Archive pour le Tag 'blocages'

Medef : Prêt à discuter pour contourner les blocages politiques

Medef : Prêt à discuter pour contourner les blocages politiques

 

Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a invité mardi les syndicats de salariés et les organisations patronales à trouver des «consensus» pour contourner une éventuelle paralysie politique liée à la fragmentation de la nouvelle Assemblée nationale. «On ne peut pas rester cinq ans immobiles, les partenaires sociaux doivent aussi former des majorités, des majorités de circonstance», a estimé le patron de la première organisation patronale sur RMC/BFMTV.

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a répondu favorablement à cette proposition mardi soir. «On va entrer dans une période un peu particulière (sur le plan politique, NDLR), raison de plus pour que (…) la société civile (…) les partenaires sociaux aient toute leur place pour dire leur mot», a déclaré M. Berger sur BFM Business. «Sur l’évolution du travail, sur la question de l’emploi et des difficultés de recrutement,(…) sur la question du partage de la valeur dans les entreprises, (…) les organisations syndicales et patronales peuvent faire des propositions, et oui c’est leur rôle», a-t-il poursuivi, citant encore le «sujet de la transition écologique dans les entreprises» et «la formation professionnelle».

Brexit: toujours les mêmes blocages

Brexit: toujours les mêmes blocages

L a partie de poker continue entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. Personne ne veut quitter la table des négociations pour ne pas porter le chapeau de la rupture. Du coup, on fait semblant d’accepter des prolongations mais sur le fond les mêmes blocages demeurent. Il y a d’abord  la fameuse loi britannique qui revient sur l’accord du 31 janvier dernier ayant déterminé les conditions de sortie du Royaume-Uni. Un sérieux coup de canif dans le processus des négociations.

Trois questions fondamentales sont toujours en suspens : la question de la pêche avec le problème de l’accès des Européens dans les eaux britanniques. Une question qui pourrait éventuellement se résoudre car peu de pays européens sont réellement concernés sauf la France et d’autres. Le point d’achoppement essentiel concerne toujours la question centrale des conditions de concurrence, les moyens de contrôle et la gestion des différends.

Sur ce dernier point, la position du Royaume-Uni n’a pas changé;  elle ne veut en aucun cas soumettre aux lois et aux juridictions européennes. Pour résumer , le Royaume-Uni veut un accès au marché européen mais sans les contraintes financières, fiscales, techniques, et environnementales.

 

La partie de ping-pong se poursuit donc et devrait s’arrêter normalement à la fin du mois. Les deux parties se renvoient la balle malgré le manque de temps disponible pour arriver à un compromis, les Européens estimant un accord nécessaire avant la fin octobre pour être transposé et adopté d’ici à la fin de l’année.

À défaut d’accord de libre-échange, répète à l’envi le gouvernement britannique, il se satisferait d’un « no deal » au 1er janvier, malgré les conséquences potentiellement dévastatrices pour des économies déjà fragilisées par la pandémie, avec le rétablissement de quotas et droits de douanes entre les 27 et Londres.

Pour faire bonne figure  les négociateurs des deux camps ont affirmé leur bonne volonté dans la poursuite de cette négociation mais personne ne semble croire vraiment à une issue positive.

Blocages et Grèves loi travail : surtout des salariés non concernés

Blocages et Grèves loi travail : surtout des salariés non concernés

 

 

