Archive pour le Tag 'bientôt'

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Parachutes dorés des patrons : bientôt légiférés ?

Parachutes dorés des patrons : bientôt légiférés ?

 

 

Interrogé dans le Parisien/Aujourd’hui en France jeudi sur le fait que Philippe Varin a finalement renoncé aux 21 millions prévus pour sa retraite, M. Montebourg parle d’une « décision juste et normale ». « Mais il est fâcheux qu’on soit obligé de passer par un scandale public pour obliger une entreprise et son premier dirigeant à revenir à des niveaux de rémunération ou de retraite décents », ajoute le ministre.  Sur les moyens de régulation de la rémunération des patrons, le ministre souligne que « l’autodiscipline (invoquée par le Medef, ndlr) reste à démontrer puisqu’il faut la régulation par le scandale pour que les choses évoluent ». « Si l’inefficacité est démontrée dans le prochain cas à venir, il faudra légiférer », estime-t-il. « Pour les entreprises privées, si l’autodiscipline ne fonctionne pas, le législateur est parfaitement en droit de procéder à une réglementation », martèle Arnaud Montebourg. « C’est tout à fait possible et cela existe déjà dans d’autres pays d’Europe, comme la Suisse » où les parachutes dorés ont été supprimés, conclut le ministre.

 

 

Salaires : bientôt un SMIC allemand

Salaires : bientôt un SMIC allemand

 

Le SPD milite pour un salaire horaire de 8,50 euros pour tous. Ni la date d’introduction ni le niveau de ce Smic à l’allemande ne sont connus, mais l’accord de principe des conservateurs constitue une révolution dans un pays qui s’en remet traditionnellement là-dessus aux partenaires sociaux. D’ailleurs la pilule a du mal à passer pour beaucoup. « Le salaire minimum fixe a ruiné l’Allemagne de l’Est », tempêtait le chef du gouvernement de Saxe-Anhalt (est), le conservateur Reiner Haseloff, en référence aux salaires fixés par l’Etat dans l’ex-RDA communiste, « nous ne devons pas refaire la même erreur ».  Le président fraîchement élu de l’association patronale BDA, Ingo Kramer, se demande « pourquoi la politique pense en savoir plus que les partenaires sociaux? ». Tout en jugeant « inacceptables » les salaires de misère qui ont cours par endroits, il assène qu’ »il y a de bonnes raisons » pour des salaires d’embauche faibles dans certains cas.  La nouvelle a été en revanche saluée avec enthousiasme à Paris. « C’est un signal (…) d’une approche peut-être plus coopérative des politiques économiques en Europe », a déclaré le ministre français de l’Economie Pierre Moscovici.  Outre la France, l’OCDE, le FMI ou les Etats-Unis ont appelé ces derniers mois l’Allemagne à soutenir sa demande intérieure pour aider à la reprise en zone euro. Un objectif qui passe notamment par une hausse des salaires allemands.  Selon l’institut économique DIW, 5,6 millions de personnes, soit 17% des salariés, gagnent actuellement moins de 8,50 euros, surtout les salariés peu qualifiés et à temps partiel.  Le CDU avait déjà mis de l’eau dans son vin ces dernières années pour permettre l’introduction de seuils de salaire dans certains métiers mal rémunérés. Les coiffeurs, dont certains gagnaient 3 euros de l’heure, ont ainsi maintenant un salaire minimum (de 8,50 euros), même chose pour les intérimaires ou encore les couvreurs.  L’introduction de ces salaires minimum à petit échelle n’a pas conduit à une hémorragie d’emplois dans les secteurs concernés. Mais cela n’empêche pas milieux économiques et économistes de peindre un tableau apocalyptique du marché de l’emploi une fois que le SPD aura eu gain de cause.  Le dernier rapport des « Sages », économistes influents qui conseillent le gouvernement allemand, y voit une « mesure nuisible à la croissance et à l’emploi ».  Le DIW pour sa part prévient que l’introduction d’un salaire minimum n’aura sans doute pas les effets attendus sur les inégalités et le pouvoir d’achat des ménages, notamment parce que quiconque gagne plus paie aussi plus d’impôts. L’institut recommande l’introduction d’un salaire plancher bas, qui serait progressivement relevé.  C’est ce que semblait suggérer en début de semaine Ilse Aigner, ex-ministre de Merkel et participante aux négociations de coalition. Le salaire minimum voulu par le SPD « peut être un objectif, on n’est pas obligé de le faire tout de suite », selon elle. Si elle cède sur le salaire minimum, la chancelière a martelé jeudi qu’elle restait opposée à des hausses d’impôts et à l’assouplissement du passage à 67 ans de l’âge de la retraite. Et viscéralement attachée à l’objectif d’allègement de la dette du pays. Conservateurs et sociaux-démocrates veulent boucler les négociations de coalition la semaine prochaine. Parmi les points d’achoppement figure encore la question de la doublé nationalité, voulue par le SPD, notamment pour les Turcs vivant en Allemagne.

