprécier le caractère constitutionnel ou non d’une loi.

Il est assez irresponsable de la part d’un groupe parlementaire de laisser croire qu’on peut présenter une proposition de loi qui supprime 18 milliards (d’euros) de ressources et que cette proposition de loi pourrait prospérer», a déclaré la cheffe du gouvernement.

«Il y a des règles sur les propositions de loi qu’on peut présenter: (…) c’est de ne pas alourdir les dépenses et de ne pas réduire les recettes», a-t-elle fait valoir, semblant rejoindre le souhait des groupes de la majorité (Renaissance, MoDem, Horizons) de recourir à l’article 40 de la Constitution qui permet de soulever l’irrecevabilité financière du texte. «C’est quelque part un miroir aux alouettes. On fait croire aux salariés qu’ils auraient une possibilité de débouché», a-t-elle estimé. «Cette proposition d’abrogation est inconstitutionnelle. Je pense qu’il faut chacun en soit conscient et que chacun prenne ses responsabilités en conséquence», a ajouté la cheffe du gouvernement.

Empêcher l’examen du texte de Liot «serait inacceptable», a affirmé mardi soir le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, tandis que Sophie Binet pour la CGT a jugé mercredi sur France Inter qu’il serait «gravissime que les députés soient encore une fois empêchés de voter sur cette réforme».

Proposition de loi pour abroger la réforme des retraites: non Constitutionnelle pour Borne !

Proposition de loi pour abroger la réforme des retraites: non Constitutionnelle pour Borne !

Gonflée la première ministre de considérer a priori que la proposition de loi pour abroger la réforme des retraites est anticonstitutionnelle. Cela au motif que son adoption priverait l’Etat de recettes. Première observation ce ne serait pourtant pas la première fois qu’une loi générant des dépenses serait adoptée par l’Assemblée nationale. Seconde observation, juridique celle-là, ce n’est pas à la première ministre d’apprécier le caractère constitutionnel ou non d’une loi.

Il est assez irresponsable de la part d’un groupe parlementaire de laisser croire qu’on peut présenter une proposition de loi qui supprime 18 milliards (d’euros) de ressources et que cette proposition de loi pourrait prospérer», a déclaré la cheffe du gouvernement.

«Il y a des règles sur les propositions de loi qu’on peut présenter: (…) c’est de ne pas alourdir les dépenses et de ne pas réduire les recettes», a-t-elle fait valoir, semblant rejoindre le souhait des groupes de la majorité (Renaissance, MoDem, Horizons) de recourir à l’article 40 de la Constitution qui permet de soulever l’irrecevabilité financière du texte. «C’est quelque part un miroir aux alouettes. On fait croire aux salariés qu’ils auraient une possibilité de débouché», a-t-elle estimé. «Cette proposition d’abrogation est inconstitutionnelle. Je pense qu’il faut chacun en soit conscient et que chacun prenne ses responsabilités en conséquence», a ajouté la cheffe du gouvernement.

Empêcher l’examen du texte de Liot «serait inacceptable», a affirmé mardi soir le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, tandis que Sophie Binet pour la CGT a jugé mercredi sur France Inter qu’il serait «gravissime que les députés soient encore une fois empêchés de voter sur cette réforme».

Borne en sursis?

Borne en sursis?

Un papier de l’Opinion estime que la première ministre et inévitablement en sursis. Certes à la télé récemment Macron a réaffirmé son soutien à Élisabeth Borne mais n’a surtout pas indiqué jusqu’à quand durerait son mandat. Autant dire qu’Élisabeth Burns est en sursis.

Sur l’année écoulée, on se focalise tous sur sa relation avec le président de la République. Elisabeth Borne préfère, elle, mettre en avant le nombre de textes qu’elle a fait passer en un an. C’est son assurance-vie quelque part, c’est sa façon de dire : « J’ai été utile à mon poste, je ne vois pas pourquoi je ne le serai pas dans les mois qui viennent. » Donc elle cite des textes qui ont été effectivement difficiles à faire voter, particulièrement à l’Assemblée nationale.

