Archive pour le Tag 'bon'

Référendum: Quel bon sujet ?

Référendum: Quel bon sujet ?

Alors que le premier ministre a émis l’idée d’un référendum sur le déficit budgétaire, François-Xavier Millet, professeur agrégé de droit public, rappelle, dans une tribune au « Monde », que la question soumise à l’opinion publique doit être simple, claire et appeler un choix binaire : oui ou non.

Lors de ses vœux pour la nouvelle année, le président de la République, Emmanuel Macron, formulait le souhait que les Français tranchent des sujets déterminants. Alors que le référendum tomba en disgrâce lorsque les Français rejetèrent le traité constitutionnel européen, il y a très exactement vingt ans, en 2005, le premier ministre, François Bayrou, vient de relancer l’idée, sur le thème de la réduction des déficits.

Sans doute, dans une démocratie mature, le peuple mérite-t-il de se prononcer directement sur certaines questions à intervalles réguliers. Entre 1958 et 2005, les Français furent consultés par la voie du référendum au rythme soutenu d’un tous les cinq ans en moyenne. Aujourd’hui, un référendum législatif apparaît d’autant plus opportun que, faute de majorité à l’Assemblée pour adopter les lois, les représentants du peuple éprouvent des difficultés à exercer la souveraineté nationale.

Néanmoins, la pratique référendaire en France souffre de deux écueils principaux : d’abord, un sujet inadapté ou formulé de manière équivoque ; ensuite, la dimension plébiscitaire du référendum en France, qui se traduit régulièrement par un vote pour ou contre le président de la République. Si ces risques existent, leur réalisation n’est cependant pas inéluctable, ainsi que l’attestent les pratiques saines de référendums dans d’autres démocraties.

Elargir le champ de la consultation

Un bon usage du référendum implique d’abord un bon sujet. Il s’agit d’éviter des thématiques complexes et techniques dont les enjeux sont multiples et pour lesquels il est difficile de faire preuve de pédagogie, à l’image d’un traité dans son intégralité, d’une réforme institutionnelle (telle que l’introduction de la proportionnelle aux élections législatives) ou de la réduction des déficits. Non seulement le sujet doit-il intéresser l’opinion publique, mais il doit être simple, clair et appeler un choix binaire : oui ou non.

Les questions de société apparaissent ainsi tout indiquées…pour une consultation référendaire…

Taxes douanières de Trump: tout est bon pour les justifier

Taxes douanières de Trump: tout est bon pour les justifier

Trump entretient avec la théorie économique des liens assez ésotériques; il fait flèche de tout bois pour justifier l’augmentation massive des droits de douane aux États-Unis. Trump utilise des méthodes de marchand de chiens en mélangeant la compétitivité, avec la régulation, l’environnement et la politique. Son idée simpliste est que cela va rétablir la balance commerciale des États-Unis.

Le problème de fond c’est que si la balance des États-Unis est aussi déséquilibrée c’est le plus souvent que les États-Unis ont délocalisé leur production dans des pays tiers. Exemple en Chine devenue l’usine des États-Unis (et d’ailleurs). Ainsi la Chine devra supporter des droits de douane à 34 % . Pour le Vietnam, le taux s’élève à 46%. Le Canada et le Mexique déjà taxé à 25 % resteront à ce niveau.L’ Union économique européenne devrait supporter des droits de 20 %.

Toutefois rien n’est totalement joué tellement les réactions d’abord de la bourse ensuite des acteurs économiques et de l’économie réelle seront fortes et souvent imprévues. Trump pourra évoluer mais en même temps il va créer l’incertitude qui va tuer la croissance mondiale

Le Royaume-Uni, de son côté, s’en sort bien. Washington évalue à 10% les barrières qu’il dresse aux produits américains et se voit infligé en retour des droits de douane de 10%. Londres espère conclure un accord avec son partenaire américain.

Le président compte bien utiliser les recettes fiscales issues de cette hausse massive des taxes douanières pour tenir sa promesse de baisser les impôts des Américains. Au final toutefois il pourrait bien porter gravement atteinte au pouvoir d’achat des Américains.

Foot Ligue des champions : encore un bon résultat de Lille

Foot Ligue des champions : encore un bon résultat de Lille

 

Après avoir battu le Real Madrid et l’Atlético, le LOSC a tenu en échec la Juventus lors de la 4e journée de Ligue des champions (1-1). Les Lillois ont ouvert le score par Jonathan David, en première période, avant l’égalisation de Dusan Vlahovic sur pénalty à l’heure de jeu. Les hommes de Bruno Genesio, avec 7 points, s’approchent de la qualification pour la suite de la compétition.