Laurent Berger le leader de la CFDT a raison de réagir contre la révolte de salariés qui protestent contre la loi travail qui ne les concerne pourtant pas. (SNCF, fonctionnaires, EDF, RATP et autres entreprises à statut du secteur public et nationalisé). Des réactions évidemment corporatistes pour se prémunir contre un éventuel changement de statut en empêchant toute évolution dans le privé seul concerné par la loi. Mais la logique médiatique donne surtout la parole aux ultras minoritaires qui font du bruit qui créent les blocages ;  d’une certaine manière, le mouvement contestataire se caractérise par une radicalité d’autant plus grande que le nombre de grévistes devient insignifiant (exemple à la SNCF avec 5 à 6 % de grévistes) « Je constate que les blocages viennent de salariés et d’agents qui ne sont pas concernés par le projet de loi. Il ne faut pas non plus accepter la dérive des mouvements d’extrême gauche, qui saccagent des locaux de la CFDT ou insultent des salariés », souligne le leader syndical, ajoutant qu »il faut faire attention, poser les limites ». Interrogé pour savoir pourquoi le conflit sur la loi travail n’est toujours pas terminé, Laurent Berger y voit « deux causes principales ». Tout d’abord, le premier projet du gouvernement était « inacceptable » et « ce ressenti très négatif a perduré alors que le texte a largement évolué en faveur des salariés, grâce à notre action. » « L’autre raison », poursuit-il, « ce sont les postures. Nous assistons à un jeu de rôles où chacun prétend montrer ses muscles. Il y a d’un côté un gouvernement en difficulté et de l’autre une organisation syndicale qui a voulu refaire son unité ». Le patron de la CFDT estime par ailleurs que la méthode adoptée par le gouvernement « fut très mauvaise », car « elle n’a pas permis de donner le sens du projet ». « Regardez où cela aboutit. Le projet de loi préconise le dialogue mais il hystérise la société. Pierre Gattaz y est autant opposé que la CGT », affirme Laurent Berger.

Blocages-loi travail : un retournement prévisible de l’opinion publique

Blocages-loi travail : un retournement prévisible de l’opinion publique

 

Si la gestion de la loi travail  par le gouvernement ne constitue pas un modèle du genre,  celle de la gestion des grèves par les syndicats contestataires n’est pas très brillante non plus. Des postures opposées qui conduisent  directement à un résultat perdant-perdant. Faute  d’une mobilisation suffisante, la radicalisation des syndicats risque en outre de ce traduire par un retournement de l’opinion publique. Une opinion publique influencée par les blocages et actions de commandos qui n’ont rien à voir avec une conduite démocratique de l’action syndicale. La mobilisation de ceux qui sont réellement concernés par la loi travail c’est-à-dire le secteur privé est en effet insignifiante ; du coup, la CGT et Sud tente de mobiliser le secteur public et nationalisé qui n’est pourtant pas concerné. Une attitude plus politique que syndicale et qui risque d’ailleurs de se retourner un jour contre le statut des personnels intéressés. La participation des salariés au mouvement de grève dans le secteur public et nationalisé est très  minoritaire et presque symbolique (autour de 15 % de grévistes à la SNCF, 10 % EDF). Du coup les blocages et actions de commandos deviennent de plus en plus durs pour tenter de masquer l’échec total de la mobilisation. Ces actions irresponsables affectent l’économie et la vie des citoyens sans parler de la détérioration déplorable l’image de la France à l’étranger. Le bilan qui sera fait dans quelques mois risque d’être catastrophique. Cela d’autant plus que la France sortait à peine d’une croissance très molle depuis le premier trimestre 2016. Les conséquences économiques pourraient se traduire par une baisse du PIB de 0,1 à 0,3 % avec entre 100 000 et 300 000 suppressions d’emplois.  Pourtant la guerre des nerfs s’est poursuivie jeudi entre le gouvernement et les opposants à la loi Travail avec une coupure d’électricité géante à Saint-Nazaire, des manifestations en province et la poursuite de la grève à la SNCF. Pour la première fois depuis le début de la mobilisation contre la réforme du Code du travail, la CGT a levé un préavis de grève, dans l’aviation civile. En revanche, l’intersyndicale des pilotes d’Air France a appelé jeudi à la grève du 11 au 14 juin pour défendre les rémunérations, un mouvement qui commencera au lendemain du coup d’envoi de l’Euro de football. A la SNCF, la direction faisait état à la mi-journée de 15,2% de grévistes, un taux en baisse de près de deux points par rapport à mercredi. A la RATP, où la CGT avait également déposé un préavis de grève, le mouvement semblait peu suivi, selon les informations diffusées par l’entreprise : trafic normal sur le métro et le RER A, normal ou quasi normal pour les autobus et les tramways, de un train sur trois à trois trains sur quatre sur le RER B. Si le pourcentage de salariés en grève chez EDF SA au niveau national jeudi matin n’était que de 8,74%, selon un porte-parole d’EDF, les grévistes ont brièvement privé d’électricité 125.000 foyers de Saint-Nazaire et de ses environs, en Loire-Atlantique, en mettant hors tension un transformateur. A noter des actions de plus en plus violentes lors de manifestations.

