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Les « déserts médicaux »: Une catastrophe bientôt dramatique

Les « déserts médicaux »: Une catastrophe bientôt dramatique

 

Un papier du « Monde » insiste sur le caractère de de plus en plus urgent de s’attaquer enfin de manière significative à la crise des déserts médicaux. Une crise qui s’étend partout et notamment pour l’accès aux spécialistes. Des mois et des mois souvent pour trouver par exemple un dermatologue ou encore presque un an pour un cardiologue. La faute à un système médical très cloisonné, aussi très corporatiste et un manque de courage total du pouvoir politique incapable d’imposer la moindre régulation des moyens médicaux dans le pays.La question de l’égal accès aux soins, mise en lumière par la pandémie de Covid-19, n’a jamais été aussi prioritaire. Des mesures immédiates doivent être adoptées, ou amplifiées, comme la délégation de tâches à des infirmiers ou à des pharmaciens pour la vaccination.

Depuis longtemps déjà, le mal qui ronge le maillage médical français et compromet l’égalité dans l’accès aux soins est connu et ses causes sont identifiées. La carte des « déserts médicaux », longtemps limitée aux zones rurales, s’étend désormais aux territoires périurbains, à certaines banlieues et même à des villes moyennes. Dans la France de la Sécurité sociale universelle, six millions d’habitants, dont 600 000 sont atteints d’affection de longue durée, n’ont pas de médecin traitant et les inégalités géographiques sont criantes. Dans les zones les moins bien dotées, il n’est pas rare de devoir attendre plus de trois semaines pour consulter un généraliste et plus d’un tiers des habitants affirment avoir renoncé à des soins pour des raisons de coût, de délai d’attente ou d’accessibilité.

Cette situation, liée à une démographie médicale en berne et à une répartition déficiente sur le territoire, au moment même où les besoins sanitaires se multiplient, s’explique par l’insuffisance des recrutements dans les années 1970-2000, une politique adoptée alors sous la pression des médecins libéraux et des gestionnaires du système de santé. Inacceptable, l’explosion des inégalités géographiques qui en résulte dans l’accès à la santé nourrit la colère des exclus et certains discours politiques démagogiques.

Il y a donc urgence à agir et le moment est propice : outre l’examen, cet automne, au Parlement, du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le calendrier politique prévoit la renégociation de la convention médicale qui régit les rapports entre les médecins libéraux et l’Assurance-maladie, et, à partir du 3 octobre, la « grande conférence sur la santé », qui doit remettre à plat le système. Jamais la priorité à donner à la question de l’égal accès aux soins, mise en lumière par la pandémie de Covid-19 et relancée par plusieurs propositions de loi d’élus locaux alarmés, n’a été aussi évidente.

L’enjeu, auquel sont confrontés la plupart des pays européens, est de taille : il s’agit d’adapter l’offre médicale – donnée déterminante jusqu’à présent – à des besoins multiformes, désormais au centre de l’attention.

Des mesures immédiates doivent être adoptées ou amplifiées afin de démultiplier l’activité des médecins : délégation de tâches à des infirmiers et à des assistants médicaux, à des pharmaciens pour la vaccination et à des sages-femmes pour la prescription de contraceptifs, « consultations avancées » où les médecins vont vers les patients éloignés.

Plutôt que d’imposer d’en haut une obligation de s’installer à l’efficacité douteuse – difficulté de délimiter les zones, risque de « mercenariat » sans lendemain –, mieux vaudrait, comme le prône le ministre de la santé, François Braun, privilégier les solutions imaginées localement avec les élus. Mais l’ampleur des disparités entre territoires, qui dépasse le monde médical, rend incontournable un mécanisme incluant une forme d’obligation, pas nécessairement individuelle, par exemple une « responsabilité territoriale », assurée collectivement par les médecins certains jours.

L’opposition à laquelle se heurte le ministre avec les internes en médecine générale, auxquels il veut ajouter une année d’études exercée dans les déserts médicaux, souligne la nécessité de faire partager la charge par toutes les générations de médecins. Ne l’oublions pas : notre système de santé est largement libéral mais financé par l’argent public. Sa réhabilitation, qui implique la contribution et les efforts de tous, suppose du courage politique.

