Archive pour le Tag 'Bilan'

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Macron : un bilan économique médiocre

Macron : un bilan économique médiocre 

L’économiste Bruno Alomar constate, dans une tribune au « Monde », que la présidence d’Emmanuel Macron avait bien commencé avant que les crises des « gilets jaunes », de la réforme des retraites et celle due au Covid-19 ne surviennent.

Tribune.

 

A quelle aune juger de la performance économique du quinquennat qui s’achève ? La question est d’importance, car, si certains candidats ont décidé de mettre les sujets économiques au second plan, le président de la République et ses soutiens estiment que l’économie a toujours été son point fort. Si le sujet est complexe, quatre grandeurs macroéconomiques sont suffisamment partagées pour permettre de porter un jugement : le commerce extérieur, le chômage, les prélèvements obligatoires et les finances publiques.

Naturellement, avant toute évaluation, certaines précautions s’imposent. La première, la plus évidente, est que la France de 2017 se trouvait en un certain état, et que, une fois dissipées les illusions d’une campagne électorale, l’économie connaît une inertie qu’il faut admettre. La seconde, c’est la crise liée au Covid-19, dont il faut rappeler qu’elle aura été pour la France en 2020 deux fois plus grave (8,8 % de récession en année glissante) que la crise financière de 2008 (3,9 % de récession en 2009), et qu’elle a très gravement perturbé tous les indicateurs économiques, rendant encore plus difficile un bilan « toutes choses étant égales par ailleurs ».

 

De telles précautions appellent elles-mêmes des nuances. Car, hélas, les crises reviennent de plus en plus souvent. Plus encore, si les crises sont exogènes, tous les pays ne réagissent pas avec le même sérieux. Enfin, si l’on considère les deux dernières grandes crises (2008 et 2020), les quinquennats de Nicolas Sarkozy et d’Emmanuel Macron avaient bien commencé avant qu’elles ne surviennent. Il ne faut donc pas craindre de regarder les faits et les chiffres tels qu’ils sont. Et ils sont têtus. 

En matière de compétitivité, le constat est sévère. En 2017, le solde de la balance commerciale était déficitaire à hauteur de 58,5 milliards d’euros, selon l’Insee. Les données les plus récentes de l’administration des douanes font état d’un déficit de 77,6 milliards entre décembre 2020 et novembre 2021, venant confirmer les prévisions de la plupart des observateurs : le déficit de notre commerce extérieur excédera en 2021 les 85 milliards, soit le plus dégradé que la France a eu depuis plusieurs décennies, et le plus élevé, de très loin, de toute la zone euro.

Si la compétitivité d’un pays se juge largement à l’aune de son commerce extérieur, la situation déjà peu brillante de la France ne s’est pas améliorée. L’excédent allemand en 2021 sera de l’ordre de 200 milliards, selon Destatis, l’homologue allemand de l’Insee.

Bilan Monde 2021: année de ruptures

Bilan Monde 2021:  année de ruptures

 

 Le Bilan du monde consacre une grande partie de son édition 2022 à la pandémie et aux effets de la vaccination. Cette publication annuelle, préparée par les journalistes du Monde, propose un panorama géopolitique, économique et écologique de l’année écoulée et dresse l’état des lieux des 198 pays du globe. Outre cet atlas, l’édition comprend également trois cahiers – « International », « France » et « Planète » –, un portfolio, des infographies et des tribunes marquantes publiées dans les pages « Idées » du journal mais aussi des points de vue inédits ; soit différents décryptages pour faire le tour de l’année 2021, riche en rebondissements.

A l’échelle de la planète, l’impact de cette crise sans précédent sur l’humanité a accéléré le changement de nos sociétés, elles-mêmes en proie à plusieurs ruptures dans la marche du monde. Rupture sanitaire : le coronavirus et ses variants résistent et le retour à la vie « normale » n’est pas pour demain. Rupture géopolitique : le retrait des Etats-Unis d’Afghanistan marque la fin du siècle américain et le basculement vers l’Indo-Pacifique du nouveau centre de gravité de l’ordre mondial. Rupture politique : l’abstention record aux scrutins électoraux, notamment en France, creuse le déficit de confiance entre gouvernants et gouvernés. Rupture écologique, enfin : l’année 2021 a battu des records de chaleur.

