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Marine Le Pen : retour au bon vieux racisme

Marine Le Pen : retour au bon vieux racisme

 

Retour au crédo identitaire pour Marine Le Pen lors de son meeting au Zénith de Paris qui a réuni 5000 sympathisants quand Macron en réunissait 20 000 à Bercy. La candidate faute d’avoir réussi à rendre crédible son programme se rabat sur le thème classique du front national : le racisme. Un slogan qui marche toujours auprès des plus convaincus. Pour le reste, Marine Le Pen a échoué à  convaincre autant sur son programme que sur son image de présidentiable ou son honnêteté. Ce que confirment les sondages.  Selon un sondage IFOP diffusé dimanche seulement 17 % des Français considèrent Marine Le Pen comme honnête et seulement 20 % la trouvent compétente. . Parmi les sympathisants du FN, Marine Le Pen ne recueille là encore qu’une approbation relative : une très courte majorité estime la présidente du parti « compétente » (48%) et « honnête » (40%). De plus, 54% des sympathisants frontistes pensent que Marine Le Pen appliquerait son programme si elle était élue présidente. Enfin, moins d’un électeur FN sur 10 (9%) dit « apprécier la personnalité » de Marine Le Pen. L’étude révèle également que le Front national garde une image trouble : 80% des opposants au FN jugent le parti « raciste », et 75% « dangereux pour la démocratie ». Parmi les sympathisants frontistes, ce sentiment est moins partagé mais ils sont tout de même 38% à juger le parti « raciste » et 30% à le dire « dangereux pour la démocratie ». Du coup Marine Le Pen se ressente sur ce qu’il fait le seul fonds de commerce du front national : le repli et la xénophobie « Rendez-nous la France », a lancé la présidente du Front national devant les  sympathisants réunis au Zénith pour le seul rassemblement parisien du parti d’extrême droite prévu avant le premier tour. La députée européenne a décrit une France « dépossédée » de sa « souveraineté » devant une salle qui lui a répondu aux cris de « On est chez nous » ou « La France aux Français ». « Cet appel que vous lancez exprime (…) cette angoisse légitime qui nous étreint de ne plus être, en effet, tout à fait chez nous en France », a dit Marine Le Pen. Mais ce recentrage sur le seul terrain du racisme témoigne de son échec sur à peu près tout les autres thèmes socio-économiques, politiques et même sociétaux. Cette campagne ne lui a donc pas permis d’enclencher une dynamique en sa faveur: L a courbe de ses intentions de vote, qui avait approché les 30% il y a quelques semaines, s’est progressivement érodée pour retomber sous les 25%. Elle est cependant donnée qualifiée pour le second tour où, selon les sondages, elle serait battue, quel que soit son adversaire.

Macron 2017 : un bon alignement des planètes

Macron 2017 : un bon alignement des planètes

Le moins que l’on puisse dire c’est que Macron bénéficie d’un très bon alignement des planètes en ce moment. En effet, il y a d’abord Fillon qui patauge maintenant entre la radicalité annoncée lors de la primaire de la droite et les accommodements qu’il est bien contraint d’accepter pour tenter de séduire un électorat plus large.  Du coup, ses hésitations et ses reculs suscitent interrogations sur la réalité de sa détermination. En clair ses propositions assez brutales relatives à la Sécu, à la fiscalité et au nombre de fonctionnaires ont du mal à passer et son entourage passe son temps à arrondir les angles. L’opinion n’est pas dupe et les sondages montrent un sérieux effritement de l’intéressé dans la perspective de 2017. Du côté du front national, l’autre favori pour la qualification du second tour des présidentielles, Marine Le Pen a beaucoup de mal pour faire croire à la crédibilité de ses propositions économiques avec notamment le retour du franc et de l’écu sans parler de certaines divergences internes concernant certaines questions sociétales. Du coup, le plafond de verre se confirme pour le front national ; Marine Le Pen est assurée d’un bon soutien mais fait du surplace. Même chose chez Mélenchon qui fidèle à sa stratégie de rupture avec le capitalisme campe sur un programme crypto communiste. Mélenchon semble se scotcher autour de 13 %. Du côté du parti socialiste la catastrophe annoncée semble se confirmer car Valls  demeure empêtré entre son bilan et ses propositions nettement gauchisées. De ce fait Macron dispose d’un espace de plus en plus large au centre, à gauche mais aussi à droite, témoin sa très forte cote de popularité à 44 % qui le mettent en tête loin devant Fillon à 31 %. Certes il faut compter avec la veut la volatilité  de l’environnement politique car Macon va devenir maintenant la principale cible de la plupart des candidats.  Emmanuel Macron selon les scénarios des autres candidatures se situe désormais entre 18 et 24 pour cent. En clair, il peut envisager maintenant une éventuelle qualification pour le second tour des présidentielles. S’il se confirme que le parti socialiste pourrait enregistrer des primaires catastrophiques (avec seulement 1 million de participations voir moins), alors  la dynamique Macron pourra encore s’amplifier. Dans la perspective des législatives,  une hémorragie du parti socialiste vers Macron est même possible. On ne l’exclut d’ailleurs pas dans l’entourage de François Hollande qui lui-même pourrait alors apporter le petit soutien supplémentaire à Macron et en même temps régler ses comptes avec Valls qui l’a contraint au renoncement.

