Archive pour le Tag 'bientôt'

Page 8 sur 15

Réforme des retraites : bientôt enterrée officiellement

 

Englué dans l’impopularité bien avant la crise sanitaire, le gouvernement envisage d’enterrer officiellement sa grande réforme concernant les retraites. Le problème est moins technique que politique. La majorité n’a jamais réussi à persuader l’opinion publique de la pertinence de sa réforme. En outre, son impopularité est récurrente. Même le Coron virus n’a pas donné l’occasion au gouvernement et à macr en particulier de remonter dans les sondages d’opinion. Avec Corona virus , le gouvernement se heurte au même problème qu’avant la crise sanitaire : il n’est pas cru.

Du coup la déclaration de Gilles Legendre président du groupe la république en marche sonne comme un aveu:   »"la réforme des retraites a montré à quel point notre démocratie sociale est épuisée ». « Entre deux réformes utiles, il faudra toujours choisir celle qui rassemble les Français. Si elle empêche le pacte républicain de se conclure, la réforme des retraites devra être mise de côté », affirme-t-il. En fait ce sont les principales réformes que le pouvoir devrait abandonner tellement son impopularité est grande et tellement même à l’occasion d’une crise sanitaire qui devrait favoriser l’unité nationale il se trouve toujours autant marginalisé dans l’opinion.

Pour le numéro un des députés de la majorité, il faut « une réinvention de nos modèles, français, européens, mondiaux, mais résister aux vieilles lunes, comme l’acte de décès de la mondialisation », prévient-il. Autant dire que Gilles Legendre propose de jeter aux orties la stratégie conduite jusqu’à là.

Il estime que l’après-crise sanitaire « pourrait s’inscrire dans un nouveau ‘pacte républicain’ », qui « reposerait sur trois piliers : le redémarrage de l’économie, de nouvelles solidarités et protections, et la transition écologique ».

« L’urgence juge-t-il, ce sera la réparation, mais elle s’accompagnera d’une refondation radicale: nous devrons revoir nos équilibres politiques pour rassembler les Français et aussi changer notre manière d’associer ces derniers à l’action publique ». « L’hôpital – c’est acté – bénéficiera d’un plan d’investissement massif. Mais ce n’est pas qu’affaire d’argent. Nous devons poursuivre la réforme déjà engagée de notre système de santé », ajoute-t-il, souhaitant aussi ne pas abandonner la « loi sur la dépendance », qui « illustrerait parfaitement les nouvelles solidarités ».

Russie : Poutine bientôt nommé tsar à vie

Russie : Poutine bientôt nommé tsar à vie

 

Dans plusieurs pays, la mode est à la gestion politique dictatoriale . C’est le cas par exemple en Chine où le président dispose maintenant d’un mandat à vie , c’est le cas dans certains pays d’Amérique du Sud, c’est le cas en Turquie, en Syrie et maintenant en Russie où  Poutine va réussir  en fait à être nommé Tsar à vie . Le président russe Vladimir Poutine a en effet signé la vaste réforme constitutionnelle lui accordant notamment le droit d’effectuer deux mandats supplémentaires, annonce l’agence officielle TASS, samedi 14 mars. Cet amendement avait été ajouté au texte à la surprise générale et vivement dénoncé par l’opposition.

Il doit permettre à Vladimir Poutine de remettre à zéro le nombre de ses mandats présidentiels, afin de lui donner le droit de se représenter en 2024 et en 2030.

 

Il y a presque une vingtaine d’années que Poutine occupe une sorte de fonction de tsar de la Russie. La constitution voudrait qu’il quitte maintenant le pouvoir mais l’intéressé ne semble pas en avoir l’intention. Pire, il va  officiellement se faire nommer avec une bénédiction constitutionnelle modifiée. En fait, Poutine tient le pays dans une main de fer. Certes la situation économique et sociale est particulièrement détériorée mais grâce au populisme et au nationalisme, la popularité de Poutine est grande dans le pays. Cela d’autant plus que tous les opposants sont réduits au silence, emprisonnés voire éliminés physiquement et que la presse est complètement muselée. Bref,  le régime communisme sans le communisme mais avec les méthodes du KGB maintenu. Un peu ce qui se passe de la même manière en Chine où le chef de l’État a lui aussi réussi à faire modifier la constitution de sorte que son mandat de président est désormais illimité dans le temps. Le temps des dictateurs réapparaît ainsi avec le risque surtout d’un renforcement du nationalisme voire des conflits armés.

En clair, la réforme constitutionnelle est  une «remise des compteurs à zéro» qui permettrait au chef de l’État – réélu en 2018 pour un quatrième mandat -, de se représenter en 2024. «Je propose que soit levée la limitation des mandats présidentiels et que soit inscrite une disposition permettant, après l’entrée en vigueur de la Constitution, que le président sortant ait le droit d’être élu chef de l’État, comme tout autre citoyen», a déclaré Valentina Terechkova, ex-cosmonaute et députée du parti présidentiel Russie unie qui l’a suivie comme un seul homme.

