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Bac : le retour des maths ? (Jean-Michel Blanquer )

Bac : le retour des maths ? (Jean-Michel Blanquer )

 

 

Accusé par certains experts et enseignants d’avoir sacrifié les maths au bac au profit de matières plus discutables voir ésotériques, le ministre de l’éducation nationale fait en quelque sorte Mea culpa et se dit prêt à revoir le renforcement des mathématiques dans les programmes.

Pour justifier la baisse des mathématiques certains soulignent par exemple que l’informatique devient un enjeu autrement plus important. Ce qui par parenthèse n’est pas contradictoire. Mais il convient aussi de prendre en compte le fait que la dernière réforme a réduit les moyens globaux dont les mathématiques sont aussi les victimes.

 

«Je ne dis pas que c’est un faux problème. C’est un sujet sérieux, et je suis très ouvert aux propositions pour améliorer», a dit Jean-Michel Blanquer. «On a mis dans le tronc commun de Première et de Terminale un enseignement scientifique de deux heures» hebdomadaires. «Il faut probablement le faire évoluer pour qu’il y ait plus de mathématiques en son sein, pour la culture mathématique de l’ensemble des élèves», a-t-il ajouté.

Anne Cabana anime un débat sur son compagnon le ministre-Blanquer sur i24News

Anne Cabana anime un débat sur son compagnon -le ministre-Blanquer- sur i24News

 

 

 

Il est bien connu que certains entretiennent des relations assez ésotériques avec la déontologie journalistique.

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Cette fois , c’est  Anne Cabana ( par ailleurs bonne journaliste) qui a animé un débat sur son époux, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, dans la tourmente entre les grèves des enseignants et les dernières révélations de Mediapart . Il n’en fallait pas plus pour affoler le petit monde jounalistico-médiatique. Certains se demandant au départ si ce n’était pas une «fake news» qui circulait. Après vérification, il est confirmé que cette émission s’est bel et bien tenue sur l’antenne d’information francophone de la télévision israélienne la veille.

Blanquer: en télétravail à Ibiza ?

Blanquer: en télétravail à Ibiza  ?

 

C’est peut-être pour donner l’exemple que le ministre de l’éducation nationale a été pris la main dans le sac du télétravail alors qu’il se trouvait à Ibiza pour annoncer le nouveau protocole concernant l’école.

 

 

Nombre de médias qui soutiennent le gouvernement considèrent comme légitime cette petite pause du ministre de l’éducation habillée en télétravail. Il s’agirait de télétravail puisque c’est de son lieu de vacances que le ministre a annoncées -bien tardivement –les nouvelles dispositions sanitaires impliquant l’école.

 

Le télétravail, marotte moderniste du gouvernement en prend un sérieux coup. D’abord il faut bien convenir que ce télétravail ne peut concerner qu’une faible partie des salariés et autres responsables. Le gouvernement avait été jusqu’à annoncer 25 % de personnes concernées. En fait on doit même pas dépasser 10 % car on est encore loin de la Smart société, la tech nation et l’économie numérique généralisée. Pour preuve ce taux de télétravail d’après les dires mêmes du gouvernement a nettement faibli dans la période très récente.

 

On pourrait sans doute faire un bond significatif du télétravail si du jour au lendemain tous les Français devenaient soudainement ministres ou PDG d’une grande société !On pourrait faire un autre bond significatif en délocalisant encore davantage la production est considéré les chinois par exemple comme travailleurs en télétravail de la France  !

École : Jean-Michel Blanquer très ambiguë

École : Jean-Michel Blanquer très ambiguë

 

 

Pour schématiser, on  pourrait affirmer que Jean-Michel Blanquer  et le gouvernement savent ce qu’ils ne feront pas à savoir un report de date de la rentrée scolaire mais ignorent encore les conditions qui seront imposées aux élèves. On ne sait pas en particulier combien de tests seront imposés pour le retour en classe. 1,2 ou 3. De quoi susciter des inquiétudes légitimes autant chez les enseignants que chez les parents sans parler des élèves eux-mêmes.