 

PSA : bientôt chinois ou français ?

PSA : bientôt chinois ou français ?

Le constructeur chinois Dongfeng pourrait en effet entrer au capital de PSA . PSA va faire l’actualité industrielle cette semaine. Vendredi 25 octobre, la dernière C3 sortira des chaînes de montages de l’usine Citroën d’Aulnay sous Bois, près de Paris. Le site doit fermer définitivement en 2014. Il reste 1.000 salariés sur 3.000 à reclasser. Mais auparavant, mardi 22 octobre, direction et syndicats doivent signer un accord de compétitivité sur le modèle de celui déjà conclu chez Renault. L’accord doit faire économiser au constructeur 100 millions d’euros par an. Cet accord, qualifié de « nouveau contrat social » par la direction de PSA, implique des efforts aux salariés, comme le gel des salaires ou les RTT, en échange d’assurances sur l’emploi et l’absence de fermetures d’usines dans l’Hexagone d’ici à 2016. En fin de semaine dernire, 4 syndicats sur 6 avaient annoncé leur volonté de signer l’accord.Surtout, l’arrivée de nouveaux actionnaires évoquée depuis des semaines pourrait être officialisée cette semaine. Un conseil de surveillance du PSA doit, en effet, se tenir mardi 22 octobre. Le constructeur chinois Dongfeng pourrait en effet entrer au capital de PSA dans le cadre d’un partenariat capitalistique et industriel. Mais l’augmentation de 2,5 à 3 milliards d’euros pourrait également être souscrite par l’Etat français, par ailleurs déjà actionnaire de Renault.  La direction de PSA avait confirmé, lundi 14 octobre, qu’elle négociait bien des « partenariats », mais que ceux-ci n’étaient pas arrivé à « maturité ». « Comme évoqué lors de sa dernière communication financière, PSA Peugeot Citroën confirme étudier des nouveaux projets de développement industriel et commercial avec différents partenaires, ainsi que les modalités de financement qui les accompagneraient », indiquait le groupe PSA dans un communiqué. De quoi en tout cas soutenir le constructeur alors que les ventes de PSA ont baissé de 2,9% en Europe en septembre alors qu’elles ont progressé de 5,4% en moyenne pour l’ensemble des constructeurs.

 

PSA : bientôt chinois ou français ?

PSA : bientôt chinois ou français ?

 

