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Mémoire: Répéter pour bien apprendre

Mémoire: Répéter pour bien apprendre

Pour retenir des informations sur le long terme, on sait qu’il est important de tester ses connaissances et de les répéter. Mais quelle est la fréquence idéale de révisions pour éviter les trous de mémoire le jour de l’examen ? Les recherches en psychologie nous donnent quelques clés pour mieux s’organiser.

Par Emilie Gerbier
Maîtresse de Conférence en Psychologie, Université Côte d’Azur dans The Conversation

Le proverbe « C’est en forgeant que l’on devient forgeron » reflète l’importance de répéter la même activité afin d’en maitriser les savoir-faire. Ce principe vaut aussi pour le vocabulaire ou les leçons que nous devons assimiler. Pour contrer notre tendance naturelle à oublier des informations, il est essentiel de les réactiver en mémoire.

Mais, justement, à quelle fréquence organiser ces réactivations pour ancrer les connaissances dans nos mémoires le plus efficacement et durablement possible ?

Les recherches en psychologie cognitive apportent des éléments de réponses à cette question. Au-delà de recettes toutes faites, il est important de comprendre les principes qui sous-tendent un apprentissage durable afin de se les approprier et de pouvoir les mettre à profit de façon personnelle.

Miser sur l’« effet d’espacement » dans les révisions
Deux grands principes sont fondamentaux pour mémoriser des informations sur le long terme.

Le premier consiste à utiliser des tests pour apprendre et réviser : il est beaucoup plus efficace de s’autotester sur un contenu, par exemple à l’aide de cartes question-réponse, que de le relire. Et, après chaque tentative de récupération en mémoire, les informations non rappelées doivent être ré-étudiées.

Le second principe consiste à bien répartir dans le temps les réactivations. C’est « l’effet d’espacement » : si on ne peut consacrer que trois sessions seulement à un contenu, il vaut mieux les programmer à intervalles relativement longs (par exemple, tous les trois jours) plutôt que courts (tous les jours).

Si on ne peut consacrer que trois sessions de révisions seulement à un cours, il vaut mieux les programmer à intervalles relativement longs.

Les révisions espacées par des intervalles longs demanderont davantage d’efforts : il sera un peu plus difficile de récupérer les informations en mémoire après trois jours que le lendemain. Or, ce sont justement ces efforts qui renforceront les souvenirs, favorisant la rétention sur le long terme.

Dans le domaine de l’apprentissage, il faut se méfier de la facilité. Se souvenir aisément d’une leçon aujourd’hui n’est pas un bon indicateur de la probabilité de s’en souvenir dans un mois. Or, un tel sentiment de facilité peut nous inciter à considérer (à tort) comme inutile de la réviser.

Robert Bjork, de l’Université de Californie, a nommé « difficulté désirable » l’idée d’un niveau optimal de difficulté, situé entre deux extrêmes. Le premier extrême correspond à un apprentissage très facile (mais inefficace à long terme) tandis que l’autre extrême correspond à un apprentissage trop difficile (à la fois inefficace et décourageant).

Trouver le juste rythme d’études
Il y a donc une limite à l’espacement entre les réactivations : après un long délai (par exemple un an), une information apprise aura fortement décliné en mémoire et sera très difficile, voire impossible, à récupérer. En plus de générer une émotion négative, cette situation nous forcera, en quelque sorte, à recommencer l’apprentissage depuis le début et les efforts précédents auront été vains.

Il s’agit donc de trouver le juste intervalle entre les réactivations, ni trop long, ni trop court. Mais ce juste intervalle n’est pas une valeur universelle car, en réalité, il dépend de plusieurs facteurs (liés à l’individu, à l’information à apprendre et à l’historique de cet apprentissage). Certains logiciels d’apprentissage implémentent des algorithmes prenant en compte ces facteurs, ce qui leur permet de tester chaque information au moment « idéal ».

Des méthodes avec papier et crayon existent également. La plus simple consiste à suivre un programme « expansif », c’est-à-dire utilisant des intervalles de plus en plus longs entre les sessions successives. Cette technique est mise en œuvre dans la « méthode des J », connue de certains étudiants. Son efficacité réside dans le renforcement progressif de la mémoire.

