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Le colonialisme : encore une contrition a bon compte de Macron

Le colonialisme : encore une contrition a bon compte de Macron

 

Les actes de contrition des responsables politiques se multiplient vis-à-vis de la colonisation. Macron a ajouté sa contribution en déclarant que la colonisation était une erreur et une faute. Il n’y a évidemment rien de nouveau dans cette évaluation du passé critiquable de la France vis-à-vis de territoires dans lesquels   elle n’aurait jamais dû mettre les pieds. Ceci étant,  cela ne change pas grand-chose à la situation économique et sociale des pays en développement concernés. Car la véritable faute a surtout été de ne pas être capable d’impulser une dynamique économique et démocratique qui permette à ces pays d’être véritablement indépendants sur le plan économique et réellement démocratiques. Dans nombre de pays en développement en particulier en Afrique, le pouvoir est encore trop confisqué par des affairistes qui se nourrissent de la corruption ( les avoirs à l’étranger des dirigeants et anciens dirigeants de l’Afrique sont après près équivalent à la dette africaine). Le pire, c’est que cette corruption régule les rapports économiques de la plupart des acteurs et que le manque de stabilité dans ce domaine freine la venue des investisseurs. De ce point de vue,  les Chinois se nourrissent aussi de cette corruption pour petit à petit piller l’Afrique.

« Moi j’appartiens à une génération qui n’est pas celle de la colonisation. Le continent africain est un continent jeune. Les 3/4 de votre pays n’ont jamais connu la colonisation », a rappelé le président. »Parfois les jeunes reprochent à la France des troubles, des difficultés qu’ils ont pu vivre auxquelles la France ne peut rien. Alors, je sais, on (la France) est parfois la cible toute désignée, c’est plus simple (…) Quand c’est difficile, on dit ‘c’est la France’ », a-t-il poursuivi.

Emmanuel Macron a conclu en espérant que « cette Afrique jeune accepte de bâtir avec une France nouvelle un partenariat d’amitié (…) beaucoup plus fécond ».
En février 2017, Emmanuel Macron, alors candidat à la présidentielle, avait déclaré sur une chaîne algérienne que « la colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité ». « Il est inadmissible de faire la glorification de la colonisation », avait-il estimé précisant qu’il « l’a toujours condamnée ». Ses déclarations avaient créé une polémique en France. Le problème c’est que ces actes de contrition répétés  même s’ils sont  indiscutablement justifiés ne change pas grand-chose quant aux perspectives de développement des pays en cause et explique largement les mouvements migratoires vers les pays développés en particulier vers  la France.

Sondage Chirac : un bon président pour 80 % !!!

Sondage Chirac : un bon président pour 80 % !!!

 

 

Il est classique qu’on trouve des qualités de plus en plus importantes aux anciens présidents au fur et à mesure que le temps passe. On ne peut pas dire que le bilan de Chirac  ait été exceptionnel. Et sans doute d’ici une vingtaine d’années, on aura un score assez proche aussi bien pour Sarkozy que pour Hollande. La vérité c’est qu’avec les années, la nostalgie prend le pas sur l’analyse surtout dans une période de crise très complexe caractérisée par de grandes évolutions interactives dans les champs économiques, sociales, technologiques, environnementaux et sociétaux. L’idée générale qui rassure c’est sans doute que c’était mieux avant. Pourtant la décision de Chirac de ramener la durée du mandat présidentiel à cinq ans constitue une véritable catastrophe. En effet, le nouveau président de la république dispose tout au plus d’une année pour engager des réformes avant de se replonger dans les échéances  électorales. Sans parler du fameux slogan de la rupture sociale promis par Chirac et oublié dès sa prise de mandat. Mais dans 30 ou 40 ans, on pourra  peut-être aussi considérer que Macon était un bon président. Pour le moment,  79 % des Français interrogés par Odoxa pour France Info et Le Figaro se souviennent de Jacques Chirac comme d’un «bon» chef de l’État. Ce sentiment est même transpartisan. Car si 93% des sympathisants LR le partagent, 80% des proches de LREM et 75 % de ceux du RN sont sur cette même ligne. Légèrement en retrait, les Insoumis sont tout de même 65% à partager cet avis.