 

Alain Juppé : un bon président pour 47 %

Alain Juppé : un bon président pour 47 %

 

Selon un sondage Viavoice pour Libération diffusé lundi les bons présidents seraient Alain Juppé seraient t Juppé (47%), suivi par Emmanuel Macron (36 %) Viennent ensuite Marine Le Pen (28%, +1), François Fillon (26%, stable), Nicolas Sarkozy et François Bayrou (24%, -2), Manuel Valls et Bruno Le Maire (23%, +1), Arnaud Montebourg (18%, -1), Nathalie Kosciusko-Morizet (17%, +3) et Jean-Luc Mélenchon (17%, stable) et François Hollande (16%, +4). Les personnalités suscitant le plus d’adhésion – « serait un très bon président » – sont Alain Juppé (15%), Marine Le Pen (13%) et Emmanuel Macron (10%). Parmi les principales personnalités testées, celles suscitant le plus fort rejet – « serait un très mauvais président » – sont François Hollande (55%), Marine Le Pen (48%) et Jean-Luc Mélenchon (45%). Alain Juppé est considéré comme le meilleur candidat pour la droite et le centre (42% des sympathisants de la droite et du centre et 34% des Français), devant Nicolas Sarkozy (23% et 14%). Emmanuel Macron est considéré comme le meilleur candidat pour la gauche (22% des sympathisants de gauche et 27% des Français), devant François Hollande (17% et 6%). Parmi les possibles candidats de gauche, Emmanuel Macron est également jugé le plus à même de gagner l’élection, de rassembler tous les électeurs de gauche et le plus compétent.

Le sondage a été réalisé du 26 au 28 septembre auprès d’un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

(Avec Reuters))

Pétrole : encore bas pour un bon moment

Pétrole : encore bas pour un bon moment

En dépit de la réunion des producteurs de pétrole qui se tiendra aujourd’hui à Alger les prix du pétrole risquent de demeurer relativement bas encore pour un moment au moins jusqu’en 2017. En cause l’incapacité totale de ses producteurs à se mettre d’accord sur un gel de la production alors que la demande se tasse.

Les prix du pétrole risquent donc de demeurer bas encore en 2017 en raison d’une part du tassement de l’économie mondiale et de l’incapacité de l’OPEP à réduire la production.  Les cours du pétrole sont  au plus bas depuis trois mois.  De façon presque mécanique, le tassement des prix du pétrole suit l’atonie de l’activité économique mondiale. Après un premier trimestre relativement dynamique, les prix du pétrole ont suivi la croissance pour atteindre au printemps le niveau de 50 $ le baril. Depuis comme la croissance s’affaiblit nettement et le pétrole repasse nettement sous les 50 dollars. Une baisse qui devrait être durable si l’on se fie aux  perspectives relativement pessimistes des  instituts économiques notamment du FMI. Alors que son déclin persistant soutenait le marché depuis le printemps, la production américaine montre des signes de rebond. Résultat, cette offre excédentaire de produits pétroliers pèse de plus en plus sur les prix. Le département américain a montré une hausse des réserves pétrolières américaines à un plus haut historique pour cette période de l’année, déprimant les cours.  «On dirait que s’évaporent les attentes d’un rééquilibrage de l’offre et de la demande», a reconnu Gene McGillian, de Tradition Energy. «L’attention des investisseurs se concentre sur le niveau élevé des réserves de pétrole comme de carburant à travers le monde.»   C’est notamment aux États-Unis que la situation préoccupe les marchés, car les réserves d’essence ne cessent d’augmenter depuis plusieurs semaines, alors qu’elles baissent normalement en période estivale. L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a porté sa production de brut à un niveau record cet été, a-t-elle déclaré à l’Opep, signe que les principaux pays membres du cartel continuent de privilégier la défense de leurs parts de marché au détriment du rééquilibrage entre l’offre et la demande. Le rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole publié mercredi montre aussi que la production totale de ses 14 pays membres a atteint un plus haut historique le mois dernier, suggérant que l’offre mondiale devrait rester excédentaire en 2017. Cette baisse des prix a ravivé les spéculations sur la possibilité que l’Opep coordonne une limitation de la production de ses membres. « Le brut bon marché a conduit les raffineurs à produire davantage de produits raffinés dans le monde entier, accentuant la situation de surproduction du marché », constate l’Opep dans son rapport. L’Opep précise prévoir une demande pour son brut de 33,01 millions de bpj en moyenne en 2017, ce qui implique un excédent de 100.000 bpj si sa production ne diminue pas. Tous les producteurs sont d’accord sur le gel à condition qu’ils concernent les autres. Ni la Russie, ni l’Iran, ni l’Algérie ni même l’Arabie Saoudite ne sont décidés à figer le niveau de leur production.

