Archive pour le Tag '« big bang »'

La lecture en disparition chez les jeunes au profit des écrans

La lecture en disparition chez les jeunes au profit des écrans

 Le Figaro révèle une étude alarmante, commandée par le Centre National du livre et confiée à Ipsos, sur la pratique de lecture chez les 7-19 ans. Les écrans récréatifs prennent toujours plus de place dans leur quotidien.

«Nous tirons la sonnette d’alarme.» Les résultats de la nouvelle étude sur les jeunes et la lecture du Centre national du livre (CNL), que révèle Le Figaro, sont préoccupants. Les 16-19 ans consacrent 1h25 par semaine à la lecture contre 5h10 par jour sur les écrans. « On ne peut plus inverser la tendance, on ne peut que la corriger », déplore Régine Hatchondo, présidente du CNL. Comment en est-on arrivé à un tel décrochage ?
Dans cette étude menée auprès de 1500 jeunes Français âgés de 7 à 19 ans, interrogés du 25 janvier au 2 février 2024, on découvre l’ampleur du problème. Le diagnostic se résume à un seul mot : écran. « Il y a eu une utopie Internet, on s’est laissé éblouir », explique Régine Hatchondo. Et d’ajouter : « Il y a désormais un enfermement addictif avec le numérique. On peut parler de drogue, et en cela, de nouvelle guerre de l’opium. » À l’heure où nous sommes inondés d’images permanentes, saturés d’informations, l’écran est à portée de main…

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Social-Inégalités–Pour un big-bang entre revenus du capital et du travail

Social-Inégalités–Pour un big-bang entre revenus du capital et du travail


Jean-Philippe Debas, spécialiste de l’actionnariat salarié dans les entreprises non cotées, explique, dans une tribune au « Monde », qu’il faut créer un big bang de l’actionnariat salarié pour remédier à l’inégalité entre les revenus du travail et ceux du capital.

Avec la conférence sur les bas salaires et le début de l’examen par le Sénat du projet de loi sur le partage de la valeur, l’agenda social de ce mois d’octobre est bien rempli. On ne peut pas dire que les corps constitués et les partenaires sociaux ne se mobilisent pas pour répondre à une crise sociale qui s’installe.

Pourtant, le moment est sans doute venu de reconnaître que le modèle social français est en état de mort cérébrale. Le décrochage inéluctable des revenus du travail par rapport à ceux du capital et le retour de l’inflation lui ont été fatals.

Alors que les dépenses de la Sécurité sociale pour les volets santé et retraite augmentent sous l’effet conjugué du vieillissement de la population et de l’allongement de l’espérance de vie, leur financement est précisément asséché par les mesures du moment. A savoir la baisse massive des cotisations sociales sur les salaires inférieurs à 1,6 fois le smic et la multiplication des dispositifs de partage de la valeur qui ont pour effet de « variabiliser » la rémunération du travail et de la soumettre à un régime social plus favorable pour les entreprises.

A court terme, ces dispositions atteindront probablement l’objectif recherché, qui est de soutenir le pouvoir d’achat. Mais, à moyen terme, les entreprises s’ajusteront. Qu’on les appelle intéressement, participation, prime de partage de la valeur, plan de partage de la valorisation de l’entreprise, ces dispositifs restent des frais de personnel pour les entreprises et seront comptabilisés comme tels. Or, il est dans la nature des dirigeants d’entreprise de maîtriser leurs coûts et de ne pas accorder plus qu’il ne leur semble nécessaire.

L’enjeu est plutôt de mettre en place les bons outils pour que le travail redevienne rémunérateur et qu’il redonne aux salariés la capacité d’améliorer leur niveau de vie, sans nuire au financement de la Sécurité sociale. Cela commence par s’extraire de problématiques insolubles pour adresser la bonne cible : le capital.

