Archive pour le Tag 'bonapartiste'

Projet de censure : la dérive bonapartiste de Macron

Projet de censure : la dérive bonapartiste de Macron

 

 

Le journal le Point rapporte les propos invraisemblables de Macron devant des journalistes sur la liberté de la presse

« Le président de la République, ne comprend pas pourquoi les médias donnent à « Jojo-le-gilet-jaune » (on admire l’élégance du propos) les mêmes égards qu’à un ministre ou un expert et  s’est livré à une longue diatribe contre les médias, prenant des positions assez stupéfiantes. »

Autres déclarations :

« Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer (…) Il faut s’assurer qu’elle soit neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. »

Et Emmanuel Macron de proposer la création d’une sorte de comité (de salut public ?) chargé « avec des garants qui soient des journalistes » (lesquels ? choisis par qui ?), de la « vérification de l’information ».

À ce stade, lisant cela, il est permis de se le demander : Emmanuel Macron a-t-il complètement « pété les plombs » avec la crise des « Gilets jaunes » ? S’interroge le Point. En clair Macron veut gérer ce qu’il considère comme de l’intox. Ce problème est toutefois complètement ingérable car l’intox est pratiquée partout. En premier lors des campagnes électorales et part à peu près tous les candidats. La plupart des promesses relève en effet de l’intox et mériteraient d’être sanctionnes quand elles ne sont pas suivies d’effet. Une perspective illusoire évidemment car c’est ce qui caractérise le système politique et même les fondements de notre démocratie. Comment en effet être élu sans promesses dont beaucoup constituent des illusions. En dehors des périodes électorales, le pouvoir lui-même ne cesse de diffuser de fausses  informations par exemple sur les perspectives de croissance, sur le budget, sur l’efficacité des institutions, sur le chômage, et sur nombre de questions socio économiques. Il y a aussi les médias surtout les plus importants maintenant la plupart dans les mains des financiers qui ne cessent d’intoxiquer l’opinion avec des analyses très orientées, approximatives voire manipulatrices. De toute manière cette loi applicable pendant les périodes électorales est impossible à mettre en œuvre.  Pour 81% des personnes interrogées, cette loi «est une bonne chose.» Le rejet est toutefois important chez les personnes s’informant via les réseaux sociaux et les blogs: pour 33% d’entre eux, cette loi «est une mauvaise chose car elle risque de porter atteinte à la liberté d’expression.» «Le gouvernement pourra se satisfaire de voir l’une de ses lois plébiscitée par l’ensemble du spectre politique», note Gaël Sliman, président d’Odoxa. «Non seulement cette loi enchante les sympathisants LREM (95%), mais elle est aussi approuvée par plus des trois quarts des sympathisants de gauche (84% des PS et 77% des Insoumis) comme de droite (75% des LR et 73% des RN).» En réalité la problématique posée de l’intox est elle-même une manipulation car elle renvoie au concept d’objectivité et de vérité. Deux concepts tout à fait relatifs. Le problème c’est que les uns et les autres ne parlent pas de la même intoxication ! Bref, Macron dérive vers le bonapartisme.

 

Projet de censure de Macron ou la dérive bonapartiste

Projet de  censure de Macron ou la dérive bonapartiste

 

 

Le journal le Point rapporte les propos invraisemblables de Macron devant des journalistes sur la liberté de la presse

« Le président de la République, ne comprend pas pourquoi les médias donnent à « Jojo-le-gilet-jaune » (on admire l’élégance du propos) les mêmes égards qu’à un ministre ou un expert et  s’est livré à une longue diatribe contre les médias, prenant des positions assez stupéfiantes. »

Autres déclarations :

« Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer (…) Il faut s’assurer qu’elle soit neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. »

Et Emmanuel Macron de proposer la création d’une sorte de comité (de salut public ?) chargé « avec des garants qui soient des journalistes » (lesquels ? choisis par qui ?), de la « vérification de l’information ».