Même si l’épidémie n’a pas encore attaqué les fondements des relations internationales, de nouveaux rapports de force et une nouvelle grammaire ont surgi, ouvrant la voie à un climat d’incertitude générale à travers huit défis (sanitaire, géopolitique, politique, économique, social, technologique, anthropologique, écologique) à relever pour les Etats et leurs populations. Ces défis, parce qu’ils s’interconnectent et agissent simultanément, compliquent davantage leur lisibilité.

« Le Bilan du monde », édition 2022, 220 pages, 14 euros.

Sondage sécurité : un mauvais bilan de Macron pour 62 % des Français

Sondage sécurité : un mauvais bilan de Macron pour 62 % des Français

 

La sécurité est de loin le champ d’action qui mécontente le plus l’opinion publique. Macron est très sévèrement jugé sur cette question. D’après le baromètre Fiducial-Odoxa pour Le Figaro  62 % des Français considèrent comme «mauvais» le bilan de son quinquennat.

Déçus, ils jugent que son action n’a pas été à la hauteur en particulier en matière de lutte contre la délinquance (74 %) contre laquelle, pourtant, avait été déployée la «police de sécurité du quotidien» au début de la mandature. Considérée comme un «marqueur» pour lutter contre les délits et les incivilités pourrissant la vie des administrés, cette réforme est ressentie comme un échec total.

En cause sans doute le manque de moyens notamment de policiers sur le terrain mais aussi le laxisme de la justice.

Des bilans neutralité carbone très théoriques

Des bilans neutralité carbone  très théoriques

En autorisant finalement les firmes à se prévaloir, pour leurs produits, d’un « zéro carbone » pourtant considéré comme une « allégation sans aucun fondement scientifique », le Sénat induit l’idée que cet objectif est atteignable « sans repenser notre structure socio-économique », s’indigne l’avocat Paul Dalmasso dans une tribune pour « Le Monde ».

 

Bref à défaut de méthodologie reconnue et indiscutable, tout peut être mis en cause dans les fameux bilans de neutralité carbone : la mesure, la réduction et la pseudo compensation

 

Tribune. 
Le Groupe d’experts international sur l’évolution du climat (GIEC) définit la neutralité carbone comme l’équilibre, à l’échelle mondiale, entre les émissions et les absorptions de CO2 anthropiques sur une période donnée.En cohérence avec la définition du GIEC, l’Agence de la transition écologique (Ademe) rappelle que le concept de neutralité carbone n’a « réellement de sens qu’à l’échelle de la planète » et « ne peut pas s’appliquer à une autre échelle – territoire infranational, organisation [entreprises, associations, collectivités, etc.], produit ou service, etcIndividuellement ou à leur échelle, les acteurs économiques, collectivités et citoyens qui s’engagent pour la neutralité carbone ne sont, ni ne peuvent devenir, ou se revendiquer, neutres en carbone, l’atteinte d’une neutralité carbone arithmétique n’ayant pas de sens à leur échelle. » 

En dépit de la définition qu’en donne le GIEC, et ignorant la position de l’Ademe, certaines entreprises revendiquent pourtant, dans leurs annonces publicitaires, la neutralité carbone de leurs produits. A supposer même que le concept ait un sens à leur échelle, le mode opératoire utilisé par ces entreprises pour afficher la neutralité carbone de leurs biens ou services repose sur le triptyque « mesurer, réduire, compenser », éminemment critiquable.

 

« Mesurer » : les standards et protocoles existant sur le marché laissent aux entreprises une grande marge de manœuvre concernant le périmètre des émissions à intégrer dans leur évaluation, et n’incluent pas systématiquement les émissions les plus significatives de leur chaîne de valeur. La neutralité ainsi revendiquée ne concerne donc jamais la totalité des émissions de l’entreprise. 

« Réduire » : les réductions d’émissions annoncées sont autodéclaratives, estimées sur la base d’actions souvent peu ambitieuses et difficilement vérifiables.

« Compenser » : le procédé consiste à financer, par l’achat de « crédits-carbone », le développement de puits de carbone ayant vocation à absorber les émissions que l’entreprise n’a pu éviter ou réduire. Ne disposant pas actuellement de technologies efficientes pour absorber des quantités significatives de CO2, ces crédits financent principalement le développement de puits biologiques (projets de forestation ou de reforestation).