Quand une entreprise verse des dividendes ou bien que la valeur de son action monte, ses coûts ne sont pas impactés, sa compétitivité n’est pas affectée, au contraire. L’entreprise est d’autant plus satisfaite quand cela bénéficie à ses salariés plutôt qu’à des fonds de pension étrangers. D’où l’attractivité et la puissance de cette réussite française : l’actionnariat salarié. Mais pour que celui-ci change la vie des gens il faut qu’il soit universel et massif, ce qui est un objectif inaccessible en l’état. En effet, comment imaginer que des salariés qui ne peuvent pas finir le mois puissent acheter des actions ?

Inégalités–Pour un big-bang entre revenus du capital et du travail

Inégalités–Pour un big-bang entre revenus du capital et du travail


Jean-Philippe Debas, spécialiste de l’actionnariat salarié dans les entreprises non cotées, explique, dans une tribune au « Monde », qu’il faut créer un big bang de l’actionnariat salarié pour remédier à l’inégalité entre les revenus du travail et ceux du capital.

Avec la conférence sur les bas salaires et le début de l’examen par le Sénat du projet de loi sur le partage de la valeur, l’agenda social de ce mois d’octobre est bien rempli. On ne peut pas dire que les corps constitués et les partenaires sociaux ne se mobilisent pas pour répondre à une crise sociale qui s’installe.

Pourtant, le moment est sans doute venu de reconnaître que le modèle social français est en état de mort cérébrale. Le décrochage inéluctable des revenus du travail par rapport à ceux du capital et le retour de l’inflation lui ont été fatals.

Alors que les dépenses de la Sécurité sociale pour les volets santé et retraite augmentent sous l’effet conjugué du vieillissement de la population et de l’allongement de l’espérance de vie, leur financement est précisément asséché par les mesures du moment. A savoir la baisse massive des cotisations sociales sur les salaires inférieurs à 1,6 fois le smic et la multiplication des dispositifs de partage de la valeur qui ont pour effet de « variabiliser » la rémunération du travail et de la soumettre à un régime social plus favorable pour les entreprises.

A court terme, ces dispositions atteindront probablement l’objectif recherché, qui est de soutenir le pouvoir d’achat. Mais, à moyen terme, les entreprises s’ajusteront. Qu’on les appelle intéressement, participation, prime de partage de la valeur, plan de partage de la valorisation de l’entreprise, ces dispositifs restent des frais de personnel pour les entreprises et seront comptabilisés comme tels. Or, il est dans la nature des dirigeants d’entreprise de maîtriser leurs coûts et de ne pas accorder plus qu’il ne leur semble nécessaire.

L’enjeu est plutôt de mettre en place les bons outils pour que le travail redevienne rémunérateur et qu’il redonne aux salariés la capacité d’améliorer leur niveau de vie, sans nuire au financement de la Sécurité sociale. Cela commence par s’extraire de problématiques insolubles pour adresser la bonne cible : le capital.

Quand une entreprise verse des dividendes ou bien que la valeur de son action monte, ses coûts ne sont pas impactés, sa compétitivité n’est pas affectée, au contraire. L’entreprise est d’autant plus satisfaite quand cela bénéficie à ses salariés plutôt qu’à des fonds de pension étrangers. D’où l’attractivité et la puissance de cette réussite française : l’actionnariat salarié. Mais pour que celui-ci change la vie des gens il faut qu’il soit universel et massif, ce qui est un objectif inaccessible en l’état. En effet, comment imaginer que des salariés qui ne peuvent pas finir le mois puissent acheter des actions ?

Pour un big-bang entre revenus du capital et du travail

Pour un big-bang entre revenus du capital et du travail


Jean-Philippe Debas, spécialiste de l’actionnariat salarié dans les entreprises non cotées, explique, dans une tribune au « Monde », qu’il faut créer un big bang de l’actionnariat salarié pour remédier à l’inégalité entre les revenus du travail et ceux du capital.