Le texte doit ensuite être définitivement approuvé lors d’un « vote populaire » prévu le 22 avril. La présidente de la Chambre haute du Parlement russe, Valentina Matvienko, a assuré à la presse que le vote devait être maintenu « malgré les diverses inquiétudes liées au coronavirus ». Ces dernières semaines, des spéculations affirmaient que le Kremlin procèderait à un vote en ligne, une éventualité dénoncée par l’opposition qui craint qu’elle ne permette des fraudes massives.

 

 

Sondage Macron: bientôt plus impopulaire qu’Hollande .

Sondage Macron: bientôt plus impopulaire qu’Hollande .

 

Depuis des semaines Macron enregistre une véritable dégringolade de sa cote de popularité. dans les différents sondages. La cote de confiance d’Emmanuel Macron, et en parallèle celle de son premier ministre, Édouard Philippe, ne cesse de se dégrader. Elle a perdu 8 points depuis septembre 2019 pour atteindre 24 %. Si la tendance se poursuit, il deviendra le président le plus impopulaire, devant François Hollande dont la cote était temporairement remontée après les attentats de janvier 2015.

 

Au-delà de cette contre-performance, le plus embêtant pour Emmanuel Macron reste le départ d’une partie des sympathisants de droite qui le soutenaient jusqu’ici. Ils ne sont plus que 28 % à avoir confiance (-2 points en un mois). De mauvais augure à quelques semaines des élections municipales. Une fuite confirmée par Christian Jacob, le patron des LR, qui avait assuré (Le Figaro Magazine de la semaine dernière): «Les nôtres reviennent à la maison.» Le débat au Parlement sur les retraites promet donc d’être décisif. Les députés LR l’ont bien compris, qui ont décidé d’en faire une bataille projet contre projet pour montrer aux électeurs de droite que leur camp est prêt pour l’alternance.

 

 

Balkany bientôt remis en liberté ?

Balkany bientôt remis en liberté ?

 

En raison de son âge, Balkany pourrait bénéficier d’une remise en liberté. On peut évidemment comprendre que la santé de l’intéressé soit prise en compte. Toutefois , il ne faut guère espérer que l’intéressé manifeste le moindre sentiment de regret. Pire, il  pourrait bien reprendre poste de maire de Levallois par l’intermédiaire de son épouse. En effet Balkany est assigné à résidence à Giverny mais son épouse également condamnée, elle, bénéficie d’une totale liberté de circulation en raison de son état de santé. En effet du fait de l’appel de sa condamnation, rien n’empêcherait les Balkany de reprendre la direction de la municipalité des Hauts-de-Seine tant que le procès en appel ne sera pas encore déroulé. Bref ce serait alors une sorte de pied de nez à la justice et les Balkany ne seraient pas mécontents de voir en quelque sorte leur condamnation contestée par les électeurs de leur commune. Il y a sans doute de ce point de vue un trou juridique en tout cas une bizarrerie dans la mesure des personnes condamnées du fait des procédures judiciaires peuvent retrouver leur poste d’élu. La cour d’appel de Paris a en effet fait droit lundi à la première des deux demandes de mise en liberté du maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany, qui reste cependant détenu dans l’attente de l’examen d’un second recours après ses deux condamnations.

Ni le baron des Hauts-de-Seine, qui a refusé d’être extrait de sa cellule de la maison d’arrêt de la Santé, ni ses avocats n’étaient présents au délibéré. Pour que l’élu de 71 ans, condamné pour fraude fiscale puis pour blanchiment aggravé, sorte de prison, les juges doivent accepter une deuxième demande de libération, dont la date d’audience n’est pas encore fixée. Incarcéré depuis six semaines, Patrick Balkany demandait sa libération et « un peu d’humanité » aux juges, en raison de son « âge » et de son « état de santé ».

Lundi, la cour d’appel a considéré « fondée » la demande de libération de Patrick Balkany, une décision qui devrait donner le ton de la deuxième, les deux affaires étant très liées. La date d’audience pour cette autre requête n’a pas encore été fixée.

Les juges ont ordonné le placement sous contrôle judiciaire de l’élu, avec obligation de ne pas sortir du territoire, de fixer sa résidence à Giverny, dans l’Eure, de ne pas se rendre à Paris et en région parisienne, de remettre son passeport, « sous réserve » du paiement d’un cautionnement de 500.000 euros et « sauf s’il est détenu pour autre cause », ce qui est le cas de Patrick Balkany.

L’avocat général Serge Roques – qui avait requis l’incarcération de Patrick Balkany lors du procès devant le tribunal correctionnel – s’était lui dit « fermement opposé » à la mise en liberté du maire, « sous réserve d’une expertise médicale ». Le représentant de l’accusation avait évoqué le 22 octobre un « risque de fuite » et la « propension certaine » de Patrick Balkany « à fuir ses responsabilités », estimant qu’il est « important de garantir sa représentation au procès en appel », prévu du 11 au 18 décembre pour la fraude fiscale.

Bientôt l’intelligence artificielle au niveau de l’humain ?

Bientôt l’intelligence artificielle au niveau de l’humain ?