Xavier Bertrand : un bon Premier ministre pour Darmanin

 Xavier Bertrand : un bon Premier ministre pour Darmanin 

 Gérald Darmanin  trouve « une grande compétence » à Xavier Bertrand mais rappelle que c’est au président de la République et à lui seul de nommer son futur Premier ministre.

Un grand ami de Gérald Darmanin pour devenir Premier ministre? Le ministre de l’Intérieur démissionnaire a loué ce lundi 29 juillet les qualités du républicain, Xavier Bertrand.

« C’est un homme politique avec une très grande compétence et qui peut servir grandement la France » a ainsi déclaré Gérald Darmanin dans la matinale de France 2.

« C’est au président de choisir son Premier ministre, c’est pas aux partis, on n’est pas sous la quatrième République. Le président choisira qui il souhaite comme Premier ministre ».

 

Macron bloque toute perspective de nouveau gouvernement pour un bon moment

Macron bloque toute perspective de nouveau gouvernement pour un bon moment

En s’opposant à un gouvernement intégrant des représentants des insoumis( ou du Front national), Macon inscrit la crise politique dans une perspective durable dont on ne voit guère l’issue pour l’instant. Macron après avoir précipité le pays dans la crise s’en lave les mains d’une certaine manière et réclame à l’assemblée nationale une impossible union permettant de constituer une majorité absolue ou relative suffisamment conséquente .

 

Si les macaroniste seraient éventuellement ouverts pour certains à la venue de responsables de gauche, d’autres y sont opposés et préfèrent le rapprochement avec LR intitulé désormais » droite républicaine » à l’assemblée. Le problème est que pour l’instant LR refuse toute perspective d’alliance avec les soutiens de Macron. Autant dire que la situation est complètement bloquée et que la lettre du chef de l’État ne fait pas avancer la situation d’un iota.

Emmanuel Macron bloque ainsi  toute tentative du Nouveau Front populaire, auquel appartient La France insoumise, de constituer un gouvernement. En négociation depuis dimanche soir, les quatre principaux partis de gauche ne sont pas parvenus dans ce délai à s’entendre sur un premier ministre à proposer au président de la République.

Législatives : Les procurations suggèrent un bon taux de participation

Législatives : Les procurations suggèrent un bon taux de participation

Les  procurations en très forte hausse suggèrent une assez forte augmentation du taux de participation aux prochaines législatives. D’un certain point de vue, c’est évidemment rassurant pour la démocratie même si cette dernière ne saurait se réduire à l’acte de vote. Les européennes avaient déjà enregistré un réveil de la participation. Dans les élections précédentes dans certaines consultations, beaucoup d’élus avaient été choisis avec seulement autour de 10 % des électeurs potentiels. La conséquence du système majoritaire en France

 

Selon les données du ministère de l’Intérieur communiquées ce mercredi 19 juin au Figaro, 717.000 procurations ont été établies depuis le 10 juin, lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. C’est six fois plus qu’en 2022, lors des dernières législatives, sur la même période. Cette année-là, un total de 1.020.000 d’électeurs avait fait une procuration de vote pour le premier tour. La démarche avait concerné 1.175.000 citoyens pour le second. Pas moins de 49,3 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales sont attendus aux urnes pour le premier tour de l’élection à venir, qui a lieu le dimanche 30 juin. Cette échéance sera suivie d’un second tour, prévu le dimanche 7 juillet.

Politique-Sondage Attal: Un bon premier ministre pour 48 % mais ….

Sondage Attal: Un bon premier ministre pour 48 % mais ….

Le premier ministre bénéficie encore d’une relative bonne image de marque mais il est un peu plus critiqué sur l’efficacité de son action d’après un sondage au Odoxa pour le Figaro. Près d’un Français sur deux (48%) le qualifie de «bon premier ministre». Soit deux points de plus qu’Édouard Philippe (46%), treize points de plus que Jean Castex (35%), et sept points de plus qu’Élisabeth Borne (41%) au même moment.  Pour les présidentielles de 2027, Gabriel Attal fait désormais jeu égal avec Édouard Philippe

 

Une majorité le trouve «dynamique» (68%), «sympathique» (62%), «ouvert au dialogue» (59%) mais surtout «compétent» (53%). Dans une France en quête d’incarnations fortes, 45% des personnes interrogées estiment que le chef du gouvernement est «charismatique». Et fait preuve d’«autorité». Seule ombre au tableau de sa personnalité, 62% des sondés doutent qu’il puisse tenir tête à Emmanuel Macron.

Le premier ministre a beau être apprécié, son action, elle, n’obtient pas les mêmes faveurs. Odoxa qualifie d’ailleurs les Français d’«un peu schizophrènes en se montrant extrêmement critiques avec la politique qu’il conduit». Dans le détail, 69% d’entre eux jugent négativement le bilan de Gabriel Attal sur les huit grands domaines testés. Y compris sur la «jeunesse» (59%) et l’«école» (64%), alors même qu’il avait construit sa renommé sur ces questions. Quant à la «sécurité», 67% des sondés se montrent insatisfaits. Mais c’est surtout sur l’«immigration» (75%) et la priorité du «pouvoir d’achat» (78%) que les Français se montrent les plus mécontents.

Dans l’optique de la présidentielle de 2027, 44% des Français pensent que Gabriel Attal ferait un bon candidat pour représenter la majorité. Juste en dessous de celui qui était jusqu’à présent l’unique favori au sein de la macronie dans l’opinion : Édouard Philippe (45%).
Comment expliquer alors cette dichotomie entre la bonne d’image que renvoie Gabriel Attal et le mauvais jugement que suscite son action ? Selon l’institut de sondage, «nos concitoyens estiment que c’est le président et pas le premier ministre qui, en réalité, est le seul réellement comptable du bilan de l’action du gouvernement.» «C’est sans doute ce qui explique aussi à quel point Gabriel Attal est plus populaire qu’Emmanuel Macron, 65% des Français disant le préférer à “son” président», précise Odoxa. Qui évoque le «paradoxe du quinquennat» : «Désormais, l’impopularité des présidents protège la popularité de leurs premiers ministres.»

Sondage Attal: Un bon premier ministre pour 48 %

Sondage Attal: Un bon premier ministre pour 48 %

Le premier ministre bénéficie encore d’une relative bonne image de marque mais il est un peu plus critiqué sur l’efficacité de son action d’après un sondage au Odoxa pour le Figaro. Près d’un Français sur deux (48%) le qualifie de «bon premier ministre». Soit deux points de plus qu’Édouard Philippe (46%), treize points de plus que Jean Castex (35%), et sept points de plus qu’Élisabeth Borne (41%) au même moment.  Pour les présidentielles de 2027, Gabriel Attal fait désormais jeu égal avec Édouard Philippe


Une majorité le trouve «dynamique» (68%), «sympathique» (62%), «ouvert au dialogue» (59%) mais surtout «compétent» (53%). Dans une France en quête d’incarnations fortes, 45% des personnes interrogées estiment que le chef du gouvernement est «charismatique». Et fait preuve d’«autorité». Seule ombre au tableau de sa personnalité, 62% des sondés doutent qu’il puisse tenir tête à Emmanuel Macron.

Le premier ministre a beau être apprécié, son action, elle, n’obtient pas les mêmes faveurs. Odoxa qualifie d’ailleurs les Français d’«un peu schizophrènes en se montrant extrêmement critiques avec la politique qu’il conduit». Dans le détail, 69% d’entre eux jugent négativement le bilan de Gabriel Attal sur les huit grands domaines testés. Y compris sur la «jeunesse» (59%) et l’«école» (64%), alors même qu’il avait construit sa renommé sur ces questions. Quant à la «sécurité», 67% des sondés se montrent insatisfaits. Mais c’est surtout sur l’«immigration» (75%) et la priorité du «pouvoir d’achat» (78%) que les Français se montrent les plus mécontents.

Dans l’optique de la présidentielle de 2027, 44% des Français pensent que Gabriel Attal ferait un bon candidat pour représenter la majorité. Juste en dessous de celui qui était jusqu’à présent l’unique favori au sein de la macronie dans l’opinion : Édouard Philippe (45%).
Comment expliquer alors cette dichotomie entre la bonne d’image que renvoie Gabriel Attal et le mauvais jugement que suscite son action ? Selon l’institut de sondage, «nos concitoyens estiment que c’est le président et pas le premier ministre qui, en réalité, est le seul réellement comptable du bilan de l’action du gouvernement.» «C’est sans doute ce qui explique aussi à quel point Gabriel Attal est plus populaire qu’Emmanuel Macron, 65% des Français disant le préférer à “son” président», précise Odoxa. Qui évoque le «paradoxe du quinquennat» : «Désormais, l’impopularité des présidents protège la popularité de leurs premiers ministres.»

Du bon usage des réseaux sociaux

Du bon usage des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ont « un impact sur le développement affectif, sensoriel, cognitif d’un enfant ». Ces paroles sont celles du président Emmanuel Macron qui appelle à mettre en œuvre des recommandations pour « le bon usage des écrans […] parce qu’il en va de l’avenir de nos sociétés et de nos démocraties ». Mais comment éduquer les enfants si les parents sont eux-mêmes très souvent devant des écrans ? Cette question est d’autant plus importante que des recherches ont montré que nombres d’usages des écrans, et surtout des réseaux sociaux, sont également liés à des problèmes psychologiques chez les adultes et ce, sans même que les utilisateurs aient conscience de ces liens. Mais il y a une bonne nouvelle : on peut se protéger de ces problèmes et les solutions ne passent pas nécessairement par la diminution du temps d’écran.

 

par 

Professeur et Chercheur en Sciences de la Communication, Aix-Marseille Université (AMU) dans the Conversation

 

 

D’une manière globale, des études sur de larges populations montrent que plus on utilise les médias numériques (smartphones, Internet, réseaux sociaux, jeux vidéo…) et plus on est susceptible de souffrir de problèmes psychologiques (émotions négatives, anxiété, symptômes dépressifs…).

Les récentes recherches montrent que si les liens entre les utilisations de ces médias et l’altération du bien-être sont significatifs, l’ampleur n’est tout de même pas très élevée.

Par exemple, chez les adolescents, jusqu’à présent, les écrans ne causeraient pas le « tsunami délétère » que certains annoncent parfois.

Cependant, ces résultats globaux masquent de grandes différences entre individus, certains seraient plus touchés que d’autres. Analysons les deux grands processus impliqués dans les états affectifs négatifs et les altérations du bien-être.

Dans notre vie, se comparer aux autres est un besoin social fondamental qui permet d’obtenir des informations sur soi, de s’autoévaluer et de construire son identité sociale.

Si ce processus, normal, est souvent mis en œuvre de manière automatique, c’est-à-dire non intentionnelle et non consciente dans notre vie quotidienne, il est mis en œuvre de la même manière sur les réseaux sociaux. Toutefois, sur les réseaux, chacun essaye de présenter l’image de soi et ses activités d’une manière fortement valorisée. Les photos sont, par exemple, judicieusement construites et travaillées dans ce but.

Nombreuses sont alors les comparaisons en notre défaveur : à partir de son profil et de ses posts, nous allons considérer que telle personne, que nous connaissons plus ou moins, est « mieux que nous » (sur le plan physique, sur le plan de ses compétences dans la vie…) ou a « une plus belle vie que la nôtre ».

Ainsi, comme notre image de soi et notre estime personnelle est construite à la suite de nos interactions avec les autres, ces comparaisons dites ascendantes, peuvent altérer notre propre image et augmenteraient tristesse et mal-être.

Un adolescent est sur son smartphone dont sortent des émoticônes et signes négatifs.
Sur les réseaux sociaux, les comparaisons en notre défaveur peuvent altérer notre propre image et pourraient augmenter tristesse et mal-être.
Dans le processus de comparaison, les récentes recherches montrent que nous sommes différents les uns des autres. Examinons quelques cas où les personnes se comparent plus que les autres sur les réseaux sociaux, ce qui les rend plus vulnérables aux problèmes psychologiques.

En effet, il faut savoir que certains individus ressentent davantage, dans leur vie, le besoin de se comparer aux autres. Ils vont alors, bien plus souvent que les autres, se comparer sur les réseaux sociaux et ce, sans même qu’ils en aient conscience.

D’autre part, certaines personnes sont plus « matérialistes » que d’autres (les matérialistes pensent que le bonheur réside dans la possession matérielle). Globalement, elles passent plus de temps sur les réseaux sociaux que les personnes « non matérialistes ». Dans les informations qu’elles postent, elles affichent plus souvent que les autres les biens qu’elles possèdent et vont fortement se comparer pour entrer « en compétition » avec les autres et tenter de les surpasser. Les conséquences sont souvent délétères pour elles.