Si les Français apprécient l’ancien chef d’État, c’est avant tout pour sa personnalité. Il est jugé «sympathique» (90%), proche des gens (87%), incarnant la France (87%), charismatique (83%) et dynamique (75%). De sa présidence, les Français ont été le plus marqués (63%) par son opposition à la guerre en Irak, que les États-Unis ont voulu mener après l’attentat du 11 septembre 2001. Après cette opposition à la guerre, on retrouve derrière, la fin du service militaire obligatoire (37%), sa qualification au second tour de la présidentielle face à Jean-Marie Le Pen en 2002 (30%) et la reconnaissance de la responsabilité de l’État français dans la déportation des Juifs pendant la 2e guerre mondiale (25%).

La dissolution de l’Assemblée en 1997 et la défaire face à la gauche qui s’en est suivie ou la victoire du non au référendum sur la constitution européenne en 2005 (23%) et même les grandes grèves de 1995 (20%) ponctuent également la mémoire des Français. «En creux, ce palmarès des événements marquants de la présidence Chirac dessine dans l’opinion le portrait d’un président humaniste. C’est sans doute ce qui explique qu’il soit désormais presque aussi aimé des sympathisants de gauche comme ceux de droite», explique Gaël Sliman, président d’Odoxa.

 

Nombre de reçus au bac : trouver le bon équilibre politique !

Nombre de reçus au bac : trouver le bon équilibre politique !

Il ne sera pas facile pour le ministre de l’éducation de trouver le bon équilibre concernant les reçus au bac. En général, le nombre de reçus augmente régulièrement sans doute pour montrer aussi l’efficacité du système scolaire. Dans les années 1960, 60 % étaient reçus pour environ 90 % aujourd’hui. De nombreux experts de l’éducation constatent cependant une nette dégradation des niveaux. Cette année, le ministre de l’éducation doit en plus faire face à la grève de certains correcteurs. Il ne peut évidemment décevoir élèves et parents. En même temps, comme il prévoit une réforme assez importante des filières, il ne peut pas non plus afficher des résultats trop positifs qui pourraient nourrir des interrogations sur le bien-fondé de sa réforme. Il faudra donc trouver le juste équilibre politique !  Cette année, 743.200 candidats se sont présentés à la session de juin 2019 du baccalauréat, soit 7 800 de moins qu’en 2018. Une baisse qui touche en majorité les séries générales (54%) mais aussi les séries technologiques (21%) et la voie professionnelle (25%). Le nombre d’admis est lui aussi en baisse. Il diminue de 1,1 point par rapport à juin 2018 portant à 561 900 le nombre de candidats reçus à l’issue du premier groupe d’épreuves, soit 77,7% de réussite. Cela représente 14 300 d’élèves de moins que l’année dernière.

Concernant les filières générales, le nombre de reçus monte à 79,5% dans la filière générale, en baisse de 1,3 point. Plus précisément, le taux d’admis diminue sensiblement dans les séries ES et S (respectivement 77,5% soit – 1,3 et 80.3% soit – 2,1 points) mais il est en hausse dans la série L ( 81.5 soit + 1,6 point).

Pour le bac technologique 75,4% des élèves a réussi l’examen. Ce chiffre est lui aussi en baisse par rapport à 2018 (- 2,2 points). Le recul atteint 3,5 points en STI2D avec 78,0 % de candidats admis. Il est compris entre 1 et 2 points dans les séries STL, STMG, ST2S et STHR qui atteignent respectivement 79,6 %, 71,2 %, 79,5 % et 86,2 % de réussite à l’issue du premier groupe du baccalauréat.

Enfin, pour les filières professionnelles, le chiffre est en hausse. Ils sont 75,8% soit un point de plus qu’à la session 2018, a avoir été admis. Et s’il augmente dans le domaine de la production (+ 1,3 point) avec 75,2 % des candidats admis, il diminue de 1,0 point dans celui des services avec 76,2 % de succès.

 

France info se dédouane à bon compte contre Mélenchon

 France info se dédouane à bon compte contre Mélenchon

 

Il est clair que France Info (et toute les grands medias) en fait des tonnes pour enfoncer les comptes de campagne présidentielle de Mélenchon. Certes certaines observations ne sont pas sans fondement mais les mêmes critiques pourraient être adressés à à peu près tous les candidats soit  du fait de surfacturation au contraire du fait de sous facturation pour ne pas déplacer dépasser l’enveloppe autorisée. France Info descend dans un niveau de précision qui relève de l’anecdotique voir du ridicule par exemple lorsque la chaîne publique indique que  « Chaque discours de Mélenchon mis en ligne était facturé 250 euros hors taxe. La cellule investigation de franceinfo affirme que cette manipulation prend environ 10 minutes à être effectuée. » Alors que France Info pense que la prestation peut être assurée pour beaucoup moins cher. Il serait peut-être bon de demander à France Info quel est le coût de ses propres prestations attendues qu’en moyenne le personnel touche  des salaires démentiels (autour de 5000 euros) avec des sureffectifs et une productivité très relative. De ce point de vue, si France Info devait effectuer le même travail le prix serait sans doute quatre fois plus cher. Mais quand on est payé par le contribuable on ne compte pas ! Au-delà des chiffres France Info se dédouanent à bon compte de sa ligne électorale traditionnellement à gauche. Pour la rééquilibrer on tape sur une cible facile : Mélenchon qui lui aussi en fait des tonnes et se noie dans son délire verbal contradictoire.