Avec la conférence sur les bas salaires et le début de l’examen par le Sénat du projet de loi sur le partage de la valeur, l’agenda social de ce mois d’octobre est bien rempli. On ne peut pas dire que les corps constitués et les partenaires sociaux ne se mobilisent pas pour répondre à une crise sociale qui s’installe.

Pourtant, le moment est sans doute venu de reconnaître que le modèle social français est en état de mort cérébrale. Le décrochage inéluctable des revenus du travail par rapport à ceux du capital et le retour de l’inflation lui ont été fatals.

Alors que les dépenses de la Sécurité sociale pour les volets santé et retraite augmentent sous l’effet conjugué du vieillissement de la population et de l’allongement de l’espérance de vie, leur financement est précisément asséché par les mesures du moment. A savoir la baisse massive des cotisations sociales sur les salaires inférieurs à 1,6 fois le smic et la multiplication des dispositifs de partage de la valeur qui ont pour effet de « variabiliser » la rémunération du travail et de la soumettre à un régime social plus favorable pour les entreprises.

A court terme, ces dispositions atteindront probablement l’objectif recherché, qui est de soutenir le pouvoir d’achat. Mais, à moyen terme, les entreprises s’ajusteront. Qu’on les appelle intéressement, participation, prime de partage de la valeur, plan de partage de la valorisation de l’entreprise, ces dispositifs restent des frais de personnel pour les entreprises et seront comptabilisés comme tels. Or, il est dans la nature des dirigeants d’entreprise de maîtriser leurs coûts et de ne pas accorder plus qu’il ne leur semble nécessaire.

L’enjeu est plutôt de mettre en place les bons outils pour que le travail redevienne rémunérateur et qu’il redonne aux salariés la capacité d’améliorer leur niveau de vie, sans nuire au financement de la Sécurité sociale. Cela commence par s’extraire de problématiques insolubles pour adresser la bonne cible : le capital.

Quand une entreprise verse des dividendes ou bien que la valeur de son action monte, ses coûts ne sont pas impactés, sa compétitivité n’est pas affectée, au contraire. L’entreprise est d’autant plus satisfaite quand cela bénéficie à ses salariés plutôt qu’à des fonds de pension étrangers. D’où l’attractivité et la puissance de cette réussite française : l’actionnariat salarié. Mais pour que celui-ci change la vie des gens il faut qu’il soit universel et massif, ce qui est un objectif inaccessible en l’état. En effet, comment imaginer que des salariés qui ne peuvent pas finir le mois puissent acheter des actions ?

Concurrence sur les lignes TER SNCF : Pas de au big bang ? (Thierry Mallet, Transdev)

 Concurrence Sur les lignes TER  SNCF : Pas de au big bang ? (Thierry Mallet, Transdev)

 

Le PDG de Transdev qui vient de décrocher le contrat de desserte régionale Marseille Nice tente de minimiser l’impact de cette concurrence qui s’installe vis-à-vis de la SNCF. L’intéressé affirme qu’il n’y aura pas de big-bang. De quoi s’interroger à long terme pourLa SNCFqui pratiquement devient déjà très marginale sinon inexistante en transport de fret, qui va être concurrencé sur les Lignes TGV les plus importantes et qui maintenant est menacée au plan local. On peut légitimement s’interroger pour savoir ce qui restera comme part de marché à la SNCF d’ici 10 ou 15 ans.

L’attribution à Transdev de la ligne Marseille-Nice en Provence Alpes Côte d’Azur a fait grand bruit, dans une région où les enjeux de mobilité sont prégnants. Cela vous ouvre-t-il à d’autres perspectives ?

THIERRY MALLET - Seuls deux lots (la ligne Marseille-Nice et l’Etoile de Nice représentant les liaisons entre Les Arcs/Draguignan et Vintimille en Italie d’une part, et Nice-Tende et Cannes-Grasse d’autre, ndlr) étaient ouverts à la concurrence, et nous avons fait le choix de les privilégier, car nous étions convaincus que c’était sur ces axes que nous étions capables d’apporter le plus de valeur ajoutée. L’impact médiatique qui accompagne l’attribution la ligne Marseille-Nice est probablement lié au fait qu’il s’agit du premier contrat remporté par un autre acteur que l’opérateur historique. Mais il y en aura d’autres derrière… D’ailleurs, lorsqu’on regarde l’Etoile de Nice, le lot qu’a conservé la SNCF est finalement beaucoup plus gros.