Changement climatique: Il sera bientôt trop tard

 Changement climatique: Il sera bientôt trop tard

 

 

le journal Monde  échange avec,Magali Reghezza-Zitt, géographe,   membre du Haut Conseil pour le climat, qui évoque la réalité du réchauffement et des changements qu’il impose.

L’été 2022 sera-t-il celui du basculement ? La vague de chaleur en Europe, les incendies en Gironde, les sécheresses extrêmes illustrent une nouvelle fois à quel point les conséquences du changement climatiques sont incontournables. Mais comment faire face à ce défi majeur ?

Depuis l’accord de Paris sur le climat, en 2015, le consensus semble s’être établi : la quasi-totalité des pays du monde, les grandes entreprises, les banques, les collectivités locales se sont fixés pour objectif d’atteindre la « neutralité carbone » en 2050 pour limiter les effets de la catastrophe climatique. Cet horizon est ambitieux : concrètement, cela signifie que le monde doit se débarrasser en trente ans du pétrole, du gaz, du charbon, qui comptent encore pour 80 % de la consommation d’énergie. Cela demande des changements majeurs dans nos manières de vivre, de nous déplacer, de nous nourrir, de travailler, de nous chauffer.

 

Comment vivre dans un monde qui se réchauffe ? Montée des eaux, hausse des températures, incendies, événements climatiques extrêmes : tout cela est en train d’arriver – et arrivera, malgré tous les efforts que nous faisons pour limiter les conséquences du réchauffement. Comment faire quand on vit dans un territoire où on sait que dans dix ans, dans quinze ans, on ne pourra plus habiter ? Comment rendre nos villes habitables malgré les canicules ? Que vont devenir les vallées qui vivent du ski, les littoraux qui vivent du tourisme ? Pour répondre à ces questions, notre journaliste Nabil Wakim échange avec la géographe Magali Reghezza-Zitt, spécialiste de la grande crue de Paris de 1910, membre du Haut Conseil pour le climat depuis 2018 où elle porte notamment les réflexions sur la question de l’adaptation.

 

Vous dites que pour comprendre la question de l’adaptation au changement climatique, il faut s’imaginer qu’on regarde un album photo. Pourquoi ?

Le changement climatique, c’est une tendance de fond qui fait que l’atmosphère se réchauffe à l’échelle planétaire. Or, une tendance, on ne la voit pas. Quand on regarde un album photo, on remonte dix ans, quinze ans avant, on constate qu’on a changé. Sauf que tous les jours, quand on se regarde dans le miroir, on ne voit pas ces changements. Il y a la tendance qu’on est capable de mesurer sur plusieurs décennies. Et puis il y a ce que chacun d’entre nous voit, perçoit et vit. Sachant évidemment que ce qu’on voit du changement climatique, généralement, ce sont les extrêmes, les chocs.

Immobilier : bientôt l’éclatement de la bulle ?

Immobilier : bientôt l’éclatement de la bulle ?

 

 

Du fait de la remontée en cours des taux d’intérêt, la bulle immobilière pourrait bien éclater. Le marché du crédit immobilier chute fortement avec une baisse de la production qui s’accélère au second trimestre et pourrait atteindre 15% en 2022, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Le taux moyen d’emprunt est encore faible (hors assurance), il  s’est établi à 1,4% au second trimestre, contre 1,12% au trimestre précédent. En juin, ce taux moyen atteint 1,52%, ce qui confirme une accélération en cours depuis mars dernier. Ce taux moyen pourrait atteindre 1,9% en fin d’année, voire 2,25% sur un scénario de rentrée plus dur en termes d’inflation.

La baisse de la production trouve une autre explication , à savoir la baisse des revenus du fait de l’inflation,  « La production recule car des ménages ne peuvent plus entrer dans le marché »,  « Les clientèles qui se présentent aujourd’hui sur le marché ont des revenus supérieurs », note l’observatoire.

