Télécoms : la fin des zones blanches ?
L’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, déclare qu’elle va améliorer ses cartes de couverture mobile. Des cartes assez critiquées dans des zones peu denses; en fait, théoriquement on peut y disposer des technologies en 2G, en 3G et en 4G mais concrètement cela en fonction notamment des conditions météo. Pourtant partout on annonce déjà la couverture par la technologie 5G pour les mobiles et par le câble. Le problème c’est que ces technologies ne sont pas prêtes d’atteindre des territoires isolés, le câble jamais sans doute compte tenu des coûts que cela représente et la 5G dans des années et des années
Dans un rapport récent sur la couverture numérique du territoire, les députés Laure de la Raudière (Agir) et Eric Bothorel (LREM), s’en sont fait l’écho. Il existe, déplorent les parlementaires, « un décalage préoccupant entre les cartes de couverture et la réalité perçue sur le terrain ».
« En dépit des progrès réalisés, il existe aujourd’hui un décalage notable entre la couverture mobile mesurée par l’Arcep et la couverture ressentie par les citoyens, détaillent Laure de la Raudière et Eric Bothorel. Cet écart explique d’ailleurs le recours croissant, de la part des collectivités, à des outils leur permettant de réaliser leurs propres cartes de couverture. »
Des critiques dont l’Arcep a pris bonne note. « Vous nous dites que nos cartes sont fausses => nous les changeons ! (Ou : quand c’est compliqué, il faut savoir avancer en mode essai/erreur, sinon on ne bouge jamais) », a affirmé Sébastien Soriano, le président du régulateur des télécoms, ce mercredi sur Twitter. Le problème c’est qu’on va éventuellement améliorer la performance des cartes mais sans pour autant améliorer la qualité et la densité du réseau. Il faudra autre chose comme incitation pour permettre une couverture numérique équilibrée du territoire.