La perspective d’une entrée de l’Etat français et du chinois Dongfeng au capital de PSA Peugeot Citroën, acculé financièrement, pose la délicate question de savoir qui contrôlera le premier constructeur automobile français. Des sources proches du dossier ont déclaré vendredi à Reuters que PSA préparait une augmentation de capital de trois milliards d’euros qui verrait l’Etat et Dongfeng, groupe public, investir chacun 1,5 milliard d’euros et prendre chacun une participation de 20% à 30%. Selon les sources, la famille Peugeot, principal actionnaire avec 25,4% du capital, accepterait de perdre au passage le contrôle de l’entreprise qu’elle a fondée il y a 200 ans. Même si un accord n’est pas envisagé avant la fin de l’année, la structure actionnariale qui semble se dessiner permettra à PSA de rester sous pavillon français. « Dans ce scénario, ce sont l’Etat français et la famille Peugeot qui auront le contrôle de PSA », note une source bancaire française. « Là, il semble que le motif principal du gouvernement français serait d’éviter un passage sous contrôle chinois », commente Bernard Jullien, directeur du réseau international de recherche sur l’automobile GERPISA. « C’est un peu décevant si (…) par la suite ils laissent la direction faire ce qu’elle veut. » La participation de l’Etat français, qui a fait savoir cet été qu’il procéderait à un arbitrage dans son portefeuille de participations pour financer de nouveaux investissements, permettra à PSA une levée de fonds importante. Ces trois milliards d’euros nécessaires au groupe représentent près de 70% de sa capitalisation boursière actuelle. Elle permettra également de ménager une opinion et des syndicats encore sous le coup du vaste plan social engagé par PSA en France.

Travail du dimanche: bientôt une loi (une de plus)

Travail du dimanche: bientôt une loi (une de plus)

Une loi, une de plus pour le travail du dimanche alors qu’il suffisait d’harmoniser les dérogations. Du coup le chaos va continuer pendant des mois. Le gouvernement veut-il mettre fin une bonne fois pour toute à la polémique sur le travail du dimanche? Michel Sapin, le ministre du Travail, a reconnu, ce jeudi 3 octobre, devant le Sénat que le gouvernement n’excluait pas de légiférer sur la question. « Il nous faut remettre de l’ordre (..) et nous allons le faire par la concertation. Ensuite, le gouvernement prendra ses responsabilités. Si le Parlement doit être saisi, il le sera ».  Michel Sapin a réaffirmé que le gouvernement était « attaché au maintien du principe du repos dominical ». Mais, a-t-il relevé, « il y a un énorme désordre aujourd’hui. Ce désordre, il a été créé par une loi, la loi Mallié de 2009″, une « mauvaise loi » qui donne lieu aujourd’hui à « des décisions de justice qui constatent le caractère totalement inapplicable de manière ordonnée » de cette loi. La polémique sur le travail du dimanche a ressurgi après la décision de deux enseignes du bricolage, Leroy Merlin et Castorama d’ouvrir 14 de leurs magasins franciliens dimanche dernier, malgré une décision judiciaire leur intimant de les garder fermés.

Médicaments : bientôt Un code d’efficacité

Médicaments : bientôt Un code d’efficacité

Le ministère de la Santé ne confirme ni l’infirme pour l’heure l’information. Selon un « document confidentiel » que Le Parisien/Aujourd’hui en France dit avoir consulté, un code indiquant le « service médical rendu » (SMR) devra être appliqué sur chaque boîte de médicaments remboursables en 2014. Ce code pourra indiquer « important », « modéré » ou « insuffisant ». « Les autorités voudraient profiter de la disparition programmée des petites vignettes autocollantes blanches, bleues ou oranges, pour imposer aux laboratoires pharmaceutiques de faire figurer sur ou dans les boîtes des médicaments remboursables ce SMR« , indique le quotidien. Le but : connaître la réelle efficacité du produit que prend le patient. Cette mesure permettrait « une meilleure information des usagers, une meilleure démocratie sanitaire et finalement une meilleure transparence« , réagit le professeur Gilles Bouvenot, président de la Commission de transparence de la Haute autorité de santé, joint par France Info.

 

Nabilla : bientôt à l’académie française « bah allo quoi » !

Nabilla : bientôt à l’académie française ‘ « bah allo quoi » !