(Avec Reuters)

 

Sondage : Macron : bon président pour 45%, pourquoi ? Phénomène de mode ou séisme ?

Sondage : Macron : bon président pour 45%,  pourquoi ? Phénomène de mode ou séisme ?

 

Si l’on s’en tient au sondage Odoxa du  Parisien/Aujourd’hui en France, Emmanuel Macron pourrait bien provoquer une sorte de séisme dans la classe politique. En effet 45% des Français considèrent déjà qu’il ferait un bon président,  ce qui le place immédiatement derrière  Alain Juppé (56%). Cela alors qu’il n’a pas encore déclaré formellement sa candidature pour les présidentielles. Un sondage qui met très loin Manuel Valls (15%), Jean-Luc Mélenchon (12%) et François Hollande (6%). En outre sa démission du gouvernement est approuvée par les trois quarts des Français. Cette ascension relativement exceptionnelle pour un homme sans véritable organisation, sans passé politique significatif et même sans orientation très élaborée découle sans doute de plusieurs facteurs explicatifs. Le premier élément vient du phénomène d’usure de la classe politique traditionnelle organisée en partis dont les Français n’attendent plus grand-chose. La seconde raison tient vraisemblablement à la médiocrité de la plupart des personnalités qui ambitionnent d’accéder à  la magistrature suprême. Médiocrité sur le plan des connaissances socio économiques et sociétales mais aussi médiocrité intellectuelle. Or Macron comparé à la plupart des autres parvient à élever le débat même si on peut contester certaines orientations et surtout le flou programmatique notamment dans le domaine sociétal. L’atout principal de  Macron est peut-être aussi sa jeunesse comparée à l’âge des autres candidats de la génération des 50 à 70 ans usés par les travaux guerriers des luttes politiques intestines (de l’extrême gauche à l’extrême droite) et les discours démagos. D’une certaine manière, Macron ringardise.  On s’interroger sur la crédibilité qu’accordent certains candidats à leur propre propos tellement le manque de conviction est évident ou inversement tellement le trait  caricatural témoigne de la posture de comédien qui fait semblant de croire aux promesses de coiffeur faites  au bon peuple. Par ailleurs Macron s’aligne sur une évolution  sociétale et idéologique qui remet en cause les vieux clivages gauche droite usés  jusqu’à la corde. Usés par la gauche qui finalement se soumet maladroitement et avec retard aux impératifs des réalités économiques, usés par la droite également profondément trop marquée par l’étatisme. Une dernière caractéristique qui concerne tout autant l’extrême gauche et l’extrême droite. Il n’est pas certain évidemment que Macron  parvienne en 2017 à conquérir la magistrature suprême mais il est probable qu’il va provoquer une grande secousse sismique dans le paysage politique. Pourtant l’intéressé dans ses récentes et finalement courtes fonctions de ministre de l’économie n’a pas montré grand chose. La loi Macron 1 ressemblait davantage à une auberge espagnole qu’à un programme de réforme structurelle économique. Le plus intéressant chez Macron c’est ce qu’il n’a pas fait !  il faut dire qu’il a été en permanence empêché ou freiné par Valls qui a très vite décelé le danger de ce nouveau concurrent potentiel à la succession de François Hollande. Le passé politique d’Emmanuel Macron demeure assez inconsistant par contre certaines de ses analyses se sont montrées à la fois pertinentes et surtout compréhensibles car débarrassées de la langue de bois habituelle. Les autres responsables ont tendance à systématiquement dire tout et son contraire. Dernier exemple en date la réduction éventuelle de l’impôt sur le revenu à laquelle adhèrent presque tous les candidats mais conditionnée par une réforme fiscale globale qui inévitablement fera encore monter les prélèvements obligatoires. Un sujet un peu surréaliste puisqu’on fait croire qu’il y aurait deux catégories  de Français ceux qui payent l’impôt citoyen et ceux qui payent les autres impôts  non citoyens. La réforme est sans doute nécessaire encore faudrait-il en préciser l’objectif réel et les modalités. Emmanuel Macron, lui,  a le grand mérite d’être clair car son propos est débarrassé des oripeaux de la dialectique politicienne, sorte de charabia énarchique pour faire sérieux mais qui masque mal l’incompétence et l’immobilisme. Le tremblement provoqué par le jeune Macron  ne concernera pas seulement la gauche, une gauche par ailleurs condamné à la débâcle électorale et qui, extrême gauche comprise, ne représente plus que de l’ordre de 25 à 30 % dans le pays. Le séisme concernera aussi le centre et la droite classique car Macron va sans doute siphonner autant de voix à droite qu’à gauche compte tenu de son positionnement idéologique. Il est clair par exemple que nombre de sympathisants et même de responsables des républicains sont plus proches d’un du social libéral Macron  que du bonapartiste Sarkozy. L’extrême droite et l’extrême gauche vont également être affectées par les vagues de fond provoquées  par l’ancien ministre de l’économie dans la mesure où leurs propositions économiques (paradoxalement relativement proches) risquent  de montrer encore davantage leurs incohérences et leur démagogie. Reste que Macron  présente encore quelques faiblesses voire des handicaps sérieux ;  il risque notamment de traîner comme un boulet sont passé d’énarque mais aussi celui d’éphémère banquier. En outre il lui faudra faire bien des efforts pour persuader l’opinion qu’il est proche des vrais gens comme il dit lui-même ;  une formule d’ailleurs malheureuse et qui révèle la reconnaissance de son appartenance à une élite responsable d’une grande partie de la crise qui caractérise la France dans le domaine social, économique et sociétal. Pour parler clair, la question est de savoir si Macron propose de gouverner la France comme Hollande avec ses copains de l’ENA ou s’il est décidé d’ouvrir sa gouvernance éventuelle à des responsables de la société dite civile. Une dernière expression par ailleurs encore ridicule   pour distinguer ceux qui n’appartiennent pas à l’élite de la monarchie républicaine. La sémantique comme la politique sent la naphtaline !