(Yann Le Cun )

Dans une interview aux Échos, Yann Le Cun analyses les possibilités et les limites de l’IA.  Yann Le Cun  est  responsable de la recherche en intelligence artificielle (IA) de Facebook et professeur à New York University, Yann Le Cun a reçu le prix Turing 2019, équivalent du Nobel d’informatique. Il vient de publier un livre retraçant son parcours et ses travaux.

 

Dans votre livre, vous vous montrez fier des progrès accomplis par l’intelligence artificielle (IA). Mais vous dites aussi qu’elle est loin de l’intelligence d’un rat. Diriez-vous, comme un autre expert français, Luc Julia (*), que l’intelligence artificielle n’existe pas ?

Non ! Ce n’est pas qu’elle n’existe pas, mais il y a une confusion fréquente : quand on voit une machine qui a des compétences surhumaines sur une tâche particulière, on lui attribue les compétences qu’elle aurait si cette intelligence venait d’une personne. Et donc on se dit : « la machine peut nous battre à plate couture au jeu de go, donc elle peut nous battre partout » ou bien « elle peut traduire dans une centaine de langues, donc elle est plus intelligente que n’importe quel humain ». Ce n’est pas vrai, car ces systèmes sont très spécialisés, très étroits.

Ce n’est donc pas la même intelligence que les humains…

Certaines personnes estiment que ce qui caractérise l’intelligence humaine, c’est qu’elle est générale. Je dis dans mon livre que ce n’est pas vrai non plus. L’intelligence humaine est, elle aussi, spécialisée, mais moins spécialisée que l’intelligence artificielle. Je crois à ce qu’on appelle l’intelligence artificielle de niveau humain (« human level intelligence »). Pour moi, il ne fait aucun doute que les machines arriveront tôt ou tard à des niveaux d’intelligence aussi performante et générale que les humains et, probablement, nous dépasseront assez vite.

Et l’intelligence de niveau humain, ce serait quoi ? Qu’une machine soit capable de tenir la conversation que nous avons en ce moment ?

Oui, qu’elle puisse faire toutes les tâches intellectuelles que fait un être humain, à peu près aussi bien, à l’exception de ce qui relève de l’expérience humaine.

Pensez-vous que vous verrez bientôt les machines atteindre ce niveau d’intelligence ?

Je pense que je le verrai un jour, mais pas bientôt. C’est un peu difficile de le dire. Il y a des obstacles qu’il faudra franchir, et certaines personnes ne voient pas ces obstacles et pensent qu’il suffira de prendre les techniques actuelles, et d’avoir plus de données et plus de puissance pour arriver à une intelligence de niveau humain. Je n’y crois pas du tout. Je pense qu’il faudra des progrès conceptuels qui sont du ressort de la science, pas de la technologie.

Quel genre de progrès ?

Pour moi, le premier obstacle à franchir est de permettre aux machines d’apprendre par elles-mêmes, un peu à la manière des enfants ou des animaux. Un enfant acquiert une quantité gigantesque de savoirs sur le fonctionnement du monde simplement par l’observation.

Comme celui d’intelligence artificielle, le terme d’apprentissage automatique (« machine learning », en anglais) est trompeur car une machine n’apprend pas du tout comme un humain…

Absolument. Pour qu’une machine reconnaisse des chaises, des chiens ou des chats, il faut d’abord lui montrer des milliers d’images étiquetées, dans chaque catégorie. Alors qu’un petit enfant auquel on montre trois dessins d’un éléphant saura ensuite reconnaître un éléphant dans une photo. Qu’est-ce qui fait qu’il y parvient sans avoir vu des milliers d’images ? Permettre aux machines d’apprendre de cette manière est d’autant plus important que l’on se lance dans des problèmes complexes : on veut apprendre aux voitures à se conduire toutes seules, par exemple, et cela n’est pas possible avec les méthodes traditionnelles.

Comment faire autrement ?

Ce qui manque, c’est de permettre à la machine, par un apprentissage autosupervisé, de se construire un modèle du monde. Qu’elle sache prédire que, si elle roule au bord d’un ravin et qu’elle donne un coup de volant, elle va finir au fond, et que ce n’est pas bon. Apprendre un modèle du monde, cela revient à prédire le futur à partir du passé et du présent, et peut-être d’une séquence d’actions que l’on a l’intention de faire. Pouvoir prédire, c’est un peu l’essence de l’intelligence.

Ce qui est étonnant, en lisant votre livre, c’est à quel point vous êtes fasciné par les neurosciences, par la façon dont le cerveau apprend…

C’est une inspiration. Il y a des gens qui disent que l’on peut faire de l’intelligence artificielle sans se référer du tout à l’intelligence humaine. Cela a été un des courants classiques de l’IA, fondé sur la logique, et cela a conduit aux systèmes experts, qui ont montré leurs limites notamment pour l’apprentissage car il faut entrer toutes les données « à la main ». Et puis il y a l’autre approche, qui consiste à essayer de copier ce qui se passe dans le cerveau. Mais là, il y a un autre danger, qui est de reproduire de trop près ce qui se passe, sans en comprendre les principes.