Au début de l’apprentissage, un souvenir est fragile et nécessite une réactivation rapide afin de ne pas être oublié. À chaque nouvelle réactivation, le souvenir se renforce, ce qui permet de retarder la réactivation suivante, et ainsi de suite. L’autre conséquence est que chaque réactivation est alors moyennement difficile, et donc située au niveau « désirable » de difficulté.

Voici un exemple de programme expansif pour un contenu donné : J1, J2, J5, J15, J44, J145, J415, etc. Ici la durée de l’intervalle est triplée d’une session à la suivante (24 heures entre J1 et J2, puis 3 jours entre J2 et J3, etc.).

Intégrer peu à peu de nouvelles connaissances

Il n’y a pas de consensus scientifique sur la meilleure série d’intervalles. Il semble toutefois particulièrement bénéfique de réaliser la première réactivation le lendemain (J2) de l’apprentissage initial car le sommeil nocturne aura permis au cerveau de restructurer et/ou de renforcer les connaissances apprises la veille (J1). Les intervalles suivants peuvent être ajustés en fonction des contraintes de chacun.

Enfin, la méthode est souple : si besoin, on peut décaler une session de quelques jours avant ou après la date prévue sans impacter l’efficacité globale sur le long terme. L’important, c’est le principe de réactivation régulière.

Le programme expansif présente en outre un avantage pratique considérable : il permet d’intégrer progressivement de nouvelles informations. Par exemple, on peut faire commencer un nouveau contenu à J3 du programme ci-dessus, car ce jour-là ne contient pas de session. En ajoutant ainsi des contenus au fur et à mesure, il est possible de mémoriser de façon durable un très grand nombre d’informations sans décupler le temps passé à les étudier.

L’autre méthode est basée sur le principe des « boîtes de Leitner ». Cette fois, la durée de l’intervalle avant la prochaine réactivation n’est pas prévue à l’avance mais dépend du résultat de la recherche en mémoire. Si la réponse a été facilement récupérée, la prochaine réactivation sera dans une semaine. Si la réponse a été trouvée, mais difficilement, on attendra trois jours avant de se tester à nouveau. Si on n’est pas parvenu à trouver la réponse, le prochain test aura lieu dès le lendemain. Chacun, avec l’expérience, pourra ajuster ces intervalles et développer son propre système.

En somme, pour un apprentissage efficace et durable, il faut faire l’effort de récupérer l’information dans sa mémoire et répéter ce processus régulièrement, selon des intervalles adaptés permettant de contrer l’oubli.

Guerre commerciale US: Trump pourrait bien encore changer

Guerre commerciale US: Trump pourrait bien encore changer:

Pour justifier la guerre commerciale qu’il a engagée, Donald Trump se réfère à son prédécesseur William McKinley, président protectionniste à la charnière des XIXᵉ et XXᵉ siècles. Mais ce qui est peu connu, relève Pascal Riché, dans sa chronique au « Monde », c’est que ce président avait fini par regretter son approche agressive des échanges.

Ce mercredi 2 avril, baptisé « Liberation Day » par Donald Trump, la guerre commerciale totale qu’il a lancée est entrée dans le dur, avec l’annonce d’une nouvelle salve de taxes douanières. Elles viseront, a-t-il dit depuis la roseraie de la Maison Blanche, les produits des (très nombreux) partenaires « qui nous arnaquent ». A partir du jeudi 3 avril, notamment, toutes les automobiles importées doivent être taxées à 25 %, comme le sont déjà l’acier et l’aluminium achetés à l’étranger… La quasi-totalité des économistes crient au fou, mais le fou n’en a cure.

Donald Trump s’inspire d’un modèle qui sent la naphtaline : William McKinley, son prédécesseur à la Maison Blanche de 1897 à 1901. « Nous étions un pays très riche [à cette époque], et nous allons faire de même aujourd’hui », assurait-il pendant la campagne, oubliant la sinistre part d’ombre de ce qu’on appelle le « Gilded Age » (« âge doré » ou « âge du toc ») : la pauvreté avait atteint des proportions monstrueuses et les gouvernements étaient gangrenés par la corruption. A lire les historiens, à l’exception de grandes fortunes, John D. Rockefeller dans le pétrole, J. P. Morgan dans la finance et autre Andrew Carnegie dans l’acier, très peu d’Américains ont bien vécu cette fin de XIXᵉ siècle.