On sait également que les personnes qui n’ont pas une bonne image d’elles-mêmes, plutôt anxieuses, timides et hypersensibles sont également fortement sensibles aux comparaisons sociales.

Sur les réseaux sociaux, des études ont montré qu’elles utilisent des stratégies de présentation de soi plus valorisantes afin de diminuer l’angoisse sociale et d’accroître leur estime de soi.

Ces personnes sont également plus sensibles aux commentaires des autres qui, s’ils sont positifs, les rassurent quant à leur appartenance à des groupes sociaux et à leur identité sociale. À l’inverse, des commentaires négatifs altèrent facilement leur bien-être.

D’autres recherches ont également montré que plus les personnes présentent des symptômes dépressifs, plus elles se comparent aux autres. Elles entrent ensuite dans un cercle vicieux : plus elles se comparent et plus cela augmente leurs symptômes dépressifs initiaux.

Développer son intelligence numérique plutôt que diminuer son temps d’écran
On comprendra, dès lors, qu’une première solution n’est pas de diminuer le temps d’écran mais davantage de modifier la manière d’utiliser les médias numériques et notamment les réseaux sociaux. Globalement, le défi pour l’être humain aujourd’hui est de mieux s’adapter à ce nouvel environnement digital en développant une nouvelle forme d’intelligence : l’intelligence numérique.

Celle-ci est définie comme la capacité à bien s’adapter, grâce à des procédures mentales spécifiques, à un environnement numérique en mutation permanente et à interagir de manière optimale avec cet environnement pour satisfaire nos besoins psychologiques, et sociaux. Et ce, tout en préservant, voire en améliorant notre santé physique et mentale.

Ainsi, une fois que l’usager prend conscience du processus de comparaison à l’œuvre sur les réseaux sociaux, il peut mettre en place des « stratégies cognitives » conscientes pour corriger les conséquences potentiellement délétères pour lui.

Il peut par exemple chercher, d’une part, à diminuer le temps qu’il passe à regarder les infos que les autres postent sur eux-mêmes pour se valoriser, et d’autre part, se construire un “beau profil” et poster des informations sur lui-même dont il pourra être fier, aussi bien sur un plan personnel que social. En effet, poster des informations valorisantes pour soi contribue à améliorer son estime personnelle.
Le deuxième processus impliqué dans les états affectifs négatifs et l’altération du bien-être concerne les relations que nous entretenons sur les réseaux sociaux avec nos proches, c’est-à-dire les personnes psychologiquement et socialement importantes pour nous (famille, amis chers).

Les récentes recherches montrent que le bien-être dépend avant tout des relations positives et chaleureuses que nous établissons avec nos proches.

Or, de nombreuses pratiques sur Internet nuisent à ses relations si précieuses pour nous. C’est notamment le cas des jeux vidéo qui se jouent seul ou avec des inconnus en ligne. De même, lorsque nous passons du temps à naviguer sur les réseaux sociaux simplement pour lire ou regarder les posts ou vidéos mis en ligne par des individus que nous ne connaissons pas ou peu. C’est ce que les chercheurs nomment les « usages passifs ». Autant de temps non consacré à interagir avec nos proches.
À l’inverse, toutes les pratiques qui favorisent les relations sociales et affectives avec les proches comme des appels téléphoniques, les messages vocaux (entendre la voix d’un proche aimé apporte des émotions positives) ou écrits (les émoticônes affectivement chargés transmettent « de bonnes émotions »).

Pour être précis, les relations qui accroissent le plus le bien-être sont celles qui, d’une part, sont perçues comme réciproques, chacun montrant de l’intérêt pour l’autre, et, d’autre part, sont perçues comme véritablement chaleureuses.

De même, les vidéos et les divertissements sont bénéfiques lorsqu’ils favorisent l’interaction avec les proches en permettant de vivre des expériences socio-émotionnelles positives qui rapprochent affectivement.

Par exemple, lorsque les divertissements sont regardés ensemble en présentiel, offrant alors des moments de partages sociaux agréables lors desquels, par exemple, on rit ensemble, ou lorsqu’ils font l’objet d’un partage en ligne où on sait que nous allons surprendre ou faire rire nos proches, par écrans interposés.

Enfin, n’oublions pas que les médias numériques facilitent également les rencontres en présentiel (sorties, soirées…) avec les proches. Ainsi, s’ils sont bien utilisés, les médias numériques sont bénéfiques pour le bien-être, nous donnent le sentiment que nous sommes bien intégrés socialement et favorisent les relations affectives chaleureuses avec ceux que nous apprécions.