À ce stade, lisant cela, il est permis de se le demander : Emmanuel Macron a-t-il complètement « pété les plombs » avec la crise des « Gilets jaunes » ? S’interroge le Point. En clair Macron veut gérer ce qu’il considère comme de l’intox. Ce problème est toutefois complètement ingérable car l’intox est pratiquée partout. En premier lors des campagnes électorales et part à peu près tous les candidats. La plupart des promesses relève en effet de l’intox et mériteraient d’être sanctionnes quand elles ne sont pas suivies d’effet. Une perspective illusoire évidemment car c’est ce qui caractérise le système politique et même les fondements de notre démocratie. Comment en effet être élu sans promesses dont beaucoup constituent des illusions. En dehors des périodes électorales, le pouvoir lui-même ne cesse de diffuser de fausses  informations par exemple sur les perspectives de croissance, sur le budget, sur l’efficacité des institutions, sur le chômage, et sur nombre de questions socio économiques. Il y a aussi les médias surtout les plus importants maintenant la plupart dans les mains des financiers qui ne cessent d’intoxiquer l’opinion avec des analyses très orientées, approximatives voire manipulatrices. De toute manière cette loi applicable pendant les périodes électorales est impossible à mettre en œuvre.  Pour 81% des personnes interrogées, cette loi «est une bonne chose.» Le rejet est toutefois important chez les personnes s’informant via les réseaux sociaux et les blogs: pour 33% d’entre eux, cette loi «est une mauvaise chose car elle risque de porter atteinte à la liberté d’expression.» «Le gouvernement pourra se satisfaire de voir l’une de ses lois plébiscitée par l’ensemble du spectre politique», note Gaël Sliman, président d’Odoxa. «Non seulement cette loi enchante les sympathisants LREM (95%), mais elle est aussi approuvée par plus des trois quarts des sympathisants de gauche (84% des PS et 77% des Insoumis) comme de droite (75% des LR et 73% des RN).» En réalité la problématique posée de l’intox est elle-même une manipulation car elle renvoie au concept d’objectivité et de vérité. Deux concepts tout à fait relatifs. Le problème c’est que les uns et les autres ne parlent pas de la même intoxication ! Bref, Macron dérive vers le bonapartisme.

 

Le retour de la censure avec Macron ou la dérive bonapartiste

Le retour de la censure avec Macron ou la dérive bonapartiste

 

 

Le journal le Point rapporte les propos invraisemblables de Macron devant des journalistes sur la liberté de la presse

« Le président de la République, ne comprend pas pourquoi les médias donnent à « Jojo-le-gilet-jaune » (on admire l’élégance du propos) les mêmes égards qu’à un ministre ou un expert et  s’est livré à une longue diatribe contre les médias, prenant des positions assez stupéfiantes. »

Autres déclarations :

« Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer (…) Il faut s’assurer qu’elle soit neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. »

Et Emmanuel Macron de proposer la création d’une sorte de comité (de salut public ?) chargé « avec des garants qui soient des journalistes » (lesquels ? choisis par qui ?), de la « vérification de l’information ».

À ce stade, lisant cela, il est permis de se le demander : Emmanuel Macron a-t-il complètement « pété les plombs » avec la crise des « Gilets jaunes » ? S’interroge le Point. En clair Macron veut gérer ce qu’il considère comme de l’intox. Ce problème est toutefois complètement ingérable car l’intox est pratiquée partout. En premier lors des campagnes électorales et part à peu près tous les candidats. La plupart des promesses relève en effet de l’intox et mériteraient d’être sanctionnes quand elles ne sont pas suivies d’effet. Une perspective illusoire évidemment car c’est ce qui caractérise le système politique et même les fondements de notre démocratie. Comment en effet être élu sans promesses dont beaucoup constituent des illusions. En dehors des périodes électorales, le pouvoir lui-même ne cesse de diffuser de fausses  informations par exemple sur les perspectives de croissance, sur le budget, sur l’efficacité des institutions, sur le chômage, et sur nombre de questions socio économiques. Il y a aussi les médias surtout les plus importants maintenant la plupart dans les mains des financiers qui ne cessent d’intoxiquer l’opinion avec des analyses très orientées, approximatives voire manipulatrices. De toute manière cette loi applicable pendant les périodes électorales est impossible à mettre en œuvre.  Pour 81% des personnes interrogées, cette loi «est une bonne chose.» Le rejet est toutefois important chez les personnes s’informant via les réseaux sociaux et les blogs: pour 33% d’entre eux, cette loi «est une mauvaise chose car elle risque de porter atteinte à la liberté d’expression.» «Le gouvernement pourra se satisfaire de voir l’une de ses lois plébiscitée par l’ensemble du spectre politique», note Gaël Sliman, président d’Odoxa. «Non seulement cette loi enchante les sympathisants LREM (95%), mais elle est aussi approuvée par plus des trois quarts des sympathisants de gauche (84% des PS et 77% des Insoumis) comme de droite (75% des LR et 73% des RN).» En réalité la problématique posée de l’intox est elle-même une manipulation car elle renvoie au concept d’objectivité et de vérité. Deux concepts tout à fait relatifs. Le problème c’est que les uns et les autres ne parlent pas de la même intoxication ! Bref, Macron dérive vers le bonapartisme.

