Archive pour le Tag 'bobo'

Hollande, symbole de la gauche bobo

Hollande, symbole de la gauche bobo

Les propos de François Hollande dans le journal « Le Monde » caractérise le décalage de la gauche bobo avec la réalité de la très grosse majorité des Français en matière de gestion de l’immigration.

François Hollande : « Le président Macron et le gouvernement n’ont pas pris les voix du Front national. Ils ont pris ses idées »

L’ancien chef de l’Etat analyse, dans un entretien au « Monde », la dérive opérée par la majorité présidentielle avec l’adoption de la loi sur l’immigration.

L’ancien président de la République socialiste (2012-2017), qui avait annoncé en 2015 l’extension de la déchéance de nationalité aux binationaux coupables de crime terroriste, avant d’y renoncer face à la fracturation du pays, estime qu’« avec cette loi, nous rentrons insidieusement dans la préférence nationale ».

Le projet de loi « immigration » a été voté mardi soir. Emmanuel Macron, qui redoutait la paralysie de son mandat, peut-il crier victoire ?
C’est une défaite pour la République. Quand un texte est voté avec des mesures contraires à la Constitution, il ne peut pas être regardé comme un progrès. Quand, sur des principes fondamentaux, la famille Le Pen considère avoir remporté une victoire idéologique, cela ne peut pas être une victoire. Quand une majorité se fracture, et quand un gouvernement est traversé par des haut-le-cœur, cette conclusion ne peut pas être un triomphe pour le président de la République. Enfin, et c’est le plus grave, quand des électeurs de bonne foi – et j’en ai fait partie – ont voté pour Emmanuel Macron afin d’écarter le Rassemblement national [RN] au second tour de l’élection présidentielle et constatent que des propositions de ce parti sont maintenant des lois de la République, c’est une humiliation.

Sobriété énergétique : un slogan de bobo

Sobriété énergétique : un slogan de bobo/strong>
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Aujourd’hui l’ actualité va encore faire état de discours interminables du gouvernement sur la nécessité de la sobriété énergétique et cela jusqu’au ridicule avec par exemple des responsables politiques en col roulé juste le temps de passer devant les caméras. Dans les couches sociales défavorisées et même les couches moyennes, il y a longtemps que l’objectif de 19° comme température moyenne a été adoptée.

Au lieu d;en faire un slogan, le pouvoir aurait été bien inspiré de faire une enquête approfondie des pratiques dans ce domaine en fonction des catégories sociologiques. Il est clair qu’on ne se conduit pas de la même manière dans ce domaine selon qu’on réside dans un appartement de 80 m² ou 250 et plus. Les revenus sont différents, les pratiques aussi.

En moyenne jusque-là les Français dépensaient autour de 1500 € pour le chauffage avec beaucoup de dispersion autour de cette moyenne. L’;augmentation sera salée notamment pour ceux qui se chauffent au gaz ou au fioul et même électricité après les différentes augmentations qui interviendront.

Comme dans le même temps les revenus seront amputés par l’inflation, on voit mal comment les ménages évoqués pourraient s’affranchir d’une sobriété qui est entrée dans les mœurs.Quand Macron déclare que des Français doivent considérer que nous entrons dans une période de fin d’abondance c’est moins pour des questions écologiques que pour tenter de s’excuser sur les erreurs stratégiques en matière de politique énergétique ( faut-il encore rappeler qu’il y a à peine quelques semaines ou quelques mois Macron a fermé la centrale de Fessenheim est préconisé la suppression de 14 réacteurs ! Maintenant il envisage de créer six centrales EPR, suivi de six autres ! Conséquence la France qui exportait de l’électricité en apporte désormais.Heureusement les particuliers bénéficient d’une certaine protection avec le bouclier tarifaire ( Très coûteux mais pour les entreprises c’est un véritable massacre qui aura des conséquences sur la croissance)

Candidature Présidentielle: Montebourg, le bobo de gauche aussi !

Candidature Présidentielle: Montebourg, le bobo de gauche aussi ! 