Européennes LaREM cherche ses candidats sur le Bon coin

Européennes LaREM cherche ses candidats sur le Bon coin

 Un peu invraisemblable cet appel de la république en marche, un appel à candidature pour gérer les élections européennes de mai prochain. Une sorte d’appel qui pourrait être relayé par le bon coin. Un peu comme pour les législatives ou n’importe quel candidat pouvait adresser son CV à un petit cercle autour de Richard Ferrand qui décidait de tout et qui d’ailleurs continue avec Castaner comme responsable du parti en marche. La preuve encore que ce parti en marche est une illusion ou un simple club de fans de Macron. Ce parti n’a jamais fonctionné, il ne dispose d’aucune structure locale ou régionale et les militants abreuvés de propagande par mail n’ont pas leur mot à dire, encore moins à décider de la liste qui sera présentée par Macron aux européennes. C’est la négation même du concept d’organisation démocratique d’un parti. Une sorte de club d’élites au sommet et une masse plus ou moins fictive en tout cas passive à la base. Une organisation complètement centralisée et verrouillée que souhaite Macron qui veut évitait toute contestation de sa posture jupitérienne. La République en marche (LaREM) a lancé mercredi, lors d’un meeting à Paris, un appel public à candidatures pour les élections européennes de mai prochain, en vue desquelles le mouvement présidentiel a recueilli les doléances des Français. Selon les résultats dévoilés, 69% des personnes interrogées “pensent que l’Europe a un impact concret sur leur quotidien”. L’euro comme monnaie unique, le programme d’études Erasmus et la libre-circulation sont plébiscités, à la différence des institutions européennes dont le “dysfonctionnement” est dénoncé par 85% des Français consultés.

Bref, pas vraiment une découverte. Et en face des insuffisances de l’Europe, les propositions d’en marche paraissent bien minces. Christophe Castaner a seulement décaler “Nous ne voulons plus des accords entre les grandes formations politiques européennes avant même que les citoyens aient voté”, a-t-il dit. Les citoyens intéressés par l’appel public ont jusqu’au 15 novembre pour se faire connaître sur le site en-marche.fr/je-candidate ou sur le BON Coin.  Il faut pour cela être “issu du milieu politique ou de la société civile, adhérant aux valeurs de La République en marche et voulant refonder l’Europe avec et pour 

Café : bon pour la santé !

Café : bon pour la santé !

Depuis déjà des années se multiplient  les enquêtes qui d’un coup découvre les vertus extraordinaire de tel aliment, un jour le pain, le lendemain le vin aujourd’hui le café. D’autres études tout aussi sentencieuses condamnent au contraire certains aliments. Tout cela sans vraiment d’études épidémiologiques approfondies. Et surtout sans indiquer en quoi le métabolisme peut être affecté par la consommation de ce seul produit. Le café serait très bénéfique pour le consommateur d’après une étude britannique publiée le 2 juillet dans le Journal of the american medical association (JAMA), qui associe la consommation de café à une vie plus longue. En utilisant une base de données médicale remplie par des millions de britanniques sur la base du volontariat, les chercheurs ont pu mettre en relation leurs informations génétiques, leurs parcours médicaux et leurs habitudes de vie.  Ils ont ainsi suivi plus de 500.000 individus, âgés de 38 à 72 ans, pendant 10 ans. Ils ont alors remarqué une différence dans le taux de mortalité entre les consommateurs de café et les autres.  Ils observent alors que le taux est de 6 à 12% inférieur pour ceux qui boivent quatre tasses de café par jour, 10 à 16% inférieur pour ceux qui en boivent six à sept tasses par jour, et 8 à 14% pour les plus gros buveurs, soit ceux qui boivent plus de huit tasses par jour.  L’étude a toutefois mis en évidence que ce n’est probablement pas la caféine qui confère au café ses effets bénéfiques sur la santé. Mais quoi, l’étude ne le dit pas. On pourrait se demander si tel ou tel groupe de pression ne serait pas impliqué pour découvrir –ou au contraire-condamner tel ou tel produit.