Le retour de la censure avec Macron ou la dérive bonapartiste

Le retour de la censure avec Macron ou la dérive bonapartiste

 

 

Le journal le Point rapporte les propos invraisemblables de Macron devant des journalistes sur la liberté de la presse

« Le président de la République, ne comprend pas pourquoi les médias donnent à « Jojo-le-gilet-jaune » (on admire l’élégance du propos) les mêmes égards qu’à un ministre ou un expert et  s’est livré à une longue diatribe contre les médias, prenant des positions assez stupéfiantes. »

Autres déclarations :

« Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer (…) Il faut s’assurer qu’elle soit neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. »

Et Emmanuel Macron de proposer la création d’une sorte de comité (de salut public ?) chargé « avec des garants qui soient des journalistes » (lesquels ? choisis par qui ?), de la « vérification de l’information ».

À ce stade, lisant cela, il est permis de se le demander : Emmanuel Macron a-t-il complètement « pété les plombs » avec la crise des « Gilets jaunes » ? S’interroge le Point. En clair Macron veut gérer ce qu’il considère comme de l’intox. Ce problème est toutefois complètement ingérable car l’intox est pratiquée partout. En premier lors des campagnes électorales et part à peu près tous les candidats. La plupart des promesses relève en effet de l’intox et mériteraient d’être sanctionnes quand elles ne sont pas suivies d’effet. Une perspective illusoire évidemment car c’est ce qui caractérise le système politique et même les fondements de notre démocratie. Comment en effet être élu sans promesses dont beaucoup constituent des illusions. En dehors des périodes électorales, le pouvoir lui-même ne cesse de diffuser de fausses  informations par exemple sur les perspectives de croissance, sur le budget, sur l’efficacité des institutions, sur le chômage, et sur nombre de questions socio économiques. Il y a aussi les médias surtout les plus importants maintenant la plupart dans les mains des financiers qui ne cessent d’intoxiquer l’opinion avec des analyses très orientées, approximatives voire manipulatrices. De toute manière cette loi applicable pendant les périodes électorales est impossible à mettre en œuvre.  Pour 81% des personnes interrogées, cette loi «est une bonne chose.» Le rejet est toutefois important chez les personnes s’informant via les réseaux sociaux et les blogs: pour 33% d’entre eux, cette loi «est une mauvaise chose car elle risque de porter atteinte à la liberté d’expression.» «Le gouvernement pourra se satisfaire de voir l’une de ses lois plébiscitée par l’ensemble du spectre politique», note Gaël Sliman, président d’Odoxa. «Non seulement cette loi enchante les sympathisants LREM (95%), mais elle est aussi approuvée par plus des trois quarts des sympathisants de gauche (84% des PS et 77% des Insoumis) comme de droite (75% des LR et 73% des RN).» En réalité la problématique posée de l’intox est elle-même une manipulation car elle renvoie au concept d’objectivité et de vérité. Deux concepts tout à fait relatifs. Le problème c’est que les uns et les autres ne parlent pas de la même intoxication ! Bref, Macron dérive vers le bonapartisme.

La « dérive » d’Emmanuel Macron vers une présidence bonapartiste (Le Foll)

La « dérive » d’Emmanuel Macron vers une présidence bonapartiste (Le Foll)

 

 

Stéphane Le Foll, ancien ministre désormais maire du Mans, dénonce « l’omniprésence, la centralité du pouvoir, la méfiance vis-à-vis des contre-pouvoirs », « l’hypercentre » et « la primauté de l’élection présidentielle sur tout le reste » dans le pouvoir macronien. L’élu PS y voit une présidence « bonapartiste » qui constitue « un risque pour notre démocratie ». « Sa méthode, c’est le plébiscite permanent car tout est décidé à l’Élysée et il veut tout contrôler », critique-t-il dans une interview au Figaro le 19 août. « Quand on veut gouverner un pays comme la France, il ne faut pas déclencher un tourbillon de réformes face à un monde qui bouge rapidement », estime Stéphane Le Foll, qui juge le Président « trop pressé». De son côté, François Rebsamen, ancien ministre du Travail et président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR) dénonce une « dérive » du quinquennat actuel qui le « surprend ». Il décrit notamment « un libéralisme très peu teinté d’avancées sociales » dans une interview au Monde ce jeudi.  Le proche de François Hollande regrette par ailleurs que le Président ne « reconnaisse » pas avoir « profité des mesures du précédent quinquennat » alors qu’il y était ministre. François Rebsamen dénonce des « réformes prises dans une impréparation totale », sans « ligne directrice à part favoriser les plus aisés qui l’ont aidé à gagner ».

