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Covid France : les biologistes en grève !

Covid France : les biologistes en grève !


Alors que le Covid explose en Chine, les biologistes ont décidé de ne plus fournir de statistiques en France !Les mouvements corporatistes pourraient bien se développer dans le pays. On l’a vu par exemple avec la surprenante grève des contrôleurs de la SNCF qui a pénalisé évidemment davantage les usagers que le gouvernement et contribuant ainsi à porter un discrédit à la SNCF qui n’en pourtant pas besoin. Il y a aussi en ce moment l’action des médecins libéraux. Vient de s’y ajouter la menace des laboratoires de biologie non seulement de ne plus fournir des statistiques concernant la Covid mais en plus de ne plus pratiquer l’acte de contrôle de la pandémie.

Une prise de position qui ressemble aussi de près à une mise en otage de la population

Les laboratoires de biologie ne feront plus remonter à partir du 2 janvier les résultats des tests Covid qui permettent au gouvernement de suivre l’évolution de l’épidémie, ont indiqué samedi leurs syndicats dans un communiqué à l’AFP. «Les patients pourront continuer à se faire tester dans les laboratoires mais le gouvernement ne recevra aucune remontée de données» dans le fichier national, précisent-ils.

«Si cela ne suffit pas, nous envisageons une nouvelle grève nationale sur plusieurs jours et l’arrêt total des actes Covid pour une durée indéterminée. Nous aimerions ne pas en arriver là pour l’accès aux soins de nos patients, (c’est) désormais au gouvernement de prendre ses responsabilités et de ne pas prendre la population en otage», affirment-ils. En cause la rémunération des futurs actes en lien avec les profits réalisés au plus fort de la pandémie

Covid France : les biologistes menacent de ne plus opérer les contrôles

Covid France : les biologistes menacent de ne plus opérer les contrôles


Les mouvements corporatistes pourraient bien se développer dans le pays. On l’a vu par exemple avec la surprenante grève des contrôleurs de la SNCF qui a pénalisé évidemment davantage les usagers que le gouvernement et contribuant ainsi à porter un discrédit à la SNCF qui n’en avait pas besoin. Il y a aussi en ce moment l’action des médecins libéraux. Vient de s’y ajouter la menace des laboratoires de biologie non seulement de ne plus fournir des statistiques concernant la Covid mais en plus de ne plus pratiquer l’acte de contrôle de la pandémie.

Une prise de position qui ressemble aussi de près à une mise en otage de la population

Les laboratoires de biologie ne feront plus remonter à partir du 2 janvier les résultats des tests Covid qui permettent au gouvernement de suivre l’évolution de l’épidémie, ont indiqué samedi leurs syndicats dans un communiqué à l’AFP. «Les patients pourront continuer à se faire tester dans les laboratoires mais le gouvernement ne recevra aucune remontée de données» dans le fichier national, précisent-ils.

«Si cela ne suffit pas, nous envisageons une nouvelle grève nationale sur plusieurs jours et l’arrêt total des actes Covid pour une durée indéterminée. Nous aimerions ne pas en arriver là pour l’accès aux soins de nos patients, (c’est) désormais au gouvernement de prendre ses responsabilités et de ne pas prendre la population en otage», affirment-ils. En cause la rémunération des futurs actes en lien avec les profits réalisés au plus fort de la pandémie
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Recontaminations Covid: au bout d’un mois ? (biologistes)

 Recontaminations Covid:  au bout d’un mois ?   (biologistes)

 

On observe des recontaminations au Covid-19 au bout « d’un mois ou un mois et demi », a expliqué sur franceinfo lundi 28 mars François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes, alors que selon Philippe Besset, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, « un test sur trois est positif ». Santé publique France a recensé en moyenne 130 000 cas de Covid-19 par jour la semaine dernière.

franceinfo : Faites-vous, vous aussi, le constat qu’un test sur trois est positif ?

François Blanchecotte : Absolument. On est quasiment à un test sur trois de positif, avec 3 millions de PCR faits sur la dernière semaine. On a donc de forts taux de contamination et de positivité. On est dans des phases qui correspondent à la quatrième vague où nous avions des tests positifs régulièrement. Il s’agit de gens symptomatiques. Ce sont des recontaminations, des gens qui ont fait des vagues Omicron et qui aujourd’hui se contaminent avec le [variant] BA.2.

Quel est le délai entre les recontaminations ?

Il y a des gens qui ont été contaminés il y a un mois ou un mois et demi et qui sont recontaminés. C’est souvent avec les enfants, la famille et dans les Ehpad. Les clusters que l’on découvre sont à 57% dans les Ehpad et les établissements médiaux avec des personnes handicapées à 14%. Dans les entreprises, on est à 8% et dans les crèches à 10%.

