La loi de sécurité globale : la protestation des bisounours
Il est certes démocratique que puissent protester certains défenseurs des droits de l’homme contre le projet de loi sécurité globale qui protège les agents du service public et notamment les policiers. Pour autant, ces protestations paraissent ne pas tenir compte du contexte de terrorisme et d’insécurité qui caractérise le pays. Le ministre de l’intérieur a donc répondu de façon nette aux interrogations de ses bisous ne. Issus pour la plupart des rangs de la gauche irresponsable.
S’exprimant lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur a rejeté cet argument avec virulence.
“Est-ce que les journalistes pourront continuer à filmer ? La réponse est oui. Pourront-ils continuer à diffuser ? La réponse est oui. Est-ce qu’un citoyen pourra filmer une intervention de police ? La réponse est oui. Pourra-t-il le dénoncer au procureur de la République ? La réponse est oui.”
“Mais pourra-t-on désormais faire des appels au viol sur des policières, pourra-t-on faire des appels au meurtre sur des policiers? (…) Non, et tant mieux que l’article 24 soit adopté”, a martelé Gérald Darmanin en mentionnant l’exemple des “policiers de Magnanville qui ont été égorgés (en 2016, NDLR) devant leur enfant de six ans parce qu’on les a reconnus”.
Le vote final sur la proposition de loi doit avoir lieu mardi prochain.
En l’état actuel, LaRem, ainsi que LR et l’UDF vont voter pour, toute la gauche votera contre tandis que le Modem est divisé sur la question, en raison notamment des articles 21 et 24.
Amnesty International ainsi que les principaux syndicats de journalistes ont appelé à un rassemblement mardi après-midi derrière l’Assemblée nationale contre cette proposition de loi qu’ils jugent liberticide.