Les réseaux de neurones profonds, que vous avez contribué à inventer, sont particulièrement performants pour la reconnaissance faciale, qui est en train de se répandre partout, parfois de façon inquiétante. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

C’est vrai pour toutes les technologies. Les technologies sont neutres, elles peuvent être utilisées à des fins bénéfiques ou moins bénéfiques. Ce qui fait qu’elles seront principalement utilisées à des fins bénéfiques, c’est la force de nos institutions démocratiques. Ceci dit, si on retourne plusieurs siècles en arrière, personne ne peut contester les bénéfices de l’invention de l’imprimerie, même si elle a permis de disséminer les écrits de Calvin et Luther qui ont causé deux cents ans de persécutions en Europe. C’est vrai que  les systèmes de reconnaissance du visage qui sont utilisés en Chine sont directement inspirés d’un de mes articles sur les réseaux convolutifs publiés en 2014. Mais la même invention sert aussi dans la sécurité routière, pour des systèmes d’aide à la conduite, ou dans l’analyse d’imagerie médicale pour augmenter la fiabilité. Elle sert à beaucoup de choses utiles, y compris chez Facebook pour lutter contre les images terroristes.

 (*) Luc Julia, aujourd’hui responsable de la recherche de Samsung, est à l’origine de Siri, l’assistant vocal d’Apple. Il a publié l’an dernier « L’intelligence artificielle n’existe pas » (First Editions).

« Quand la machine apprend », Yann Le Cun, éditions Odile Jacob, 396 pages, 22,90 euros.

 

Marché immobilier : bientôt l’explosion de la bulle ?

Marché immobilier : bientôt l’explosion de la bulle ?

Il est clair que la hausse invraisemblable du marché de l’immobilier risque de produire une explosion de la bulle un moment ou à un autre. Dans les grandes métropoles et autres grandes villes, les prix atteignent maintenant des niveaux explosifs  au regard des capacités financières des éventuels accédants. Ne parlons pas de Paris qui va devoir se vider de ses habitants au profit des touristes puisqu’il faut compter au bas mot 1 million d’euros pour un appartement correct. Dans les autres métropoles pour un F4-F5, les prix atteignent autour de 400 000 € c’est-à-dire bien loin des possibilités de remboursement d’emprunt contracté par des candidats à l’accession. En effet dans la plupart des cas compte tenu de ces prix, les accédants sans fortune personnelle devraient emprunter de l’ordre de 300 000 € soit des remboursements mensuels qui tournent autour de 4500 € (la somme varie selon les durées de remboursement). En clair, ces investissements ne sont accessibles qu’aux revenus  de l’ordre de 10 000 euros mensuels  au moins. (Il faut aussi prendre en compte les taxes foncières en général élevées dans les zones très denses)  Deux études Standard & Poor’s et UBS pointent les risques d’un marché où les prix ne sont plus corrélés aux revenus des ménages. Bercy commence aussi à se réveiller mais pour l’instant sur pression des lobbies estime ne pas devoir intervenir pour l’instant.

La fin des « zones blanches » pour bientôt ?

La fin des  « zones blanches » pour bientôt ?

 

Ce sera bientôt la fin des zones blanches d’après le gouvernement. Ce n’est pas la première promesse, les premières datent de plus de 20 ans. D’ailleurs l’échéance est floue : la couverture totale aura lieu dans les toutes prochaines années !  Les zones blanches sont les zones mal ou non couvertes ; L’exemple le plus caricatural c’est d’adresser un message vocal faute de liaison, lequel message vocal (ou SMS) ne parviendra que le lendemain au destinataire. La nature de la couverture téléphonique varie en outre dans le temps et en fonction de la météo et de l’encombrement des communications. D’après Julien Denormandie, 1.171 zones blanches ont aujourd’hui été identifiées et « sont en cours de résorption par les opérateurs ».

Conscient de la grogne et du sentiment de déclassement des Français qui vivent dans ces communes, le ministre a indiqué qu’à l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, l’exécutif a été contraint de redéfinir ce qu’était une zone blanche. De fait, seuls 600 territoires étaient jusqu’alors considérés comme tel. Un chiffre très en-deçà de la réalité. « La définition même de ces zones blanches était biaisée, parce qu’à partir du moment où un opérateur avait un signal, et même si ce signal était très faible, la zone n’était plus considérée comme une zone blanche », souligne Julien Denormandie.

Avec l’Arcep, le régulateur des télécoms, le gouvernement a créé un nouveau référentiel. Désormais, une zone « où il n’y a pas au moins un opérateur de bonne qualité »dixit Julien Denormandie, est estampillée « blanche ». Pour pousser les opérateurs à couvrir ces territoires, le gouvernement a signé un accord, baptisé « New Deal », avec eux, en janvier 2018. En échange de la prolongation d’utilisation de certaines fréquences mobiles, les Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free se sont engagés à investir 3 milliards d’euros pour améliorer la couverture du territoire, en particulier dans ces fameuses zones blanches.