Foot Marseille : l’Om à vendre sur le bon coin ?

Foot Marseille : l’Om à vendre sur le bon coin ?

 

 

Vendu pas vendu ? Margarita Louis Dreyfus affirme que la vente est toujours en attente de même que l’éventuel retour de l’entraîneur Marcelo Bielsa. Toujours est-il qu’après des débuts encore catastrophiques du club,  les conditions de vente seront encore plus difficiles. Sur la vente la pente du déclin,  l’OM pourrait même se retrouver en ligue 2 voire finir sur le « bon coin ». . D’ores et déjà l’Olympique de Marseille est difficilement vendable. Un club dont l’actif est surtout représenté par des supporters qui méritent mieux. La raison voudrait que Margarita Louis Dreyfus cède gratuitement le club à un repreneur sérieux. A s’entêter  à vouloir tirer un profit substantiel de cette vente Margarita Louis-Dreyfus prend le risque de dévaloriser complètement un club dont les supporters pourraient bien se lasser des marchandages en cours. Selon France Football, l’entraîneur argentin était quasiment de retour sur le banc de l’Olympique de Marseille, ramené par Gérard Lopez, qui aurait convaincu Margarita Louis-Dreyfus de lui revendre le club. Mais lundi soir, coup de théâtre : l’actionnaire majoritaire de l’OM a formellement démenti la revente du club à l’homme d’affaires luxembourgeois. « Margarita Louis-Dreyfus dément formellement les informations publiées par France Football indiquant que le club aurait été vendu. Elle s’interroge sur l’intérêt que pourrait avoir un média sérieux à diffuser des informations erronées et non vérifiées », a déclaré le club dans un communiqué. « Le jour où la vente de l’OM sera finalisée, les salariés et la Mairie seront les premiers informés puis un communiqué sera diffusé comme il se doit. Toute spéculation est par conséquent fantaisiste », ajoute l’OM. Début août, MLD avait estimé que la vente de l’OM était un « processus bien engagé » mais qui pourrait prendre du temps, ajoutant que sa priorité était de « trouver un nouveau propriétaire qui prend bien soin du club ». Les supporters continueront à ronger leur frein un moment.

 

 

 

L’intérim en hausse : un bon ou un mauvais signe ?

L’intérim en hausse : un bon ou un mauvais signe ?