Les conseils pour avoir un bon moral

 

La dopamine est le neurotransmetteur à l’origine de la motivation et du plaisir. Des spécialistes dans le Figaro  expliquent la marche à suivre pour éviter les troubles de l’humeur.

À l’approche de l’hiver, il arrive que le manque de lumière naturelle et le froid freinent l’entrain nécessaire au saut du lit le matin. Il arrive aussi que la motivation pour entreprendre quoi que ce soit qui implique de sortir de chez soi, soit au plus bas. Mais cette léthargie peut aussi venir d’ailleurs, et être le signe d’une baisse du taux de dopamine dans le cerveau. Cette dernière est l’hormone qui agit sur la concentration, la motivation et le plaisir. «Un messager chimique qui nous aide à passer à l’action, en somme», résume Véronique Liesse, diététicienne nutritionniste.

 

Pour avoir un cerveau en bonne santé, voici le régime alimentaire à suivre. Il se trouve que certaines activités et certains réflexes adoptés au quotidien, permettent de libérer la dopamine dans le cerveau et évitent ainsi des symptômes dépressifs, affirme le Dr. Anne-Cécile Petit, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne à Paris et chercheure à l’Institut Pasteur. «Certaines actions, bénéfiques pour le cerveau, permettent de favoriser les connexions entre les neurones, précise la médecin. En recréant ces liens entre ceux produisant de la dopamine et les autres neurones, le niveau de l’hormone sera augmenté, favorisant ainsi la concentration, la Motivation et la santé

Pour rétablir un bon fonctionnement dans les «circuits dopaminergiques», et donc un bon fonctionnement du cerveau, il faut tout d’abord se pencher sur son alimentation. Celle-ci doit être riche en protéines pour bénéficier d’un apport en molécules de tyrosine, nécessaires au cerveau pour former la dopamine. La molécule est présente dans toutes sortes de protéines, indique la diététicienne Véronique Liesse, comme la viande, les œufs, les poissons et fruits de mer, mais aussi le fromage et les produits laitiers, les légumineuses ou encore le soja.

«Pour que la transformation de tyrosine en dopamine se réalise, il faut un apport en vitamines B et C, et un apport en minéraux tels que le zinc et le fer, ajoute la spécialiste. Sans oublier l’oméga 3 qui fluidifie nos cellules.»

«Le sport est l’une des activités qui favorise le plus le rétablissement des réseaux neuronaux impliqués dans la concentration et la motivation», soutient Anne-Cécile Petit. Il ne s’agit pas là d’avoir une activité sportive intense, mais de pratiquer une activité physique tous les jours, comme la marche, pendant au moins 30 minutes.

Durant les mois d’hiver où les journées sont courtes, l’exposition à la lumière naturelle se fait plus rare. Or, cette dernière stabilise l’humeur et entretient un bon niveau de dopamine. «Avoir un moral stable nous permet de ressentir plus de plaisir et de rester motivé dans les tâches que l’on souhaite accomplir», poursuit la médecin. Pour en ressentir les effets en automne et en hiver, la spécialiste conseille d’exposer ses mains et son visage à la lumière extérieure, ou bien d’essayer les dispositifs De luminothérapie .

Pour éviter les troubles de l’humeur et stabiliser le taux de dopamine, mieux vaut avoir un rythme de sommeil régulier et de qualité. «Quand on ne dort pas assez, il arrive que l’on soit moins motivé le lendemain, constate Anne-Cécile Petit. Les chercheurs supposent donc que le manque de sommeil est lié à un éventuel manque de neurotransmetteurs, notamment de dopamine.» Un sommeil de bonne qualité inclut des heure de coucher régulières tous les jours de la semaine, ainsi qu’un temps de sommeil suffisant par nuit (en moyenne entre 7 et 10 heures), indique la psychiatre.

 

Qui n’a jamais ressenti du plaisir en dévorant son plat réconfort préféré ? Qui n’a jamais trépigné de joie à quelques heures d’un départ en week-end ? Toute expérience procurant du plaisir, stimule la dopamine. Dans les faits, peu importe la nature de l’expérience, tant qu’elle plaît à titre individuel, insiste Anne-Cécile Petit. Manger un aliment que l’on adore, avoir un rapport sexuel, aller à une exposition, écouter de la musique ou encore voir ses amis ou sa famille (si les liens sont bons)…

Un cercle vertueux se met alors en place : le plaisir active le système de récompense et augmente la production de neurones dopaminergiques dans le cerveau. Cela fait naître de la motivation et de l’envie, et nous pousse à redemander de ce plaisir.

(1) Anne-Cécile Petit est également docteure en psychiatrie et en biologie.

Croissance États-Unis : un bon résultat en 2023 avec une augmentation de 2,5 % du PIB

Croissance États-Unis : un bon résultat en 2023 avec une augmentation de 2,5 % du PIB


Finalement les États-Unis s’en sortent mieux qu’attendu et que beaucoup de pays du monde avec notamment une croissance relativement forte de 2,5 % alors par exemple que l’union européenne affiche seulement 0,6 % pour 2023. Par ailleurs l’inflation semble mieux maîtrisée aux États-Unis avec une augmentation de l’ordre de 3 % sur un an tandis que celle de l’union européenne est d’environ 3,4 %.

Sur l’ensemble de l’année 2023, l’économie américaine aura progressé de 2,5 %, selon les chiffres du Département du commerce publiés jeudi. Soit une croissance du PIB pratiquement deux fois plus élevée que les pronostics d’il y a un an. L’inflation, dont la flambée avait justifié le resserrement monétaire de la Fed qui risquait d’étouffer l’activité, est retombée autour de 2 à 3%.

Sur la fin de l’année, au quatrième trimestre, la croissance aux États-Unis dépasse aussi largement les prévisions qui tournaient autour de 2 %. Elle s’établit, selon la première estimation, à 3,3 % en rythme annuel.

Croissance États-Unis : un bon résultat en 2023 avec une augmentation de 2,5 % du PIB

Croissance États-Unis : un bon résultat en 2023 avec une augmentation de 2,5 % du PIB


Finalement les États-Unis s’en sortent mieux qu’attendu et que beaucoup de pays du monde avec notamment une croissance relativement forte de 2,5 % alors par exemple que l’union européenne affiche seulement 0,6 % pour 2023. Par ailleurs l’inflation semble mieux maîtrisée aux États-Unis avec une augmentation de l’ordre de 3 % sur un an tandis que celle de l’union européenne est d’environ 3,4 %.

Sur l’ensemble de l’année 2023, l’économie américaine aura progressé de 2,5 %, selon les chiffres du Département du commerce publiés jeudi. Soit une croissance du PIB pratiquement deux fois plus élevée que les pronostics d’il y a un an. L’inflation, dont la flambée avait justifié le resserrement monétaire de la Fed qui risquait d’étouffer l’activité, est retombée autour de 2 à 3%.

Sur la fin de l’année, au quatrième trimestre, la croissance aux États-Unis dépasse aussi largement les prévisions qui tournaient autour de 2 %. Elle s’établit, selon la première estimation, à 3,3 % en rythme annuel.

Manif contre l’antisémitisme : le bon sens de la marche

Manif contre l’antisémitisme : le bon sens de la marche

Bruno Jeudy, directeur de la rédaction de la Tribune souligne la cohérence et la recherche d’unité de la marche initiée par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et son homologue du Sénat, Gérard Larcher.

C’est donc grâce à ce tandem d’élus des Yvelines que tout sépare (l’une est macroniste issue de la gauche, l’autre gaullo-chiraquien) que la classe politique semble avoir retrouvé sa boussole.

Leur salutaire appel solennel à marcher « pour la République et contre l’antisémitisme » relève à la fois de l’évidence et de l’urgence. Depuis trois semaines, les Français voient exploser avec effroi les actes antijuifs. L’invitation à se rassembler à titre « individuel, civique et républicain » aurait dû déclencher un vaste élan national. Un peu comme en janvier 2015 lorsque le couple Hollande-Valls organisa le rassemblement en réaction aux tueries de l’Hyper Cacher et de Charlie. Au lieu de ça, la classe politique a sombré. Bien sûr, la présence du Rassemblement national, parti héritier du FN fondé par l’antisémite notoire Jean-Marie Le Pen, embarrasse tout le monde. Mais que de temps perdu à savoir s’il faut ou non marcher alors que la communauté juive a peur. L’absence du chef de l’État, même représenté par Élisabeth Borne et de la quasi-totalité du gouvernement, interroge aussi. Emmanuel Macron est devenu au fil des semaines illisible tant est discordante sa parole sur le conflit israélo-palestinien et ses conséquences dans le pays.