Selon l’Observatoire, le revenu moyen a progressé de 4,7% entre 2021 et 2022, ce qui est une augmentation bien plus forte que celle du pouvoir d’achat. Dans le même temps, les emprunteurs réalisent des opérations immobilières plus importantes, ce qui explique la progression de près de 10% du montant moyen d’un crédit. « Nous avons rarement vu une telle évolution », souligne Michel Mouillart.

Avec des prix de l’immobilier qui ne faiblissent pas (encore), des surfaces achetées qui augmentent, et surun apport personnel qui progresse « comme jamais » – près de 17% d’une année sur l’autre », c’est bien un bouleversement du marché du crédit immobilier qui s’opère actuellement en faveur des clientèles les plus favorisées.

« La production recule parce que, peut-être, les banques respectent aujourd’hui ces recommandations, qui réduisent les possibilités d’une partie de la clientèle d’entrer sur le marché, notamment celle qui est la moins dotée en apport personnel », suggère ainsi Michel Mouillart de l’Observatoire . Avec la conjugaison de tous ces facteurs (taux, HCSF, taux d’usure, prix de l’immobilier élevé…), la clientèle modeste n’a tout simplement plus sa place sur le marché du crédit immobilier.

Il faut surtout prendre en compte la baisse des revenus faces à l’inflation qui rend les ménages insolvables et dont certains se sont engagés de façon imprudente dans des opérations immobilières

 

Des difficultés de recrutement bientôt dramatiques selon la Banque de France

Des  difficultés de recrutement  bientôt dramatiques  selon la Banque de France

 

 

La dernière enquête de la Banque de France qui prévoit une quasi stagnation de la croissance pour le trimestre (seulement plus zéro 25 %), souligne les difficultés croissantes de recrutement dans la plupart des secteurs économiques. Des difficultés qui pourraient devenir dramatiques et amputées même les perspectives de croissance.

Six dirigeants sur dix ont des difficultés à recruter selon la dernière enquête de conjoncture de la Banque de France réalisée entre fin juin et début juillet. . « L’enquête mensuelle de conjoncture montre que l’activité a continué de résister au mois de juin et que cette résistance se maintiendrait au mois de juillet », a déclaré le directeur des études, Olivier Garnier, lors d’un point presse. Dans ce contexte de croissance morose, les entreprises peinent toujours à recruter.

Les difficultés de recrutement exprimées par les entreprises sont au plus haut. Au mois de juin, 58% des dirigeants expliquaient avoir dû mal à embaucher. Il s’agit d’un sommet depuis que cette question a été mise en place en mai 2021. À l’époque, 37% des entreprises avaient exprimé ce type de difficulté. En juin dernier, le bâtiment a connu un pic à 63%, suivi des services (61%) et de l’industrie (50%). Dans l’industrie, le pourcentage a quasiment doublé depuis mai 2021 (24%) alors que la production est fortement perturbée depuis des mois.

 « Même avant la crise, beaucoup d’entreprises exprimaient déjà des difficultés de recrutement. On le voit au bout des deux extrémités, à la fois sur des compétences très pointues et des postes moins qualifiés », ajoute-t-il.

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Le Rap bientôt discipline philosophique ?

Le Rap bientôt discipline philosophique ?

Bac de philo 2022 : « L’art de se poser des questions » se retrouve dans le rap

Intervenante en philosophie, spécialiste du rap français, Benjamine Weill explique dans le Monde  que les textes de certains rappeurs et le bac de philosophie n’ont rien d’antinomique.

 

Certes certains textes de rappeurs constituent, indiscutablement une activité artistique de l’ordre de la poésie voire de la philosophie. Pour autant cela ne concerne qu’une extrême minorité des textes. Les autres relevant tout simplement non pas de la philosophie mais de la vulgarité et de la violence verbale NDLR

Déjà lorsqu’elle étudiait la philosophie à l’université Paris-I, Benjamine Weill citait des rappeurs dans ses dissertations « et ça passait », ajoute-t-elle. Dans son livre Au mic citoyen.nes (Puits 23, 2021), l’autrice cherche à analyser comment la culture hip-hop francophone s’est emparée des questions de société. Au cours de ses interventions, Benjamine Weill affirme que les textes de rap sont une matière philosophique, au sens de « l’art de se poser des questions ». En ce premier jour de l’épreuve du baccalauréat, l’autrice revient sur ses deux passions que sont le rap et la philosophie.