Donald Trump adore William McKinley parce que, dit-il, c’était un « un businessman à succès » – en fait pas du tout : c’était un avocat – et sans doute aussi parce qu’au terme d’une guerre très courte il avait amené l’Espagne à céder Cuba, Porto Rico et les Philippines aux Etats-Unis. Surtout, s’enthousiasme-t-il, William McKinley est « The Tariff King », celui qui a « rendu notre pays très prospère grâce aux droits de douane et à son talent ». Il l’aime tellement qu’il a décidé, dès son investiture, de rendre au plus haut sommet des Etats-Unis le nom de mont McKinley qu’il a longtemps porté. Sous Barack Obama, le nom autochtone, Denali, avait en effet été restitué à cette montagne d’Alaska. Du wokisme aux yeux des trumpistes.

Budget : comme de bien entendu Barnier utilisera le 49-3

Budget : comme de bien entendu Barnier utilisera le 49-3

Ce gouvernement bancal sans aucune majorité et même sans soutien dans le fameux bloc du centre va recourir aux 49–3 pour l’adoption du budget.

En cause, le fait que le débat à l’assemblée nationale n’aura servie strictement à rien et même contribué à rendre complètement incohérent un budget déjà très critiquable. L’objectif initial de ce budget était de réduire le déficit. L’Assemblée nationale a fait le contraire en ajoutant des impôts aux impôts et des dépenses aux dépenses.

Dans l’opération tout le monde est perdant; le premier ministre bien sûr et son gouvernement qui n’ont pas réussi à affirmer une certaine crédibilité technique et politique. Mais aussi ce qui reste de la majorité et qu’on appelle le « bloc central »qui a affiché ses oppositions publiquement. ( Attal contre Wauquiez notamment).

Ne parlons pas de la gauche qui a bien tenu son rôle de clown dans ce véritable cirque à l’irresponsabilité.

Pour l’instant le rassemblement national qui détient les véritables clés de la vie de ce très fragile gouvernement se fait très discret sachant qu’une dissolution de l’Assemblée nationale ne pourra pas intervenir avant l’été 2025.

Pour autant, les dernières orientations de la justice dans le procès fait au rassemblement national concernant les assistants parlementaires européens pourraient amener le parti à durcir sa position et à se montrer moins complaisant vis-à-vis du gouvernement

Au vu des rapports de force à l’Assemblée nationale, «il semble difficile» pour le premier ministre «de faire autrement au bout de la discussion» parlementaire.

Michel Barnier annonce dans Ouest-France qu’il engagera «probablement» la responsabilité de son gouvernement sur le budget par l’article 49.3 de la Constitution, qui permet une adoption du texte sans vote. «Quand je vois ce qu’il s’est passé à l’Assemblée», où ses soutiens de la droite et du centre ont rejeté le projet de budget pour 2025 qui avait été profondément modifié par la gauche, «il me semble difficile de faire autrement au bout de la discussion», a affirmé le premier ministre dans un entretien au quotidien régional mis en ligne jeudi soir.

 

Budget : le ministère de la Transition écologique s’oppose bien tardivement aux économies

Budget : le ministère de la Transition écologique s’oppose bien tardivement aux économies

Sans doute un nouveau coup de pub pour Christophe Bechu qui bien tardivement fait savoir qu’il s’oppose à la diminution des crédits du ministère de l’écologie dont il détenait le portefeuille.

Il y a déjà longtemps que circulent à l’intérieur des administrations les perspectives de crédit incluant les économies à réaliser pour diminuer le déficit.

C’est très récemment que le ministre déclare que « Les orientations évoquées ne permettraient pas de garantir un financement efficace de la transition écologique. Le cabinet du ministre a évidemment eu l’occasion de faire part de son opposition à ces hypothèses de financement », a poursuivi la source au ministère.

L es crédits de la Transition écologique seraient amputés de 1,5 milliard d’euros pour le fonds vert et de 1 milliard pour l’électrification des véhicules, selon les informations de Contexte. Le budget de ce fonds passerait ainsi de 2,5 milliards d’euros à 1 milliard en 2025.

Le budget de l’Agence de la transition écologique (Ademe) consacré aux collectivités et aux entreprises passerait notamment  de 1,373 milliard à 900 millions d’euros.

De toute manière ce décompte comptable consacré à l’écologie mérite discussion dans la mesure où les problèmes de l’environnement  doivent être pris en charge bien davantage par la quasi-totalité des autres ministères. Exemples:  production d’énergie, industrie, logement, transport, aménagement du territoire etc.