 

Montebourg n’a pas peur du ridicule. Il a d’ailleurs montré lorsqu’il était ministre de l’économie, plus généreux en paroles en action. Cette fois le bobo de gauche, archétype du responsable du parti socialiste, se déclare candidat à la présidentielle de 2022. Et pour ajouter un peu plus au ridicule, Montebourg s’affranchit de la consultation socialiste. « L’état de la France, la violence des fractures, les dangers l’ont obligé à sortir de sa réserve. C’est quasiment une question morale pour lui », explique Laurence Rossignol. La sénatrice PS de l’Oise appartient au petit cercle des premiers soutiens d’Arnaud Montebourg. « Ce qui a consolidé sa décision cet été, ajoute-t-elle, c’est que les raisons pour lesquelles il était décidé à y aller sont toujours valides et que rien ni personne n’est parvenu à s’imposer ces derniers mois. » En l’état des sondages pourrait bien faire 2 ou  3 %. De quoi favoriser encore davantage l’éclatement ce qui reste de la gauche. Lors des derniers sondages ont donnait à l’écolo Jadot autour 10% des voix, à Anne Hidalgo 8% et Jean-Luc Mélenchon 7% et à Fabien Roussel du Parti communiste 2,5% à   »un candidat d’extrême gauche » 1,5% des voix.

Régionales : Pays de la Loire : l’écolo bobo Mathieu Orphelin nettement balayé

Régionales : Pays de la Loire : l’écolo bobo Mathieu Orphelin nettement balayé

 

L’écolo bobo Mathieu Orphelin, ancien fonctionnaire,  qui se voyait déjà engagé sur une piste pouvant en faire un candidat potentiel pour 2022 aux présidentielles a finalement été nettement battu par la présidente sortante. Selon les estimations, la candidate LR de la droite et du centre a remporté 46,3% des suffrages devant l’alliance des verts (EELV- Ecologie ensemble citoyenne et solidaire) et du Parti socialiste qui capte 34,6% des voix. Un score qui la place au-dessus du résultat réalisé en 2015 par son prédécesseur Bruno Retailleau.  Avec 10,8% des voix, le candidat du Rassemblement National (RN), Hervé Juvin, arrive en troisième position. Il devance François de Rugy (LREM) qui obtient 8,3% des suffrages. C’est quatre points de moins qu’au premier tour (11,7%).  Une défaite cuisante pour la majorité d’autant que rugit a été ministre et président de l’Assemblée nationale.

Régionales en Pays de la Loire: Matthieu Orphelin, archétype de l’écolo bobo

Régionales en Pays de la Loire: Matthieu Orphelin, archétype de l’écolo bobo

Matthieu orphelin est crédité de 19% au premier tour derrière la sortante LR, Christelle Morançais (25%), il espère récupérer au second tour les  voix PS. LREM et LR pour battre l’actuel président de la région.

Matthieu orphelin ancien de la république en marche et sans doute l’archétype de l’écolo bobo. Cet ancien fonctionnaire de l’ADEME a évidemment une vision très urbaine de l’environnement. Pourtant Angers sa ville au cadre par ailleurs particulièrement agréable aurait bien besoin de sortir de son splendide sommeil pour redonner un peu de dynamisme à une situation de l’emploi assez calamiteuse.

Il faut dire que Nantes attire l’essentiel de l’essor économique est que la ville d’Angers n’en profite guère. Par son positionnement politique Matthieu orphelin joue sur tous les tableaux. Comme déjà indiqué, c’est un ancien de la république en marche et qui soutient toujours politiquement la plupart des orientations politiques du gouvernement. Il est par ailleurs proche de certains militants des insoumis ( plusieurs candidats sont sur sa liste), et il espère une oreille bienveillante de ses anciens amis écolos. Bien entendu il milite pour les éoliennes mais loin d’Angers dans les territoires perdus du nord-est du département. Bref l’écologie à bon compte quand on externalise les contraintes ou l’archétype de l’écolo bobo.

Dupont-Moretti: «Les Français valent mieux que des promesses que l’on ne peut tenir» ou le bla-bla de la gauche bobo

Dupont-Moretti: «Les Français valent mieux que des promesses que l’on ne peut tenir» ou le bla-bla de la gauche bobo

Encore un bel exemple de la phraséologie de la gauche bobo avec cette interview dans le Figaro de Dupont Moretti. Ce dernier considère presque que tout va bien madame la marquise en déclarant Figaro: «  Nous faisons face aujourd’hui à deux crises: celles du Covid-19 et celle du terrorisme. Un terrorisme dont le but est de nous faire changer de vie, nos règles et notre droit. Au cours de cette mandature, le gouvernement n’a cessé de renforcer les outils comme ceux du renseignement policier et pénitentiaire, qui fonctionnent très bien. Nous avons également expulsé des individus, fermés des mosquées, des associations et déjoué 32 attentats. » Notera qu’on a expulsé des individus, sans doute est-il référence aux 12 sur les 230 promis. Autre déclaration :

« Les propositions qui s’égrènent du côté de l’extrême droite et de la droite sont marquées par la démagogie et l’inconséquence, là où je pensais qu’il y aurait unité nationale. L’inconséquence consiste à proposer des modifications de notre droit en sachant pertinemment qu’elles sont soit juridiquement impossibles, soit inefficaces, soit déjà mises en place. « .