La ligne Marseille-Nice est aussi très stratégique pour Provence Alpes Côte d’Azur. L’attente est grande, les promesses devront désormais être tenues…

Nous avons pris à la fois des engagements très importants de qualité de service, de ponctualité, de qualité à bord, d’accueil. Ils vont de pair avec l’augmentation de la fréquence, puisque nous comptons doubler le rythme des trains. C’était d’ailleurs l’une des demandes de la Région. Pour toutes ces raisons, nous tablons sur une augmentation très forte de la fréquentation. Nous nous attendons à ce que cette ligne devienne une belle alternative à la voiture et contribue à la décarbonation de la mobilité.

La convention signée et désormais votée par l’assemblée régionale débutera en 2025 : quelles sont désormais les prochaines étapes pour Transdev ? Il est notamment prévu la construction d’un centre de maintenance à Nice…

De notre côté, nous sommes prêts : le matériel ferroviaire est déjà sélectionné, la commande est prête à partir. Même chose pour le dépôt. Ces commandes étaient liées au fait que nous gagnions le marché. De fait, tout s’active.

Le centre de maintenance faisait lui aussi partie de l’offre, il est déjà décrit, son coût est évalué et, sur ce volet, notre partenaire sera le groupe français de BTP NGE. Tous les plans ont été donnés à la Région, je ne peux cependant pas en dire plus aujourd’hui, car ce sera à la Région de l’annoncer officiellement, ce 2 novembre prochain.

D’ici à 2025, nous aurons un certain nombre de sujets à compléter qui devront se mettre en place avant le démarrage du contrat. Il existe par exemple des enjeux de transfert de personnel sur lesquels nous allons travailler. Une consultation va être lancée au sein de la SNCF, car il est prévu que 160 personnes soient transférées (de la SNCF chez Transdev, ndlr). Pour cette première phase, nous lancerons d’ailleurs un appel au volontariat.

Comment appréhendez-vous les relations à venir avec le gestionnaire de l’infrastructure, SNCF Réseau, lorsque l’on entend la coopérative Railcoop évoquer des relations plus compliquées, notamment en matière d’attribution de sillons. Le contrat-cadre entre Transdev et la Région vous facilitera-t-il les choses sur ce terrain ?

Nous sommes en relation avec SNCF Réseau, mais dans le cadre de sillons déjà négociés en amont avec la Région. Nous sommes dans le cadre d’un contrat de service public et non dans celui d’un contrat commercial pur, ce qui signifie que nous n’allons pas négocier directement les sillons avec le gestionnaire de l’infrastructure, comme c’est le cas pour les lignes dites en open access.

 

Brexit :  » un big bang » logistique ( Medef)

Brexit :  » un big bang » logistique ( Medef)

 

120.000 entreprises françaises importent et exportent au Royaume-Uni, environ 25% d’entre elles n’ont jamais commercé en dehors de l’Union européenne. Elles seraient donc bouleversées par le Brexit, selon Bernard Spitz, président du pôle international et Europe du Medef et invité d’Europe 1, dimanche.