 

D’ordinaire, on a l’habitude de considérer que l’intérim constitue un indicateur avancé de la situation de l’emploi. Or l’intérim a enregistré une hausse de près de 6 % sur les six premiers mois de l’année. Mais ce résultat est à relativiser puisque il se situe 10 % en dessous de son niveau d’avant la crise de 2008-2009. En outre et surtout compte tenu des incertitudes relatives à l’activité mondiale et aux conséquences du break site, il se pourrait que la hausse de l’intérim se substitue à la création d’emplois en CDI et en CDD. L’évolution de l’intérim n’est donc pas forcément dans la conjoncture actuelle un indicateur avancé très pertinent de la situation globale de l’emploi. À noter aussi que   l’intérim ne rime plus forcément avec métiers peu qualifiés. Depuis début 2016, les ouvriers qualifiés et les cadres et professions intermédiaires sont les deux catégories professionnelles où se développent le plus ce type de contrats, avec respectivement 9,3% et 7,2% d’augmentation. D’un point de vue géographique, toutes les régions ne sont pas à la même enseigne. Elles sont certes toutes orientées à la hausse mais quelques-unes arrivent à se démarquer. Les Pays de la Loire et l’Ile-de-France sont largement en tête, avec une augmentation de 13% de contrats intérimaires au premier semestre de 2016. Les régions du Sud-ouest et la Normandie ne dépassent pas 1,4% de progression. Globalement, l’ensemble des grands secteurs d’activité sont orientés à la hausse. Le transport connaît une augmentation de 11% et les services 7,4%, suivis de près par le BTP avec 7,1%. Les transports en particulier reflètent l’augmentation des échanges économiques, et donc l’amélioration de la conjoncture. L’industrie et le commerce sont un peu plus à la traîne, avec 4,7% d’augmentation pour le premier et seulement 1,6% pour le second. (Avec le Figaro éo)

Prix à la consommation en hausse : plutôt un bon signe ?

Prix à la consommation en hausse : plutôt un bon signe ?

En apparence la croissance des prix à la consommation en France en mai pourrait constituer le signe d’une certaine reprise de la consommation. Cependant cette inflation provient surtout de l’augmentation des prix de l’alimentation. Or ce sont surtout les prix des légumes et des fruits liés au climat qui ont permis cette croissance des prix. À volume égal l’augmentation des prix des légumes et des fruits apporterait une contribution positive à la croissance. Reste à savoir si la consommation de ces produits s’est maintenue. Les prix à la consommation en France ont augmenté de 0,4% au mois de mai par rapport à avril, en raison notamment du « rebond des prix de l’alimentation », selon les chiffres définitifs de l’Insee publiés mercredi.  Les prix à la consommation sur une période de douze mois sont toutefois restés stables (0%). Dans ses estimations provisoires du 31 mai, l’Insee tablait sur une légère baisse de 0,1%.

General Motors : consommation sous-évaluée, ah bon ?

General Motors : consommation sous-évaluée, ah bon ?

 

Curieux cette décision de General Motors de retirer de la vente des véhicules dont  la consommation affichée était sous-évaluée. L’erreur serait d’un ou deux miles  de distance parcourue avec un gallon (3,8 l). Une erreur elle-même sans doute très largement sous-évaluée car il est clair que chez General Motors comme chez la plupart des conducteurs la différence entre les consommations affichées et les consommations réelles est bien plus conséquente. La différence pouvant atteindre entre 10 et 30 pour cent. D’une manière générale en moyenne dans des conditions réelles de circulation il faut compter 1 à 2 l de plus qu’affiché, voire davantage. General Motors a annoncé vendredi la suspension temporaire de la vente d’environ 60.000 véhicules dont les documents de présentation exagèrent les performances en terme de consommation de carburant. Un porte-parole du premier constructeur américain a déclaré qu’une « erreur involontaire » avait été découverte concernant les versions 2016 du GMC Acadia, de la Buick Enclave et du Chevrolet Traverse, cette erreur se traduisant par l’affichage d’une distance parcourue par gallon d’essence surestimée d’un à deux miles. La vente de ces véhicules est suspendue jusqu’à ce que leur étiquetage ait été modifié, a précisé le groupe. Une porte-parole de l’EPA, l’agence fédérale de protection de l’environnement, a déclaré que celle-ci avait été informée par GM et qu’elle lui avait demandé de lui fournir toute information pertinente sur le dossier. Certains constructeurs ont dans le passé indemnisé des propriétaires de véhicules dont les performances en matière de consommation ne correspondaient pas à celles affichées. Interrogé sur ce point vendredi, Tom Wilkinson, porte-parole de GM, a déclaré que le groupe allait contacter les propriétaires des modèles concernés.

(Avec Reuters)

Aéroports de Nice et Lyon : toujours à vendre sur le bon coin

Aéroports de Nice et Lyon : toujours à vendre sur le bon coin

 