Mardi matin, Jean-Michel Blanquer a indiqué que, désormais, il faudrait «probablement» présenter «deux ou trois tests» négatifs PCR ou antigéniques, contre un seul actuellement, à plusieurs jours d’intervalle pour revenir à l’école.

En faite pour l’instant rien n’a vraiment été décidé de très ferme et on se réfugie vers la consultation du conseil scientifique qui pourtant lui préconise des mesures beaucoup plus restrictives.

La crainte est évidemment de nature sanitaire car non seulement les enfants sont porteurs du virus et le transmettre à leur entourage mais ils sont de plus en plus eux-mêmes symptomatiques est victime de la pandémie.

La seconde crainte était bien sûre d’ordre économique. Le gouvernement craint des difficultés pour faire garder les enfants et des conséquences néfastes concernant la mobilisation de certains salariés contraints de demeurer au domicile pour des raisons familiales.

Contacté par Le Figaro, le ministère de l’Éducation nationale indique pourtant qu’à «l’heure actuelle», le niveau 3 du protocole reste en vigueur. Un possible deuxième test avant le retour en classe «est une hypothèse de travail», précise-t-on Rue de Grenelle. «Nous ne pouvons pas dire que rien ne bougera…

Vaccination des scolaires : pas pour l’instant (Jean-Michel Blanquer)

Vaccination des scolaires : pas pour l’instant (Jean-Michel Blanquer)

Le ministre de l’éducation n’envisage pas de vaccination obligatoire pour les enfants de plus de 12 ans mais il ne l’exclut pas non plus : « Nous ne fermons jamais aucune hypothèse », répond d’abord le ministre de l’Education, « ça a été le cas depuis le début de la crise sanitaire ». Les choses « varient parce que nous essayons d’être le plus adapté possible aux réalités que nous rencontrons, donc dans le futur on peut avoir ça ». Mais l’instauration d’un pass sanitaire obligatoire, « ça n’est pas du tout ma tendance naturelle », insiste Jean-Michel Blanquer.

La proportion de classes fermées à cause de cas de Covid parmi les élèves « est infime », a par ailleurs assuré le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer. « On n’a qu’un très petit nombre de cas », dit-il, sans être en mesure de donner un nombre exact, quelques jours après la rentrée. Il souligne qu’à La Réunion où les élèves ont repris les cours « deux semaines avant la métropole et où la situation sanitaire est comparable, on est en ce moment un peu en dessous de ce chiffre de 0,2

JO : des sportifs dénoncent la récupération du ministre Blanquer

JO : des sportifs dénoncent  la récupération du ministre Blanquer

 

À juste titre nombre de sportifs ayant participé ou non aux JO de Tokyo dénoncent la récupération politique du ministre de l’enquête. Un ministre qui affirme que le succès  ( en vérité très relatif) des médailles françaises est à imputer à la qualité du système scolaire.

De quoi rire sans doute et même pleurer quand on connaît l’indigence de l’activité physique des élèves français qui est de ce point de vue cohérente avec les matières fondamentales comme le démontre tous les classements internationaux. Vincent Gérard, Maxime Mermoz, Marie Wattel… De nombreux sportifs, en provenance de disciplines aussi diverses que variées, ont au mieux été amusés, voire carrément courroucés après les propos de Jean-Michel Blanquer, ce lundi, sur l’antenne d’Europe 1.

Evan Fournier, le basketteur s’indigne : «Au contraire Monsieur le ministre. Notre culture sportive à l’école est désastreuse. Si mes coéquipiers et moi-même sommes arrivés à l’élite de notre sport, c’est grâce aux associations sportives, aux clubs, aux bénévoles mais en aucun cas grâce à l’école.» Comme souvent avec Fournier, médaillé d’argent avec les Bleus à Saitama, le message est clair…

«Et merci l’EPS hein», avait précédemment tweeté Vincent Poirier, son coéquipier en sélection. Un autre Bleu y a été de son commentaire sur le réseau à l’oiseau bleu. «Pas forcément d’accord sur ce point, Nous avons beaucoup de progrès à faire à ce niveau. Les succès Olympiques en sports collectifs sont justement l’occasion parfaite pour faire le point, comment allons-nous faire coexister école et sport ? Nous avons d’énormes talents que nous pourrions développer dans pleins de disciplines. Le futur nous appartient !», explique Frank Ntilikina.