Les blocages de la CGT vont créer du chômage (Gattaz)

Les blocages de la CGT vont créer du chômage (Gattaz)

Comme d’habitude le président du Medef, Pierre Gattaz n’a pas fait dans la dentelle pour condamner l’attitude destructrice de la CGT ;  s’il est clair que certains propos de Gattaz sont excessifs et même inadmissibles, il n’en demeure pas moins que cela traduit un ras-le-bol de nombre de patrons mais aussi d’une grande partie de la population dont l’activité est entravée par des actions irresponsables. Certes la dialectique de Gattaz et outrancière et même injurieuse, en plus sans doute contre-productive, pour autant la chienlit sociale qui s’installe dans le pays pour des motifs d’ailleurs très contradictoires (on se demande pourquoi c’est surtout le secteur public qui est mobilisé !) va porter un rude coup à la croissance et à l’emploi alors que le pays sort  à peine de la crise. Gattaz a raison quand il affirme que les blocages de la CGT vont créer du chômage. Le PIB  risque d’être amputé de 0,1 à 0,3 % et l’emploi de 100 000 à 300 000 postes. Le président du Medef, Pierre Gattaz, se livre donc dans le Monde de mardi à une nouvelle charge contre les syndicalistes opposés au projet de loi Travail, CGT en tête, qu’il accuse de pratiquer la « terreur » et de se comporter comme des « terroristes ». Le patron du Medef parle même de « dictature stalinienne » pour qualifier la décision du syndicat du livre-CGT de bloquer la parution de la plupart des quotidiens jeudi dernier, lors d’une huitième journée de mobilisation. Selon le Syndicat de la presse nationale, la CGT a agi ainsi en guise de représailles au refus de ces journaux de publier une tribune du numéro un du syndicat, Philippe Martinez. Mené par la CGT mais aussi Force ouvrière (FO), le front des opposants au projet de loi porté par Myriam El Khomri a durci ces dernières semaines le mouvement, en multipliant les appels à la grève dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, et dans les transports. « Il faut tout faire pour ne pas céder au chantage, aux violences, à l’intimidation, à la terreur. Ce n’est pas ma conception du dialogue social mais c’est visiblement celle de la CGT », juge Pierre Gattaz dans le Monde. « Faire respecter l’Etat de droit, c’est faire en sorte que les minorités qui se comportent un peu comme des voyous, comme des terroristes, ne bloquent pas tout le pays », ajoute-t-il. D’après le président du Medef, « ces blocages, qui sont la plupart du temps illégaux, vont créer du chômage. C’est pourquoi nous demandons le retour de l’Etat de droit. » Pierre Gattaz avait déjà évoqué vendredi dernier des « méthodes de voyous », sans aller aussi loin dans la condamnation des actions menées par la CGT. Dans le Monde, il exhorte à nouveau le gouvernement à ne « surtout pas toucher à cet article 2″, lequel contient la disposition consacrant la primauté des accords d’entreprise, la plus controversée du projet de loi. « Si (l’article 2) disparaissait, nous demanderions le retrait du projet de loi », prévient Pierre Gattaz. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a qualifié lundi de « scandaleux » les propos du patron du Medef et a même évoqué sur RTL une éventuelle plainte pour diffamation. Lors d’un débat sur la même radio, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a jugé ces déclarations « inacceptables », un qualificatif également utilisé par le Parti socialiste dans un communiqué où il demande que le gouvernement les « condamne ».