Au total, les lettres-plafonds de Matignon reproduisent à l’euro près pour 2025 les dépenses de 2024 (492 milliards d’euros), ce qui engendrerait, selon Matignon, une économie d’environ 10 milliards d’euros, rien qu’en ne les indexant pas sur une inflation prévisible autour de 2% l’an prochain.

 

Budget : Le Maire propose tardivement des économies bien vagues

Budget : Le Maire propose tardivement des économies bien vagues

Sans doute pour répondre au très sévère critique des institutions financières françaises ou internationales le ministre des finances propose bien tardivement de très vague économie.

 « La France doit passer d’un État Providence à un État protecteur. L’État doit protéger les plus faibles, mais il ne doit pas continuer de verser des chèques et des aides de manière aussi large. L’Etat doit se concentrer sur l’éducation, la décarbonation, la Défense et la sécurité, et la réduction de la dette. Ce sont les priorités pour le XXIème siècle », confie-t-il à La Tribune.

Concernant le salaire le ministre des finances estime que. « Le débat politique est hors-sol aujourd’hui »l. « Le débat fait fi de toute réalité économique et financière. Par exemple sur le Smic, il y a des TPE, des PME, des indépendants et des artisans qui doivent payer leurs salariés. Si on leur demande de payer ces salariés 1.600 euros alors que la productivité baisse, ces entreprises licencieront », prévient l’ancien ministre de l’Agriculture sous Nicolas Sarkozy.

Pour le quinquagénaire, « la bonne solution pour augmenter le salaire net des salariés est de revoir complètement la pente des allègements de charges, redonner de la dynamique salariale, et continuer de créer de l’emploi ».

Bref, des pistes qui semblent très radicales mais qui n’ont pas été beaucoup mis en œuvre sans parler du flou qui les caractérise

Sociologie Politique-Macron, Bardella, Attal: Bien trop jeunes et bien trop inexpérimentés

Sociologie Politique-Macron, Bardella, Attal: Bien trop jeunes et bien trop inexpérimentés

Les facteurs explicatifs de la crise politique en France sont évidemment nombreux et interagissent de manière systémique. Parmi ceux-là il faut toutefois relever le manque de maturité et d’expérience de quelques responsables nationaux. D’abord évidemment le président de la république mais aussi Bardella et Attal qui au préalable ne pouvaient justifier d’une grande expérience politique voir même d’aucun passé de responsable d’une collectivité un peu significative.

Certes l’âge n’est pas forcément un handicap, on peut facilement le surmonter avec une expérience de gestion d’une collectivité. Or beaucoup trop de nouveaux responsables sont propulsés au plan national surtout par le jeu des appareils et l’éclairage des médias. Une fois au pouvoir faute de maturité, ils se fracassent sur les réalités.

Le cas le plus significatif est évidemment celui de Macron entré en politique via les postes de conseillers sans jamais au préalable avoir eu à gérer l’intérêt collectif directement et concrètement . C’est un peu vrai pour Attal mais aussi pour Bardella.

Pour assurer des fonctions un tel niveau,  il faut évidemment avoir accumulé sagesse et expérience, avoir connu des succès mais aussi les échecs et avoir été capables de se remettre en cause.  Bref un parcours de citoyenneté engagée  et un âge de compétence qui ne peut guère être atteint avant 40 ou 50 ans. Après cela il ne faut pas s’étonner que Macron agisse parfois comme un adolescent en lançant sans doute la France dans une crise politique mais aussi économique et sociale dont on mesure sans doute mal aujourd’hui l’ampleur et les conséquences.

Politique-Macron, Bardella, Attal: Bien trop jeunes et bien trop inexpérimentés

Politique-Macron, Bardella, Attal: Bien trop jeunes et bien trop inexpérimentés

Les facteurs explicatifs de la crise politique en France sont évidemment nombreux et interagissent de manière systémique. Parmi ceux-là il faut toutefois relever le manque de maturité et d’expérience de quelques responsables nationaux. D’abord évidemment le président de la république mais aussi Bardella et Attal qui au préalable ne pouvaient justifier d’une grande expérience politique voir même d’aucun passé de responsable d’une collectivité un peu significative.

Certes l’âge n’est pas forcément un handicap, on peut facilement le surmonter avec une expérience de gestion d’une collectivité. Or beaucoup trop de nouveaux responsables sont propulsés au plan national surtout par le jeu des appareils et l’éclairage des médias. Une fois au pouvoir faute de maturité, ils se fracassent sur les réalités.