Bac : Encore une réforme Blanquer ?

Bac : Encore une réforme   Blanquer ?

Avec la crise sanitaire, la part du contrôle continu de l’examen a grimpé à 82 %, au lieu des 40 % prévus initialement. La philosophie et le grand oral ne représenteront que 18 % des épreuves terminales. 

La part de contrôle continu devrait rester de 40 %. C’est ce qu’a indiqué Pierre Mathiot, copilote du comité de suivi du bac, ce mercredi, lors d’une audition au Sénat. Mais cette part de 40 % serait alimentée par « un contrôle continu intégral », et non plus par des épreuves communes organisées pendant l’année de première et de terminale. Ces dernières « risqueraient de mettre en péril l’organisation dans les lycées », selon Pierre Mathiot.

 

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Enseignants : Blanquer promet une enveloppe de 700 millions pour les salaires

Enseignants : Blanquer promet une enveloppe de 700 millions pour les salaires

 

Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, a annoncé le déblocage d’une enveloppe de 700 millions d’euros pour le budget 2022 afin de revaloriser les revenus des enseignants. Dans le détail, 400 millions d’euros seront consacrés à de nouvelles augmentations des rémunérations. Un effort conséquent après celui, identique, de 2021.

Quelque 100 millions d’euros permettront la montée en puissance des mesures déjà décidées l’an passé. « Et 200 millions d’euros seront consacrés à une protection sociale complémentaire de l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale», a expliqué le ministre, mercredi, en fin d’après-midi, en conclusion du Grenelle de l’éducation à Paris, après trois mois de discussions et une cinquantaine de réunions dans des ateliers, chargés de réfléchir à la modernisation du ministère.

Qui bénéficiera de ces augmentations ? L’an dernier, le gouvernement avait fait le choix de cibler les enseignants les plus jeunes. Ces derniers ont obtenu en 2021 une augmentation de 100 euros nets mensuels. Ils vont la percevoir à la fin de ce mois.

L’objectif est toujours de tenter de rendre attractif le métier, et donc de continuer à augmenter les plus jeunes, qui accusent un salaire de 7 % inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE. Mais les milieux de carrière, qui sont également désavantagés sur un plan salarial, pourraient aussi avoir droit à un coup de pouce. Les directeurs d’école devraient également voir leur prime annuelle de 450 euros augmenter.

La  répartition va se ­préciser au cours des discussions de juin avec les organisations syndicales. « L’objectif est de rejoindre le peloton de tête des pays de l’OCDE », a martelé le ministre. « Au global, cela porte à 1,1 milliard d’euros la somme accordée sur deux années à la revalorisation des enseignants», s’est félicité Jean-Michel Blanquer, saluant une avancée « inédite ». Idéalement, il souhaiterait que ces augmentations se poursuivent jusqu’à 2025, avec l’idée « qu’aucun enseignant ne doit gagner moins de 2000 euros en début de carrière ».

 

 

SONDAGE Popularité Blanquer : La chute

SONDAGE Popularité Blanquer  : La chute

C’est la grande dégringolade du ministre de l’éducation tellement appréciée au début de la législature. En faite l’intéressé a dû avaler de nombreuses couleuvres et renoncer à maintes réformes. Sans parler des contradictions avec le président de la république qui veut masquer la faiblesse du système d’éducation par des mesures de discrimination positive. En outre, le ministre de l’éducation a aussi été victime des tergiversations du pouvoir vis-à-vis des mesures à prendre à l’égard des élèves dans le cas de la crise sanitaire.

Le ministre de l’Education nationale pâtit de la troisième vague de Covid, marquée par une fermeture des écoles dont il ne voulait pas et de ses maladresses. Il perd du terrain dans le baromètre Elabe pour « Les Echos », notamment dans l’électorat macroniste.Il fut un temps où il avait le vent dans le dos. Où il était même le « chouchou » - grinçaient ses collègues au gouvernement – d’Emmanuel Macron et de son épouse Brigitte, jadis enseignante.