Elle cite les lois énergie en deux volets : la loi énergies renouvelables et la loi nucléaire qu’elle a effectivement réussi à faire passer aussi grâce à l’action de sa ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Et elle cite les deux grosses réformes économiques et sociales qui sont la réforme des retraites et la réforme de l’assurance-chômage.

Et c’est vrai que sur ce plan-là, le pays n’est pas bloqué, elle a fait voter ces textes. Maintenant, la question qui se pose c’est : est-ce qu’elle va pouvoir continuer à en faire voter et surtout quelle place occupe-t-elle dans l’écosystème macroniste ? Et là, ça se complique beaucoup plus. Et c’est pour ça que tout le monde doute de sa capacité à rester en poste dans les prochains mois.

Il y a eu quand même beaucoup d’accros ces dernières semaines. Il y a eu un arbitrage difficile sur la loi de programmation militaire avec Sébastien Lecornu, plusieurs bisbilles avec Gérald Darmanin, une interview de Marlène Schiappa dans Playboy. Il y a quand même beaucoup de signes qui montrent qu’aujourd’hui, cette Première ministre a du mal à exister dans cet écosystème au sens large, mais même au sein du gouvernement qu’elle est censée diriger.

Pour en savoir plus sur la longévité de cette Première ministre, il fallait rester jusqu’au bout du bout du bout de l’interview d’Emmanuel Macron lundi soir sur TF1 face à Gilles Bouleau dans le 20h. J’ai pris le chrono, ça dure 60 secondes tout pile, au cours desquelles Gilles Bouleau relance Emmanuel Macron en lui demandant ce qu’il pense de sa Première ministre. On est vraiment dans l’opérationnel et même plus dans le passé que dans le futur.

C’est-à-dire qu’Emmanuel Macron se borne à dire qu’il est fier de l’avoir nommée à Matignon mais il ne s’exprime absolument pas sur les prochains mois et ça jette forcément un voile sur les prochaines semaines. Et dans la majorité, Elisabeth Borne n’arrive pas à faire taire cette idée qu’elle est en sursis, qu’elle pourrait être remplacée à tout moment.

Beaucoup disent même, quand on leur demande quand Elisabeth Borne pourrait-elle partir, pour mettre qui à sa place ? Et ça, ça montre aussi sa faiblesse. La question n’est pas tant sur Elisabeth Borne que sur l’identité de son successeur et sur l’efficacité qu’il pourrait avoir au poste qu’occupe actuellement la Première ministre.

Syndicats: Invitation de la Première ministre les 16 et 17 mai

Syndicats: Invitation de la Première ministre les 16 et 17 mai

La première ministre a invité les cinq syndicats représentatifs à la rencontrer à Matignon dans une dizaine de jours. Ces derniers seront reçus un par un. Le gouvernement évidemment va s’efforcer de diviser l’union qui a résisté depuis plusieurs mois aux tentatives de manœuvre du pouvoir. Pour le Gouvernement, l’objectif est clair: faire oublier l’affaire de la réforme des retraites et proposer des réflexions sur des sujets relativement vagues pour passer à autre chose avec le maximum de syndicats.

Dans la forme, la Première ministre prend toujours la précaution de ne pas fâcher les syndicats. Pourtant, elle est cependant l’archétype de ces technocrates qui doivent leur carrière uniquement à leur passage dans les différents cabinets de droite et de gauche et qui finalement d’une part sont coupés des réalités sociales, d’autre part ne sont pas performants pour la gestion de ce qui relève de l’intérêt national. Surtout avec une Élisabeth Borne qui conçoit la concertation à sens unique et qui a bien du mal à comprendre ce qu’est une négociation et encore une cogestion.

L’objectif de cette rencontre est surtout de conforter le positionnement politique d’une Première ministre aujourd’hui relativement paralysée et en plus souvent critiquée par Macron et d’autres dans la majorité même.