Le cas le plus significatif est évidemment celui de Macron entré en politique via les postes de conseillers sans jamais au préalable avoir eu à gérer l’intérêt collectif directement et concrètement . C’est un peu vrai pour Attal mais aussi pour Bardella.

Pour assurer des fonctions un tel niveau,  il faut évidemment avoir accumulé sagesse et expérience, avoir connu des succès mais aussi les échecs et avoir été capables de se remettre en cause.  Bref un parcours de citoyenneté engagée  et un âge de compétence qui ne peut guère être atteint avant 40 ou 50 ans. Après cela il ne faut pas s’étonner que Macron agisse parfois comme un adolescent en lançant sans doute la France dans une crise politique mais aussi économique et sociale dont on mesure sans doute mal aujourd’hui l’ampleur et les conséquences.

Politique-Macron, Bardella, Attal: Bien trop jeunes et bien trop inexpérimentés

Politique-Macron, Bardella, Attal: Bien trop jeunes et bien trop inexpérimentés

Les facteurs explicatifs de la crise politique en France sont évidemment nombreux et interagissent de manière systémique. Parmi ceux-là il faut toutefois relever le manque de maturité et d’expérience de quelques responsables nationaux. D’abord évidemment le président de la république mais aussi Bardella et Attal qui au préalable ne pouvaient justifier d’une grande expérience politique voir même d’aucun passé de responsable d’une collectivité un peu significative.

Certes l’âge n’est pas forcément un handicap, on peut facilement le surmonter avec une expérience de gestion d’une collectivité. Or beaucoup trop de nouveaux responsables sont propulsés au plan national surtout par le jeu des appareils et l’éclairage des médias. Une fois au pouvoir faute de maturité, ils se fracassent sur les réalités.

Le cas le plus significatif est évidemment celui de Macron entré en politique via les postes de conseillers sans jamais au préalable avoir eu à gérer l’intérêt collectif directement et concrètement . C’est un peu vrai pour Attal mais aussi pour Bardella.

Pour assurer des fonctions un tel niveau,  il faut évidemment avoir accumulé sagesse et expérience, avoir connu des succès mais aussi les échecs et avoir été capables de se remettre en cause.  Bref un parcours de citoyenneté engagée  et un âge de compétence qui ne peut guère être atteint avant 40 ou 50 ans. Après cela il ne faut pas s’étonner que Macron agisse parfois comme un adolescent en lançant sans doute la France dans une crise politique mais aussi économique et sociale dont on mesure sans doute mal aujourd’hui l’ampleur et les conséquences.

Macron, Bardella, Attal: Bien trop jeunes et bien trop inexpérimentés

Macron, Bardella, Attal: Bien trop jeunes et bien trop inexpérimentés

Les facteurs explicatifs de la crise politique en France sont évidemment nombreux et interagissent de manière systémique. Parmi ceux-là il faut toutefois relever le manque de maturité et d’expérience de quelques responsables nationaux. D’abord évidemment le président de la république mais aussi Bardella et Attal qui au préalable ne pouvaient justifier d’une grande expérience politique voir même d’aucun passé de responsable d’une collectivité un peu significative.

Certes l’âge n’est pas forcément un handicap, on peut facilement le surmonter avec une expérience de gestion d’une collectivité. Or beaucoup trop de nouveaux responsables sont propulsés au plan national surtout par le jeu des appareils et l’éclairage des médias. Une fois au pouvoir faute de maturité, ils se fracassent sur les réalités.

Le cas le plus significatif est évidemment celui de Macron entré en politique via les postes de conseillers sans jamais au préalable avoir eu à gérer l’intérêt collectif directement et concrètement . C’est un peu vrai pour Attal mais aussi pour Bardella.

Pour assurer des fonctions un tel niveau,  il faut évidemment avoir accumulé sagesse et expérience, avoir connu des succès mais aussi les échecs et avoir été capables de se remettre en cause.  Bref un parcours de citoyenneté engagée  et un âge de compétence qui ne peut guère être atteint avant 40 ou 50 ans. Après cela il ne faut pas s’étonner que Macron agisse parfois comme un adolescent en lançant sans doute la France dans une crise politique mais aussi économique et sociale dont on mesure sans doute mal aujourd’hui l’ampleur et les conséquences.