Qu’est-ce qui vous a passionnée dans le rap français ?

Au départ, je trouvais attrayant l’aspect archaïque et presque viscéral du rap. Les textes sont intéressants, mais ça ne suffit pas. Il y a aussi le rythme, le BPM [battements par minute], ce quelque chose qui produit un écho dans le corps, qui touche au sens et même presque à une dimension érotique que je ne retrouvais pas dans le rock, par exemple. Le rap, et le mouvement hip-hop en général, fait office de mouvement qui dit « j’existe, je n’ai pas envie de rester à la place que l’on m’a assignée ». Les rappeurs revendiquent, sans être forcément « engagés » au sens politique.

Quels sont les rappeurs qui développent pour vous des pensées philosophiques intéressantes ?

Il faut faire attention de ne pas rendre les rappeurs philosophes, car ils ne développent pas de thèse. On retrouve néanmoins certains passages philosophiques – au sens de l’art de se poser des questions – chez beaucoup de rappeurs. Lefa, par exemple, notamment dans sa chanson Mise à jour, développe l’idée du questionnement personnel. Il évoque la pensée stoïcienne : ne pas chercher à agir sur ce qui ne dépend pas de soi.

La seule chose qu’on peut changer, c’est soi-même. La rappeuse Casey pose la question de la perception : de quelle façon les gens sont-ils perçus ? Elle s’interroge également sur la manière dont l’environnement influe sur les comportements. Damso, quant à lui, m’intéresse notamment pour sa vulnérabilité. On souligne parfois sa vulgarité mais, en réalité, si on l’écoute bien, il décrit des situations où il se déteste.

Quelles évolutions avez-vous observées entre le rap français des années 1990 et celui d’aujourd’hui ?

La grande différence aujourd’hui est que le rap a tout envahi dans la société. Il est devenu une forme de variété et sert un peu à endormir les masses. Le fait que l’industrie musicale se soit totalement réapproprié le rap l’a rendu plus capitaliste. Dans les propos des rappeurs, on peut observer une droitisation. Mais le rap n’est qu’un épiphénomène, qu’un symptôme du système qui tend vers de plus en plus de sensationnalisme. On est dans l’idée que tout se vaut, que du moment qu’on génère de l’argent on a réussi.

Le rappeur n’est plus la figure du jeune intello qui s’en est sorti. On ne pratique plus le rap pour les mêmes raisons. L’émancipation n’est plus pensée en dehors de l’aspect financier, ce qui m’interroge sur le plan intellectuel et philosophique. Dans son essence, le hip-hop, n’est pas la lutte de tous contre tous. Il s’agit, au contraire, de monter tous ensemble. Il reste encore bon nombre de rappeurs qui l’évoquent. Dans le fond, le rap est un modèle de culture qui va à l’encontre de l’individualisme.

Citer un rappeur pour étayer une argumentation dans sa copie pour le bac de philosophie, comment cela peut être perçu par les professeurs qui corrigent ?

Il est toujours possible de tomber sur un professeur réfractaire, mais ils sont quand même de moins en moins nombreux. Aujourd’hui, citer dans sa copie un morceau de rap n’est plus un problème. Mais, attention, à la manière dont on cite. La citation ne peut venir qu’en appui d’une argumentation, pas devenir l’argument lui-même.

Macron, bientôt premier opposant du gouvernement ?

Macron, bientôt premier opposant du gouvernement ?

 

Si le chef de l’Etat ne contrôle pas l’Assemblée nationale, il ne gouverne pas, analyse, dans une tribune au « Monde », le politiste Jean-Noël Ferrié, soulignant que, si le premier ministre est issu d’un parti disposant d’une majorité, il est l’homme fort de l’Etat, exactement comme l’était le président.