Sondage Macron : Bon à l’international, à peine moyen en politique intérieure

Sondage Macron : Bon à l’international, à peine moyen en politique intérieure

Selon l’IFOP,  qui a demandé aux sondés d’attribuer au Président une note sur 10, après une année d’exercice du pouvoir, c’est sur « l’image de la France à l’étranger » que Macron  tire le mieux, avec 5,74. Sans surprise, ce sont les sympathisants de La République en marche qui lui attribuent la note la plus haute (8/10) tandis que ceux qui affichent une proximité politique avec Le Rassemblement national (RN, ex-FN) sont les plus sévères (3,97/10). Sur ce point en revanche, socialistes (6,17/10) et Républicains (6,42/10) sont plutôt satisfaits de l’action présidentielle.

Emmanuel Macron obtient aussi la moyenne sur « la modernisation de la France », avec une note de 5,10 sur l’ensemble des Français. Les sympathisants de la France insoumise (4,04/10) et du Rassemblement national (3,62/10) sont les plus durs avec le président de la République dans ce domaine. Les Français sont en revanche plus sévères sur l’action d’Emmanuel Macron en matière de sécurité (4,69/10). Si les sympathisants du Parti socialiste (5,25/10) et de La République en marche (6,72/10) lui accordent la moyenne, les proches du Rassemblement national sont moins satisfaits, puisque le Président n’obtient que 3,07/10 à l’extrême-droite.

Le chef de l’Etat n’obtient pas non plus la moyenne sur l’emploi : les Français lui attribuent la note de 4,45 sur 10. Les proches du Rassemblement national (2,97) et de la France insoumise (3,46) sont les plus critiques à son égard. Le chef de l’Etat n’obtient pas non plus la moyenne auprès des socialistes (4,32/10), contrairement aux proches des Républicains, qui lui attribuent 5,18 sur 10.

Mais c’est sur « la maîtrise de l’immigration » que les Français jugent le plus sévèrement l’action d’Emmanuel Macron, à l’heure où le projet de loi « asile et immigration » est à l’étude au Parlement. Le Président n’obtient que 3,74 sur 10. Seuls les proches de La République en marche lui accordent la moyenne sur ce thème (5,76/10). Sans surprise, il tombe en revanche à 2,06 sur 10 auprès des sympathisants du Rassemblement national.

Edouard Philippe: « Notre modèle social ne fonctionne pas bien » (E. Philippe)… ah bon !

Edouard Philippe: « Notre modèle social ne fonctionne pas bien » (E. Philippe)… ah bon !

Le Premier ministre découvre un peu la lune en affirmant que notre modèle social ne fonctionne pas bien et qu’il ne suffit pas d’indemniser pour insérer. Le premier ministère prend la thématique de Bruno Lemaire qui avait souhaité qu’on revoit le niveau des aides sociales. . En gros, le gouvernement aimerait bien diminuer les aides sociales. Bref,  le coup de rabot habituel. Globalement le fonctionnement du modèle social n’est pas satisfaisant  surtout parce qu’on applique à la moyenne des mesures générales qui devraient être affinées de manière individuelle. C’est-à-dire de manière très fine en fonction des situations très concrètes. Ceci vaut pour le chômage, les aides aux handicapés et nombre d’autres mesures. Il faudrait aussi faire le lien avec la fiscalité car certaines personnes n’ont aucun intérêt à travailler à mi –temps pour 600 ou 700 euros par mois. Le Premier ministre en exemple les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) qui, pour beaucoup, “attendent plus de six mois un rendez-vous pour pouvoir être accompagnés vers le retour à une activité”. “C’est absurde”, dit-il. En fait des allocataires qui attendent plutôt plusieurs années ! Le Premier ministre sort des lapalissades quand il affirme “On a trop longtemps cru qu’il suffisait d’indemniser des personnes sans ressources pour les réinsérer. On raisonne trop souvent en termes de distribution d’argent, pas assez en termes d’accompagnement”, ajoute-t-il. “C’est vrai pour les aides sociales comme pour les aides aux entreprises.” Le problème c’est qu’un responsable politique n’est pas élu pour commenter des évidences mais pour changer le système.