 

Nabilla bientôt à l’académie française, pourquoi pas elle a déjà vendu 4500 livres ; en outre elle ne serait pas la première académicienne à n’avoir jamais rien écrit elle même. Elle au moins, elle a créé une rase ( « bah allo quoi », ce doit être suffisant comme œuvre littéraire car si les livres se vendent mal les clips eux ont été regardés des millions de fois. Selon Challenges, le livre de Nabilla se serait écoulé à 4500 exemplaires en 4 semaines. A titre de comparaison, elle est bien loin derrière le livre qu’avait écrit la soeur de Grégory Lemarchal, écoulé à 50.000 exemplaires le premier mois. D’après les calculs de Challenges, si le contrat a été bien négocié et que la jeune femme vend 10.000 exemplaires, ses revenus pourraient s’élever à 10.000 euros.  Dans Var Matin, Nabilla a déclaré avoir refusé 500.000 euros pour la publication de sa biographie. « J’ai préféré faire attention à mon image. » Elle a raison, on la retrouvera peut-être une jour ministre de la culture, elle ne sera pas pire que cette députée qui confond Montesquieu et Lepen.

 

Banques centrales : bientôt des taux négatifs ?

Banques centrales : bientôt des taux négatifs ?

Les grandes banques centrales pourraient tenter d’adopter des taux d’intérêts négatifs si leurs plans anti-crise « perdaient en efficacité », a indiqué le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié jeudi. Depuis le déclenchement de la crise, les banques centrales de plusieurs pays riches, notamment la Fed aux États-Unis, sont engagées dans des politiques coûteuses mêlant rachat d’actifs et abaissement de leur taux directeur afin d’injecter des liquidités dans le circuit financier. Si l’efficacité de ces mesures déclinait, le FMI estime que d’autres actions non-conventionnelles pourraient être déployées, même si elles poseraient de « plus grands risques ». « Les banques centrales pourraient essayer de pousser leurs taux dans des territoires négatifs et certaines ont déjà fait de petits pas dans cette direction », assure ainsi l’institution dans son rapport. Un taux de dépôt négatif reviendrait à faire payer les établissements financiers qui préfèrent placer leurs liquidités auprès des banques centrales plutôt que des les utiliser pour prêter de l’argent à des ménages ou à des entreprises. « Les obstacles à la mise en œuvre (de cette mesure, NDLR) sont toutefois importants », admet le FMI, précisant que le fonctionnement du marché interbancaire pourrait s’en trouver « détérioré ». Début mai, un membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), Ewald Nowotny, avait indiqué que le recours à des taux négatifs était une « option », tout en jugeant qu’elle n’était pas pertinente « dans un avenir proche ». Son président, Mario Draghi, avait lui assuré que la BCE était « prête sur le plan technique » pour cette mesure. Actuellement, le taux de dépôt au jour le jour de la BCE est fixé à 0 %. Selon le rapport du FMI, les grandes banques centrales pourraient également diversifier leurs rachats d’actifs, actuellement principalement des obligations publiques, en faisant l’acquisition de titres de dettes de banques ou d’entreprises, voire de biens immobiliers.