Les symptômes ont-ils évolué ?

Beaucoup de gens nous rapportent des maux de tête assez longs, très violents, qui les immobilisent pendant plusieurs jours. C’est pour ça qu’il y a des arrêts d’un certain nombre de personnels, qui ne sont pas faciles à maîtriser. C’est difficile d’avoir des recrutements et on a des effectifs qui nous manquent.

Quel est le profil des personnes qui viennent dans les laboratoires ?

Nous avons des gens entre 10 et 49 ans. C’est la grande majorité des recontaminations. Le taux de dépistage pour 100 000 habitants dans certaines catégories dépasse les 3 000.

Tests de dépistage : contestés par des biologistes

Tests de  dépistage : contestés par des biologistes

On sait que la France est particulièrement en retard en matière de dépistage. Il y a longtemps que l’Allemagne pratique des tests de massifs à hauteur de 500 à 700 000 par semaine tandis que la France atteint péniblement 200 000. Pour rattraper ce retard, Le Premier ministre Edouard Philippe a déclaré que les autorités sanitaires seraient en mesure de mener au moins 700.000 tests par semaine à partir du 11 mai. Le problème c’est que les biologistes estiment n’être pas en capacité de disposer des moyens pour réaliser un tel objectif. Une contestation du plan quantitatif mais aussi sur le plan qualitatif avec de fortes interrogations sur la fiabilité des tests PCR.

Les 700.000 tests évoqués par le gouvernement sont des tests RT-PCR (reverse transcription polymerase chain reaction) qui visent à établir si un patient est contaminé par le SARS-CoV-2, et non des tests sérologiques qui recherchent l’immunité développée par les anciens malades, dont le développement est en cours.

“La question des 700.000 tests par semaine, je ne sais pas si c’est raisonnable”, a dit à Reuters François Blanchecotte, président national du Syndicat des biologistes (SDB), un des représentants des laboratoires médicaux privés.

“Le facteur limitant, ça va être les préleveurs, d’avoir des gens pour prélever à une telle échelle, sept jours sur sept”, a-t-il souligné.

Les scientifiques s’inquiètent depuis le début de l’épidémie de COVID-19 du nombre de “faux négatifs”, des résultats de tests qui apparaissent comme négatifs alors que la personne est en réalité infectée. Ce nombre risque encore d’augmenter si les prélèvements ne sont pas correctement réalisés.

Le gouvernement n’a pas précisé comment ces tests seraient répartis entre laboratoires privés et structures hospitalières publiques. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a assuré mercredi sur France Info qu’ils seraient tous réalisés “par des gens qui sont formés”.

Lionel Barrand, président du syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM), s’inquiète aussi de la disponibilité des composants nécessaires aux tests PCR, en particulier des réactifs indispensables dont une partie doit être importée, notamment de Chine.

“Est ce qu’on sera suffisamment approvisionné en réactifs et écouvillons?”, s’interroge-il.

“Ce que nous constatons auprès des fournisseurs, c’est qu’on est toujours en tension au niveau national”, a-t-il déclaré à Reuters. “On pourrait théoriquement doubler nos capacités et être à 500.000 tests (par semaine) mais il nous faut suffisamment de réactifs et d’écouvillons.”

Le ministère de la Santé a assuré à ce sujet à Reuters que le gouvernement avait pris ses précautions.

“L’Etat a fait des démarches auprès des grands fournisseurs internationaux pour sécuriser des volumes d’approvisionnements – notamment en réactifs – pour les mois qui viennent, afin de répondre aux besoins de l’ensemble des laboratoires, publics et privés”, a-t-il assuré.

Les autorités sanitaires ont listé jusqu’à présent une quarantaine de types de réactifs que les laboratoires sont autorisés à utiliser. Ces réactifs sont produits aussi bien par des PME françaises que par des géants du secteur pharmaceutique comme le Suisse Roche ou l’Américain Abbott Laboratories.

Pour Lionel Barrand, l’autre source d’inquiétude est l’extrême diversité des symptômes du COVID-19, allant d’une légère fièvre et d’un simple mal de tête à une toux sévère, une perte de goût et d’odorat ou une détresse respiratoire.

“Est-ce que 500.000 ou 700.000 tests suffiront demain vu la variabilité des symptômes? C’est le grand sujet d’inquiétude. Si tous les patients qui ont un petit symptôme viennent se faire dépister, le système craquera.”




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