 

Macron et les Bleus : un bonapartiste communiquant (Arnaud Benedetti)

Macron et les Bleus : un  bonapartiste communiquant (Arnaud Benedetti)

Arnaud Benedetti est professeur associé à l’Université Paris-Sorbonne. Il détaille les stratégies de communication d’Emmanuel Macron.dans un article du Figaro


Une photo de profil, un buste en mouvement de trois-quart, un poing lancé au-dessus du stade: c’est un Macron romain qui saisit l’instant du triomphe de ses gladiateurs pour dire son bonheur. Du haut de la tribune il est le président qui salue cette extase collective qui vient et qui s’apprête à déborder de partout! Force de ce jeune homme que de susciter l’image à vif, d’accrocher la lumière de l’instant. Macron est celui qui grave son récit dans le flux de l’immédiat. Il a la prescience de la viralité. Il l’exploite à la vitesse du buzz qu’il sait instantané. Son exultation footballistique n’a d’égal que son aptitude à électriser le moment. Avec le sport, le foot singulièrement, il exploite là une arme de communication massive dont il sait, par passion et par raison, qu’elle le rechargera en humanité, en spontanéité, en vitalité communicante… La question n’est pas tant de savoir s’il surjoue à cet effet (encore une fois la caractéristique de ce président est de ne jamais oublier qu’il est sur une scène où le rideau ne s’abaisse jamais) que de comprendre ce que porte ce message du Prince-supporter.

 

Macron use d’abord de la ressource photographique pour décliner la grammaire de sa personnalité. Il se veut naturel, forçant ce dernier, sans filtre, produisant des postures comportementales qui racontent sa présence aux événements. Il bouge son corps comme pour mieux s’inscrire dans la dynamique de l’événement. Il pose pour une postérité. Sa volonté iconique, ici, est de parler plus à la légende encore qu’à la seule actualité. Ce Macron est tout projeté dans la trace qu’il entend conférer de son rapport intuitif à la dimension exceptionnelle de ce qui se joue alors. Il se représente, se statufie, se construit sa représentation ultérieure. Ce «bonapartisme communicant» conjugue à travers un cliché la rage de la victoire et l’émotion de l’homme. Il profite dans tous les cas de l’intensité du moment pour intensifier à son tour le volume de sa présence. Dans les vestiaires, à la rencontre des joueurs, Macron produit sa scène où il magnifie la victoire, redit sa prophétie d’avant-Coupe du monde, réactive cette idée de l’homme qui ne se trompe pas, qui «miraculise» le destin…

L’opportunisme consiste ici à user jusqu’à la moelle de la force communicante de l’événement pour s’envelopper du drap des vainqueurs.

C’est de bonne guerre mais c’est bien fait et ce n’est pas tout: l’opportunisme consiste ici à user jusqu’à la moelle de la force communicante de l’événement, de son hybris émotionnelle, pour s’envelopper du drap des vainqueurs – celui des joueurs en l’occurrence – et de se saisir de la sorte d’une part du butin d’enthousiasme suscité par ce deuxième titre de champion du monde. Mais Macron le fait avec une démonstration de passion telle qu’il est crédible: il aime en effet le football comme un supporter lambda, ne dissimulant en rien son appétit de bonheur devant un spectacle qui nourrit les grandes fièvres collectives des sociétés où l’on ne dit plus son attachement à la terre-nation par le sacrifice de sa vie mais par le rassemblement autour d’une certaine idée ludique du pays… Macron est posttragique en ce sens qu’il est toujours plus dans le récit que dans le vécu. Vu sous cet angle il pourrait bien être le premier président entièrement produit par la culture du divertissement, déployant à sa manière cette sincérité des enfants de l’entertainment qui substitue à l’écorce de l’histoire la douceur irénique de la fiction. Sans doute ceux qui voient dans le Macron supporter de l’équipe de France un récupérateur de l’exploit des bleus se trompent-ils. Car pour récupérer un objet, faut-il encore introduire une distance entre soi et l’objet. Or Macron est tout entier dans l’événement, dans le ressenti, sans écart, sans affectation ; il en épouse le parti pris parce qu’il est lui-même le produit de cette histoire où la civilisation du loisir de l’hédonisme, du plaisir irrigue jusque dans nos épidermes sa douce légèreté. Macron est plus dans la feinte lorsqu’il prétend incarner la gravité que dans ce moment où se cristallise à l’unisson des supporters d’un jour sa passion du football. Un Président a aussi le droit d’être heureux …