Mais quatre ans après le début du quinquennat et une année après le début de la crise du Covid , Jean-Michel Blanquer n’a plus la cote dans l’opinion. A peine 21 % des Français disent avoir une « image positive » du ministre de l’Education nationale (et 51 % une mauvaise) dans le baromètre Elabe pour « Les Echos » et Radio classique.

UNEF: JEAN-MICHEL BLANQUER condamne les réunions genrées

UNEF: JEAN-MICHEL BLANQUER condamne les réunions genrées

 

Pour Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation, l’UNEF est clairement une organisation en pleine dérive raciste. Le glissement progressif de cette organisation étudiante vers le gauchisme et le radicalisme ‘a conduit tout doucement vers une posture fascisante. Invité ce vendredi matin de RMC et BFMTV, Jean-Michel Blanquer s’est vu demander si les réunions en « non-mixité » menées à l’Unef étaient « racistes ». « Oui », a répondu sans hésiter le ministre de l’Éducation nationale, ajoutant que « c’est profondément scandaleux ».

« Nous sommes dans la République française », a commenté notre invité. « La République française repose sur des principes intangibles. On ne distingue pas les gens en fonction de leur couleur de peau, c’est une absurdité. »

« Les gens qui se prétendent progressistes et distinguent les gens en fonction de leur couleur de leur peau, nous mènent vers des choses qui ressemblent au fascisme », a vilipendé Jean-Michel Blanquer, y voyant une menace « extrêmement grave ».

Pour notre invité, en « République, on se fiche de la couleur de peau des gens, ce qui compte c’est être citoyen de France ».

« Je ne suis pas ministre de l’Enseignement supérieur. Mais en tant que ministre de l’Éducation, dès que je constate des choses de ce type, bien sûr que je considère que ça que ça doit être porté en justice » a-t-il précisé avant d’annoncer réfléchir « à d’éventuelles évolutions législatives pour empêcher ça ». Comprendre: rendre « illégal » à l’avenir les réunions comme celles organisées par l’Unef, « des réunions racistes, simplement en utilisant le mot racialisé, pour couvrir des choses racistes ».

Cette nouvelle polémique visant l’Unef est intervenue après les déclarations de la présidente de l’Unef, Mélanie Luce, qui a affirmé mercredi sur Europe 1 que, comme pour les femmes victimes de discriminations, le syndicat « organise des réunions pour permettre aux personnes touchées par le racisme de pouvoir exprimer ce qu’elles subissent ». Une déclaration qui a suscité l’ire de la droite et d’une partie de la majorité.

«Islamo-gauchisme, fait indubitable»( Jean-Michel Blanquer)

«Islamo-gauchisme, fait indubitable»( Jean-Michel Blanquer)

 

 

«Ce serait absurde de ne pas vouloir étudier un fait social. Si c’est une illusion, il faut étudier l’illusion et regarder si cela en est une. Pour ma part je le vois comme un fait social indubitable», a affirmé jean-Michel Blanquer sur BFMTV, estimant que «certains essayent toujours de minimiser ce projet politique».

 

«C’est un phénomène qu’il faut regarder en face», a souligné le ministre de l’Éducation, citant les exemples d’ateliers «non mixtes» organisés par le syndicat Sud Education 93 en 2017 et l’interruption d’une représentation du poète antique Eschyle, interrompue «par des activistes» en 2019 à la Sorbonne.

 

Cette semaine, le CNRS a botté en touche avec des arguments discutables considérant que le terme d’«islamo-gauchisme» ne correspond «à aucune réalité scientifique». Or la réalité scientifique n’est éventuellement reconnue qu’après des études sur le sujet. Ce que demande précisément Jean-Michel Blanquer.

 

«C’est un mot qui n’a pas forcément un contenu scientifique» mais «décrit une réalité politique», a jugé Jean-Michel Blanquer, ajoutant que c’était «un terme très global». «Je veux bien après que des spécialistes de sciences politiques analysent ça ou trouvent d’autres mots pour décrire le phénomène», a-t-il dit.