De toute évidence le gouvernement n’a pas retenu les leçons de la vente des les autoroutes des équipements qui rapportaient beaucoup d’argent à l’État et qui rapportent  maintenant aux sociétés privées. Mais compte tenu de l’état dramatique des finances publiques l’État continue  de vendre des bijoux de famille y compris des infrastructures aussi stratégiques que les aéroports qui pourront même être contrôlée=s par des capitaux étrangers. Une aberration économique et stratégique. On comprend évidemment que l’État cherche à boucher les trous récurrents du budget et de la dette mais ce n’est pas en vendant des actifs rentables qu’on y parviendra mais en réduisant le train de vie du fonctionnement. Au point de déliquescence que connaît la gestion des finances publiques on peut s’étonner de ne pas retrouver la vente des deux aéroports sur le bon coin ! L’Etat a lancé formellement jeudi le processus de privatisation partielle des aéroports de Nice et Lyon en publiant les cahiers des charges de ces deux opérations sur le site de l’Agence des participations de l’Etat. L’Etat s’est déjà désengagé en 2014 de l’aéroport de Toulouse et la cession de ses participations de 60% dans ceux de Nice et Lyon pourrait lui rapporter jusqu’à 1,5 milliard d’euros. De nombreux groupes et fonds d’investissement spécialisés dans les infrastructures ont manifesté leur intérêt pour ces deux aéroports régionaux français. Des offres sont notamment attendues de groupes comme l’italien Atlantia, l’opérateur de l’aéroport de Rome, l’australien Macquarie et de fonds comme Ardian, Global Infrastructure Partners ou Industry Funds Management. Le groupe espagnol d’infrastructures Ferrovial et son allié la société d’investissement Meridiam ont confirmé jeudi leur intérêt pour les deux aéroports,

Des salades industrielles au Japon : bon appétit

Des salades industrielles au Japon : bon appétit

La culture industrielle des légumes (ou de l’élevage)  n’est pas nouvelle mais elle prend cette fois une dimension encore inconnue au Japon où l’on va créer une véritable usine à la production robotisée pour produire 30 000 salades par jour soit 10 millions par an  sur moins d’un demi hectare. Comme pour l’élevage de volailles, on utilisera la lumière artificielle ;  les salades ne pousseront pas sur le sol mais sur des étagères superposées. Des légumes presque artificiels gonflés à l’eau et à l’engrais. On objectera que le processus de production n’est pas nouveau puisque des tomates par exemple sont cultivées de la même manière et sans terre. Avec la robotisation la productivité sera poussée à l’extrême et le prix des salades pourra même être divisé par deux. Bien entendu le consommateur en aura pour son argent avec une qualité gustative à peu près nulle  et d’éventuels risques sanitaires. Pour s’en persuader il suffit déjà de déguster les tomates de supermarché produites de manière industrielle : une texture de cailloux et le goût de l’eau. Un mode de production en tout cas qui ne va pas  en faveur d’un produit d’une consommation davantage végétarienne. Quand la chimie et l’industrie ce substitue à l’agriculture ! Dans cette usine futuriste où les salades pousseront sur des étagères, «toutes les étapes de production, de l’ensemencement jusqu’à la récolte, sans oublier l’arrosage, seront assurées par des robots», assure Koji Morisada, l’un des responsables de Spread, la société japonaise qui a mis au point ce site d’une nouvelle ère. À défaut d’être créatrice d’emplois, cette ferme-usine sera vertueuse sur le plan économique. «Les coûts des salades industrielles au Japon  de main-d’œuvre seront réduits de moitié», assure le porte-parole, les effectifs présents ne faisant que contrôler les robots. Côté environnement, cette serre hermétique à l’air extérieur se veut irréprochable. «Aucun pesticide ne sera employé et 98 % de l’eau sera recyclée», insiste Koji Morisada. Sur le plan énergétique, «les ampoules LED à basse consommation d’énergie devraient réduire la facture d’électricité d’au moins 75 % par rapport aux lampes classiques au sodium», affirment les responsables de l’usine. De quoi réduire drastiquement le prix en rayon,  ravir le consommateur nippon mais déprimer complètement le gourmet.

Terrorisme –Loi Taubira : état d’urgence permanent ou mesures de bon sens ?

 

Terrorisme –Loi Taubira : état d’urgence permanent ou mesures de bon sens ?