Macron est plus dans la feinte lorsqu’il prétend incarner la gravité que dans ce moment où se cristallise à l’unisson des supporters d’un jour sa passion du football.

Le cliché détermine le récit à venir, il dit l’intime du souverain, il signifie aussi la rencontre prédestinée parce que prédéterminée d’un homme avec sa génération. Même communion, même volonté de «s’éclater ensemble» à l’intérieur d’une parenthèse dionysiaque, d’un temps suspendu au-dessus du précipice des inquiétudes… La communication retrouve sa voie originelle, celle qui consiste selon son dérivé latin à «communicare», autrement dit «à mettre en commun». Reste à savoir ce que l’on partage: la joie de la victoire, l’euphorie de la réussite …mais aussi la diversité des destinées. En invitant avec lui le soldat blessé Cabrita, en le présentant aux joueurs, le chef de l’État a voulu ramener sans doute un peu de ce «vieux monde» dans les vestiaires de la gloire, rappelant à juste titre que l’histoire n’est pas un jeu, qu’elle ne se cicatrise pas à coups d’acmé festive, et que derrière le pouvoir d’être heureux il existe aussi la nécessité de rappeler la vraie nature de l’héroïsme. Mettre en commun, en quelque sorte et en même temps, la représentation de la joie collective et de la douleur lancinante, du spectacle et du sacrifice, comme pour conjurer toutes les interprétations unilatérales, en équilibrant les symboles, en ajustant les figures sur la grande scène des vivats et des émotions, le temps éphémère d’une liesse …

Hollande : une dérive bonapartiste qui conduit à Waterloo

Hollande : une dérive bonapartiste qui conduit à Waterloo

 

De toute évidence une grande partie de la France soutient la monarchie républicaine qui caractérise notre démocratie. Mais de proche en proche (et surtout depuis le quinquennat), la dérive Bonapartiste est certaine. La dialectique de Hollande était claire dès le départ «  moi, président, moi président ». Depuis, ses déclarations sont truffées de  « je, je ». En fait ce qui avait été dénoncé chez Sarkozy devient la norme. Il ne se passe pas un jour sans que Hollande fasse une déclaration, intervienne sur tout et sur rien. Ayrault est renvoyé à un rôle subalterne, pire que celui de Fillon.  Mais cet interventionnisme tous azimuts nuit à la clarté du message et brouillent nettement le cap suivi. Deux raisons à cela ;  la crise évidemment  qui exacerbent les contradictions de tous ordres (sociales, économiques financières, environnementales). Hollande tient en fait deux discours un discours à usage interne sur le plan économique et social et un autre à Bruxelles où finalemenet il suit simplement les orientations de la commission et de Merkel. Dernier exemple en date qui frise le ridicule : sa volonté d’interrompre les discussions Europe-Etats Unis sur l’accord de libre échange suite à la question de l’espionnage. Son intention aura duré à peine plus de 24heures et finalemenet il a du se coucher une fois de pu devant Merkel. Du coup c’est à l’intérieur qu’il tente vainement de faire valoir son autorité qu’il confond avec autoritarisme. Le vidage de Batho est à cet égard très significatif ; il tape sur une personnalité qui ne représente pas grand-chose politiquement. La seconde raison c’est bien sûr son impopularité dramatique après seulement un an de mandat. Les positions se durcissent car il doit apparaitre comme celui qui oriente, qui gère qui décide. A cela il faut ajouter les méfaits des politiques de com. de l‘Elysée qui font du président la reine des abeilles mais une reine des abeilles qui ne sort pas de son bunker culturel de l’Elysée où la cour l’encourage dans sa solitude pathétique du pouvoir. Hollande ne se rend pas compte que plus il parle, plus il s’enfonce dans ses contradictions ; sa dérive Bonapartiste le conduira inévitablement vers Waterloo.




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