Prix de l’immobilier : bientôt l’explosion de la bulle ?

Prix de l’immobilier : bientôt l’explosion de la bulle ?

Il est clair que la hausse invraisemblable du marché de l’immobilier risque de produire une explosion de la bulle un moment ou à un autre. Dans les grandes métropoles et autres grandes villes, les prix atteignent maintenant des niveaux explosifs  au regard des capacités financières des éventuels accédants. Ne parlons pas de Paris qui va devoir se vider de ses habitants au profit des touristes puisqu’il faut compter au bas mot 1 million d’euros pour un appartement correct. Dans les autres métropoles pour un F4-F5, les prix atteignent autour de 400 000 € c’est-à-dire bien loin des possibilités de remboursement d’emprunt contracté par des candidats à l’accession. En effet dans la plupart des cas compte tenu de ces prix, les accédants sans fortune personnelle devraient emprunter de l’ordre de 300 000 € soit des remboursements mensuels qui tournent autour de 4500 € (la somme varie selon les durées de remboursement). En clair, ces investissements ne sont accessibles qu’aux revenus  de l’ordre de 10 000 euros mensuels  au moins. (Il faut aussi prendre en compte les taxes foncières en général élevées dans les zones très dense) s Deux études Standard & Poor’s et UBS pointent les risques d’un marché où les prix ne sont plus corrélés aux revenus des ménages. Bercy commence aussi à se réveiller mais pour l’instant sur pression des lobbies estime ne pas devoir intervenir pour l’instant.

Nucléaire : Fessenheim bientôt fermé ?

Nucléaire : Fessenheim bientôt fermé ?

On se souvient que Mitterrand avait sacrifié Tricastin pour  faire semblant de servir la cause écologique. Hollande et Macron, ont théoriquement choisi Fessenheim comme victime expiatoire de la production nucléaire dont on doit ramener le niveau à 50 % de production d’énergie d’électricité d’ici 2035. (Hollande avait prévu 2025). En outre, la fermeture de Fessenheim était assortie d’une condition à savoir la mise en service de l’EPR de Flamanville autour de 2020. Or, comme les délais ne cessent de s’allonger à Flamanville, il est envisagé de fermer Fessenheim courant 2020. Notons qu’il s’agit de deux réacteurs et que normalement pour atteindre le seuil de 50 % d’électricité d’origine nucléaire en 2035, il faudrait fermer 14 réacteurs sur 58. Or pour l’instant deux autres seulement pourraient être supprimés et encore ce n’est pas certain. Autant dire dès maintenant que cette perspective de ramener la production nucléaire à 50 % de part d’électricité est illusoire cela d’autant plus que d’ici là des réacteurs EPR seront opérationnels et que d’autres seront lancés.

EDF a donc annoncé lundi que la fermeture définitive de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) interviendrait le 22 février 2020 pour le premier réacteur et le 30 juin de la même année pour le réacteur n°2.

La fermeture des deux réacteurs de la centrale, la plus ancienne de France, avait été précédemment annoncée pour respectivement mars 2020 et pour l’été 2020. EDF sera indemnisée par l’Etat à hauteur de 400 millions d’euros pour la fermeture anticipée de cette centrale, des versements supplémentaires pouvant également intervenir ultérieurement.

 

Logement : bientôt l’explosion de la bulle ?

Logement : bientôt l’explosion de la bulle ?

Il est clair que la hausse invraisemblable du marché de l’immobilier risque de produire une explosion de la bulle un moment ou à un autre. Dans les grandes métropoles et autres grandes villes, les prix atteignent maintenant des niveaux explosifs  au regard des capacités financières des éventuels accédants. Ne parlons pas de Paris qui va devoir se vider de ses habitants au profit des touristes puisqu’il faut compter au bas mot 1 million d’euros pour un appartement correct. Dans les autres métropoles pour un F4-F5, les prix atteignent autour de 400 000 € c’est-à-dire bien loin des possibilités de remboursement d’emprunt contracté par des candidats à l’accession. En effet dans la plupart des cas compte tenu de ces prix, les accédants sans fortune personnelle devraient emprunter de l’ordre de 300 000 € soit des remboursements mensuels qui tournent autour de 4500 € (Selon les durées de remboursement). En clair, ces investissements ne sont accessibles qu’aux revenus  de l’ordre de 10 000 euros mensuels  au moins. (Il faut aussi prendre en compte les taxes foncières en général élevées dans les zones très dense) s Deux études Standard & Poor’s et UBS pointent les risques d’un marché où les prix ne sont plus corrélés aux revenus des ménages.

Fessenheim bientôt fermé ?

Fessenheim bientôt fermé ?