 

La tribune parue dans Le Monde du 19 mai « Et si la cohabitation n’était pas une anomalie, mais un retour à la normale ? », d’Arthur Guichoux, pose la question de ce que l’on appelle « la normale ». S’il s’agit du texte de la Constitution de 1958, qui est parlementaire, c’est exact. Son article 20 dispose que « le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation ». Cela est vrai indépendamment de la nature de la majorité siégeant à l’Assemblée nationale.

Si la normale est la pratique constitutionnelle telle qu’elle s’est imposée du fait de l’élection du président au suffrage universel, ce n’est pas le cas. Cette pratique consiste non pas à donner une majorité à un parti ou à une coalition afin que leur leader devienne chef du gouvernement, mais à la donner au président de la République.

De manière longtemps non dite, mais désormais quasiment assumée par Emmanuel Macron, le président de la République est le chef réel de la majorité, de sorte qu’il s’attribue « normalement » le pouvoir que la Constitution réserve au gouvernement. On peut préférer une « normale » à l’autre, mais la cohabitation n’est ni l’une ni l’autre. Elle fait du président l’adversaire politique du gouvernement, puisqu’il a été élu sur un programme et avec une majorité que l’élection législative a démentie. Un adversaire ne peut être l’arbitre assurant le fonctionnement des pouvoirs publics (art. 5 de la Constitution).

Par rapport à la pratique constitutionnelle, elle rend vide de sens l’élection au suffrage universel du chef de l’Etat, puisque celui-ci n’est pas en mesure de gouverner. L’idée brandie par les vaincus, le soir de l’élection présidentielle, selon laquelle il faudrait élire une majorité parlementaire différente, afin que le président n’ait pas tous les pouvoirs, est un leurre.

Si le président ne contrôle pas l’Assemblée nationale, il ne gouverne pas. Prétendre qu’il dirigerait la diplomatie et la défense est erroné. L’article 20 de la Constitution indique que le gouvernement « dispose de l’administration et de la force armée ». Cela veut dire que le chef de l’Etat n’embraye ni sur l’une ni sur l’autre. Il dispose au mieux de possibilités négatives comme celle de ne pas signer les décrets de nomination ou les ordonnances.

Si un éventuel premier ministre ne voulait pas livrer d’armes à l’Ukraine, le président ne pourrait pas le faire. Il ne resterait pas davantage le chef de la diplomatie, puisque le Quai d’Orsay serait attribué à une personne choisie par le premier ministre en stricte application de la Constitution. Cette cohabitation changerait-elle quelque chose au fait majoritaire ? Pas nécessairement.

Enseignement Bientôt un Bac sans math … et sans Français ?

Enseignement Bientôt un Bac sans  math … et sans Français  ?

 

En première dès la rentrée de septembre,  il y aura toujours la spécialité maths, mais il y aura la possibilité offerte à tous les élèves de choisir hors de la spécialité l’heure et demie de mathématiques qui avait été sortie du tronc commun », a déclaré macron.

Une option qui ne sera donc « pas obligatoire ».

Depuis l’entrée en vigueur de la réforme du bac, les mathématiques étaient devenues un enseignement de spécialité en première et en terminale.

La question des maths -et de sa place dans l’enseignement- a donné lieu à de nombreuses polémiques ces derniers temps. Pourtant les derniers classements internationaux montraient la place indigente de la France dans l’enseignement des mathématiques mais tout autant en Français.

Du coup pour remonter peut-être dans les classements, serait-il possible d’envisager la suppression aussi bien des maths que du Français lors du bac ?

Il est clair que la détérioration globale de l’enseignement n’est pas nouvelle;  elle est en quelque sorte le résultat du triomphe des pédagogistes pour affaiblir le contenu des matières enseignées. Un professeur d’université déclarait récemment sur une chaîne d’info que ses propres élèves de Bac plus cinq seraient bien incapables de réaliser des exercices qui étaient demandés il y a environ 150 ans en CM1 ! En français par exemple, l’enquête de terrain effectué par la chaîne d’info montrait qu’en moyenne les étudiants interrogés effectuaient en moyenne une faute par ligne. Avec un tel niveau se pose effectivement la question de la suppression des matières qui permettraient alors d’atteindre le symbolique taux de 100 % de réussite au bac !