Montebourg : bientôt un show au Palais des congrès

Montebourg : bientôt un show au Palais des congrès

Le cheveu fraîchement coupé, le pas décidé, il arpente les couloirs de Bercy d’un tonitruant : « Ça va la presse? » Puis Arnaud Montebourg salue les vingt-deux commissaires au redressement productif, ses « hussards du made in France », ses « bâtisseurs sur le territoire », comme il les surnomme. « Bonjour la Lorraine, bonjour à tous! » Le ministre du Redressement productif a réuni ses troupes à Bercy, vendredi, pour un tonique bilan d’étape. L’occasion de dévoiler de nouveaux chiffres sur son action et de défendre sa méthode : selon son cabinet, 399 dossiers d’entreprises en difficulté ont été traités à la fin février, avec 59.961 emplois préservés sur 70.909 emplois concernés. Son équipe a également imprimé un fascicule détaillant région par région le bilan des troupes, exemples à l’appui. Les chefs d’entreprise dont la structure a été sauvée ont même été invités à « témoigner »… « La politique industrielle, c’est l’Iliade et l’Odyssée, Pénélope et les sirènes, on ne sait jamais si on va arriver à bon port, abonde le ministre au 7ème étage de Bercy. On ne gagne pas toujours, mais quand on se bat, on arrive à préserver des hauts niveaux d’emplois. » Sa méthode? « Tout schuss », comme il l’a rappelé dimanche au Grand Jury sur Europe 1. « Il faut se débruxelliser la tête, défendons nos couleurs, martèle-t-il. Je veux du made in France partout. Débrouillez-vous! Si les industriels ne savent pas faire, on va leur fournir un kit. Dites-leur de nous appeler! » Le crédit d’impôt, la Banque publique d’investissement, l’accord sur la sécurisation de l’emploi, le programme de « relocalisation des activités », une circulaire prochainement signée qui permettra aux commissaires d’intervenir au nom de l’Etat devant les tribunaux de commerce… Le ministre détaille, encore et encore, le « nouvel arsenal de la politique industrielle ». « Leclerc va mettre en place un marketing patriotique. Même les Galeries Lafayette ont décidé de lancer une liste de mariage made in France! Ce ministère, c’est celui de l’unité nationale,  de tous les Français de droite, de gauche et du centre. C’est le ministère des antidépresseurs. » Sur proposition des commissaires, de nouvelles idées sont soumises à l’étude, comme la création d’un fichier recensant toutes les entreprises à la recherche d’un repreneur ou d’un nouvel actionnaire. Avant de rappeler, façon rock-star, le succès de son dernier bébé, les « nouveaux objets de la France industrielle » présentés chaque mois au ministère. « On a commencé à Bercy, on ira dans les théâtres de province et on finira au Palais des Congrès devant 5.000 personnes

 

Chypre : bientôt en faillite ?

Chypre : bientôt en faillite ?

« Des experts de la troïka calculent, notamment sous la pression de Berlin, les conséquences financières d’une faillite de Chypre », écrit le quotidien le plus lu d’Europe, sans citer de source.  La Grèce serait le pays le plus affecté, à travers la faillite des principales banques chypriotes qui y ont un réseau de succursales où environ 10% des économies grecques sont entreposées.   »Les banques des autres pays de la zone euro ne seraient, en revanche, guère touchées », poursuit Bild.  Chypre a demandé une aide européenne en juin, après que ses deux principales banques, très exposées à la crise grecque, ont appelé le gouvernement à l’aide.  Lundi, les ministres des Finances de la zone euro réunis à Bruxelles avaient renvoyé la décision sur l’aide à Chypre à après l’élection présidentielle, dont le premier tour se tient dimanche. Un audit mené par le fonds d’investissement Pimco, mandaté par la troïka pour estimer les besoin des banques chypriotes, selon divers scénarios, aboutirait à une fourchette de 5,9 à 8,8 milliards d’euros, abaissant d’autant le coût d’un plan d’aide global.  Toutefois, le principal obstacle à une aide à Chypre ne semble pas tant être le montant du plan que l’opposition de Nicosie à un audit d’une entreprise privée sur le respect des règles anti-blanchiment par les banques locales, une demande très fortement appuyée notamment par l’Allemagne.

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Taxe 75% : un projet bientôt pour faire plus gauche

Taxe 75% : un projet bientôt pour faire plus gauche

 

A l’analyse des sondages,  Hollande ne pourra pas enterrer complètement la taxe 75% ; de plus en plus dans son camp on  pense que sa politique n’est pas à gauche (voir articles sondages). Or la taxe 75% sortie d’un chapeau la veille d’un meeting est la seule mesure emblématique  de Hollande même si son rapport financier est insignifiant au regard de la fiscalité globale supportée par  tous les français. Les Français ont beau être de moins en moins favorables à la taxation des hauts revenus à 75 %, le gouvernement confirme qu’un nouveau dispositif sera dévoilé d’ici la fin du mois. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici dimanche dans «13h15 le magazine», sur France 2. «Dans les 2 à 3 semaines qui viennent, vous saurez ce qu’est la position du gouvernement, au plus tard d’ici la fin février», a-t-il ainsi expliqué. Fin 2012, cette mesure phare de la campagne présidentielle de François Hollande avait été censurée par les Sages du Conseil constitutionnel, au motif que le dispositif figurant dans le budget 2013 rompait l’égalité des contribuables devant l’impôt. Elle devait s’appliquer pendant deux ans aux revenus d’activité excédant 1 million d’euros, conduisant à les imposer à 75 %. «Je veux rester près des principes qui ont été définis par le Conseil constitutionnel, par exemple, la conjugalisation de la taxe en question», a ajouté Pierre Moscovici. Une déclaration qui pourrait laisser entendre que le gouvernement a opté pour une surtaxe payée par les ménages (et fonctionnant par foyer, et non par personne) et qu’il aurait abandonné les deux autres pistes – une taxe prélevée au niveau de l’entreprise ou une tranche supplémentaire d’impôt sur le revenu. À Bercy, on déclare toutefois qu’«il ne faut pas supputer quoi que ce soit» et que «rien n’est arrêté à l’heure actuelle».

 

 

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Grèce : les dégâts de l’austérité dus à une erreur de calcul du FMI bientôt corrigée !

Grèce : les dégâts de l’austérité dus à une erreur de calcul du FMI bientôt corrigée !

 

Le FMI a fait son autocritique, si la croissance est aussi négative depuis 5 ans en Grèce, c’est la faute à un coefficient multiplicateur entre l’austérité et le PIB. Pour parler plus simplement les modèles du FMI ses sont complètement plantés.  Compte tenu que « la troïka (UE-BCE-FMI) a reconnu qu’il y a eu des erreurs » et que « le gouvernement grec fait actuellement un effort sérieux pour rétablir la confiance du pays », « tout cela pourrait conduire à des rectifications » et l’apaisement de la rigueur, a souligné le ministre grec Costis Hadzidakis  Plusieurs hauts responsables de l’UE et du FMI ont critiqué l’impact de l?austérité stricte imposée au pays depuis le début de la crise de la dette en 2010, qui a plongé la Grèce dans une récession profonde. Le débat a rouvert après un récent article des économistes au FMI, Olivier Blanchard et Daniel Leigh, où ils expliquaient que l’utilisation d’un mauvais coefficient de calcul a débouché sur une sous-estimation des effets négatifs de l’austérité en Europe.  Tenant d’une ligne plus souple au sein du FMI, M. Blanchard avait déjà reconnu que les effets de l’austérité sur la croissance avaient été sous-estimés notamment en Grèce, en récession pour la cinquième année consécutive.  En octobre, le ministre adjoint grec aux Finances, Christos Staikouras, avait relevé que le FMI s’était trompé en matière d’impact de la rigueur sur la récession.  Depuis 2009, « le coefficient multiplicateur » des mesures de rigueur sur le recul de croissance a été « d’environ 1, au lieu de 0,5″ qui avait été retenu pour la mise au point par l’UE et le FMI des plans de redressement dictés à la Grèce en échange des prêts internationaux, avait dit M. Staïkouras, soulignant que même le FMI « le reconnaît désormais ».  Interrogé jeudi sur la question lors d’une conférence de presse, le porte-parole du FMI Gerry Rice a rappelé que l’institution a « mis à jour ce multiplicateur » dès qu’elle s’était aperçu « que les conditions en Grèce étaient différentes » que celles prises en compte lors du début de la crise.  Toutefois, M. Rice a souligné que « ce multiplicateur n’était qu’une dimension du problème » et qu’il y avait « d’autre facteurs qui déterminent l’ajustement des finances publiques de chaque pays ». « Et chaque pays est différent », a-t-il conclu.  De son côté, le ministre des Finances Yannis Stournaras a indiqué dimanche dans un entretien publié au quotidien Kathimérini que « l’autocritique du FMI aurait dû être fait plus tôt ».   »Nous avons été contraint de prendre des mesures beaucoup plus nombreuses que celles qu’il faillait pour atteindre les objectifs (…) mais cela peut nous permettre d’arriver à un excédent primaire dès 2013″, a dit M. Stournaras.  Mais pour le chef du principal parti de l’opposition de la Gauche radicale Alexis Tsipras, qui impute au plan de rigueur l’effondrement de l’économie, la voie pour sortir de la crise n’est que « la fin du cercle vicieux des politiques d’austérité ».   »Il faut entrer dans la voie de la croissance » et « la viabilité de la dette dépend de la restructuration (haircut) de la dette », a-t-il dit dans un entretien publié dimanche également à Kathimérini.  Sans exclure l’éventualité « d’une nouvelle restructuration de la dette », M. Stournaras a répondu que « la condition pour une nouvelle décote serait d’arriver à un excédent primaire ».  Les hauts responsables de la troïka sont attendus fin février à Athènes pour le contrôle régulier des comptes grecs en vue de la poursuite des versements des prêts au pays.