L’Occident a peur aussi bien d’une défaite russe (Zelensky)

L‘Occident a peur aussi bien d’une défaite russe (Zelensky)

Le président ukrainien adresse de reproches fondamentaux aux occidentaux à savoir la fourniture toujours en retard d’équipement militaire et en particulier de munitions mais aussi la peur des alliés en cas de défaite Russe qui déstabiliserait et le pays est peut-être la région. D’où les interdictions et les limites déterminées par les alliés quant à l’utilisation des armes visant le sol russe.

Volodymyr Zelensky a estimé vendredi que l’Occident avait «peur» aussi bien d’une défaite russe que d’une défaite ukrainienne, une situation qu’il qualifie d’«absurde». «Nous nous trouvons dans une situation absurde où l’Occident a peur que la Russie perde la guerre. Et (en même temps) il ne veut pas que l’Ukraine la perde. Parce que la victoire finale de l’Ukraine mènera à la défaite de la Russie. Et la victoire finale de la Russie mènera à la défaite de l’Ukraine», a-t-il dit.

L’Ukraine n’a qu’un quart des systèmes de défense antiaérienne dont elle a besoin et a besoin de  120 à 130 avions de combat F-16 pour pouvoir prétendre mettre fin à la domination de la Russie dans les airs, a estimé vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Aujourd’hui, nous avons 25% de ce dont on a besoin pour défendre l’Ukraine, je parle de systèmes de défense aérienne» en particulier les puissants systèmes américains Patriots, a estimé Zelensky, ajoutant que son pays avait besoin de «120 à 130» avions de combat F-16 ou autres appareils modernes, «pour que la Russie n’ait pas la supériorité dans les airs». «Peut-on avoir trois milliards pour acquérir deux (Patriots) pour la région de Kharkiv (cible d’assauts continus), comme ça les bombes ne tomberont plus sur nos soldats?», a-t-il interrogé.

Le président ukrainien a reconnu que son pays manquait d’hommes et que cela affectait le moral des troupes, alors qu’une nouvelle loi sur la mobilisation entre en vigueur samedi pour regarnir les rangs de l’armée. «On doit remplir les réserves (…) Il y a un nombre important de brigades qui sont vides. On doit le faire pour que les gars (qui sont sur le front) puissent avoir des rotations normales. C’est comme ça que le moral s’améliorera», a-t-il dit.

Pour lui, la Russie veut attaquer la ville de Kharkiv, deuxième ville du pays, à seulement quelques dizaines de kilomètres du front. Moscou avait déjà échoué à la prendre en 2022 et Vladimir Poutine a affirmé vendredi ne pas avoir l’intention de l’attaquer «pour l’instant». Le président ukrainien a assuré que la bataille pour la cité, s’il y avait, serait rude pour l’armée russe. «Ils le veulent, ils veulent attaquer», a-t-il dit, mais «ils comprennent que c’est une bataille difficile. C’est une grande ville et ils comprennent qu’on a des forces et qu’elles combattront longtemps».

Il s’agit désormais pour l’Ukraine et ses alliés occidentaux de ne pas montrer de faiblesse, réclamant donc deux systèmes antiaériens Patriot pour défendre le ciel de la région et les soldats qui la défendent, a estimé le président. «Ils sont comme une bête (….) S’ils sentent une faiblesse dans cette direction, ils pousseront», a mis en garde Zelensky, mais si les troupes ukrainiennes arrivent à arrêter celles de la Russie, elle renoncera. «Ils ne vont pas mourir par millions, selon moi, pour avoir Kharkiv.»

La Russie n’a pas les moyens de lancer un nouvel assaut d’ampleur contre Kiev, a jugé vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, alors que Moscou est à l’offensive dans l’Est et le nord-est de l’Ukraine. «Ils n’ont pas les forces pour une offensive d’ampleur sur la capitale comme ils l’avaient fait au début de l’invasion», a estimé Zelensky, qui pense que le Donbass (est), et Kharkiv (nord-est) sont les cibles principales du Kremlin.

Poutine a bien tué Alexeï Navalny

Poutine a bien tué Alexeï Navalny

Optimiste et courageux dans sa dénonciation de la corruption et de la nature criminelle du pouvoir poutinien, l’opposant Nalany , mort vendredi 16 février, incarnait aussi un formidable espoir de renouveau de la Russie, affirme, dans une tribune au « Monde », Cécile Vaissié, professeure en études russes et soviétiques.