BIENTOT UN BAC SANS MATH … ET SANS FRANÇAIS ?

bientôt un bac sans  math … et sans français  ?

 

En première dès la rentrée de septembre,  il y aura toujours la spécialité maths, mais il y aura la possibilité offerte à tous les élèves de choisir hors de la spécialité l’heure et demie de mathématiques qui avait été sortie du tronc commun », a déclaré macron.

Une option qui ne sera donc « pas obligatoire ».

Depuis l’entrée en vigueur de la réforme du bac, les mathématiques étaient devenues un enseignement de spécialité en première et en terminale.

La question des maths -et de sa place dans l’enseignement- a donné lieu à de nombreuses polémiques ces derniers temps. Pourtant les derniers classements internationaux montraient la place indigente de la France dans l’enseignement des mathématiques mais tout autant en français.

Du coup pour remonter peut-être dans les classements, serait-il possible d’envisager la suppression aussi bien des maths que du français lors du bac ?

Il est clair que la détérioration globale de l’enseignement n’est pas nouvelle;  elle est en quelque sorte le résultat du triomphe des pédagogistes pour affaiblir le contenu des matières enseignées. Un professeur d’université déclarait récemment sur une chaîne d’info que ses propres élèves de bac plus cinq seraient bien incapables de réaliser des exercices qui étaient demandés il y a environ 150 ans en CM1 ! En français par exemple, l’enquête de terrain effectué par la chaîne d’info montrait qu’en moyenne les étudiants interrogés effectuaient en moyenne une faute par ligne. Avec un tel niva,u se pose effectivement la question de la suppression des matières qui permettraient alors d’atteindre le symbolique taux de 100 % de réussite au bac !

Deux roues : contrôle technique bientôt obligatoire

Le  Conseil d’État a signifié que cette mesure serait appliquée dès le 1er octobre pour les deux-roues de plus de 125 cm3 .

Le contrôle technique permettra de réduire les nuisances sonores causées notamment par le débridage des moteurs, mais également celles liées à la pollution de l’air

Pour les trois ONG qui sont à l’origine de ce recours, il s’agit d’une victoire. Favorables au contrôle technique, elles estiment que ce dernier permettra de « réduire les nuisances sonores causées notamment par le débridage des moteurs, mais également celles liées à la pollution de l’air ». Figurant parmi les trois requérantes, l’association Respire, s’est félicitée sur Twitter de cette décision : « Le Conseil d’État donne au gouvernement d’@Elisabeth_Borne l’occasion de concrétiser ses ambitions écologiques : il lui impose d’instaurer le contrôle technique au 1er octobre 2022. »

 

Sri Lanka : Bientôt une province chinoise ?

Sri Lanka : Bientôt une province chinoise ?

L’état dramatique de l’économie du pays, très endetté auprès de la Chine, fait craindre une situation similaire ailleurs dans la région. La crise a abouti à la démission, lundi, du premier ministre Mahinda Rajapaksa après de violents affrontements dans la capitale Colombo.(« Le monde »)

Un Etat pris à la gorge qui n’a plus assez de dollars pour importer des biens et assurer les services essentiels à la population comme l’électricité, les soins, les transports ou l’approvisionnement alimentaire. Des pompes à essence à sec, des magasins vides, des habitants déclassés, écrasés par une inflation galopante (+ 30 % en avril) : le Sri Lanka est devenu synonyme de faillite totale. La crise a abouti à la démission, lundi 9 mai, du premier ministre Mahinda Rajapaksa après de violents affrontements dans la capitale Colombo.

Le 12 avril a marqué une étape historique dans la crise économique et financière qui ravage la nation insulaire de 22 millions d’habitants : le gouvernement a temporairement interrompu ses paiements aux créanciers internationaux. Pour la première fois, le Sri Lanka faisait défaut.