 

Vitesse limitée à 80 km/h : une apparence de bon sens seulement

Vitesse limitée à  80 km/h : une apparence de bon sens seulement

 

Une mesure en apparence de bon sens : réduire la vitesse pour limiter la gravité et le nombre d’accidents. On sait en effet que la vitesse et l’alcool sont les deux facteurs explicatifs majeurs qui affectent l’insécurité routière. Pour autant,  une mesure de portée générale n’est pas forcément très pertinente. En effet sur certaines portions, même une vitesse à 80 km/h peu se révéler dangereuse  alors que sur d’autres une vitesse à 100 km/h ne présente que peu de danger. La vérité c’est qu’il conviendrait de mettre en place une régulation de la vitesse beaucoup plus fine adaptée à chaque tronçon en fonction de la dangerosité. Une philosophie par exemple qui est pratiquée dans les chemins de fer pourtant un transport guidé où  les risques est beaucoup moindres. La baisse de 90 à 80km/h sur les routes bidirectionnelles, démunies de séparateur central, a donc été confirmée par le Premier Ministre avec application en juillet. . La nouvelle équipe d’Édouard Philippe retient aujourd’hui la certitude des scientifiques selon laquelle seules des mesures fortes permettent une chute significative de l’accidentalité. En écho à ces assertions, le Conseil national de la sécurité routière (CNRS) - organe purement consultatif – avait déjà préconisé cette réduction de la vitesse en 2013. Au lieu de le suivre, le gouvernement d’alors s’était tourné bien plus tard, en 2015, vers une expérimentation de deux ans sur quatre axes en France. Achevée depuis cet été, celle-ci est mise de côté. Le nouveau gouvernement, en effet, ne souhaite pas communiquer sur ses résultats, une manière de dire que cette expérimentation telle qu’elle a été conçue ne peut sérieusement être reprise. Sous dimensionnée dans la durée mais aussi dans le nombre d’axes choisis, ses données ne peuvent être exploitées d’après le gouvernemenet ! Une mesure de limitation 80 pour tout le réseau est  de nature très étatique et même bureaucratique. Certes réduire la vitesse est un impératif mais de façon intelligente en fonction du caractère accidentogène. Et pas seulement à 80, à moins sur de nombreuses portions. Mais autoriser plus sur d’autres. Dernier élément,  la pluie de PV qui va s’abattre sur les ruraux surtout avec les contrôles par des sociétés privées.

 

Sondage: Wauquiez, pas le bon choix pour les Français

Sondage: Wauquiez, pas le bon choix pour  les Français

Selon un sondage Elabe pour BFMTV Wauquiez est  inquiétant pour 52% des Français. Sa volonté de changer les choses ne convainc que 36% des sondés, et ils ne sont que34% à le dire « sympathique » et 32% « honnête ». Quant à la capacité de Laurent Wauquiez à rassembler la droite, elle n’est reconnue que par 29%, tandis que sa faculté à comprendre les électeurs n’est validée que par 22% de ces derniers. Enfin, ils sont 21% à lui prêter les qualités nécessaires pour être président de la République.  L’enquête d’opinion, plus largement consacrée à la perception du principal parti de la droite par les citoyens, met en évidence que trois Français sur quatre estiment que LR n’incarne ni le renouvellement des idées, à hauteur de 77%, ni celui des personnalités, pour 73% des sondés. L’image du mouvement se dégrade aussi aux yeux de sa base: 54% des sympathisants de droite, ainsi que 47% des sympathisants LR, ne voient pas le parti comme vecteur de nouvelles idées. 48% des sympathisants de droite déclarent aussi que LR ne leur paraît pas être une force mettant en avant de nouvelles personnalités politiques, et ils sont encore 44% chez les sympathisants LR à rendre la même sentence.   Une majorité de Français (64%) assurent encore que LR ne sera pas en mesure de reconquérir le pouvoir lors des prochaines élections locales et nationales. Mais, cette fois-ci, 68% des sympathisants de droite pensent qu’un retour aux affaires est possible lors de futures échéances nationales. Les Républicains n’incarnent l’opposition que pour 8% des Français. Ils sont devancés par les Insoumis, avec 28% mais en chute de sept points, et le Front national et ses 14%. Mais 42% des Français pensent qu’aucun mouvement politique n’incarne l’opposition.

Echantillon de 1001 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 28 et 29 novembre 2017. 

