Archive pour le Tag 'bien'

Social grand âge: « Bien vieillir » : une loi bâclée

Social grand âge: « Bien vieillir » : une loi bâclée

Le gouvernement et la majorité ne cessent de repousser sans cesse le grand débat concernant le financement de la dépendance liée à l’âge. Du coup pour faire semblant de combler le vide, on a en toute hâte bâcler l’adoption d’une loi intitulée « bien vieillir ». En fait, une disposition réglementaire sur des mesures très accessoires qui portent sur la lutte contre l’isolement des personnes âgées et un dispositif pour signaler les cas de maltraitance.

Seuls les groupes PCF et LFI ont voté contre, LR ne participant pas au vote. Dans ses explications de vote, la députée LFI Martine Étienne a dénoncé une loi qui se résume à une « succession de mesurettes, de fausses bonnes idées et d’effets d’annonce » masquant « l’inaction [du gouvernement] sur la question de l’autonomie ».

Pour LR, Ian Boucart a dit ne vouloir voter ni pour ni contre une loi « sympathique » et avec même quelques « petites avancées », mais qui « se contente à ce stade de bonnes intentions », loin du grand texte promis au début de son premier quinquennat par Emmanuel Macron. Il a rappelé que l’examen de la loi avait été interrompu en avril, pour ne reprendre que sept mois plus tard, ce qui « en dit beaucoup sur la priorité qu’accorde la majorité à cette question ».

Politique-Manifestations : Macron n’y participe pas …. c’est bien ça le problème

Politique-Manifestations : Macron n’y participe pas …. c’est bien ça le problème


«La place d’un président n’est pas d’aller à une marche» estime une nouvelle fois Macron qui précise par ailleurs qu’il n’a jamais participé à aucune manifestation. C’est bien là le problème majeur de ce président sorti de nulle part et qui n’a aucune expérience politique et même aucune légitimité réelle.

Ce président confond le statut présidentiel et le statut d’un monarque. Le fait d’affirmer que sa place n’est pas dans une manifestation traduit en effet positionnement hors sol. Notons par ailleurs que s’il n’a jamais participé à une manifestation il n’a pas davantage effectué son service militaire justifiant de son statut d’étudiant à l’époque.

Selon Emmanuel Macron, la «place d’un président de la République n’est pas d’aller à une marche». «Mon rôle est de travailler à la libération de nos otages, et de continuer à préserver dans cette période l’unité de notre pays, et de ne jamais renvoyer dos à dos les uns et les autres». Et de clamer: «Protéger les Français de confession juive, ce n’est pas mettre au pilori les Français de confession musulmane».

Le problème justement c’est que dans sa première explication il a renvoyé dos à dos la responsabilité des uns et des autres alors que l’objet de la manifestation n’était pas de se positionner sur les responsabilités en Israël et à Gaza, ni sur telle ou telle confession mais uniquement sur l’antisémitisme et la laïcité.

Cette valse hésitation des propos du chef de l’État témoigne d’abord de l’inconsistance politique et idéologique de l’intéressé et même pire de ses interrogations vis-à-vis de la participation possible. En effet dans les milieux de l’Élysée, on s’interrogeait aussi sérieusement sur le risque d’une manifestation relativement peu suivie. Encore un calcul politique perdu !

Manifestations : Macon n’y participe pas …. c’est bien ça le problème

Manifestations : Macon n’y participe pas …. c’est bien ça le problème


«La place d’un président n’est pas d’aller à une marche» estime une nouvelle fois Macron qui précise par ailleurs qu’il n’a jamais participé à aucune manifestation. Ces biens là le problème majeur de ce président sorti de nulle part et qui n’a aucune expérience politique et même aucune légitimité réelle.

Ce président confond le statut présidentiel et le statut d’un monarque. Le faite d’affirmer que sa place n’est pas dans une manifestation traduite en effet positionnement or sol. Notons par ailleurs que s’il n’a jamais participé à une manifestation il n’a pas davantage effectué son service militaire justifiant de son statut d’étudiant à l’époque.

Selon Emmanuel Macron, la «place d’un président de la République n’est pas d’aller à une marche». «Mon rôle est de travailler à la libération de nos otages, et de continuer à préserver dans cette période l’unité de notre pays, et de ne jamais renvoyer dos à dos les uns et les autres». Et de clamer: «Protéger les Français de confession juive, ce n’est pas mettre au pilori les Français de confession musulmane».