 

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Hollande : bientôt président du Mali ?

Hollande : bientôt président du Mali ?

 

Hollande a sans doute apprécié les scènes de liesse populaire au Mali quand en France ce sont plutôt les manifestations antigouvernementales qui commencent à fleurir. En out cas,  il s’est même laissé enivré quand il a déclaré « c’est le plus beau jour de ma vie politique » Un peu excessif quand même pour celui dont la charge première est de gérer les intérêts français. Il ne faut pas regretter l’action de la France au Mali, elle était nécessaire même si rien n’est évidemment terminé concernant le terrorisme au Sahel. D’autant plus qu’aucun grand pays ne nous soutient réellement autrement que verbalement.  Hollande avait besoin de ces bains de foule pour lui remontre le moral car 72% des français considèrent que sa politique globale est inefficace. Certes au baromètre de popularité l’affaire du Mali l’a fait remonter mais il reste majoritairement très impopulaire. En fait, il n’est victime que de lui-même. Il a trop promis trop dénoncé et maintenant il agit peu ou mal. On ne peut déclarer que  « l ’ennemi, c’est la finance »  ou dénoncer les « licenciements boursiers » (ce qui n’a aucun sens) et ensuite accepter un accord bâtard avec Mittal qui condamne Florange. Alors Hollande président du Mali pourquoi pas ? Justement le président actuel n’est pas légitime et ce serait une voie de sortie honorable pour Hollande qui finira son quinquennat de manière lamentable du fait bien sûr de la crise globale, mais aussi de ses contradictions, de ses promesses trompeuses et il faut le dire de son incompétence (voir le dernier accord lamentable avec Google).

 

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Mali : la guerre bientôt terminée pour la France ?

Mali : la guerre bientôt terminée pour la France ?

La France veut éviter l’enlisement, c’est ce qu’a affirmé Fabius. En fait, la France constate qu’elle est seule sur le terrain et que le soutien des grandes puissances démurent assez symbolique. Du coup Hollande prépare l’opinion au retrait des forces françaises, laissant le soin aux forces africaines pourtant bien démunies de faire le reste du travail ; le plus difficile : déloger les islamistes des montagnes, du désert  ou des localités dans lesquelles ils se fondent avec la population. Ces derniers jours, les Français et les Maliens ont multiplié les victoires sur le terrain. Après avoir repris Gao ce week-end, les armées française et malienne se sont emparées de Tombouctou dans la journée de lundi. Deux reconquêtes confirmées par François Hollande lors d’une conférence de presse. « Nous sommes en train de gagner cette bataille », a ainsi expliqué François Hollande précisant que « quand je dis nous, c’est l’armée malienne, ce sont les Africains soutenus par les Français ». Le président de la République est également revenu sur les conditions de l’engagement français au Mali. Il a ainsi précisé qu’il reviendrait aux troupes africaines de poursuivre l’offensive vers le nord du pays.  « Les Africains peuvent prendre le relais et ce sont eux qui iront dans la partie du nord » (François Hollande) Par ailleurs, le chef de l’État a répété que la France n’avait « pas vocation à rester au Mali » expliquant qu’à terme, l’armée française ne serait là « que pour encadrer et former l’armée malienne ». « De la même manière que nous sommes montés en charge rapidement, nous reviendrons vers les bases de départ », a ajouté François Hollande. Enfin le président de la République a affirmé que les populations civiles avaient été « protégées d’exactions ». Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme affirment que l’armée malienne s’est livrée à des opérations de représailles. 