Les causes de ce monumental fiasco sont connues : un endettement massif de 51 milliards de dollars (48,3 milliards d’euros), dont 31 milliards de dette extérieure publique, un creusement du déficit budgétaire en raison d’allégements fiscaux populistes décidés quand les caisses de l’Etat étaient vides, une réforme agricole qui a plongé le pays dans l’insécurité alimentaire et, enfin, la pandémie de Covid-19, qui a porté un coup fatal au secteur touristique et fait revenir des expatriés au pays, asséchant les rentrées de devises étrangères. S’ajoutent les conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. « C’est une combinaison de chocs économiques externes et d’erreurs politiques », résume Ganeshan Wignaraja, de l’Institut des études d’Asie du Sud de l’université de Singapour.

La corruption

Au sortir de la crise sanitaire, la situation financière du pays était suffisamment alarmante pour inciter le gouvernement à demander d’urgence l’aide du FMI. Mais l’exécutif, formé par le duo des frères Rajapaksa, a préféré continuer à emprunter et à mendier des lignes de crédit auprès de ses voisins chinois et indien, deux rivaux pressés de renforcer leur emprise sur l’île de l’océan Indien.

Les responsables du désastre sont identifiés : les frères Mahinda et Gotabaya Rajapaksa, respectivement premier ministre et président, ont semé les graines de la crise. L’aîné, Mahinda Rajapaksa, a déjà occupé le fauteuil de premier ministre entre 2004 à 2005, puis celui de président de la République entre 2005 et 2015. Onze ans au pouvoir, interrompus par quatre années dans l’opposition, avant de redevenir premier ministre de son cadet, Gotabaya, élu à son tour président de la République, en 2019.

RUSSIE : Bientôt en faillite

RUSSIE : Bientôt en faillite

 

 

Le conflit en Ukraine va sans doute s’éterniser et se durcir. Pour autant , Poutine pourrait bien être conduit à le geler pour un temps car la Russie est très proche de la faillite.La Russie a indiqué vendredi avoir effectué des versements en dollars sur des dettes en dollars, alors que le pays fait l’objet de sanctions occidentales du fait de son offensive en Ukraine, laissant craindre un défaut de paiement.

Le ministère des Finances a indiqué dans un communiqué avoir procédé à des paiements de coupons d’un total de 650 millions de dollars sur deux obligations arrivant à échéance en 2022 et 2042 « dans la devise d’émission des euro-obligations: le dollar américain ».

Au début du mois d’avril, Moscou avait tenté de régler en roubles une dette en dollars, le département américain au Trésor ne l’autorisant plus désormais à rembourser sa dette avec des dollars détenus dans des banques américaines.

L’agence de notation financière S&P Global Ratings a en conséquence abaissé la note de la Russie pour ses paiements en devises étrangères au niveau de « défaut de paiement sélectif ». La notation pour les paiements en devises étrangères a été abaissée à « SD » (dernier cran avant le « D » pour défaut), tandis que la note est restée à « CC » pour les paiements en roubles.

S&P a dans la foulée indiqué qu’elle cessait ses notations de la Russie, à l’instar des agences Fitch et Moody’s.

La gouverneure de la Banque centrale Elvira Nabioullina a assuré vendredi devant la presse qu’on « ne peut pas parler de défaut », tout en reconnaissant que Moscou fait face à des « difficultés de paiements ».

La Finlande bientôt dans l’OTAN

La Finlande bientôt dans l’OTAN

 

Conséquence de la guerre en Ukraine, la Finlande bientôt dans l’OTAN . 

La Première ministre finlandaise, Sanna Marin, a déclaré mercredi 20 avril que la Finlande était prête à envisager une adhésion dans l’Otan. « L’unité est la meilleure garantie de sécurité », a-t-elle ajouté alors que le Parlement finlandais a commencé à débattre de cette possibilité. Longtemps partagés sur la question, les 200 membres de l’hémicycle semblent majoritairement en faveur de l’adhésion, selon des pointages des médias, qui n’ont relevé que 12 oppositions.

Même si elle a rompu avec sa stricte neutralité à la fin de la Guerre froide et adhéré à l’Union européenne en 1995, la Finlande n’est aujourd’hui que partenaire de l’Otan. Rejoindre les 30 membres de l’alliance apporterait une dissuasion « considérablement plus grande » contre une attaque russe, selon le livre blanc.