Viser une neutralité carbone par compensation, en recourant au développement de projets de (re)forestation, revient donc à postuler une équivalence parfaite entre une émission immédiate et certaine de l’entreprise – entraînant des conséquences physiques directes sur le dérèglement climatique –, et une absorption future – en raison de la durée de croissance des arbres, sur plusieurs décennies – et incertaine – ces projets sont soumis à de nombreux aléas : leur annulation, incendies, sécheresse, etc.

Macron à la télé: pandémie et éloge du bilan

Macron à la télé: pandémie et éloge du bilan

 

À nouveau le président de la république va enfiler sa blouse d’infirmière en chef pour décrire l’évolution de l’épidémie et les nouvelles conditions de la maîtrise. De ce point de vue ,il n’aura pas grand-chose à rajouter par rapport à ce qu’on connaît. La seule question étant de savoir si l’on Intègre la question de la troisième dose dans le passe sanitaire. Pour le reste ,ce sera du bla-bla à la mode Véran. Une intervention sur la Covid  par ailleurs un peu prématurée car si la France peut se féliciter d’une situation moins grave qu’ailleurs, les données statistiques pourraient rapidement évoluer comme c’est le cas au Royaume-Uni avec plus de 40 000 contaminations par jour ou encore en Allemagne avec autour de 30 000 contaminations. La France en quelques semaines est passée d’une moyenne de 5000 à près de 10 000 et surtout le taux d’incidence ne cesse de progresser dangereusement.

L’objectif réel de l’intervention télévisée est en  fait de valoriser le bilan politique du chef de l’État dont  la tonalité générale sera : tout va bien madame la marquise. Pour l’instant effectivement les indicateurs économiques sont bien orientés étant entendu qu’il faut préciser qu’il s’agit surtout de l’effet rattrapage par rapport à 2019. Dès 2022 l, a France va retrouver, comme d’autres pays la croissance molle autour de 2 %. Pour le quatrième trimestre en décèle déjà un être tassements de l’activité On voit mal quel type de réforme pourrait décider Emmanuel Macron d’ ici les élections présidentielles. Tout au plus, il annoncera son intention d’engager de grandes transformations sitôt qu’il sera réélu. En-tête figure l’éternelle question des retraites repoussée pour des problèmes d’impréparation technique, de manque de concertation et d’immobilisme politique.

Programmes d’investissement : bilan mitigé pour la Cour des Comptes

Programmes d’investissement  : bilan mitigé pour  la Cour des Comptes

 

Dans la perspective du plan de 30 milliards annoncé par Emmanuelle Macon il est intéressant de prendre connaissance du bilan que fait la Cour des Comptes des quatre plans précédents  (PIA).

Pour faire simple, reconnaissons que ce bilan est assez mitigé. La Cour des Comptes admet qu’il est difficile de mesurer l’efficacité de ces plans en raison de leur complexité et de l’articulation avec d’autres formes d’aide.

La question reste donc de savoir si ces plans d’investissement participent de la modernisation de l’appareil de production ou si ils ne permettent pas souvent des effets d’aubaine.

De toute manière reste le problème fondamental de la comparaison avec une période de référence. C’est-à-dire la comparaison entre une situation avec plan d’investissement et une situation sans plan d’investissement. Un questionnement éternel vis-à-vis de toutes les mesures de soutien.

Les quatre PIA successifs ont mobilisé quelque 57 milliards d’euros au bénéfice de la recherche et de l’enseignement supérieur, de l’innovation dans les entreprises, de la diffusion d’outils numériques et de la transition écologique, notamment dans l’habitat et les transports,

Le référé relève aussi des « effets positifs » du dispositif PIA sur « la compétition entre les porteurs de projets », ainsi que des effets de « structuration » et « d’entraînement », notant toutefois que « l’effet de levier affiché doit être fortement relativisé » à cause du poids des co-financeurs publics comme Bpifrance ou la Banque européenne d’investissement (BEI).

La Cour critique surtout le « caractère tardif et encore limité de la démarche d’évaluation des actions financées »« Les évaluations conduites jusqu’ici sont essentiellement micro-économiques mais les particularités de chaque investissement en rendent les conclusions peu généralisables », constate-t-elle. « L’appréciation des effets macro-économiques du PIA reste très limitée, les complexités méthodologiques et les interactions avec une multitude de dispositifs publics (fiscaux, subventionnels, réglementaires, etc.) rendant l’exercice particulièrement délicat », ajoute-elle.