On se souvient que Mitterrand avait sacrifié Tricastin pour  faire semblant de servir la cause écologique. Hollande et Macron, ont théoriquement choisi Fessenheim comme victime expiatoire de la production nucléaire dont on doit ramener le niveau à 50 % de production d’énergie d’électricité d’ici 2035. (Hollande avait prévu 2025). En outre la fermeture de Fessenheim était assortie d’une condition à savoir la mise en service de l’EPR de Flamanville autour de 2020. Or comme les délais ne cessent de s’allonger à Flamanville, il est envisagé de fermer Fessenheim courant 2020. Notons qu’il s’agit de deux réacteurs et que normalement pour atteindre le seuil de 50 % d’électricité d’origine nucléaire en 2035, il faudrait fermer 14 réacteurs sur 58. Or pour l’instant deux autres seulement pourraient être supprimés et encore ce n’est pas certain. Autant dire dès maintenant que cette perspective de ramener la production nucléaire à 50 % de part d’électricité est illusoire cela d’autant plus que d’ici là des réacteurs EPR seront opérationnels et que d’autres seront lancés.

EDF a donc annoncé lundi que la fermeture définitive de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) interviendrait le 22 février 2020 pour le premier réacteur et le 30 juin de la même année pour le réacteur n°2.

La fermeture des deux réacteurs de la centrale, la plus ancienne de France, avait été précédemment annoncée pour respectivement mars 2020 et pour l’été 2020. EDF sera indemnisée par l’Etat à hauteur de 400 millions d’euros pour la fermeture anticipée de cette centrale, des versements supplémentaires pouvant également intervenir ultérieurement.

Deux pesticides nocifs pour les abeilles seulement interdits

Deux pesticides nocifs pour les abeilles bientôt interdits

  •  Deux pesticides prochainement interdits par le gouvernement pour protéger les abeilles. C’est un pas positif mais bien insuffisant car il existe des dizaines voire des centaines de pesticides, certains nuisibles à la faune et aux humains. Pour les abeilles, c’est une véritable hécatombe. 40% d’apiculteurs en moins en 20 ans et moitié moins d’abeilles. Le dépérissement des abeilles est observé depuis les années 90, mais le premier signal d’alarme remonte à l’automne 2006 : les abeilles commencent alors à disparaître de manière inquiétante aux Etats-Unis avec plus de la moitié des états touchés et des pertes de population comprises entre 30 % et 90 %, on parle alors de « syndrome d’effondrement des colonies  » (« colony collapse disorder » ou CCD). Ce phénomène très inquiétant, qui a débuté progressivement deux ans plus tôt, ne cesse de s’intensifier : les abeilles quittent leurs ruches, vraisemblablement pour aller mourir un peu plus loin, laissant derrière elles la reine et quelques jeunes. Loin de rester localisé, ce phénomène est observé en Europe (Grande-Bretagne, France, Belgique, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Grèce, Pologne, Pays-Bas…) depuis le début des années 2000. Là aussi, certaines colonies d’abeilles perdent jusqu’à 90% de leurs population… Par exemple, en Italie, de nombreuses ruches sont restées désespérément vides selon rancesco Panella, président du Syndicat des apiculteurs professionnels italiens, du jamais vu… En Grande-Bretagne, le plus important apiculteur a perdu plus de la moitié de ses ruches, sans qu’une confirmation du phénomène n’ait été donnée pour l’ensemble du pays. Dans de nombreuses régions du monde, les populations d’abeilles sont en fort déclin, avec des variabilités suivant les années, mais la tendance est lourde et inquiétante depuis quelques années. Les conséquences sont désastreuses pour la pollinisation qui permet, depuis des millions d’années, d’assurer la reproduction des plantes à fleurs. De plus, 35 % de notre nourriture dépend de la pollinisation : fruits et légumes. Les fameux aliments conseillés par tous les nutritionnistes… D’ailleurs, dans certaines régions du monde comme au Sichuan (Chine), la disparition d’insectes pollinisateurs oblige les agriculteurs à poliniser manuellement, tous les insectes pollinisateurs ont été décimés par les pesticides … La mortalité a déjà beaucoup frappé les abeilles ces dernières années mais on devrait battre des records cet hiver. Les apiculteurs s’inquiètent en effet de la diminution importante de leurs colonies. En Charente et en Charente-Maritime, la mortalité peut aller jusqu’à 100% dans certaines ruches. Isabelle Garnier, apicultrice charentaise, constate le drame en ouvrant une de ses ruches : « En tapant sur ma ruche, je devrais entendre un bourdonnement et je ne l’entends pas ». « Maintenant, en l’ouvrant, normalement, sur l’hivernage, j’ai 10 à 15.000 abeilles alors que là, il me reste 100 abeilles dans ma ruche », poursuit-elle. Pour elle, « généralement, l’hiver se passe bien avec 5% de mortalité ». Aujourd’hui, elle déplore « 66% », « 80% » et parfois « 100% » de mortalité.   Et le recensement ne fait que commencer. Le président du syndicat apicole de la Charente-Maritime, Christian Girodet, est inquiet : « nous pensons qu’elles sont probablement mortes intoxiquées durant l’automne ». « Durant cette période, les apiculteurs ont constaté que des traitements ont été faits sur la vigne notamment et aussi sur certaines céréales qui avaient des pucerons et l’abeille va souvent butiner après les pucerons », explique-t-il à Europe 1. Les abeilles « absorbent alors l’insecticide et meurent sur le coup puisque ce sont des produits très puissants », ajoute-t-il. Cette surmortalité inédite est un nouveau coup dur pour les apiculteurs français qui produisent déjà de moins en moins. En 1995, ils ont fabriqué 32.000 tonnes de miel. En 2011, la production est tombée à 20.000 tonnes et en 2013, ils n’en fournissaient plus que 15.000 tonnes.  Les apiculteurs sont par conséquent de plus en plus nombreux à mettre la clef sous la porte. En 1994, on comptait en France près de 85.000 apiculteurs. En 2010, ils n’étaient plus que 42.000, soit une baisse de 40% en 20 ans. Et pour l’environnement, la conséquence est tout aussi dramatique. Les abeilles sont les maîtres d’œuvre principaux de la pollinisation dont dépendent pourtant les agriculteurs.  Selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), sur les 100 cultures qui produisent 90% de l’alimentation mondiale, 71 dépendent du travail des abeilles.
  • Le gouvernement publiera mercredi un décret interdisant l’utilisation de deux nouvelles substances néfastes pour les pollinisateurs comme les abeilles, a annoncé mardi la ministre de la Transition écologique et solidaire. Il s’agit du sulfoxaflor et de la flupyradifurone, deux substances agissant comme des néonicotinoïdes, les molécules jugées responsables de la surmortalité d’insectes pollinisateurs, précise-t-on au ministère.

