Boire du café contre Parkinson, Alzheimer et la sclérose en plaque
d’après un info parue dans les Echos « La consommation de caféine a déjà été liée à une réduction du risque de la maladie de Parkinson et d’Alzheimer et notre étude montre aussi des effets protecteurs potentiels contre la sclérose en plaques », souligne la Dr Ellen Mowry, une neurologue de la faculté de médecine de l’Université Johns Hopkins à Baltimore, principal auteur de cette analyse. Cela « conforte l’idée que cette substance pourrait avoir des effets bénéfiques pour le cerveau », a-t-elle ajouté. Les résultats feront l’objet d’une présentation à la conférence annuelle de l’Académie américaine de neurologie qui se tiendra à Washington du 18 au 25 avril prochain. Les chercheurs ont analysé une étude suédoise menée sur 1.629 personnes atteintes de sclérose en plaques et 2.807 autres sujets sains. Ils ont également analysé les données d’une recherche aux Etats-Unis conduite sur 1.159 personnes souffrant de cette maladie et 1.172 autres qui étaient bonne santé. Les études ont établi les habitudes de consommation de café parmi les participants atteints de sclérose en plaques de un à cinq ans avant l’apparition des symptômes aux Etats-Unis et jusqu’à dix ans avant dans le groupe suédois. Les chercheurs les ont comparées avec la consommation de caféine des participants en bonne santé pendant des périodes similaires. D’autres facteurs ont également été pris en compte, comme l’âge, le sexe, l’indice de masse corporelle et les habitudes d’exposition au soleil. Dans le groupe suédois, ceux qui ne buvaient pas de café avaient une fois et demie plus de risques de développer la sclérose en plaques que ceux qui en prenaient au moins six tasses quotidiennement. Dans la cohorte américaine, l’accroissement du risque pour cette maladie a été similaire mais comparé à ceux qui consommaient au moins quatre cafés par jour un an avant l’apparition des symptômes. « La caféine devrait faire l’objet de recherche sur son impact sur les rechutes et les handicaps dans la sclérose en plaques », estime Dr Ellen Mowry