Ces entrevues seront menées en «format bilatéral». Elles auront donc lieu une par une, et sans que l’intersyndicale ne soit reçue au complet, au contraire de la dernière réunion, qui s’était tenue début avril. Elle s’était alors soldée par un échec. La première ministre avait déjà annoncé sa volonté de revoir les représentants des salariés, afin de déployer son «agenda social». Elle se disait alors «convaincue qu’à tous les niveaux, c’est par le dialogue social qu’on apporte des bonnes solutions au bénéfice des salariés».

Invitation d’Élisabeth Borne: les syndicats disent NON !

Invitation d’Élisabeth Borne: les syndicats disent NON !

Élisabeth Borne veut inviter les syndicats la semaine prochaine pour tenter de renouer le dialogue mais ces derniers refuse l’invitation au motif que la question des retraites ne figure pas dans l’ordre du jour et que de nombreux points notamment ceux rejetés par le conseil constitutionnel justifient d’approfondir les conditions d’application de cette réforme.

Pour la CGT ,Sophie Binet le 27 avril au micro de RTL estime qu’il n’y aura pas de retour à la normale si cette réforme n’est pas retirée. « Si c’est pour parler augmentation des salaires immédiate, c’est une proposition qu’on examinera. Mais pour l’instant, ce n’est pas du tout les propositions de la Première ministre  »
qui nous demande de parler de sujets clivants ».

Pour la FSU : « Si on peut parler retraites, salaires et conditions de travail et qu’on a le sentiment qu’on a des marges de manœuvre, on ira certainement. Mais ignorer le sujet de la réforme des retraites me paraît être compliqué ».

Et cet ordre du jour n’est pas au goût des syndicats. « D’abord, il faut le retrait de cette réforme. Ensuite, reparlons du travail en entier. La pénibilité, les carrières, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes… S’il est question de ça, alors on viendra, lance Simon Duteil, co-délégué général de Solidaires.

Du côté de FO, le secrétaire général Frédéric Souillot estime dans un communiqué que « les priorités affichées dans cette feuille de route ne sont pas de nature à répondre à la profonde crise sociale actuelle et à rétablir une France plus juste ».

Pour l’Unsa comme la FSU, on attend de voir. « Si c’est pour refaire un Conseil national de la refondation où on nous invitait à venir blablater alors que les décisions étaient déjà prises, ça ne va pas le faire. Et la feuille de route de Borne nous fait craindre le pire », raconte Benoît Teste, secrétaire général de la FSU.

« On va avoir une difficulté pour retourner, discuter, travailler et faire des propositions avec des gens qui nous ont trahis et nous ont mal considérés », réplique François Hommeril, le président du syndicat des cadres CFE-CGC, le 26 avril sur France info. « Il va falloir qu’on discute. Mais pour le faire, il faut recréer un climat de confiance, explique le président de la CFTC Cyril Chabanier, le 27 avril sur France info. On doit avoir des gages clairs et forts de la part du gouvernement. C’est la seule façon de pouvoir renouer le dialogue. »

« En fait, nous n’avons reçu aucune invitation de la part de la Première ministre », renvoie un membre de la CFDT. Une invitation lancée dans les médias ? La méthode dérange. « Ce n’est pas très agréable qu’une invitation soit évoquée dans la presse avant qu’on ne l’ait reçue. Et avant même que le courrier soit parti ! C’est une situation ubuesque. Ça vire au coup de com’, cingle un membre de la CFTC. Borne veut nous voir pour définir son agenda pour ses 100 jours. Nous aussi on a un agenda autonome à respecter. C’est un mépris pour le dialogue social et le syndicalisme. »

Les organisations sondées indiquent qu’elles discuteront du sujet la semaine prochaine dans l’espoir de partager une position commune. « Est-ce qu’il y aura des journées d’action ? Ce n’est pas sûr. Peut-être qu’on arrivera à maintenir uniquement sur la base de textes et de prises de position. Bref pour l’instant, Élisabeth Borne demeure paralysée dans sa volonté de renouer le dialogue avec les syndicats.

Politique-Programme Borne: l’auberge espagnole

Politique-Programme Borne: l’auberge espagnole

La Première ministre a bien tenté de reprendre les innombrables réformes évoquées par Macron mais sans conviction, sans grande précision et encore moins sans grande indication de calendrier. Des réformes qui pourraient demander des années voir des dizaines d’années. L’impression très nette que la première ministre en place provisoirement avance dans le brouillard avec un programme surréaliste. Surtout des thèmes savamment choisis de portée assez relative mais susceptible de recueillir une majorité à l’Assemblée nationale.

Pour commencer la première ministre a renvoyé la loi sur l’immigration à la fin de l’année voir aux calendes grecques.

• « France travail » pour remplacer Pôle emploi
Lancé en 2008 par Nicolas Sarkozy, Pôle emploi va devenir France travail, a confirmé la locataire de Matignon. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, cette nouvelle institution doit permettre de réunir dans un seul organe l’insertion professionnelle, la recherche d’emploi et la formation, actuellement sous l’égide des régions.

Ce texte n’inclura pas les éléments sur l’index senior et le CDI senior retirés de la réforme des retraites lors de son examen par le Conseil constitutionnel et seront intégrés dans un texte prévu début 2024 après échange avec les partenaires sociaux, a précisé Matignon.

• Une loi sur le partage de la valeur en entreprise pour augmenter la rémunération
La cheffe du gouvernement a mis le cap sur un futur texte « dans les trois mois » pour acter dans la loi l’obligation pour les entreprises de 11 à 50 salariés d’ouvrir la participation et l’intéressement.

• Le remplacement des professeurs absents amélioré « dès la rentrée »
Élisabeth Borne veut lutter contre l’absence des professeurs devant les élèves.

« Dès la rentrée, les remplacements seront effectués au sein même de l’établissement », a annoncé la Première ministre, sans donner de détails précis. Le soutien en français et en mathématiques dans les écoles primaires sera également « généralisé ».

• Le maintien du bouclier tarifaire sur l’électricité jusqu’à la fin 2023
Face à la flambée des prix de l’énergie, Élisabeth Borne assure vouloir maintenir le bouclier tarifaire lancée sur le gaz et l’électricité fin 2021 jusqu’à la fin de cette année. Bruno Le Maire annonçait, lui, ces derniers jours un bouclier tarifaire sur l’électricité maintenu jusqu’en 2025.

La Première ministre a également indiqué un point « sur le trimestre anti-inflation » lancée par la grande distribution, dont le bilan est très mitigé pour l’instant.

• Un projet de loi « l’industrie verte » présenté mi-mai
Élisabeth Borne veut mettre le cap sur la décarbonation de l’industrie en lançant notamment la création d’un plan d’épargne « Avenir climat » et faciliter l’implantation des sites industriels.

• Une future loi numérique pour éviter « les arnaques »
Élisabeth Borne a annoncé une future loi sur le numérique qui comprendra notamment un « filtre anti-arnaque » et le « renforcement » du blocage des sites pornographiques à destination des moins de 18 ans.

Une sorte de programme de type auberge espagnol qui évite surtout les oppositions les plus prévisibles mais un réformismes qui avancent dans le brouillard fautede vision et de marge politique

Programme Borne: l’auberge espagnole

Programme Borne: l’auberge espagnole

La Première ministre a bien tenté de reprendre les innombrables réformes évoquées par Macron mais sans conviction, sans grande précision et encore moins sans grande indication de calendrier. Des réformes qui pourraient demander des années voir des dizaines d’années. L’impression très nette que la première ministre en place provisoirement avance dans le brouillard avec un programme surréaliste. Surtout des thèmes savamment choisis de portée assez relative mais susceptible de recueillir une majorité à l’Assemblée nationale.

Pour commencer la première ministre a renvoyé la loi sur l’immigration à la fin de l’année voir aux calendes grecques.

• « France travail » pour remplacer Pôle emploi
Lancé en 2008 par Nicolas Sarkozy, Pôle emploi va devenir France travail, a confirmé la locataire de Matignon. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, cette nouvelle institution doit permettre de réunir dans un seul organe l’insertion professionnelle, la recherche d’emploi et la formation, actuellement sous l’égide des régions.

Ce texte n’inclura pas les éléments sur l’index senior et le CDI senior retirés de la réforme des retraites lors de son examen par le Conseil constitutionnel et seront intégrés dans un texte prévu début 2024 après échange avec les partenaires sociaux, a précisé Matignon.

• Une loi sur le partage de la valeur en entreprise pour augmenter la rémunération
La cheffe du gouvernement a mis le cap sur un futur texte « dans les trois mois » pour acter dans la loi l’obligation pour les entreprises de 11 à 50 salariés d’ouvrir la participation et l’intéressement.

• Le remplacement des professeurs absents amélioré « dès la rentrée »
Élisabeth Borne veut lutter contre l’absence des professeurs devant les élèves.

« Dès la rentrée, les remplacements seront effectués au sein même de l’établissement », a annoncé la Première ministre, sans donner de détails précis. Le soutien en français et en mathématiques dans les écoles primaires sera également « généralisé ».

• Le maintien du bouclier tarifaire sur l’électricité jusqu’à la fin 2023
Face à la flambée des prix de l’énergie, Élisabeth Borne assure vouloir maintenir le bouclier tarifaire lancée sur le gaz et l’électricité fin 2021 jusqu’à la fin de cette année. Bruno Le Maire annonçait, lui, ces derniers jours un bouclier tarifaire sur l’électricité maintenu jusqu’en 2025.

La Première ministre a également indiqué un point « sur le trimestre anti-inflation » lancée par la grande distribution, dont le bilan est très mitigé pour l’instant.

• Un projet de loi « l’industrie verte » présenté mi-mai
Élisabeth Borne veut mettre le cap sur la décarbonation de l’industrie en lançant notamment la création d’un plan d’épargne « Avenir climat » et faciliter l’implantation des sites industriels.

• Une future loi numérique pour éviter « les arnaques »
Élisabeth Borne a annoncé une future loi sur le numérique qui comprendra notamment un « filtre anti-arnaque » et le « renforcement » du blocage des sites pornographiques à destination des moins de 18 ans.

Une sorte de programme de type auberge espagnol qui évite surtout les oppositions les plus prévisibles mais un réformismes qui avancent dans le brouillard fautede vision et de marge politique

Borne: Un programme pour 100 jours ou 15 ans ?

Borne: Un programme pour 100 jours ou 15 ans ?

Suite au discours de Macron, la première ministre s’est efforcée de reprendre les objectifs du président mais l’impression générale est que ce programme paraît particulièrement surréaliste. Il s’agit en effet d’un programme normalement sur 100 jours mais qui demanderait sans doute 15 ans. Bref, une sorte de patchwork ou liste à la Prévert qui recouvre approuverait tout et n’importe quoi sans aucune assurance que les moindres réformes puissent être engagée du faite de l’absence de majorité de Macron au Parlement.

Mais ces 100 jours pourraient s’étaler sur des années voire des dizaines d’années . parmi les mesures annoncées, Matignon souhaite refonder Pôle emploi avec la présentation d’un projet de loi France Travail présenté en juin. La Première ministre a annoncé qu’elle souhaitait « un service public de l’emploi plus efficace, au niveau national comme territorial, avec une gouvernance partagée entre l’État, les collectivités et les partenaires sociaux ».En fait la réforme pourrait se limiter au changement de nom de l’agence nationale pour l’emploi car le regroupement avec l’ASSEDIC est très contesté.

. Lors de la dernière réforme sous le mandat de Nicolas Sarkozy, la fusion de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et des Assedic avait provoqué de vifs remous. Elle a également insisté sur la réforme du RSA sans apporter de vraies précisions.

Après la signature de l’accord national interprofessionnel (ANI) en février dernier par les partenaires sociaux, l’exécutif souhaite maintenant transposer ce texte dans la loi. « Sur le partage de la valeur, nous voulons un texte spécifique sur cette cette question délicate », a précisé Elisabeth Borne. Cela signifie que cette transposition ne devrait pas figurer dans la loi « Plein emploi ».

Pour rappel, cet accord prévoit que les entreprises entre 11 et 50 salariés salariés aient l’obligation de présenter un dispositif de partage de la valeur. « Les entreprises de plus de 50 salariés, qui font des résultats exceptionnels, auront l’obligation de négocier la mise en place d’un dispositif de partage de la valeur », a indiqué Elisabeth Borne. Le problème c’est que c’est le flou le plus total sur le concept de résultat exceptionnel.

Sur la question brûlante des salaires, Elisabeth Borne est restée particulièrement vague espérant seulement que des négociations sur la revalorisation des grilles salariales s’engagent au plus vite dans les branches », a-t-elle insisté.

A l’exception du SMIC indexé sur l’inflation, les salaires négociés sont en deça des niveaux d’inflation selon une note de la Banque de France dévoilée ce mercredi 26 avril. « Dans les entreprises, les hausses négociées pour 2023 sont en moyenne de 4,4% (contre 2,8% en 2022 et 1,4% en 2021) », précisent les économistes. Le versement des primes ont pu compenser une partie de la hausse des prix.

Mais face à la persistance de l’inflation, l’Insee et l’OFCE prévoit un recul du pouvoir d’achat des Français. Pour rappel, la plupart des salaires en France ne sont plus indexés sur l’inflation depuis le début des années 80. Résultat, le salaire réel en tenant compte de l’inflation est en repli dans la plupart des secteurs du privé et des catégories professionnelles selon le service statistique du ministère du Travail. En outre, le versement des primes peut se substituer à des hausses de salaires plus pérennes.

Un vague projet de loi industrie verte présenté à la mi-mai mais qui vise surtout vise notamment à simplifier l’implantation de sites industriels dans l’Hexagone et mettre en place des outils de financement pour accélérer le verdissement de l’appareil productif tricolore.

Toutes ces annonces sont évidemment conditionnés par la nécessité de réunir une majorité sur chaque projet ce qui est loin d’être le cas. Bref le programme de 100 jours pourrait s’étaler sur plusieurs années. continuer le dialogue pour bâtir des majorités par projet », a-t-elle expliqué. En cas de blocage, le gouvernement pourrait de nouveau brandir l’arme du 49-3 vivement critiquée.

Borne et les syndicats: encore une rencontre inutile et une manipulation médiatique

Borne et les syndicats: encore une rencontre inutile et une manipulation médiatique

La réunion de Borne avec les syndicats relève de la pure communication. En effet la première ministre n’avait strictement rien à dire de nouveau à propos de la réforme des retraites. Elle a fait comme d’habitude une longue introduction sur l’intérêt du dialogue social. Le problème c’est qu’elle refuse de négocier sur les retraites. Ce qui a justifié le départ des syndicats.Il ne pouvait évidemment rien sortir de positif de la rencontre avec une Première ministre en sursis et par ailleurs prisonnière de l’ entêtement de Macron qui ne veut rien entendre de la colère concernant la réforme des retraites.

Élisabeth Borne a tenté sans doute un dernier geste envers les syndicats pour sauver sa place. Ainsi elle invite l’intersyndicale a participé à un débat sans vrai mandat du président la république et sans ordre du jour. On connaît évidemment déjà le résultat. Les syndicats ont évidemment parlé de retraite et de leur refus de 64 ans et la première ministre de son côté a rappelé que la réforme suit son chemin démocratique jusqu’au conseil constitutionnel. Et l’on va vaguement évoquer d’éventuelles chantiers sociaux dont la plus grande responsabilité n’incombe d’ailleurs pas à l’État . Bref un vrai dialogue de sourds. Borne va vouloir parler d’avenir qu’elle n’a plus ! Et les syndicats vont souhaiter parler du présent que veut ignorer Borne.

Un nouvel échec première ministre qui s’est pourtant pourtant félicitée de la réunion ! Bref une manipulation médiatique.

Conclusion, la première ministre veut encore montrer qu’elle existe. Et les syndicats qui ont participé à la réunion ont montré de leur côté qu’elle ne sert à rien

Borne et les syndicats: encore une rencontre inutile et une manipulation médiatique

Borne et les syndicats: encore une rencontre inutile et une manipulation médiatique

La réunion de Borne avec les syndicats relève de la pure communication. En effet la première ministre n’avait strictement rien à dire de nouveau à propos de la réforme des retraites. Elle a fait comme d’habitude une longue introduction sur l’intérêt du dialogue social. Le problème c’est qu’elle refuse de négocier sur les retraites. Ce qui a justifié le départ des syndicats.Il ne pouvait évidemment rien sortir de positif de la rencontre avec une Première ministre en sursis et par ailleurs prisonnière de l’ entêtement de Macron qui ne veut rien entendre de la colère concernant la réforme des retraites.

Élisabeth Borne a tenté sans doute un dernier geste envers les syndicats pour sauver sa place. Ainsi elle invite l’intersyndicale a participé à un débat sans vrai mandat du président la république et sans ordre du jour. On connaît évidemment déjà le résultat. Les syndicats ont évidemment parlé de retraite et de leur refus de 64 ans et la première ministre de son côté a rappelé que la réforme suit son chemin démocratique jusqu’au conseil constitutionnel. Et l’on va vaguement évoquer d’éventuelles chantiers sociaux dont la plus grande responsabilité n’incombe d’ailleurs pas à l’État . Bref un vrai dialogue de sourds. Borne va vouloir parler d’avenir qu’elle n’a plus ! Et les syndicats vont souhaiter parler du présent que veut ignorer Borne.

Un nouvel échec première ministre qui s’est pourtant pourtant félicitée de la réunion ! Bref une manipulation médiatique.

L’intersyndicale est donc invitée aujourd’hui à Matignon. Le gouvernement veut reprendre le dialogue rompu après le retour au 49.3 pour passer la réforme des retraites et l’embrasement social qui a suivi. L’exécutif ne semble pourtant pas ouvert à la discussion sur la réforme des retraites. Le Conseil constitutionnel a de son côté annoncé qu’il rendrait ses décisions sur le texte en principe le 14 avril.

Reste à savoir sur quel sujet les discussions porteront. Si Matignon a confirmé l’invitation, l’ordre du jour n’est pas connu. Cela constitue une pratique assez inhabituelle. Mais pour le pouvoir l’important est de faire semblant de montrer sa bonne volonté en invitant les syndicats à parler même de n’importe quoi. Une sorte de piège dans les syndicats ne pourront se sortir que s’il dénonce l’absence total de pouvoir de la première ministre et la manipulation médiatique de la rencontre.

Les syndicats ne pouvaient pas ne pas répondre à cette invitation puisqu’à plusieurs reprises ils avaient demandé à être reçus.

Mais l’exécutif maintient que le report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans s’appliquera. Par la voix d’Olivier Véran son porte-parole, le gouvernement a encore écarté à l’issue du Conseil des ministres mardi, l’hypothèse d’une pause dans l’application de la réforme.

Conclusion, la première ministre veut encore montrer qu’elle existe. Et les syndicats qui ont participé à la réunion ont montré de leur côté qu’elle ne sert à rien

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