 

Ils ont tué Alexeï Navalny. Ce « ils » désigne Poutine, ses proches, ses services secrets : ceux qui dirigent la Russie aujourd’hui, la referment sur elle-même, la coupent de l’Europe et mènent une guerre criminelle contre l’Ukraine. Ils ont tué cet homme en l’emprisonnant, sans raison valable, dans des conditions effroyables et en multipliant ses détentions dans un étroit cachot où il était isolé de ses codétenus : à la pleine merci des autorités du camp. Il était aussi coupé de sa famille et de ses avocats, dont certains ont été arrêtés – sans raison valable non plus – tandis que d’autres n’ont eu que le temps d’émigrer. Et s’ils ont une Navalny, c’est parce qu’ils n’ont pas pu le briser et obtenir de lui, dans la tradition soviétique, un repentir public. La veille de son décès, il souriait et plaisantait, amaigri, en assistant par vidéo à une énième audience judiciaire. Le 14 février, lui ou quelqu’un de ses équipes avait posté sur les réseaux sociaux ses mots d’amour à sa femme Ioulia.

Pendant plus de dix ans, Navalny a dévoilé, preuves factuelles à l’appui, la corruption de Poutine, de son entourage et du parti au pouvoir, Russie unie. Dès 2009, il a lancé un slogan qui s’est répandu comme une traînée de poudre : « Russie unie, le parti des voyous et des voleurs ». Parallèlement, il démontrait les détournements de fonds dans les grandes entreprises d’Etat, ce qui lui a valu le soutien d’un nombre croissant de Russes, excédés par ces pratiques.

Impôt fictif, loyer fictif et.. bien fictif !

Impôt fictif, loyer fictif et.. bien fictif !

Il est bien connu que l’INSEE et particulièrement en sureffectif qu’elle distribue d’ailleurs partout dans tous les ministères pour des travaux statistiques inutiles. Cette fois l’INSEE revient sur la justification d’un loyer fictif pour les propriétaires et en se fondant sur des dispositions de la période 1914 à 1965. On pourrait suggérer aussi à cette armée de fonctionnaires de prendre en compte l’époque où il existait un impôt sur les ouvertures notamment les fenêtres.

Pour eux, non-imposition constituant des dépenses fiscales cachées pouvant aller jusqu’à 11 milliards d’euros par an». Ils rappellent aussi que certains pays de l’OCDE, comme l’Islande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Slovénie ou la Suisse, incluent toujours ces loyers fictifs dans «leur assiette fiscale et traitent les loyers imputés comme tout autre revenu de capital».

L’article vient donner une nouvelle jeunesse à une idée qui a longtemps agité le PS. L’économiste Gilbert Cette, nommé récemment à la tête du Conseil d’orientation des retraites, notait aussi dans un article récent aux Échos qu’une taxation des loyers fictifs pourrait faciliter la mobilité professionnelle.

Toujours dans le but de réduire les inégalités de traitement fiscal, nous préconisons de rééquilibrer la fiscalité vers l’immobilier en taxant les loyers implicites nets des intérêts d’emprunt estiment les économistes distingués.

Le concept de l’imposition des loyers fictifs avait connu son heure de gloire pendant le quinquennat de François Hollande. En 2013, une note du Conseil d’analyse économique (CAE), instance de réflexion dépendant de Matignon, s’était prononcée en ce sens. «Toujours dans le but de réduire les inégalités de traitement fiscal, nous préconisons de rééquilibrer la fiscalité vers l’immobilier en taxant les loyers implicites nets des intérêts d’emprunt», indiquait alors le CAE. Un peu plus tôt, un essai de Thomas Piketty, Emmanuel Saez et Camille Landais soutenait déjà le principe. Si l’idée resurgit à intervalle régulier, pour l’heure, l’exécutif résiste, fidèle à son cap de ne pas augmenter les impôts.

(1) «La non-imposition des loyers imputés: un cadeau pour Harpagon? Une estimation dans le cas de la France», de Montserrat Botey et Guillaume Chapelle,«Économie et statistique», 2023.

Secteur Santé : Annonce de Gabriel Attal bien insuffisante

Secteur Santé : Annonce de Gabriel Attal bien insuffisante

« Nos compatriotes ne trouvent pas suffisamment de médecins », a constaté rle Premier ministre. Il a en conséquence multiplié les annonces visant à optimiser ce « temps médical », de la sanction financière pour les rendez-vous non honorés par les patients à la restauration des obligations de garde pour les médecins libéraux, dans certains départements. Des annonces utiles mais bien insuffisantes.