“On a annoncé qu’on voulait réduire de 50% l’utilisation partout des pesticides d’ici 2025. Et il faut aussi interdire des substances qui ont un impact plus important sur l’environnement”, a déclaré Elisabeth Borne sur BFM TV.

Cinq molécules ne peuvent déjà plus être utilisées depuis le 1er septembre 2018 : l’acétamipride, l’imidaclopride, le clothianidine, le thiaclopride et le thiaméthoxame. Mais il y a d’autres produits nocifs continueront d’être utilisé

 

Les différents pesticides selon leurs objectifs (source Wikipédia)

 

Secteur bancaire : l’emploi bientôt dans la situation de la sidérurgie ?

Secteur bancaire : l’emploi bientôt dans la situation de la sidérurgie ?

Nombre d’experts considèrent  qu’en Europe et en France en particulier les effectifs  devraient être réduits de la moitié dans les 10 ans ;  un phénomène qui touche d’ailleurs l’ensemble du monde. En cause l’amplification de la digitalisation, le développement des banques en ligne et le nouveau développement de moyens de paiement (par mobile notamment). Un secteur qui pourrait connaître le sort de la sidérurgie ou presque. 150 000 emplois ont déjà été supprimés en six mois et les restructurations devraient encore s’accélérer pour les banques européennes. En cause suffisance de rentabilité des activités bancaires. Le taux de rentabilité des activités de dépôt est plombé par le coût de main-d’œuvre (notamment nombre  d’agences et personnel) Il est par ailleurs menacé par la future existence de nouveaux moyens de paiement et la dématérialisation de certaines opérations mais le second volet de l’activité des banques, l’activité d’investissement souffre aussi d’un manque de retour financier lui aussi très gourmand en personnel. Dans un premier temps est donc probable que les banques européennes devront s’aligner si les critères de gestion des banques américaines qui ont supprimé près de 7 % des postes quand les banques européennes n’ont supprimé que quatre %. À plus long terme c’est peut-être l’existence même des les activités bancaires en tout cas leur structure actuelle qui pourrait être en cause et engendrer jusqu’à la moitié des emplois existants d’ici 10 ans. Malgré le poids grandissant de la finance dans nos sociétés, le secteur bancaire n’est pas épargné par les baisses d’effectifs. L’agence Bloomberg observe dans un article que les banques ont supprimé environ 600.000 postes à travers le monde depuis la crise économique de 2008. Parmi les institutions aux coupes les plus sévères, l’américaine Citigroup, présente dans plus de 100 pays, a supprimé plus d’un tiers de ses effectifs, soit près de 140.000 salariés. Comme dans beaucoup d’autres banques, les plans sociaux se sont enchaînés, aussi bien en salle de marché qu’en agence. La crise des subprimes a touché de plein fouet le secteur financier et les taux d’intérêt durablement bas affectent la rentabilité globale des banques. Mais les évolutions en œuvre sont aussi la marque d’une tendance plus profonde: la digitalisation en cours dans le milieu bancaire. De nombreuses opérations historiquement réalisées par des salariés sont désormais automatisées. En salle de marchés, les achats/ventes d’actions d’entreprises, de devises ou encore de «credit default swap» (produits dérivés financiers par lequel le vendeur garantit l’acheteur en cas de défaillance d’une tierce partie) sont de plus en plus dévolus aux ordinateurs.  En outre, l’utilisation du «Big Data» (traitement informatique de données massives) en banque d’investissement permet de mieux identifier les besoins des clients.  D’après une étude publiée par la Fédération bancaire française (FBF), plus de la moitié (52%) des Français se rendaient dans leur banque plusieurs fois par mois en 2010. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 21%, soit une personne sur cinq

François de Rugy : bientôt ministre de l’énergie ?