Bref tout va bien madame la marquise et pas de changement. Et puis cette phrase en dentelle sémantique précieuse : « les Français valent mieux que les promesses qu’on ne peut pas tenir ». A la fois une vérité de Lapalisse et une esquive dialectique pour justifier l’immobilisme. Rallié à Macron, Dupont Moretti n’en incarne pas moins cette gauche bobo qui a toujours manifesté un profond mépris pour les réalités sociales et sociétales. Une gauche (type PS et associés) qui a toujours réussi l’exploit extraordinaire d’écarter de sa direction les couches sociologiques populaires. D’où l’approche complètement biaisée de son analyse et par voie de conséquence de son projet. Et Macron continue le travail de manière encore plus dégénérée.

2022 : l’écolo bobo Éric Piolle , candidat déclaré début 2021

2022 : l’écolo bobo Éric Piolle , candidat déclaré début 2021

 

La bagarre pour l’investiture chez les verts est clairement engagée entre d’une part Yannick Jadot, écolo modéré et Éric Piolle , écolo bobo gauchisant. De toute façon , Yannick Jadot a déjà perdu la première manche puisque lors de leur dernière réunion nationale les verts ont refusé sa proposition de vote pour sa candidature aux présidentielles. Ils ont renvoyé l’échéance après les départementales et les régionales de mars.

Interrogé par BFMTV/RMC ce mardi matin, le maire EELV de Grenoble a donc indiqué qu’il décidera d’une éventuelle candidature à la présidentielle «au printemps prochain», soit «après les régionales». L’écologiste laisse donc un peu de suspense supplémentaire bien qu’il assure déjà que «sa détermination est totale pour construire un espace de victoire en 2022»«Je m’y engage», a-t-il insisté, annonçant qu’il travaillait actuellement pour monter «un collectif».

En attendant, Éric Piolle assure qu’il y aura «évidemment un candidat qui portera l’écologie politique» à la prochaine présidentielle. «L’arc humaniste d’aujourd’hui, l’écologie qui doit transformer la société, a besoin d’un candidat à la présidentielle», a-t-il martelé.

Il est évident que l’hypothèse d’une union de la gauche tombe à terre avec cette décision des verts de continuer en solo leur progression électorale. D’un autre côté, Mélenchon se présentera aussi. Autant dire que la gauche sera une nouvelle fois relativement éclatée.

Ecologie : la fracture bobo- populo

Ecologie  : la fracture bobo- populo

 

Il est évident que les écologistes appartiennent pour la plupart aux catégories CSP plus ( en bref des cadres). Leur confort social leur permet de contester radicalement le mode de production et de consommation. À l’inverse,  les citoyens au statut social moins favorable et plus précaire sont beaucoup plus réticents vis-à-vis d’une transition énergétique brutale. Il est clair que lorsqu’on  gagne 1000 € par mois en étant contraint de prendre son automobile,  on est beaucoup moins sensible à la thématique environnementale que lorsqu’on gagne 5, 10 ou 20 fois plus et qu’on peut se déplacer en utilisant les transports collectifs. C’est la fracture bobo populo qui illustre le mouvement des gilets jaunes. De toute manière,  la transition énergétique brutale en France constitue une erreur économique et environnementale. Il faut d’abord rappeler que les émissions polluantes de la France représentent environ 1 % des émissions mondiales. Ensuite que la fiscalité n’a jamais été un moyen de régulation efficace s’il n’y a pas en même temps une politique industrielle pour développer une nouvelle offre de transport tant en transport collectif qu’en transport individuel. Une offre de qualité et compétitive (comme pour le chauffage, problème autrement plus important que le transport). De ce point de vue, la nouvelle fiscalité sur les carburants justifiée par des motifs écologiques constitue une escroquerie intellectuelle. La transition énergétique ne passe pas prioritairement par la fiscalité mais par une politique de  l’offre et de normes. Sans parler de l’incohérence de l-’aménagement du territoire qui favorise les émissions polluantes.   La problématique environnementale doit donc intégrer les aspects sociaux, techniques et fiscaux. Faute  de cela,  le mouvement écolo bobo risque de ressembler à une sorte de religion d’évangélistes ignorants des cohérences sociales, fiscales et industrielles.  Inversement, les gilets jaunes qui représentent les couches populaires doivent intégrer la problématique climatique dans leurs revendications sociales pour ne pas finir comme un mouvement poujadiste. 