Nucléaire : Le bon choix de Nicolas Hulot (Brice Lalonde)

Nucléaire : Le bon choix de Nicolas Hulot (Brice Lalonde)

Brice Lalonde ancien ministre de l’environnement approuve le chois de Nicolas Hulot sur le nucléaire dans une  interview aux Echos (extraits). «   Le ministre de la Transition écologique a eu raison de reporter l’objectif de ramener la part du nucléaire à 50 % en 2025. Il aurait fallu en compensation recourir aux combustibles fossiles et émettre davantage de CO2. Fallait-il vraiment repousser au-delà de 2025 l’objectif de ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité française à moins de 50 % ? La décision n’a en tout cas pas surpris les spécialistes de l’énergie. L’échéance fixée par la loi était intenable. Les centrales ont été construites pour durer et les énergies renouvelables ne sont guère capables de s’y substituer à bref délai, d’autant que leur intermittence rend nécessaire, pour l’instant, de les adosser à une source d’électricité qui puisse les relayer. Accélérer la fermeture des centrales nucléaires, c’était donc, comme en Allemagne, comme au Japon, conserver et accroître le recours aux combustibles fossiles…..Le dérèglement climatique est la menace numéro un. Son principal responsable à l’échelle mondiale, aujourd’hui, est la production d’électricité par le charbon, lequel, soit dit en passant, a tué au bas mot mille fois plus de personnes que les accidents nucléaires, entre la mine et la pollution de l’air. Brûler du charbon et les autres combustibles fossiles envoie dans l’atmosphère un déchet irrécupérable, le CO2, dont un tiers va stagner là pendant un millénaire, créant l’enfer sur terre. Entre l’impact du charbon et celui du nucléaire il n’y a pas photo ! C’est le charbon l’empoisonneur. Alors de deux maux, le moindre ! Les Allemands, en brûlant le lignite, ont choisi le pire. Ils nous pressent de fermer Fessenheim quand le vent d’est envoie leurs cendres sur Paris. Leurs émissions de CO2 sont très supérieures à celles de la France. Leur exemple encourage les pays en développement à commander des centrales à charbon. La verte Allemagne le fait, pourquoi pas nous ? Moins de nucléaire, plus de renouvelable. Si l’on se dégage de la hantise nucléaire et que l’on se concentre sur la lutte contre le changement climatique, on voit tout de suite que le pétrole est la première source d’énergie consommée en France, donc d’émission de CO2. On accueille avec intérêt les déclarations du ministre annonçant la fin prochaine du moteur à explosion. Les transports sont en effet un gros contributeur de CO2, suivis par les bâtiments, où une réglementation contestable a favorisé la pénétration du gaz naturel. L’un des axes de la décarbonation est une électrification plus poussée de nos systèmes énergétiques, l’électricité autorisant le mariage de l’énergie avec le digital et, par conséquent, une mise en relation numérique des bâtiments, des véhicules, de la météo, des moyens de production et de stockage de l’énergie.  L’électricité peut aussi produire de l’hydrogène, un moyen de stockage et un auxiliaire indispensable au recyclage du carbone. C’est la vision d’une transition dominée par l’électricité d’origine renouvelable, adossée à un nucléaire en diminution. A mi-chemin, quand le nucléaire produira 50 % de l’électricité, il restera des centrales nucléaires. Au demeurant, une soixantaine de réacteurs russes, coréens, chinois, français sont aujourd’hui en construction ou sur le point d’entrer en fonctionnement. Les centres de recherche préparent une quatrième génération. L’industrie du démantèlement se développe. Pour être écologiste, faut-il être modérément, pas du tout ou mordicus antinucléaire ? Aucune source d’énergie n’est sans défaut. Aucune technique n’est imperfectible. Peut-être est-il temps d’inventer un réformisme nucléaire.

Brice Lalonde est conseiller spécial de Global Compact et président de l’Académie de l’eau.

 

 

Bourses : bon rendement

Bourses : bon rendement 

 

Un nouveau bon rendement enregistré par les actions en octobre. Un rendement à mettre en rapport avec une inflation qui tourne autour de 1 %. Deux raisons à cela une certaine tendance à la reprise économique au plan mondial et le maintien de taux très bas,  voire négatif. Sur l‘ensemble du mois, le CAC 40 a pris 3,25%, contre 1,73% pour le FTSE et 3,12. Reste que la bourse retrouve à peu près son niveau de 2008 et que tout dépendra pour l’avenir évidemment des résultats des entreprises (commerciaux et financiers) mais surtout de l’  attractivité retrouvée des obligations si les taux devaient être remontés. Ce qui ne semble pas le cas pour les prochains mois en Europe mais qui pourraiat prudemment concerner les Etats Unis.  Les marchés, qui misent sur une hausse de taux en décembre, ne prévoient pas d‘annonces spectaculaires dans le communiqué que publiera mercredi la Fed. Ils attendent surtout jeudi et la nomination probable par Donald Trump de Jerome Powell pour prendre en février la succession de Janet Yellen à la tête de la banque centrale américaine. Toujours sur le front monétaire mais en Grande-Bretagne, le marché estime à 86% la probabilité que la Banque d‘Angleterre annonce jeudi qu‘elle relève son taux directeur pour la première fois depuis 10 ans. Sur le front des indicateurs, la croissance économique de la zone euro a été plus soutenue qu‘attendu au troisième trimestre, montre la première estimation publiée par Eurostat. Toujours dans la zone euro, l‘inflation a été un peu plus faible que prévu en octobre, de 1,4% sur un an, selon les données provisoires. L‘euro a baissé un peu face au dollar suite à cette publication avant de se stabiliser.