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(Avec Reuters)

Grèves, Manifs, blocages: entre 0.1 et 0.3 points de croissance en moins

Grèves, Manifs, blocages: entre 0.1 et 0.3 points de croissance en moins

 

Hollande pourrait changer son slogan »ça va mieux » en « ça pourrait aller mieux » tellement la situation risque de se dégrader en raison des grèves, blocages et autre pénurie de carburant. En l’état actuel de la mobilisation, finalement relativement faible mais très spectaculaire, l’impact devrait être limité autour d’une baisse de 0.1% de la croissance du PIB. Mais si les grèves devaient se prolonger encore une quinzaine de jours, l’impact pourrait atteindre 0.3% comme lors des manifestations contre la réforme des retraites en 1995. Mais les dégâts les plus importants concernent l’image de la France auprès des investisseurs. La presse étrangère juge très sévèrement ces mouvements considérant d’ailleurs qu’en France les reformes sont difficilement réalisables. Et qu’il s’agit là du premier facteur explicatif de l’ampleur du chômage alors que l’emploi a été nettement redynamisé ailleurs notamment en Allemagne et en Grande Bretagne.  Alors que les mouvements sociaux s’étendent et se prolongent, les blocages commencent donc  à impacter l’activité des entreprises dans un effet domino. Ainsi, les pénuries de carburant affectent d’abord les routiers et taxis, puis le BTP alors que les livraisons de matériaux ne parviennent pas, ralentissant d’un coup les chantiers, puis le commerce alors que les clients limitent leurs déplacements, puis tous les secteurs, avec les salariés en voiture qui ne viennent plus travailler et les commandes qui ne peuvent plus être livrées. Et la crainte grandit de coupures d’électricité, encore bien plus pénalisantes, avec la contestation qui gagne les centrales nucléaires. Les organisations patronales tirent la sonnette d’alarme: « Certaines entreprises tournent au ralenti, les plus fragiles voient même leur existence menacée », avertissent, dans un communiqué commun publié mercredi, le Medef, la CGPME, l’UPA, l’UNAPL, la FNSEA et l’UDES.  Les grèves et blocages organisés par une CGT vont-ils entraver la fragile reprise de l’économie française alors qu’elle commence enfin à s’affirmer (+ 0,5% de hausse du PIB eu premier trimestre)? Evidemment, tout dépend de la durée: la CGT parviendra-t-elle à maintenir ses troupes mobilisées? Le gouvernement va-t-il capituler ou bien passer en force pour obliger à des déblocages ponctuels? Quelques jours, c’est un désordre vite rattrapé. Plusieurs semaines, c’est le risque d’un trou définitif dans les comptes.

(Avec Challenges)

Sondage- manifs- blocages : catastrophiques pour 70% des Français

  • Sondage- manifs- blocages : catastrophiques pour 70% des  Français

 

Alors que la France perd depuis longtemps  en attractivité, les manifs et blocages sont considérés comme catastrophiques par les Français dans un  sondage France info ; blocages  et manifestations sont durement jugés, ils auront de graves conséquences sur l’économie aussi sur limage du pays notamment à l’occasion de l’euro de foot. La plus large responsabilité est aujourd’hui attribuée au gouvernement beaucoup moins aux syndicats. Ceci étant l’opinion pourrait bien se retourner contre les syndicats radicalisés  avec la pénurie d’essence aussi l’entrée dans le conflit de nombreuses entreprises publiques qui vont également porter préjudice à l’économie. Et alors que les salariés de ces entreprises (fonctionnaires, SNCF, RATP, EDF etc.) ne sont nullement concernés par la loi travail puisque protégés par des statuts particuliers. Pour une majorité,  blocages et manifestations seraient catastrophiques pour l’image de la France (71%), ainsi que pour le tourisme (70%) et l’attractivité économique de la France (63%). La majorité des personnes interrogées (61%) estime que le gouvernement serait le premier responsable des perturbations, en raison de son obstination sur la loi Travail, plus que les syndicats (37%) Interrogés, dans le même sondage, sur les événements qui, selon eux, ont marqué le mois d’avril, les sondés notent en premier lieu les « manifestations en marge de la loi El Khomri » (69%), suivies de « l’utilisation du 49-3 pur faire passer la loi » (65%) et la poursuite du mouvement Nuit Debout (29%). Notons que ce sondage été réalisé les 19 et 20 mai c’est à dire avant la pénurie de carburant.