Gabriel Attal a menacé de restaurer les obligations de gardes pour les médecins libéraux, dans les départements où le service d’accès aux soins (SAS) ne parviendraient pas à se mettre en place. « Dans les départements où il n’y aurait toujours pas de service d’accès aux soins » d’ici l’été prochain, « je suis prêt à aller plus loin, en restaurant des obligations de gardes pour les médecins libéraux, en soirée ou le week-end, dans leurs cabinets, à l’hôpital ou en maisons de santé », a déclaré le chef du gouvernement.

Alors qu’Emmanuel Macron avait déjà annoncé, il y a deux semaines, la régularisation de praticiens d’autres nationalités sur le territoire, Gabriel Attal souhaite aller plus loin pour lutter contre les déserts médicaux. Il a promis mardi de nommer un émissaire « chargé d’aller chercher à l’étranger des médecins qui voudraient venir exercer en France ». « Nous devons trouver les moyens de faire revenir nos jeunes Français qui sont partis étudier à l’étranger », a également estimé le Premier ministre.

« Nous allons accélérer le passage de 6 000 à 10 000 assistants médicaux qui permettront aux médecins de pouvoir se consacrer davantage aux patients et moins aux formalités administratives », a par ailleurs précisé le chef du gouvernement. Concrètement, il estime que cela représentera « 2,5 millions de consultations supplémentaires libérées tous les ans » pour les patients.

Enfin, il souhaite mieux reconnaître l’expérience du personnel de santé. Ainsi, une « infirmière anesthésiste, qui a un bac +5, plusieurs années de carrière et d’expérience, doit pouvoir si elle le souhaite entrer directement au moins en 3e année de médecine », a-t-il proposé.

Gabriel Attal a enfin évoqué la réforme prochaine de l’aide médicale d’Etat (AME), une promesse qu’Elisabeth Borne a faite à la droite lors des négociations sur le projet de loi immigration. « Nous le ferons avant l’été par voie réglementaire », a-t-il précisé. Le chef du gouvernement assure que la réforme s’appuiera sur « une base qui est connue : le rapport Evin-Stefanini ».

Nomination Attal: bien reçue à l’étranger

Nomination Attal: bien reçue à l’étranger

D’une manière générale, la presse étrangère salut la nomination d’Attal comme premier ministre en France en assistant sur sa carrière éclair, sa jeunesse et sa maîtrise politique.

Une nomination dont le président français atteindrait aussi des bénéfices pour remonter en popularité et redonner du dynamisme partagé à Une gestion assez laborieuse.

Beaucoup considèrent que Attal est désormais aussi en piste parmi les candidats pour remplacer Macon en 2027. Reste à savoir si les preuves de Matignon aura constitué un nouvel essor contraire une épreuve usante pour l’intéressé

Social grand âge: « Bien vieillir » : une loi bâclée

Social grand âge: « Bien vieillir » : une loi bâclée

Le gouvernement et la majorité ne cessent de repousser sans cesse le grand débat concernant le financement de la dépendance liée à l’âge. Du coup pour faire semblant de combler le vide, on a en toute hâte bâcler l’adoption d’une loi intitulée « bien vieillir ». En fait, une disposition réglementaire sur des mesures très accessoires qui portent sur la lutte contre l’isolement des personnes âgées et un dispositif pour signaler les cas de maltraitance.

Seuls les groupes PCF et LFI ont voté contre, LR ne participant pas au vote. Dans ses explications de vote, la députée LFI Martine Étienne a dénoncé une loi qui se résume à une « succession de mesurettes, de fausses bonnes idées et d’effets d’annonce » masquant « l’inaction [du gouvernement] sur la question de l’autonomie ».

Pour LR, Ian Boucart a dit ne vouloir voter ni pour ni contre une loi « sympathique » et avec même quelques « petites avancées », mais qui « se contente à ce stade de bonnes intentions », loin du grand texte promis au début de son premier quinquennat par Emmanuel Macron. Il a rappelé que l’examen de la loi avait été interrompu en avril, pour ne reprendre que sept mois plus tard, ce qui « en dit beaucoup sur la priorité qu’accorde la majorité à cette question ».

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