Avec « la crise de la Covid-19, la Cour estime que le moment est venu pour ouvrir une réflexion de fond sur le devenir » du PIA. Enfin, le référé envoyé fin juillet demandait déjà au gouvernement de réfléchir à une meilleure articulation entre le PIA et les autres programmes d’investissement, deux mois et demi avant la présentation du plan France 2030, intervenue mardi.

« Investissements d’avenir » (PIA) : bilan mitigé pour la Cour des Comptes

« Investissements d’avenir » (PIA) : bilan mitigé pour la Cour des Comptes

 

Dans la perspective du plan de 30 milliards annoncé par Emmanuelle Macron, il est intéressant de prendre connaissance du bilan que fait la Cour des Comptes des quatre plans précédents  (PIA).

Pour faire simple, reconnaissons que ce bilan est assez mitigé. La Cour des Comptes admet qu’il est difficile de mesurer l’efficacité de ces plans en raison de leur complexité et de l’articulation avec d’autres formes d’aide.

La question reste donc de savoir si ces plans d’investissement participent de la modernisation de l’appareil de production ou si ils ne permettent pas souvent des effets d’aubaine.

De toute manière reste le problème fondamental de la comparaison avec une période de référence. C’est-à-dire la comparaison entre une situation avec plan d’investissement et une situation sans plan d’investissement. Un questionnement éternel vis-à-vis de toutes les mesures de soutien.

Les quatre PIA successifs ont mobilisé quelque 57 milliards d’euros au bénéfice de la recherche et de l’enseignement supérieur, de l’innovation dans les entreprises, de la diffusion d’outils numériques et de la transition écologique, notamment dans l’habitat et les transports,

Le référé relève aussi des « effets positifs » du dispositif PIA sur « la compétition entre les porteurs de projets », ainsi que des effets de « structuration » et « d’entraînement », notant toutefois que « l’effet de levier affiché doit être fortement relativisé » à cause du poids des co-financeurs publics comme Bpifrance ou la Banque européenne d’investissement (BEI).

La Cour critique surtout le « caractère tardif et encore limité de la démarche d’évaluation des actions financées »« Les évaluations conduites jusqu’ici sont essentiellement micro-économiques mais les particularités de chaque investissement en rendent les conclusions peu généralisables », constate-t-elle. « L’appréciation des effets macro-économiques du PIA reste très limitée, les complexités méthodologiques et les interactions avec une multitude de dispositifs publics (fiscaux, subventionnels, réglementaires, etc.) rendant l’exercice particulièrement délicat », ajoute-elle.

Avec « la crise de la Covid-19, la Cour estime que le moment est venu pour ouvrir une réflexion de fond sur le devenir » du PIA. Enfin, le référé envoyé fin juillet demandait déjà au gouvernement de réfléchir à une meilleure articulation entre le PIA et les autres programmes d’investissement, deux mois et demi avant la présentation du plan France 2030, intervenue mardi.

Programmes d’investissement d’avenir : bilan mitigé pour Cour des Comptes

Programmes d’investissement d’avenir : bilan mitigé pour Cour des Comptes

 

Dans la perspective du plan de 30 milliards annoncé par Emmanuelle Macon il est intéressant de prendre connaissance du bilan que fait la Cour des Comptes des quatre plans précédents  (PIA).

Pour faire simple, reconnaissons que ce bilan est assez mitigé. La Cour des Comptes admet qu’il est difficile de mesurer l’efficacité de ces plans en raison de leur complexité et de l’articulation avec d’autres formes d’aide.

La question reste donc de savoir si ces plans d’investissement participent de la modernisation de l’appareil de production ou si ils ne permettent pas souvent des effets d’aubaine.

De toute manière reste le problème fondamental de la comparaison avec une période de référence. C’est-à-dire la comparaison entre une situation avec plan d’investissement et une situation sans plan d’investissement. Un questionnement éternel vis-à-vis de toutes les mesures de soutien.

Les quatre PIA successifs ont mobilisé quelque 57 milliards d’euros au bénéfice de la recherche et de l’enseignement supérieur, de l’innovation dans les entreprises, de la diffusion d’outils numériques et de la transition écologique, notamment dans l’habitat et les transports,

Le référé relève aussi des « effets positifs » du dispositif PIA sur « la compétition entre les porteurs de projets », ainsi que des effets de « structuration » et « d’entraînement », notant toutefois que « l’effet de levier affiché doit être fortement relativisé » à cause du poids des co-financeurs publics comme Bpifrance ou la Banque européenne d’investissement (BEI).