Les blocages et mobilisation vont continuer » (Martinez, CGT)

Les blocages et mobilisation  vont continuer » (Martinez, CGT)

Le responsable de la CGT n’a pas laissé de doute, manifestations et blocage vont continuer ; Une arme à double tranchant car la pénurie de carburant pourrait être de nature à retourner une opinion qui soutenait jusque là la contestation à la loi travail. Interrogé ce matin sur RTL le « Ça fait un petit moment qu’on constate que le gouvernement ne veut pas entendre les diverses manifestations de rue », a déploré ce matin sur RTL Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. « Je pense que le gouvernement devrait écouter les salariés et l’opinion publique », a-t-il ajouté, en référence aux blocages dans certaines villes.   Le gouvernement a-t-il raison de réquisitionner les salariés ? « Monsieur Sarkozy l’avait fait mais nous, ce qu’on souhaite, c’est que le gouvernement écoute plutôt que de choisir la force », explique le représentant syndical. « Les gens disent que ce n’est pas normal que le gouvernement ne change pas de position face à ce mauvais projet de loi qui va remettre en cause plusieurs décennies de droits sociaux». Quatre des huit raffineries pétrolières françaises sont à l’arrêt et plusieurs dépôts sont bloqués par des manifestants contre la loi Travail. Les actions pourraient prendre de l’ampleur car la CGT veut « élargir et durcir » le mouvement. « On n’a peur de personne », a lancé Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT en charge du dossier sur la loi Travail, dimanche sur France Info.

Eleveurs : blocages maintenus

Eleveurs : blocages maintenus

 

 

Contraint de se déplacer à  Caen le ministre de l’agriculture n’est pas parvenu à convaincre. Du coup les barrages des éleveurs sont maintenus et s’étendent même dans l’ouest et le sud ouest. Cela en attendant le plan d’urgence qui doit être annoncé au conseil des ministres de mercredi. Plan surtout centré sur l’allégement des trésoreries fragiles. Le gouvernement français annoncera mercredi un plan d’urgence en faveur des éleveurs et des producteurs de lait, qui ont lancé une campagne de protestation face à l’érosion des prix de leurs productions, avec de premiers résultats enregistrés mardi. Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, qui a finalement consenti à se rendre à Caen (Calvados) mardi après-midi à la rencontre des responsables agricoles, comme le réclamaient les éleveurs de Normandie, a évoqué 16 à 17 mesures, notamment un allègement de la dette des producteurs. Les banques ont réagi pour faciliter la situation pour les producteurs de lait et lors d’une réunion tardive au ministère de l’Agriculture, la question de la restructuration des dettes a été posée, selon Xavier Beulin, président de la FNSEA.  A l’issue du rendez-vous normand de l’après-midi, Stéphane Le Foll avait expliqué pour sa part que les critères présidant à l’attribution des aides allaient être revus car ils ne correspondent pas à la réalité des exploitations. Ces éléments donnent les contours des mesures qui devraient être annoncées mercredi. La création d’une plateforme pour aider les éleveurs français à conquérir des marchés à l’export est évoquée. Des blocages et barrages étaient toutefois encore en cours mardi soir, après que le mouvement des éleveurs qui réclament le respect des accords de revalorisation du 17 juin pour les filières porcine et bovine, s’est étendu dans l’Ouest et a gagné d’autres départements, notamment dans le Sud-Ouest. Dans la journée, les accès à Caen, Evreux, ainsi qu’au Mont-Saint-Michel, l’un des sites touristiques les plus visités de France, au pont de Normandie et au pont de Tancarville ont été bloqués. Il en était de même en Bretagne à Saint-Malo, Brest et Quimper.  Le mouvement s’est étendu à la Dordogne, où des éleveurs ont interdit pendant une grande partie de la journée l’accès à la réplique de la grotte de Lascaux.

 

 




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