 

Blanquer veut un confinement avec les écoles ouvertes

Blanquer veut un confinement avec les écoles ouvertes

Le ministre de l’éducation nationale n’échappe pas aux contradictions qui se révèlent entre la problématique économique et la problématique de l’éducation. En effet il prévient d’avance qu’en cas de vraisemblable de reconfinement, il vaudrait mieux que les écoles demeurent ouvertes.

Or toutes les études démontrent que si les enfants sont très peu touchés directement par la maladie, ils constituent  cependant des véhicules privilégiés de transmission aux autres générations. En outre ,il faut prendre en compte que certains variants, comme le variant sud-africain par exemple s’attaquent  de plus en plus à des gens très jeunes. En fait avec sa déclaration , le ministre de l’éducation nationale tente de protéger l’économie car la fermeture des écoles handicaperait nombre de salariés qui ne savent pas comment faire garder leurs enfants.

La problématique n’est pas simple, mais il faudra choisir un jour entre la priorité de santé et la priorité économique. Car contrairement à ce qu’avance le ministre sa préférence ne s’appuie pas sur une priorité éducative. Pour preuve,  les étudiants condamnés à rester chez eux depuis des semaines et des semaines.

“Je préfère les modalités qui ont prévalu en novembre avec les établissements ouverts, d’autant que nous constatons a posteriori que notre stratégie a fonctionné”, déclare le ministre.

“Tous les scénarios existent naturellement, mais nous partageons cette priorité éducative”, ajoute-t-il, indiquant qu’une fermeture reste “concevable en cas de nécessité absolue”. Le gouvernement s’est donné jusqu’à la semaine prochaine pour déterminer si les mesures en vigueur pour contenir l’épidémie de COVID-19 en France – notamment le couvre-feu national instauré entre 18 heures et 6 heures – sont suffisantes face à la menace d’un variant du coronavirus plus contagieux.

Si la situation sanitaire devait se dégrader d’ici là, un nouveau confinement pourrait être envisagé, le troisième dans le pays depuis le début de la pandémie.La France a fait état samedi d’une première baisse du nombre de personnes atteintes du COVID-19 et hospitalisées en réanimation, pour la première fois en deux semaines.

Blanquer et les régionales : mieux vaut un grand ministère qu’une claque aux élections !

Blanquer et  les régionales : mieux vaut un grand ministère qu’une claque aux élections !

 

D’une certaine manière,  la question de la représentativité de la république en marche est assez dramatique en perspective des élections régionales. En effet le parti du président est demeuré très virtuel et pratiquement très peu de personnalités ont réussi à émerger dans les régions et les départements. Le résultat direct c’est  que le parti en marche est demeuré une sorte de club national sans organisation et sans présence locale. Macron tente de solliciter quelques ministres pour prendre la tête de liste lors des élections régionales. Parmi eux Jean-Michel Blanquer  dont  l’image de marque est assez forte et qui a été sollicité pour l’Île-de-France.

 

Ce dernier a prétexté ses nombreuses occupations ( réelles) pour répondre négativement à l’invitation. Il se  souvient sans doute que la ministre de la santé sollicitée au dernier moment pour prendre la liste des municipales à Paris avait tout perdu non seulement les élections mais aussi son portefeuille de ministre.

 

Blanquer a tenté d’expliquer : «J’ai quand même beaucoup de travail, pour la gestion de la crise ou mener les réformes (…) Je ne peux pas tout faire il faut être raisonnable».

Déjà affectée par l’échec criant de la candidate LREM à Paris aux municipales, Agnès Buzyn, la macronie cherche désormais un «plan B» dans la première région de France.

En Bretagne aussi l’actuel ministre de la défense Jean-Yves le Drian a préféré renoncer à une éventuelle candidature qui pouvait aussi être douteuse quant à ses résultats. Bref, ce n’est pas le grand enthousiasme du côté des personnalités connues de la république en marche qui redoute évidemment une gamelle aux élections régionales en même temps qu’une perte de leurs marocains et autres responsabilités.