L‘indice dollar, qui mesure l’évolution du billet vert face à un panier de devises de référence, est stable lui aussi.

Un comité de chapeaux à plume chargé de « transformer » l’administration ! Bon courage

Un  comité de chapeaux à plume chargé de « transformer » l’administration ! Bon courage

 

Un comité de chapeaux à plumes de 34 membres a donc été mis en place par le premier ministre. Il s’agit surtout d’obtenir une meilleure qualité des services publics et de rechercher une meilleure maîtrise des dépenses publiques. Un objectif sans doute nécessaire mais un peu restrictif par rapport à la problématique globale. De ce point de vue, ce comité composé essentiellement d’anciens hauts fonctionnaires pose la question de son indépendance même si on a complété la liste des membres avec des politiques, des économistes voire des responsables étrangers. L’objectif est un peu restrictif dans la mesure la problématique globale imposerait de se poser la question primordiale du champ d’intervention de la puissance publique et pas seulement celle des moyens. Faut-il rappeler que la France atteint un niveau de 57 % par rapport au PIB pour ses dépenses publiques. À peu près le record du monde. Il ne s’agit donc pas de faire simplement du bricolage mais de redéfinir non seulement le champ des responsabilités réellement régaliennes mais autant de revoir  la manière de les assumer. Nombre d’activités relevant de l’État ou des collectivités locales n’ont rien à faire dans l’espace public. En outre quand certaines relèvent effectivement de la responsabilité collective rien ne justifie qu’elles soient toutes exercées par des fonctionnaires. Un seul exemple celui du contrôle technique des véhicules transféré au privé dans des conditions qui satisfont à la fois la sécurité, les usagers et les finances publiques alors que précédemment ces contrôles s’embourbaient dans l’entonnoir coûteux du service des mines. Autre exemple celui de ces milliers de fonctionnaires affectés à des tâches qui n’ont rien à voir avec le service public comme l’entretien des massifs de fleurs, le nettoyage, la restauration, les services d’entretien etc. autant d’activités dites publiques qui ont souvent transformé les services communaux en premier employeur dans nombre de villes. Pour les services de l’État sans doute au moins la moitié pourrait être transférée au privé sans dommages sur la qualité et les coûts. On peut toujours espérer que ce énième comité fera quelques propositions utiles mais il conviendrait d’impliquer plus largement les différents acteurs ‘(usagers, collectivités publiques, salariés, entreprises, contribuables). Sur ce sujet des états généraux largement décentralisés auraient été nécessaires. Édouard Philippe a donc nommé vendredi un comité de 34 membres, issu principalement de la haute fonction publique, du monde politique et économique, pour dessiner la future réforme de l’administration, sur fond de grogne de la fonction publique. Parmi les membres, l’ex-président du Conseil italien Enrico Letta est la figure la plus connue. Trois jours après une forte mobilisation lors de la grève des fonctionnaires, le Premier ministre a dévoilé le nom des membres de ce comité, baptisé « Action publique 2022″, lors d’une conférence de presse à Matignon, au côté notamment du ministre du Budget et de la Fonction Publique, Gérald Darmanin.