Selon Bernard Spitz, président du pôle international et Europe du Medef et invité d’Europe 1, dimanche, il y aura un vrai changement pour chaque société qui commerce avec le Royaume-Uni, dans quelques semaines.( Article deThibaud Le Meneec d’Europe 1)

 

 

 

« Il va falloir s’adapter à des règles, à des formalités nouvelles, à des déclarations aux douanes, à toutes sortes de formalités dont elles n’ont pas l’habitude », énumère le responsable de l’organisation patronale.  »Toutes ces conséquences auront lieu à partir du 1er janvier, qu’il y ait un deal ou pas. De toute façon, tout change. »

Combien de personnes sont-elles concernées par ce bouleversement de la relation commerciale entre ces deux partenaires historiques ? « Des millions », assure Bernard Spitz, selon qui « il y a 120.000 entreprises françaises qui exportent ou qui importent au Royaume-Uni. On a fait le calcul : le quart d’entre elles, donc 30.000 entreprises, n’ont jamais fait de commerce hors de l’Union européenne. Pour elles, ça va donc être un véritable big bang », prédit-il.

« Le Brexit, c’est un vrai tremblement de terre », poursuit le dirigeant patronal. « Le Royaume-Uni est notre sixième client et notre septième fournisseur (21,1 milliards d’euros de biens et de services importés du Royaume-Uni, ndlr). On exporte 34 milliards chaque année au Royaume-Uni (33,6 milliards d’euros exactement, ndlr) ».

Selon les estimations du cabinet Euler Hermès, la facture pourrait s’élever à 3,6 milliards d’euros pour la France, soit un peu plus de 10% des exportations actuelles. « C’est un chiffre qui paraît crédible », assure Bernard Spitz, qui anticipe néanmoins « de nouveaux équilibres » dans les prochaines années.

 

Cryptomonnaie : des risques et big-bang du système financier

Cryptomonnaie : des  risques et big-bang du système financier

Un article de la Tribune reprend  les risques  évoqués par la Banque des règlements internationaux (BRI). La BRI  souligne les risques potentiels quant à l’utilisation de monnaies virtuelles pour la stabilité financière. Des menaces pour le public mais aussi pour le système financier tout entier, banques centrales, banques commerciales aussi pour  les Etats. En gros le risque c’est celui d’un big bang sur l’organisation du système avec en particulier des bouleversements notamment dans les banques commerciales. Classiquement, dans un Etat la banque centrale émet la monnaie nationale et applique la politique monétaire du gouvernement. De leur côté, les banques commerciales distribuent la monnaie de la banque centrale et gèrent des services comme les prêts avec de la monnaie scripturale, c’est-à-dire dont les mouvements sont enregistrés dans les comptes. Un virement de cent euros ne signifie pas que cent euros en billets sont dans une boîte, c’est uniquement une écriture. Une autre écriture débitera le compte suite à un règlement par carte. Globalement, la masse monétaire est créée à 95% par les banques commerciales et 5% par les banques centrales.  Avec la technologie blockchain, une grande partie de la monnaie classique pourraiat disparaitre et le rôle des banques centrales et des banques commerciales pourraient ^ter sérieusement remis en cause. Du coup la BRI suggère que les banques centrales utilisent les monnaies numériques.  « Les monnaies numériques de banque centrale pourraient rendre plus efficace le règlement des échanges d’action et des changes à l’avenir. Mais il faut davantage de travail et d’expérimentations pour en évaluer leurs bénéfices » considère Benoît Cœuré, le Comité sur les paiements et les infrastructures de marché, qui est par ailleurs membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE). [Les avantages comparés de la monnaie banque centrale existante et d'une version numérique : disponibilité 24/7, anonymat, transfert entre particuliers, capacité à générer des intérêts, limites ou plafonds. Crédits : BRI] « Les monnaies numériques de banque centrale d’usage général pourraient révolutionner la façon dont est fourni l’argent et le rôle les banques centrales dans le système financier, mais il s’agit de terrains inconnus, présentant des risques potentiels » fait valoir Benoît Cœuré. « Ce rapport est un point de départ pour d’autres débats et recherches, il aidera les pays à décider en fonction de leur propre contexte. » La question de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, du traçage de cette monnaie numérique officielle, s’il lui était possible d’être anonyme, comme l’argent liquide pourrait poser problème. La présidente du Comité des marchés, Jacqueline Loh, insiste sur l’impact que ces monnaies pourraient avoir sur les dépôts, « une source majeure de financement pour les banques commerciales. » La concurrence de cette monnaie de banque centrale pourrait mettre la pression sur les banques commerciales pour qu’elles augmentent le taux d’intérêt des dépôts afin de ne pas perdre ces flux nécessaires à leurs activités de financement, en transformant les dépôts en prêts. Les banques pourraient aussi se lancer dans des formes de prêts plus risquées pour retrouver de la rentabilité.  Autre risque : les impacts sur la liquidité des marchés financiers. « Surtout si elle est introduite de manière soudaine et inattendue, une monnaie digitale de banque centrale pourrait entraîner de vastes mouvements de capitaux et des effets sur les changes et le prix des actifs » relève le rapport de la BRI. prospectif d’une trentaine de pages. Des effets potentiellement massifs et sans frontière dans les périodes de « fuite vers la qualité » généralisée.