Environnement : la fracture bobo- populo

Environnement  : la fracture bobo- populo

 

Il est évident que les écologistes appartiennent pour la plupart aux catégories CSP plus. Leur confort social leur permet de contester radicalement le mode de production et de consommation. À l’inverse,  les citoyens au statut social moins favorable et plus précaire sont beaucoup plus réticents vis-à-vis d’une transition énergétique brutale. Il est clair que lorsqu’on  gagne 1000 € par mois en étant contraint de prendre son automobile,  on est beaucoup moins sensible à la thématique environnementale que lorsqu’on gagne 5, 10 ou 20 fois plus et qu’on peut se déplacer en utilisant les transports collectifs. C’est la fracture bobo populo qui illustre le mouvement des gilets jaunes. De toute manière,  la transition énergétique brutale en France constitue une erreur économique et environnementale. Il faut d’abord rappeler que les émissions polluantes de la France représentent environ 1 % des émissions mondiales. Ensuite que la fiscalité n’a jamais été un moyen de régulation efficace s’il n’y a pas en même temps une politique industrielle pour développer une nouvelle offre de transport tant en transport collectif qu’en transport individuel. Une offre de qualité et compétitive (comme pour le chauffage, problème autrement plus important que le transport). De ce point de vue, la nouvelle fiscalité sur les carburants justifiée par des motifs écologiques constitue une escroquerie intellectuelle. La transition énergétique ne passe pas prioritairement par la fiscalité mais par une politique de  l’offre et de normes. Sans parler de l’incohérence de l-’aménagement du territoire qui favorise les émissions polluantes.   La problématique environnementale doit donc intégrer les aspects sociaux, techniques et fiscaux. Faute  de cela,  le mouvement écolo bobo risque de ressembler à une sorte de religion d’évangélistes ignorants des cohérences sociales, fiscales et industrielles.  Inversement, les gilets jaunes qui représentent les couches populaires doivent intégrer la problématique climatique dans leurs revendications sociales pour ne pas finir comme un mouvement poujadiste. 

Ecologie : la fracture bobo- populo

 Ecologie : la fracture bobo- populo

 

Il est évident que les écologistes appartiennent pour la plupart aux catégories CSP plus. Leur confort social leur permet de contester radicalement le mode de production et de consommation. À l’inverse,  les citoyens au statut social moins favorable et plus précaire sont beaucoup plus réticents vis-à-vis d’une transition énergétique brutale. Il est clair que lorsqu’on  on gagne 1000€ par mois en étant contraint de prendre son automobile,  on est beaucoup moins sensible à la thématique environnementale que lorsqu’on gagne cinq 10 ou 20 fois plus et qu’on peut se déplacer en utilisant les transports collectifs. C’est la fracture bobo populo qui illustre le mouvement des gilets jaunes. De toute manière,  la transition énergétique brutale en France constitue une erreur économique et environnementale. Il faut d’abord rappeler que des émissions polluantes de la France représentent environ 1 % des émissions mondiales. Ensuite que la fiscalité n’a jamais été un moyen de régulation efficace s’il n’y a pas en même temps une politique industrielle pour développer une nouvelle offre de transport tant en transport collectif qu’en transport individuel. Une offre de qualité et compétitive (comme pour le chauffage, problème autrement plus important que le transport). De ce point de vue là nouvelle fiscalité sur les carburants justifiée par des motifs écologiques constitue une escroquerie intellectuelle. La transition énergétique ne passe pas prioritairement par la fiscalité mais par une politique de la l’offre et de normes. La problématique environnementale doit donc intégrer les aspects sociaux, techniques et fiscaux. Faute  de cela,  le mouvement écolo bobo risque de ressembler à une sorte de religion d’évangélistes ignorants des cohérences sociales,fiscales et industrielles. 