Il y a quelques jours, le comédien Philippe Torreton s’interrogeait sur l’absence de grandes voix depuis les massacres commis par le Hamas contre Israël et l’enlèvement de 239 personnes. « Je cherche, je cherche et je ne vois rien [...]. Je vois le cynisme et le clientélisme politique. » Dans La Tribune Dimanche, dix personnalités – écrivains, humoristes, sportif, médecin ou acteur – brisent le silence. Tous ne sont pas juifs mais comprennent que l’enjeu dépasse cette question. Leurs messages peuvent sembler une goutte d’eau dans l’océan de haine qui nous entoure. Ils ne gomment pas les étoiles pochées sur les murs de Paris. Ils ne font pas oublier les « Allah akbar » entendus dans les rassemblements pro-Hamas à Paris. Et n’effacent pas les horreurs proférées par les élus Insoumis Obono, Portes, Guiraud dans la foulée des intolérables tweets de Mélenchon. Mais ces messages indiquent le bon sens de la marche « pour la République et contre l’antisémitisme

Foot–la défaite face à l’Allemagne, un bon rappel à l’ordre

Foot–la défaite face à l’Allemagne, un bon rappel à l’ordre

La presse était à peu près unanime, la France ne devait faire qu’une bouchée de l’équipe allemande actuellement en pleine crise. Bref, l’euphorie médiatique irresponsable habituelle. Au lieu de cela, on a observé une Allemagne appliquée et qui finalement a gagné par deux buts à un.

La France a surtout fait preuve d’une grande fébrilité en défense. Un milieu de terrain qui avait du mal à exister et des attaquants trop absents eux aussi.

Surtout on a noté que l’équipe de France était en réalité très dépendante de MBappé qui n’a pas joué.

Il faudra sans doute que les médias y compris sportifs relativisent le niveau de l’équipe de France ne serait-ce que pour rappeler à l’ordre sur la nécessité de l’engagement, de la solidarité et de l’efficacité.

D’après la presse, les mauvais résultats allemands et le limogeage dimanche du sélectionneur, Hansi Flick, faisaient des joueurs de Didier Deschamps les grands favoris de cette rencontre, un duel a priori déséquilibré entre deux équipes aux formes opposées.

La France devra se relever de cette première défaite post-Coupe du monde lors de son prochain match contre les Pays-Bas- Un adversaire à prendre particulièrement sérieux– le 13 octobre, en éliminatoires de l’Euro 2024.

Show-bizz et climat : des stars qui prennent position à bon compte

Show-bizz et climat : des stars qui prennent position à bon compte

La notoriété dans un domaine semble conférer désormais une compétence technique et politique générale. Ou la confusion entre le showbiz et l’expertise. Ainsi curieusement Marion Cotillard , par ailleurs excellente comédienne, apporte-t-elle son soutien absolu au mouvement dissous « soulèvement de la terre » qui prône la violence. Un jugement qui a autant de valeur que celui qui pourrait prononcer le footballeur Mbappé sur la qualité des films de Cannes ou Mimi Mathis sur la stratégie de défense du pays !

«Ce qui se passe dans notre pays est extrêmement grave»: Marion Cotillard apporte son «soutien absolu» aux Soulèvements de la terre

«La dérive sécuritaire de ce gouvernement, couplée à son incapacité à nous protéger des conséquences du changement climatique, est effrayante», a écrit l’actrice dans un message posté sur son compte Instagram. Marechal Aurore / Marechal Aurore/ABACA

Le «réseau de luttes locales» écologiste a été dissous mercredi en conseil des ministres par Gérald Darmanin.

«Celles et ceux qui alertent sur la dérive éminemment dangereuse de notre monde et de notre humanité, les activistes qui demandent une action du gouvernement à la hauteur de l’urgence, sont aujourd’hui qualifiés de criminels ou d’écoterroristes», poursuit-elle.

«La dérive sécuritaire de ce gouvernement, couplée à son incapacité à nous protéger des conséquences du changement climatique, est effrayante. Mais ces intimidations n’arriveront pas à nous faire taire. Aujourd’hui, dans notre pays, la liberté est en danger», ajoute-t-elle encore.

Elle aurait pu aussi ajouter que le star système ne confère aucune compétence dans des domaines aussi complexes que la prise en compte de la problématique environnementale ! que dirait-on si un footballeur célèbre donnait son point de vue sur le festival de Cannes ?

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