 

 

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Génocide vendéen : bientôt un referendum ?

Génocide vendéen : bientôt un referendum ?

 

 

Nos députés s’ennuient à l’évidence, normal ils sont quatre fois trop nombreux ; pour exister, il faut bien faire le buzz et préposer n’importe quoi ; Marion-Maréchal Le Pen a cosigné pour la première fois une proposition de loi émanant d’un député UMP, Lionel Luca, qui demande que la répression de l’insurrection vendéenne pendant la Révolution française soit qualifiée de « génocide vendéen ». Il est vrai qu’on a bien traité du génocide arménien qui ne regarde pas directement la France alors pourquoi pas ; et sans doute aussi un référendum, on se demande si certains politiques ne sont pas tombés sur la tête ; ils feraient mieux de s’occuper en priorité de la croissance et de l’emploi, la question intérieure unique du moment ; Sur ce sujet il faut bien convenir qu’ils ne connaissent pas grand-chose. Alors va pour le génocide vendéen, puis peut-être après celui des cathares ?  Interrogé par l’AFP, M. Luca, député des Alpes-Maritimes et figure de la Droite populaire, a répondu n’avoir eu « aucun contact » sur le sujet avec la députée frontiste, racontant que Mme Marion-Maréchal Le Pen avait reçu, « comme d’autres », sa proposition de loi par courrier électronique.   »Mais je ne vois pas de quel droit je pourrais refuser qu’elle se rattache » à ce texte, qui a aussi été cosigné dans un premier temps par l’ancien secrétaire d’Etat et député UMP Alain Marleix, ainsi que Dominique Tian, Alain Leboeuf et Philippe Vitel, tous UMP. Figurent aussi les députés vendéens et non-inscrits Véronique Besse et Yannick Moreau.  En début de soirée, l’entourage de Dominique Tian a cependant annoncé à l’AFP que le député des Bouches-du-Rhône avait « retiré son nom de la liste, dès qu’il a su que Marion-Maréchal Le Pen était co-signataire ».   »Il n’était pas au courant que Lionnel Luca avait aussi soumis sa proposition au FN », a-t-on ajouté, précisant que « Philippe Vitel (avait) la même démarche » de retrait.   »Il n’y a aucun calcul politique », a-t-on affirmé dans l’entourage de la députée frontiste. « Il s’agit d’une première, mais le sujet s’y prêtait, et il faut dire que les députés UMP ne nous envoient pas non plus tous les jours des textes pour qu’on les co-signe », a-t-on ajouté.  La proposition de loi, enregistrée mercredi, et qui a peu de chances de prospérer, est un article unique qui affirme que « la République française reconnaît le génocide vendéen de 1793-1794″. Dans l’exposé des motifs, on peut lire qu’il y a eu une « volonté incontestable de la Convention d’anéantir une population ».   »Indigne », a réagi le secrétaire national du Parti de gauche, Alexis Corbière, « car il est frauduleux d’utiliser le terme de +génocide+ pour qualifier les conséquences de guerres civiles qui dureront jusqu’en 1796, incompréhensibles si l’on oublie le contexte et les graves difficultés que rencontrait la République naissante ».   »Ce vocabulaire inadapté est une vieille ruse idéologique de l’extrême droite pour calomnier la Révolution française et banaliser les génocides bien réels du XXème siècle », ajoute M. Corbière dans un communiqué.   »Pour la première fois, des députés UMP et FN font un projet de loi commun. Il a bien évidement pour ciment la haine de la Révolution », estime ce proche de Jean-Luc Mélenchon.

 

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