François de Rugy : bientôt ministre de l’énergie ?

 

 De Rugy peut « continuer à apporter la lumière » sur ses affaires, selon Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement. Sibeth Ndiaye, experte en délire verbal  n’en loupe pas une. De là à conclure que de Rugy pourrait retrouver un poste de ministre, par exemple ministre de l’énergie il n’y a qu’un pas qu’on  pourrait franchir. Dans son propos, Sibeth Ndiaye  dit comme d’habitude tout et son contraire. Par exemple que de Rugy doit continuer d’apporter des preuves mais en même temps que l’ancien ministre de l’écologie n’a pas transgressé la règle établie. Quant à la réinsertion possible de de Rugy  évidemment la porte-parole du gouvernement se réfugie derrière l’orthodoxie en n’indiquant que cela relève de la responsabilité du président  de la république. Bien difficile de saisir quelle est la position exacte du gouvernement à travers cette espèce de diarrhée verbale de Sibeth Ndiaye qui délaye  tellement son propos qu’on en oublie même son objet et surtout son sens. La vérité sans doute ce que François de Rugy est assez peu soutenu. Juste ce qu’il faut pour dédouaner le gouvernement lequel en toute vitesse via une directive du Premier ministre a rappelé certains principes de sobriété. Nombre de responsables de la majorité y compris du gouvernement ont pris leurs distances avec de Rugy qui il est vrai politiquement ne représente pas grand-chose. La très médiatique ministre Marlène Schiappa continue d’enfoncer de Rugy en assistant sur les principes de rigueur que doivent observer les ministres. Et pour en penser le clou et l’indique que ses diners ministériels  étaient souvent constituée de nouilles chinoises à 1, 73  la portion. On voit donc que les avis sont partagés quant au retour de Rugy. Mais  Pourquoi pas de Rugy comme  ministre des lumières ou de l’énergie. Des lumières qui seraient bien utiles gouvernement qui pour l’instant slalome sérieusement entre ses promesses et ses annonces concrètes. Un ministre des lumières comme de Rugy serait donc bien utile pour éclairer un avenir caractérisé aujourd’hui par beaucoup d’incertitudes notamment sur le plan économique.  

  • A

Affaire de Rugy: une cagnotte bientôt pour Rugy ?

Affaire de Rugy: une cagnotte bientôt pour Rugy ?

 

 

 

 

La plupart des grands médias reprennent  en cœur la probable mise hors de cause de Rugy. En fait il s’agit d’une immense opération d’intoxication conduite par l’Élysée qui a obtenu la démission de Rugy contre la promesse d’un coup déponge contre toutes ses frasques. Rugy serait  innocenté à propos des dîners fastueux. Le problème c’est que personne ne connaît la liste des personnalités qui étaient invitées, ni leur légitimité. Commenet alors  conclure que ces dîners étaient professionnels ?  Et pourquoi fallait-il autant de fastes. Même chose pour l’appartement de l’ancien président de l’Assemblée nationale : circuler il n’y a rien à moi à voir. Ce sera sans doute la même sentence les autres fautes de rugy ( pas d’impôt en 2015, le détournement des frais de représentation etc.). Et les grands médias de s’interroger pour savoir si Rugy n’a pas été une nouvelle victime de la transparence absolue. Une interrogation évidemment complice d’autant que nombreux de journalistes se font régulièrement invités dans les ministères. Pour la plupart de toute manière,  ils dépendent d’organes de presse qui appartienne aux financiers et aux grandes entreprises qui sont totalement acquis à Macron puisqu’ils l’ont fait élire. C’est comme  si maintenant les grands médias ne pleuraient pas sur le sort de ce pauvre Rugy, injuste victime des réseaux sociaux. Macron a d’ailleurs préparé le terrain en indiquant que la France glissait sur le terrain de la délation ! En déplacement samedi dans les Pyrénées pour suivre une étape du Tour de France, Emmanuel Macron, qui avait dénoncé la semaine passée la «République de la délation», a tenu à lancer un nouvel avertissement: «Nous devons être attachés à la vérité, mais aussi à la présomption d’innocence, à la capacité à laisser à chaque personne (la possibilité) de défendre son honneur et de plaider sa vérité.»«La clarté sera faite dans les prochains jours», a poursuivi le chef de l’État en référence à la publication des deux enquêtes.  Pour un peu la grande presse pleurerait sur la situation de Rugy. On se demande même si certains zélateurs ne vont pas jusqu’à demander un jour la création d’une cagnotte pour défendre ce pauvre Rugy

L’ancien ministre devra cependant préciser ses justifications sur l’emploi de son indemnité de député (IRFM) pour financer son ancien parti, Europe Écologie-Les Verts, en 2013 et 2014, à hauteur de 9200 euros. Circonstance aggravante, François de Rugy avait ensuite déduit cette somme de ses impôts. Un détail sans doute que les avocats de Rugy  pourront certainement faire semblant d’expliquer.

1...678910...15



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol