La SNCM au bord de l’agonie
A force de renoncements, de mauvaise gestion et d’hypocrisie auusi, on a laissé la compagnie SNCM s’enfoncer. Au point aujourd’hui on ne voit pas comment éviter le naufrage du navire SNCM. Certes le tribunal de commerce a placé entreprise en redressement judicaire mais le redressement est impossible , de même que la reprise par un autre opérateur du fait en particulier des 400 millions d’amendes de la commission européenne ( ancienne subventions indûment versée à la SNCM pout cacher sa mauvaise gestion)° . il n’y aura pas de repreneur dans ces conditions, en outre il faudra sacrifier la moitié personnel pour redonner un peu de compétitivité à une entreprise paralysée par ses « particularismes locaux ». Le tribunal de commerce de Marseille a prononcé la cessation de paiements et le placement en redressement judiciaire de la compagnie maritime. Elle a six mois pour trouver un repreneur. Le tribunal de commerce de Marseille a donc prononcé vendredi 28 novembre, la cessation de paiements et le placement en redressement judiciaire de la compagnie maritime SNCM, qui assure notamment les liaisons entre la Corse et le continent. Elle dispose d’une période d’observation de six mois pour trouver un repreneur. La compagnie est en cessation de paiements depuis que l’actionnaire majoritaire Transdev, coentreprise entre Veolia et la Caisse des dépôts, a réclamé le remboursement de 117,3 millions d’euros d’avances de trésorerie que la compagnie ne peut pas payer. Le redressement judiciaire de la SNCM devrait s’achever par une cession totale ou partielle de la structure à des tiers, ou par une liquidation, puisque la troisième possibilité, un plan de redressement économique, paraît peu réaliste. La CGT a agité, avant la décision du tribunal, le spectre d’une « catastrophe sociale » sans précédent pour le port de Marseille et le risque d’un embrasement sur les quais.