Un  » Grenelle des professeurs » ( Blanquer)

Un  » Grenelle des professeurs » ( Blanquer)

 

Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel ­Blanquer, a annoncé au JDD qu’il lance  »un Grenelle des professeurs ». Une idée jugée intéressante mais qui ne saurait être le prétexte à repousser les échéances d’amélioration du statut des enseignants (aujourd’hui très mal payés et très mal rémunéré) et à repousser aussi la réforme du système éducatif. Extrait de l’interview du ministre de l’éducation :

En cette rentrée, 55% des enseignants se disent pessimistes, selon un sondage SE-Unsa. Comment redonner confiance?
Le chantier de la deuxième partie du quinquennat, c’est la revalorisation du métier sur le plan financier mais plus généralement pour améliorer le bien-être au travail. C’est pourquoi je lance un Grenelle des professeurs : d’ici à octobre, nous discuterons de la hausse des rémunérations pour 2021, grâce aux 400 millions d’euros supplémentaires obtenus. Et à partir de novembre, nous négocierons pour définir une loi de programmation pluriannuelle. Mais ça passe aussi par une transformation profonde du système éducatif : gestion des ressources humaines, place des enseignants dans la société… Des maîtres heureux, ce sont des élèves heureux. C’est ce cercle vertueux du bien-être que je souhaite renforcer. Nous organiserons en décembre une conférence internationale sur le professeur du XXIe siècle.

 

A quoi ressemblera ce Grenelle?
Dès cette rentrée, nous allons mettre en place des groupes de travail, avec les organisations syndicales, sur trois grands objectifs. D’abord, la reconnaissance financière. Ensuite, la coopération. Il faut promouvoir l’esprit d’équipe. Nous devons combattre l’individualisme et la solitude, c’est particulièrement vrai dans l’Éducation nationale. J’invite les représentants des parents, des élèves et des enseignants à avoir un discours constructif sur l’école. Enfin, l’ouverture : nous devons moderniser notre système.

Comment?
Par exemple les états généraux du numérique, qui se tiendront à ­Poitiers en novembre, permettront de mettre en place une politique ambitieuse et protectrice des enfants (gestion des données personnelles, addiction aux écrans…). Nous avons plus que jamais besoin de l’humain dans la transmission des savoirs. Définissons les hussards du XXIe siècle !

 

Coronavirus : 50 à 70% des Français seront infectés ( Blanquer)

Coronavirus : 50 à 70% des Français seront infectés ( Blanquer)

 

Une prévision particulièrement inquiétante faite par le ministre de l’éducation nationale à savoir que 50 à 70 % de la population risquent d’être infectés. Avec cependant des conséquences très différentes. Certaines personnes déjà concernées par d’autres pathologies graves pourraient voir leur vie mise en danger. D’autres auront les symptômes d’une grippe très sévère mais se rétabliront. Enfin un très grand nombre également porteur du virus ne constateront aucun symptôme ou presque. Invité ce dimanche matin de France Info, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a rappelé que l’objectif n’était pas d’arrêter la propagation du virus stricto sensu mais de l’étaler dans le temps afin de faciliter le travail des soignants et de favoriser une immunisation progressive de la population. 

Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a estimé dimanche sur France Info que l’épidémie de coronavirus toucherait « probablement » plus de la moitié de la population française. Le ministre répondait à une question sur le renforcement drastique des mesures de confinement annoncé samedi soir par le Premier ministre Edouard Philippe. « Comme vous le savez, depuis le début, la stratégie ce n’est pas d’empêcher que le virus passe – on sait qu’il passera probablement par plus de la moitié d’entre nous – mais c’est de faire en sorte qu’il passe de la manière la plus étalée possible dans le temps », a indiqué Jean-Michel Blanquer.

Le ministre faisait référence aux personnes potentiellement contaminées mais pas celles – beaucoup moins nombreuses – chez qui le virus prend des formes graves. « On considère, et là je ne fais que répéter ce que disent les scientifiques, que 50 à 70% de la population in fine finit par être contaminée par le virus, et c’est d’ailleurs ça qui met fin au virus puisque ça crée une forme d’immunité majoritaire, et donc le virus s’éteint de lui-même », a ajouté Jean-Michel Blanquer plus tard dans l’interview.

Le gouvernement a notamment annoncé la fermeture de tous les lieux publics non-indispensables afin de freiner l’épidémie qui a contaminé 4.500 personnes en France et fait 91 morts, selon le dernier bilan communiqué samedi.

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