Le nouveau dispositif législatif contre le terrorisme préparé par Christiane Taubira suscite beaucoup de critiques y compris de certains qui ont déjà contesté à la fois l’état d’urgence et la déchéance de nationalité. Ce projet de loi s’appliquant hors de l’état d’urgence certains n’ont  pas hésité à considérer qu’il s’agissait d’une remise en cause du fonctionnement démocratique du pays, une sorte d’état d’urgence permanent. Des critiques qui émanent des mêmes indignés, des mêmes bobos, des mêmes sophistes. De quoi s’agit-il en fait : d’autoriser les policiers à faire usage de leurs armes contre les terroristes, de mieux contrôler les djihadistes, d’autoriser la fouille des véhicules et les perquisitions de nuit pour prévenir les attentats. Pas vraiment une remise en cause des libertés individuelles et collectives et encore moins de la démocratie. Simplement des mesures de bon sens pour permettre aux forces de l’ordre d’intervenir à temps dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Mais des mesures suffisantes pour légitimer les cris d’orfraie des organisations gauchisantes Parmi les dispositions les plus marquantes figure un assouplissement des règles d’engagement armé des policiers, une mesure réclamée de longue date par les forces de l’ordre. Tout fonctionnaire de police ou gendarme, en dehors d’un «cas de légitime défense», bénéficiera du principe d’«irresponsabilité pénale» en raison de «l’état de nécessité» s’il est amené à faire «usage de son arme» dans un cas «rendu absolument nécessaire pour mettre hors d’état de nuire une personne venant de commettre un ou plusieurs homicides volontaires et dont il existe des raisons sérieuses et actuelles de penser qu’elle est susceptible de réitérer ces crimes dans un temps très voisin des premiers actes» est-il écrit dans le projet de loi. Une autre disposition vise les personnes soupçonnées d’avoir fait le djihad en Syrie ou en Irak et de vouloir commettre des attentats en France. Cette mesure renforce le contrôle administratif des personnes «dont il existe des raisons sérieuses de penser qu’elles ont accompli (…) des déplacements à l’étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes (…) dans des conditions susceptibles de les conduire à porter atteinte à la sécurité publique lors de leur retour sur le territoire français». Sur décision du ministère de l’Intérieur, ces personnes, contre lesquelles il n’existe pas d’éléments suffisants pour les mettre en examen, pourraient dans ce cadre être assignées à résidence ou subir des contrôles administratifs. Si la personne se soumet à une action de réinsertion et d’acquisition des «valeurs de citoyenneté» dans un centre habilité, ces mesures pourraient être suspendues. Une autre disposition élargit la possibilité offerte aux policiers et gendarmes de procéder à des fouilles de bagages et véhicules, sous l’autorité du préfet et non plus du procureur, «aux abords des installations, d’établissements ou d’ouvrages sensibles». Jusqu’alors réservées aux juges, les perquisitions de nuit pourront désormais être ordonnées dans les enquêtes préliminaires du parquet, y compris dans les logements, et même de façon préventive pour «prévenir un risque d’atteinte à la vie ou à l’intégrité physique». Le texte entend également donner au parquet et aux juges d’instruction l’accès à de nouvelles mesures d’investigation en matière de communication électronique et à de nouvelles techniques comme les «Imsi-catcher, qui interceptent les communications dans un périmètre donné en imitant le fonctionnement d’un relais téléphonique mobile». Le projet de loi vise aussi à mieux protéger les témoins, avec des témoignages sous numéro, et en prévoyant le recours au huis clos durant leur témoignage dans certains procès sensibles.  La lutte contre le financement du terrorisme sera également facilitée par un encadrement et une traçabilité des cartes prépayées ; la possibilité pour Tracfin, organisme antiblanchiment du ministère de l’Économie, de signaler aux banques des opérations et des personnes à risque ; ainsi qu’une extension du champ du gel des avoirs. Enfin, une incrimination nouvelle visant à réprimer le trafic des biens culturels sera créée pour éviter que des groupes terroristes syriens ou libyens puissent «recycler sur notre sol le fruit du pillage du patrimoine de l’humanité».

Revoir l’organisation du travail à la SNCF : bon courage à Pépy !

Revoir l’organisation du travail à la SNCF : bon courage à Pépy !