La Cour critique surtout le « caractère tardif et encore limité de la démarche d’évaluation des actions financées »« Les évaluations conduites jusqu’ici sont essentiellement micro-économiques mais les particularités de chaque investissement en rendent les conclusions peu généralisables », constate-t-elle. « L’appréciation des effets macro-économiques du PIA reste très limitée, les complexités méthodologiques et les interactions avec une multitude de dispositifs publics (fiscaux, subventionnels, réglementaires, etc.) rendant l’exercice particulièrement délicat », ajoute-elle.

Avec « la crise de la Covid-19, la Cour estime que le moment est venu pour ouvrir une réflexion de fond sur le devenir » du PIA. Enfin, le référé envoyé fin juillet demandait déjà au gouvernement de réfléchir à une meilleure articulation entre le PIA et les autres programmes d’investissement, deux mois et demi avant la présentation du plan France 2030, intervenue mardi.

Non aux entreprises sans bilan carbone (maire de Bordeaux )

Non aux entreprises sans bilan carbone (maire de  Bordeaux )

« Le bilan carbone sera désormais un critère décisif pour les entreprises qui souhaitent s’installer à Bordeaux », déclare le maire de Bordeaux..( intreview La Tribune (extrait)

 

Nous voulons attirer des entreprises bas carbone, celles qui ont un impact positif sur le territoire y compris sur le plan environnemental. Et pour attirer ces entreprises vertueuses nous devons bien sûr montrer l’exemple en matière de transition écologique, de végétalisation, d’accessibilité. Je veux notamment développer les activités portuaires qui sont en pleine transition en abandonnant les activités pétrolières pour des métiers comme le retrofit, la remotorisation au gaz naturel liquéfié, ou encore la production d’hydrogène vert. L’économie sociale et solidaire (ESS) est aussi un secteur que nous promouvons activement activement par une convention avec trois autres collectivités, une feuille de route votée le 8 juin dernier et trois appels à projets en cours sur la coopération, les formes innovantes d’emploi, et l’économie circulaire et la low tech. Nous avons soutenu Citiz et nous soutenons le projet ïkos et le développement de la monnaie locale, la MIEL. Vous savez, je préfère l’ESSisation de l’économie que l’Uberisation de l’économie ! Je défends l’idée de Gaël Giraud de « l’économie du bien commun » qui s’inspire des principes de l’ESS, de l’économie circulaire et de gestion sobre des ressources.

On comprend donc que, par exemple, une entreprise du secteur pétrolier ou du type d’Amazon n’est pas la bienvenue à Bordeaux…

Oui, tout à fait ! Je ne veux pas qu’on attire des entreprises polluantes ou qui ne s’interrogent pas sur leur bilan carbone. Ce n’est pas à nous d’encourager ce type d’activités même si on ne pourra bien évidemment pas les interdire. Nous ne pourrons pas réussir la transition écologique du territoire sans les entreprises. J’ajouterai que le monde économique a compris qu’il n’y a pas de salut en dehors d’un changement de modèle radical. J’étais au Medef cet été et eux-mêmes parlent de « la nécessaire conversion de nos modes de production ». La RSE et les coûts climatiques sont aujourd’hui de vrais sujets pour et dans les entreprises !

Donc, je le dis : le bilan carbone sera désormais un critère décisif pour les entreprises qui souhaitent s’installer à Bordeaux et nous allons également l’intégrer dans nos marchés publics. L’emploi reste évidemment un critère important et il est compatible avec le bilan carbone parce qu’il faut se poser les bonnes questions : pourquoi attirer à Bordeaux des entreprises qui n’ont pas compris que le sens de l’histoire c’est la décarbonation de l’économie et qui sont donc condamnées ?

Depuis votre élection vous n’avez pas souhaité incarner en tant que maire un rôle économique. Avez-vous changé d’avis ?

Oui, j’ai évolué là-dessus, je le reconnais ! Quand un chef d’entreprise bordelais vient me voir, c’est mon rôle de l’écouter, de lui répondre et de l’accompagner, y compris dans ses démarches de décarbonation. Ce n’est pas de ma compétence mais, oui, c’est bien ma responsabilité et je n’ai pas l’intention de m’y dérober, sans me renier ! Et, en, tant qu’ancien avocat à mon compte, je comprends mieux le langage et les enjeux de l’entreprise que bien d’autres responsables politiques.