Renault choisit le créneau des voitures bon marché

Renault choisit  le créneau des voitures bon marché

 

 

Le PDG a annoncé la couleur, Renault a choisi le créneau des voitures bon marché. D’abord parce que ça croissance reposera surtout sur une augmentation des ventes dans les pays en développement dont le niveau de vie est incompatible avec des voitures au prix excessif. Ensuite sans doute parce que le constructeur français est conscient que l’obsolescence de la voiture à moteur thermique est proche et que le consommateur dans les années à venir va hésiter  à investir dans ce type de véhicule à des prix dépassant 30 000 €. La rupture technologique est moins dans la voiture autonome au développement très hypothétique que dans la voiture électrique et Renault devra faire face à cette évolution technique. Pour la voiture autonome comme pour la voiture électrique la base du développement reposera sur des véhicules bas de gamme Clio. Pour le PDG  l’objectif: «est la croissance rentable». Ce qui se résume en trois chiffres, qui sont autant de promesses aux investisseurs: Renault vise en fin de période 70 milliards d’euros de chiffre d’affaires (contre 51,2 milliards en 2016), et une marge opérationnelle de 7%. Il entend «franchir la barre des 5 millions de voitures vendues», affirme Carlos Ghosn (contre 3,18 millions à fin 2016). «Fin 2022, selon moi, Renault est une grande entreprise, par la taille», explique au Figaro le PDG du groupe. «C’est une entreprise saine, parce que très profitable et avec un bilan solide. C’est une entreprise qui aura prouvé qu’elle a su relever tous les défis de son secteur: défis technologiques, défis géographiques, défis organisationnels. C’est une entreprise française, qui n’aura rien perdu de cette identité, et mondialisée. Et c’est une entreprise qui est, avec Nissan et maintenant Mitsubishi, un pilier de l’Alliance, numéro un mondial depuis ce premier semestre 2017.» Ce plan s’inscrit dans les objectifs tracés pour l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi le mois dernier. Les deux constructeurs japonais rendront d’ailleurs publics leurs propres plans à moyen terme, les 16 et 18 octobre prochains. La force de frappe de l’Alliance joue un rôle clef dans le développement à venir de Renault, qui prévoit d’investir 18 milliards d’euros sur la période mais entend bénéficier des 50 milliards investis à l’échelle de l’Alliance. De quoi «considérer les ruptures technologiques de notre industrie comme des opportunités plutôt que comme des menaces», affirme Carlos Ghosn, qui précise que «Renault est prêt» pour la révolution de la voiture autonome. «Nous lancerons en 2019 la première voiture du segment B équipée d’un premier niveau d’autonomie, sur autoroute. Ce sera une Clio. Et sur la durée du plan, Renault lancera 15 modèles avec des degrés divers d’autonomie».

 

Marine Le Pen : bon score relatif mais mauvaise campagne

Marine Le Pen : bon score relatif mais mauvaise campagne

Marine Le Pen fait un bon score avec près de 22 %, un succès toutefois relatif car son potentiel électoral lui promettait 30 % au regard des sondages d’il y a quelques mois mais surtout des derniers résultats électoraux. En cause, une mauvaise campagne de Marine Le Pen qui s’est enfermée dans des contradictions invraisemblables concernant notamment le domaine économique avec la sortie de l’Europe et l’abandon de l’euro. Dans les derniers jours de campagne,  elle a  complètement changé son orientation électorale en se recentrant sur ce qui fait le fonds de commerce du Front National : le repli identitaire. En cause également la personnalité de l’intéressé dont le profil manque sérieusement de compétences et qui ne parvient pas à convaincre réellement qu’elle peut être présidentiable. Le score mi-figue mi-raisin de Marine Le Pen vient donc sanctionner une campagne en demi-teinte, où elle a parfois péché par excès d’optimisme, et commis quelques erreurs. A plusieurs reprises, sa ligne est apparue brouillonne, sans colonne vertébrale, réagissant à l’actualité immédiate. « C’est comme s’il n’y avait pas de direction de campagne. Il n’y a pas de séquençage, elle n’impose jamais ses thèmes », estimait un ancien conseiller cité par RTL avant le premier tour. En interne, certains choix stratégiques sont critiqués, comme celui de défendre une sortie de l’euro, une perspective inquiétante pour de nombreux électeurs potentiels. « Moi, je m’en fous d’avoir l’euro ou pas, si on reste submergé par l’immigration », confiait ainsi à franceinfo Philippe Olivier, l’un des stratèges de la campagne de Marine Le Pen. « Elle navigue à vue, mais elle finit toujours par retomber sur ses deux pieds en revenant aux fondamentaux du FN », observe pour sa part l’historienne Valérie Igounet, spécialiste du parti frontiste. De fait, dans la dernière ligne droite, Marine Le Pen a d’ailleurs tenté de revenir à ses fondamentaux – insécurité et immigration – mais sans doute trop tard. Cette inflexion de ligne politique traduit en tout cas le débat qui traverse le Front national depuis quelques années, entre le discours souverainiste de Florian Philippot et les velléités identitaires de Marion Maréchal-Le Pen.

 

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