Il est clair que la SNCF est prise dans le piège de l’immobilisme,  condamnée d’une part à voir son trafic stagner voir diminuer, ses résultats financiers se dégrader, et son endettement croître de manière dramatique surtout depuis le regroupement total de toutes les activités au sein de la maison-mère SNCF. Un endettement de l’ordre de 44 milliards qui s’amplifient chaque année du fait de l’incapacité qu’il y a eu d’une part à déterminer un financement clair des investissements, d’autre part à obtenir  de manière régulière (et significative)  un équilibre des comptes de résultat ;  du coup on emprunte pour rembourser les emprunts précédents et structurellement la dette augmente. Par ailleurs,  SNCF doit faire face à l’ouverture à la concurrence dans tous les secteurs de marché, évidemment elle n’y est pas prête ; non seulement elle ne parvient pas à dégager les marges nécessaires pour parvenir à un équilibre budgétaire satisfaisant, encore moins pour financer ses investissements mais en plus le coup de production de ses prestations risque de la mettre hors marché face aux nouveaux concurrents , bref la SNCF est trop chère et ne dégage pas assez  de rentabilité. Deux  objectifs en apparence contradictoires difficile à gérer ; c’est pour cela que le président de la SNCF propose de revoir les conditions de mise en œuvre des 35 heures de façon plus générale les conditions de travail. Il aura du pain sur la planche tellement les cheminots sont persuadés que les avantages acquis ne peuvent être remis en cause. Avec les élections politiques personne ne prendra le risque de bousculer les cheminots qui pourront encore gagner –plus exactement perdre-  encore quelques années avant d’envisager les réformes structurelles indispensables pour rendre le train à la fois plus accessible et plus rentable. Le président de la SNCF Guillaume Pépy souhaite « renégocier à la SNCF la façon de faire les 35 heures », réaffirmant, dimanche, son souhait de « remettre à plat l’organisation du travail » pour diminuer les coûts et préparer le groupe à l’ouverture totale à la concurrence. La SNCF, qui doit renégocier d’ici au 1er juillet 2016 son accord sur l’organisation du temps de travail, doit « se réinventer », « faire tomber un certain nombre de tabous et, parmi ces tabous, il y a le fait que l’organisation du travail serait figée, qu’on ne pourrait pas réformer la SNCF », a déclaré Guillaume Pépy, invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Guillaume Pépy entend faire baisser les prix du train et veut pour cela «réduire les coûts». Invité dimanche du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro», le président de la SNCF a déclaré se préparer à faire des propositions pour diminuer la dépense salariale dans son groupe. Alors qu’un conseil d’administration doit se tenir jeudi, il nie vouloir dénoncer les accords internes qui régissent l’avancement automatique des rémunérations des cheminots, mais souhaite «remettre à plat l’organisation du travail» pour faire «beaucoup mieux avec le même nombre de personnes». Soucieux de rassurer et de désamorcer la bombe, il cite l’exemple du TGV à bas prix Ouigo, lancé avec le personnel de la SNCF «sans casser les statuts ».

Sondage 2017 : Juppé, un bon président pour 47%, Sarkozy en baisse, Hollande dans les choux

Sondage 2017 : Juppé, un bon président pour 47%, Sarkozy en baisse, Hollande dans les choux

 

Alain Juppé récolte 47% d’opinions positives, selon une enquête Viavoice publiée mardi dans Libération. Le candidat à la primaire de la droite et du centre, dont le score est inchangé par rapport à septembre, devance largement ses concurrents : Manuel Valls (33%, -5 points) et François Fillon (31%, -1), qui complètent le podium.  l’autre grand rival d’Alain Juppé pour la primaire de la droite en 2016, dévisse dans  l’enquête réalisée en septembre, à 26% (-6), devant Marine Le Pen (25%, -1). L’ancien chef de l’Etat est également devancé par le ministre de l’Economie Emmanuel Macron (+4) et le leader du Modem François Bayrou (-2), tous deux à 27% d’opinions favorables. François Hollande est lui à 16% (+1). L’actuel locataire de l’Elysée est devancé de peu par la benjamine de l’Assemblée nationale, la frontiste Marion Maréchal-Le Pen et un autre candidat à la primaire de droite Bruno Le Maire, tous deux à 17%.

Sarkozy « un bon candidat, mais un mauvais président » (Buisson)

Sarkozy « un bon candidat, mais un mauvais président » (Buisson)

Ancien conseiller de l’Elysée, Patrick Buisson charge Nicolas Sarkozy dans un entretien à la revue Éléments pour la civilisation européenne.»La force de Sarkozy, c’est qu’il fut un bon candidat, mais un mauvais président. Il aurait pu renverser le rapport de force s’il s’y était pris plus tôt ». Nicolas Sarkozy, poursuit son ancien conseiller, « aura cependant permis de retrouver des marqueurs idéologiques, à commencer par le thème de l’identité, même si cela n’a pas été suivi de la mise en application d’une politique ». Patrick Buisson, tombé en disgrâce après la révélation de ses enregistrements pirates pratiqués à l’Elysée, assure qu’il était « radicalement contre » le très sécuritaire discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy en 2010, qui lui avait valu une avalanche de critiques tant à gauche qu’à droite et même de la part du pape Benoit XVI.  A ce moment-là, « on est au pouvoir, il faut agir, en finir avec la communication politique. Cette question de l’immigration ne peut plus être réglée par voie parlementaire. Consultons par référendum les Français. Les questions sont très simples: les critères d’attribution des prestations sociales, le droit du sol, le regroupement familial, le droit d’asile, les accords de Schengen. Cinq questions. J’ai encouragé Sarkozy à les poser. Il n’a jamais voulu », a développé Patrick Buisson. A propos  des partis politiques » tant qu’ils conserveront leur monopole sur l’élection présidentielle, il ne se passera rien ». « Si la droite s’est ralliée au processus des primaires, c’est seulement pour que le parti conserve la main sur la désignation des candidats. Tant que le processus de sélection demeurera ainsi, on ne sortira probablement pas des Sarkozy et des Hollande. Pour en sortir, il faudrait qu’à l’heure du numérique, un million de signatures sur les réseaux sociaux imposent des candidats », préconise-t-il. 

 

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