Qu’est-ce qui a changé dans le quotidien des habitants et des salariés bordelais ?

Je trouve amusant que ceux qui nous disent qu’on n’en fait pas assez pour le climat sont précisément ceux qui n’ont rien fait pendant des années ! Mais, soyons honnêtes, je suis le premier à être convaincu qu’on n’en fait pas suffisamment. Nous travaillons pour adapter le territoire à la transition climatique et nous allons insister dans les prochains mois sur les mobilités pour rééquilibrer le partage de l’espace public qui est aujourd’hui trop favorable à la voiture. Nous parlons d’une ville apaisée en passant la ville à 30 km/h, pas seulement l’hyper-centre, en rendant la rue aux enfants près des écoles bordelaises et en continuant à développer le vélo. L’autre sujet c’est l’urbanisme avec notre politique de zéro artificialisation des sols et le label du bâtiment frugal bordelais.

Quel est l’état de vos relations avec les professionnels de l’immobilier qui dénoncent le volume trop faible de nouveaux logements ?

On est beaucoup dans la négociation parce que tant qu’on n’a pas révisé le plan local d’urbanisme on ne peut pas imposer ce label. Mais on constate qu’il y a de l’adhésion avec des promoteurs qui ont accepté de remettre en jeu leurs permis de construire. Par ailleurs, nous n’avons pas décrété de gel et nous continuons à construire à Bordeaux ! Mes prédécesseurs considéraient que construire partout et n’importe comment allait faire baisser les prix et les loyers… On voit bien que c’est une posture idéologique qui n’a pas fonctionné ! Aujourd’hui, on cherche à construire mieux.

Au risque de surenchérir encore le coût des logements neufs…

Ce qui coûte le plus cher dans une opération à Bordeaux aujourd’hui c’est le coût du foncier, notamment parce que Bordeaux est rentrée trop tardivement dans l’établissement public foncier régional à cause du refus d’Alain Juppé. On travaille aussi beaucoup avec l’office foncier solidaire sur les baux réels solidaires (BRS) qui permettent de dissocier le logement et le foncier et donc de réduire le coût du logement de 20 % à 30 %. Et c’est en plus un dispositif anti-spéculation à la revente. Enfin, on va rattraper le retard hérité de la précédente majorité sur le logement social.

Il y a malgré un tout à risque à Bordeaux, ou à La Rochelle, de surenchérir encore des prix déjà inabordables pour les classes populaires et moyennes

Mais cette réalité est déjà là ! On ne peut plus acheter à Bordeaux à cause de ces prix astronomiques. On hérite de ce fléau et, contrairement à nos prédécesseurs, on essaye des choses, y compris des mesures un peu coercitives. C’est la logique de l’expérimentation de l’encadrement des loyers que nous mettrons en place en 2022. Le mot important c’est expérimentation. On nous dit que ça ne fonctionnera pas… Et bien si c’est le cas on ne s’entêtera pas, mais si on arrive à faire baisser le prix des loyers à Bordeaux, alors tant mieux ! Cette logique d’expérimentation doit être notre nouvelle manière de faire de la politique.

Soutenez-vous l’un des cinq canditats aux primaires des écologistes pour la présidentielle de 2022 ?

Je voterai et je sais pour qui je vais voter mais je ne souhaite pas prendre position publiquement. Je le ferai peut-être avant le second tour. J’insiste simplement sur le fait qu’il ne faut pas élire un chef de parti mais un candidat capable de rassembler le plus largement possible, bien au-delà de l’électorat écolo. Il ne faut donc pas chercher nécessairement l’écologie la plus partisane mais celui ou celle qui pourra fédérer suffisamment pour réaliser un très bon score et même réunir une majorité des Français

SÉISME HAÏTI : Le bilan s’alourdit, 1.419 MORTS ET 6.900 BLESSÉS

SÉISME  HAÏTI : 1.419 MORTS ET 6.900 BLESSÉS

Un séisme de magnitude 7,2 a secoué Haïti samedi matin, vers 8h30 heure locale (12h30 GMT), a annoncé le centre américain de sismologie (USGS). Un nouveau bilan fait désormais état de 1.419 morts, et plus de 6.900 blessés.

«Les premières interventions, menées tant par les sauveteurs professionnels que par les membres de la population ont permis d’extraire de nombreuses personnes des décombres. Les hôpitaux continuent de recevoir des blessés» a ajouté la protection civile haïtienne. Une longue secousse a été ressentie sur l’ensemble du pays. Le tremblement de terre s’est produit à plus de 160 km au sud-ouest de la capitale Port-au-Prince, selon l’USGS. Une alerte au tsunami a été décrétée avant d’être rapidement levée.

Le séisme a fait plusieurs morts, avait indiqué à l’AFP le directeur de la protection civile du pays, Jerry Chandler, qui n’avait pas encore de «bilan précis» à fournir. Le Premier ministre Ariel Henry s’est rendu au centre d’opération d’urgence national, à Port-au-Prince. Le 12 janvier 2010, un  tremblement de terre d’une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter avait ravagé la capitale haïtienne et plusieurs villes de province. Plus de 200.000 personnes avaient été tuées et plus de 300.000 autres avaient été blessées lors de la catastrophe qui avait mis à la rue 1,5 millions d’habitants. 

Depuis 2019, Haïti est enfoncée dans une crise économique et politique. Le président, Jovenel Moïse, a été assassiné le 7 juillet dernier.

Macron : un bilan de gauche ?

Macron : un bilan de gauche ?

 

C’est Alain Savary Ancien député PS, le délégué général de Territoires de progrès (TdP, membre de la majorité) qui défend la politique menée par Emmanuel Macron qui l’ affirme : « Macron un bilan de gauche ».

la question qu’on pourrait poser est de savoir de quelle gauche il s’agit, de celle du PS  qui a discrédité le concept de démocratie sociale pour retomber dans les errements de l’ancienne SFIO, de la gauche bobo dure dans les mots molle dans l’action comme Hollande ou de la gauche de Mitterrand qui rapidement a enterré le programme socialiste ? Alain Savary et son micro parti reconnaissent cependant qu’il ne joue qu’un rôle très marginal et forcément ambigu.

(Interview dans le Figaro)

 

Gilles SAVARY. - Nous sommes aujourd’hui 1800 adhérents. Nous avons une centaine de candidats aux élections régionales, dont trois têtes de liste. Nous avons réussi en très peu de temps une percée politique non négligeable. Nous avons préparé ce scrutin avec loyauté et en très grande confiance avec Stanislas Guerini, Franck Riester et Marc Fesneau. Mais il faut admettre que sur le terrain, ça n’a pas toujours été le cas. Le MoDem et Agir ont parfois un pied à droite et un pied dans la majorité.

Et nous, on a tenté parfois de jouer de notre double appartenance parlementaire pour nous imposer des candidatures plus proches de LREM que de notre mouvement. Il faudra en évaluer les résultats à l’aune des élections régionales, mais si l’on observe un retour des identités politiques, il faudra que la maison commune soit revisitée et loyale avec toutes ses composantes.

Insécurité routière: faute de circulation bilan très bas

Insécurité routière: faute de circulation bilan très bas

Un bilan qui s’explique essentiellement par l’écroulement de la circulation pendant la crise sanitaire. 2541 personnes sont décédées au total sur les routes de France métropolitaine en 2020 : le bilan le plus bas enregistré depuis l’après-Guerre sous l’effet de la crise sanitaire, selon les statistiques définitives publiées lundi par la Sécurité routière.

.Le nombre annuel de morts n’était jamais passé depuis 1945 sous la barre symbolique des 3000 (3244 en 2019, -22%), mais ce bilan est à relativiser en raison de la réduction de la circulation causée par l’épidémie de Covid-19.

Carbone : le bilan de la forêt amazonienne devient négatif

Carbone : le bilan de la forêt amazonienne devient négatif

 

Depuis 10 ans le bilan carbone de la  forêt amazonienne est devenu négatif, la forêt émet davantage de carbone qu’elle n’en absorbe.

Selon une étude, les pertes de carbone de l’Amazonie brésilienne sont environ 18% supérieures aux gains, a précisé dans un communiqué l’Institut français de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). «C’est la première fois qu’on a des chiffres qui montrent qu’on a basculé et que l’Amazonie brésilienne est émettrice» nette de carbone, explique à l’un des auteurs, Jean-Pierre Wigneron, chercheur à l’Inrae.

 

 

L’étude met d’autre part en avant la responsabilité méconnue, mais majeure, des «dégradations» de la forêt. Contrairement à la déforestation qui fait disparaître la surface boisée, les dégradations incluent tout ce qui peut l’abîmer, sans pour autant la détruire totalement : arbres fragilisés en bordure des zones déforestées, coupes sélectives, petits incendies, mortalité des arbres liée à la sécheresse. Des atteintes moins facilement décelables que de grandes étendues rasées.

Coronavirus France : dérives inquiétantes et un bilan de 70000 morts

Coronavirus France : dérives inquiétantes et un bilan de 70000 morts

69949 lundi depuis le début de la pandémie en France . Lundi la France a enregistré 280 décès dans les hôpitaux, contre 282 jeudi, et 356 décès dans les maisons de retraite.

L’Institut national des statistiques, l’INSEE, a déclaré que le taux de mortalité global de la France en 2020 – gonflé par la pandémie – était de 9% plus élevé que les deux années précédentes, avec un total de 667400 décès toutes causes confondues, soit 53900 de plus qu’en 2019.

Le ministère de la Santé a également signalé 21271 nouveaux cas confirmés de COVID-19 au cours des dernières 24 heures, après 21228 jeudi et 19814 vendredi dernier.

La moyenne mobile sur sept jours des nouveaux cas s’établit désormais à près de 18000, contre un peu plus de 13000 à la fin de 2020.

Le nombre de personnes hospitalisées atteintes du COVID-19 a augmenté de 26 à 25 043 et le nombre de personnes en soins intensifs a augmenté de 14 à 2 740, bien dans l’objectif du gouvernement de 2 500 à 3 000.

Bilan Macron sur l’environnement: le délire verbal, l’incohérence et l’immobilisme

Bilan Macron sur l’environnement: le délire verbal, l’incohérence et l’immobilisme

 

C’est sans doute en matière d’environnement que Macron présentera le bilan le plus contrasté. En effet le président de la république n’a pas été avare de mots et de prestations médiatiques. Chaque fois qu’il le peut , il  glisse un couplet intégrant la problématique environnementale. Le problème c’est que l’action suit difficilement.

 

En outre, elle comporte de nombreuses contradictions avec des mesures gadgets le plus souvent mais aussi des mesures contre-productives non seulement sur le plan environnemental mais aussi sur le plan économique.

 

Ne parlons pas de ses relations tendues avec la commission dite citoyenne de 150 zozos choisis au hasard et qui ont débouché sur un magnifique programme qui aurait pu être élaboré dans un bistrot après quatre tournées l’apéritif. Une vraie auberge espagnole où les participants ont été savamment manipulés par les lobbies et les experts très orientés.

 

La pire hypocrisie consiste sans doute à continuer l’incontournable politique énergétique nucléaire mais  à la masquer avec d’inutiles éoliennes complètement improductives et qui engraissent  certains propriétaires de terrains souvent copains des responsables locaux qui aménagent en conséquence les plans locaux d’urbanisme et autre Scot.

 

Greenpeace juge «catastrophique» le bilan du chef de l’État, écrivant même : «Comment s’y prend-il pour toujours faire le contraire de ce qu’il dit ?» «Personne n’a fait autant que nous depuis trois ans ! Moi, je n’ai pas pris des lois pour dans dix ans», avait rétorqué le chef de l’État. Avant l’examen en mars du projet de loi climat, qu’a fait Emmanuel Macron pour l’environnement ?

 

 Il y a eu quand même quelques avancées avec la suppression des pailles en plastique, des cuillères en plastique et des coton-tige en plastique ! Mais rien évidemment sur le problème fondamental du scandaleux business de l’eau en bouteille plastique qui pollue toute la planète. «D’ici à 2022, nous avons pour objectif de doubler la capacité en éolien et en solaire photovoltaïque», avait annoncé Emmanuel Macron. Le parc solaire photovoltaïque affichait une capacité de 7660 MW en 2017, et de 10.072 MW en 2020. Pour tenir la promesse, elle devra s’élever à plus de 15.000 MW en 2022. Concernant le parc éolien, il affichait une puissance de 12.121 MW en mars 2017 et de 16.897 MW en mars 2020. Une capacité doublée signifierait plus de 24.000 MW en 2022. «Je m’engage à tenir l’objectif de 32% en termes d’énergies renouvelables» d’ici 2030, en faite on est tout juste à 17 18 %. Et la perspective c’est évidemment ce qui a toujours été prévu à savoir la construction de six réacteurs nucléaires EPR « la perspective d’une réduction de l’énergie nucléaire à 50 % en 2025 constitue une véritable escroquerie.

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