Réforme pénale : une vision de bobo

Réforme pénale : une vision de bobo

 

Une nouvelle fois cette réforme de société correspond à une  vision de bobo. Pour l’essentiel il  s’agit de substituer une contrainte pénale à l’emprisonnement pour faciliter la réinsertion. En faiat un bon principe en théorie mais inapplicable car la justice ne dispose d’aucun moyen pour suivre les condamnés. Actuellement même le suivi psychiatrique et social est une vraie fumisterie. Il n’y a aucun moyen sérieux pour évaluer le comportement des condamnés, favoriser leur formation et encore moins faciliter leur insertion sociale et professionnelle. Conclusion cela signifie que les condamnés ne feront aucune peine. Et cela vaudra progressivement pour tous les délits.  L’examen du projet de loi sur la réforme pénale a débuté ce mardi 3 juin à l’Assemblée nationale, dans une ambiance tendue. Le texte, très controversé, est vu comme vidé de sa substance par les arbitrages au gouvernement. Il est défendu par la Garde des Sceaux Christiane Taubira, qui a promis un « texte en dehors de toute idéologie » qui ne veut « retenir que les stratégies qui donnent des résultats ». Le volet le plus polémique de cette réforme, la contrainte pénale, a divisé jusqu’au gouvernement. Un accord a finalement été trouvé avec la majorité : la mesure sera expérimentée sur les délits passibles d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement, puis éventuellement étendue à tous les délits. La ministre de la Justice défend l’objectif de « rétablir le lien social brisé par la délinquance ». Les députés UMP sont prêts à s’opposer à la réforme. Le député Georges Fenech a dénoncé des « sanctions pénales dévitalisées » et même « laxistes ».

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Sondage – Duflot : arriviste, trop perso, bobo, arrogante

Sondage – Duflot : arriviste, trop perso, bobo, arrogante

 

 

Arriviste, trop perso, bobo, arrogante, la ministre écologiste Cécile Duflot est très impopulaire pour ces motifs  selon un sondage BVA réalisé pour Le Parisien Aujourd’hui publié dimanche qui indique que presque les trois-quarts des Français (74%) ont une mauvaise opinion d’elle, contre seulement 23% en ayant une bonne opinion. Une majorité de Français (54% contre 44%) est maintenant favorable à ce que les Verts quittent le gouvernement, comme en octobre dernier (56%) alors qu’ils y étaient opposés en septembre dernier (à 50%) et en décembre 2012 (à 55%).  Presque tous les sympathisants de droite ont une mauvaise opinion de Cécile Duflot (92%), mais aussi presque la moitié des sympathisants de gauche (47%, contre seulement 51% de bonnes opinions). 3% des sondés ne se prononcent pas.  La ministre du Logement est la personnalité politique la moins populaire parmi les 12 testées par BVA et dont Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, occupe la première place.  Les Français sont également très sévères sur son bilan au gouvernement puisque 69% des sondés trouvent qu’elle est « une mauvaise ministre » (contre 26%) et 69% des personnes interrogées trouvent qu’elle « est un handicap » pour le gouvernement alors que 26% pensent qu’elle est « un atout ». 5% des sondés ne se prononcent pas.  » et 48% un « handicap »  57% des sondés (contre 38%) considèrent aussi que Cécile Duflot a été « une mauvaise première secrétaire nationale » d’EELV et le même pourcentage (57%) « un handicap » plutôt qu’un atout pour EELV (contre 37%).  La ministre écologiste a une image personnelle très mauvaise: ils sont une majorité à la trouver « trop perso » (63% contre 25%), « arriviste » (60% contre 28%), « bobo » (58%, contre 29%), « incontrôlable » (55% contre 32%), « trop politicienne » (54% contre 34%), « arrogante » (52% contre 36%) et « sectaire » (51% contre 36%), alors qu?ils ne sont qu?une minorité à penser qu?elle « sait où elle va » (36% contre 51%) et à la trouver « sincère » (32% contre 57%), « sympathique » (31% contre 57%), « compétente » (30% contre 57%), « proche des gens » (24% contre 63%) et « charismatique » (17% contre 69%).  En dehors du chef de file des sénateurs écologistes Jean-Vincent Placé, encore moins populaire qu?elle (seulement 17% de bonnes opinions ), Cécile Duflot est la personnalité écologiste la moins populaire parmi les six testées. Elle est moins appréciée qu?Eva Joly (30%), Dominique Voynet (41%), Noël Mamère (40%) et surtout Daniel Cohn-Bendit (51%) et Nicolas Hulot (68%).