La Finlande bientôt dans l’OTAN

La Finlande bientôt dans l’OTAN

 

 

Paradoxalement l’action irresponsable de Poutine encourage nombre de pays à se rapprocher de l’OTAN. Ainsi après la Suède, c’est la Finlande qui envisage de demander son adhésion à l’OTAN.

Au Parlement Finlandais une nette majorité se dessine, avec le revirement de plusieurs partis jusque-là opposés. Parmi les députés ayant déjà fait connaître leur position en cas d’un vote, une centaine sont en faveur d’une adhésion et seulement 12 sont contre, sur un total de 200, selon les pointages effectués par les médias finlandais.

En parallèle, Helsinki a multiplié les contacts avec la plupart des 30 membres de l’Otan ainsi qu’avec la Suède, où les lignes ont également beaucoup bougé en faveur d’une possible candidature.

Les autres voisins nordiques et baltes sont tous déjà membres de l’Otan – Norvège, Danemark, Islande dès la fondation en 1949, ainsi que la Pologne depuis 1999 et l’Estonie, Lituanie et Lettonie depuis 2004. En cas d’adhésion de la Finlande, les frontières terrestres entre les pays de l’Otan et la Russie doubleraient d’un coup, avec 1.300 kilomètres de plus. Selon Helsinki, l’Otan pense qu’il faut quatre à douze mois pour boucler le processus pour faire de la Finlande le 31e membre – ce qui nécessite un accord et une ratification unanime des membres actuels.

Présidentielle: la fin bientôt de la candidature ridicule de Taubira ?

Présidentielle: la fin bientôt de la candidature ridicule de Taubira ?

La tragi-comédie va sans doute bientôt se terminer pour Christiane Taubira supposée représenter la volonté du « peuple de gauche » pour l’union. En fait, elle n’a  réussi à persuader personne de l’intérêt et de la cohérence de cette stratégie sauf quelque gauchistes naifs. L’intéressé s’est installé dans une posture assez ridicule pour ne pas dire davantage puisque mandatée pour réaliser l’union , elle participe maintenant à accroître encore la désunion. Une posture complètement incompréhensible qui a d’ailleurs amené certains de ses soutiens comme le parti radical de gauche à la lâcher. À une semaine de la clôture des parrainages, Christiane Taubira ne compte que 104 signatures recueillies sur 500, et voit se réduire ses chances de poursuivre l’aventure présidentielle, entamée il y a un peu plus d’un mois. Elle s’était déclarée tardivement, le 15 janvier dernier.

Airbus: un A380 à hydrogène bientôt testé

Airbus: un A380 à hydrogène bientôt testé 

 

Les expérimentations du moteur à hydrogène s’accélèrent  à grande vitesse pour tous les modes de transport y compris pour le mode aérien. La question est d’ordre technologique mais surtout économique. Or compte tenu des hausses prévisibles du pétrole et du gaz, l’hydrogène pourrait devenir compétitive plus rapidement que prévu. Au point peut-être de remettre en cause la motorisation électrique d’ailleurs aujourd’hui contestée par l’Allemagne.

La solution technologique de l’hydrogène avance en tout cas sérieusement dans le secteur de l’aérien. Jusque-là en effet on avait seulement expérimenté des avions à hydrogène de très faibles capacité.

Cette fois, c’est un Airbus A380 ( Le plus gros avion du constructeur) qui servira de banc d’essais volant pour tester le moteur à hydrogène, développé par Airbus et CFM International, joint-venture entre General Electric et Safran. Airbus

Le géant européen de l’aéronautique annonce un partenariat avec CFM international, joint-venture entre le motoriste Safran et son homologue américain GE, pour tester le premier moteur d’avion propulsé avec de l’hydrogène. «C’est un jour historique pour notre industrie et pour Airbus qui prévoit d’être le pionnier de l’aviation décarbonée, en étant le premier à mettre en service un avion commercial à hydrogène en 2035 », assure Jeff Knittel, président d’Airbus Americas.

 

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