Formation : Comme Gattaz, Berger craint aussi le « big bang »

Formation : Comme Gattaz, Berger craint t aussi  le « big bang »

Comme Gattaz, comme les autres syndicats, Berger, le patron de la CFDT craint le big bang annoncé par la ministre du travail concernant la réorganisation de la formation permanente. Certes Berger défend avec juste raion les nouveaux droits de formation après le compromis avec le patronat mais visiblement il ne veut pas qu’on s’attaque à la tuyauterie qui remettrait en cause les prérogatives des partenaires sociaux et des régions. En cause évidemment,  la véritable cathédrale administrative de l’organisation de la formation qui draine chaque année environ 35 milliards. Une vraie manne dont profitent les superstructures de formation qui se gavent dont bénéficient aussi patronat et syndicats. Notons que cette formation ne profite pas à ceux qui en ont le plus besoin, les moins qualifiées les chômeurs. – La réforme de la formation professionnelle ratera son objectif si elle se concentre trop sur la “tuyauterie”, a prévenu samedi Laurent Berger en appelant le gouvernement à garantir les nouveaux droits fixés dans un accord conclu la semaine dernière par les partenaires sociaux. La ministre du Travail Muriel Pénicaud, qui avait dressé un constat “contrasté” de cet accord, doit présenter lundi ce qu’elle décrit comme un“big bang” de la formation professionnelle “Je dis au gouvernement ‘attention à ce que vous allez faire’”, a déclaré le secrétaire général de la CFDT samedi sur France inter. “Il y a des droits qui ont été créés par cet accord qui a été signé la semaine dernière et ces droits, il faut les garantir pour les travailleurs”, a-t-il ajouté. L’accord sur la formation professionnelle conclu par les partenaires sociaux prévoit notamment un accompagnement renforcé des salariés, un compte personnel de formation (CPF) abondé de 35 heures par année avec un plafond de 400 heures, une révision complète du système de certification d’ici trois ans ainsi qu’une mutualisation des fonds pour les TPE-PME. Muriel Pénicaud a salué les avancées sur les droits des salariés mais a estimé que ce texte ne s’attaquait pas à la complexité de l’architecture du système. Mais Laurent Berger a mis en garde contre une reprise en main de la formation professionnelle par l’Etat aux dépens des partenaires sociaux et des régions. “Attention qu’à vouloir changer la gouvernance de ce système, on ne se mette pas davantage à travailler sur la tuyauterie que sur le réel des gens”, a-t-il dit. “Attention à cette forme de verticalité ‘l’Etat s’occupe de tout et tout ira bien’, non ce n’est pas vrai, on sait que c’est dans les territoires que la question des compétences est la plus pertinente  (…) et pour ça on a besoin d’organisations syndicales et patronales qui se confrontent entre elles”, a-t-il expliqué. La réforme de la formation professionnelle constituera l’un des trois volets, avec celles de l’assurance-chômage et de l’apprentissage, d’un projet de loi que Muriel Pénicaud présentera en conseil des ministres dans la seconde quinzaine d’avril.




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