Le problème justement c’est que dans sa première explication il a renvoyé dos à dos la responsabilité des uns et des autres alors que l’objet de la manifestation n’était pas de se positionner sur les responsabilités en Israël et à Gaza, ni sur telle ou telle confession mais uniquement sur l’antisémitisme et la laïcité.

Cette valse hésitation des propos du chef de l’État témoigne d’abord de l’inconsistance politique et idéologique de l’intéressé et même pire de ses interrogations vis-à-vis de la participation possible. En effet dans les milieux de l’Élysée, on s’interrogeait aussi sérieusement sur le risque d’une manifestation relativement peu suivie. Encore un calcul politique perdu !

Banque Crédit agricole : ça va bien pour la « banque des paysans » moins bien pour l’agriculture

Banque Crédit agricole : ça va bien pour la « banque des paysans » moins bien pour l’agriculture

Le Crédit Agricole se porte très bien avec des résultats positifs de plus de 20 % ce qui devrait réjouir la « banque des paysans ». Des résultats qui tiennent moins au soutien des activités de l’agriculture en France qu’à une extension du rôle du crédit agricole à l’international et à une diversification des activités. En bref, le crédit agricole se porte bien et c’est tant mieux mais ressemble davantage à une banque internationale classique qu’à une institution de soutien à l’agriculture française, son rôle initial. Témoin, les difficultés de financement que rencontrent les agriculteurs notamment les jeunes qui veulent s’installer

Crédit Agricole, pourtant, semble survoler la saison : le groupe mutualiste a publié, ce jeudi matin, un résultat net part du groupe record , en hausse de 21 % au troisième trimestre, à 2,38 milliards d’euros. Crédit Agricole SA (CASA), l’entité cotée du groupe, bondit même de 32,8 % sur la période, à 1,74 milliard d’euros, pour 6,3 milliards d’euros de revenus. Ces résultats « s’inscrivent naturellement dans l’extension permanente du modèle du groupe », a salué Philippe Brassac, le directeur général de CASA.

Crédit agricole : ça va bien pour la « banque des paysans »

Crédit agricole : ça va bien pour la « banque des paysans »

Le Crédit Agricole se porte très bien avec des résultats positifs de plus de 20 % ce qui devrait réjouir la « banque des paysans ». Des résultats qui tiennent moins au soutien des les activités de l’agriculture en France qu’à une extension du rôle du crédit agricole à l’international et à une diversification des activités. En bref, le crédit agricole se porte bien et c’est tant mieux mais ressemble davantage à une banque internationale classique qu’à une institution de soutien à l’agriculture française, son rôle initial.

Crédit Agricole, pourtant, semble survoler la saison : le groupe mutualiste a publié, ce jeudi matin, un résultat net part du groupe record , en hausse de 21 % au troisième trimestre, à 2,38 milliards d’euros. Crédit Agricole SA (CASA), l’entité cotée du groupe, bondit même de 32,8 % sur la période, à 1,74 milliard d’euros, pour 6,3 milliards d’euros de revenus. Ces résultats « s’inscrivent naturellement dans l’extension permanente du modèle du groupe », a salué Philippe Brassac, le directeur général de CASA.

Politique- Afrique : la France bien seule pour défendre la démocratie

Politique- Afrique : la France bien seule pour défendre la démocratie

Au lieu de défendre la démocratie la plupart des pays occidentaux tentent individuellement de renforcer leur pouvoir d’influence sur le continent africain. Du coup la France se trouve bien isolée. Un mois après le coup d’Etat au Niger, la France, bien seule dans sa posture, se pose en défenseuse de la démocratie. Difficile de voir comment elle peut résister à la lame de fond du rejet de sa présence militaire en Afrique subsaharienne, analyse Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.

« On vit chez les fous ! » La formule, très répandue dans la vie de bureau autour de la machine à café, l’est moins de la tribune d’un président de la République française, a fortiori quand elle se rapporte à certaines élites africaines. Le fait qu’elle ait échappé à Emmanuel Macron au cours de son discours devant les ambassadeurs, lundi 28 août à l’Elysée, reflète la frustration de Paris face à l’image d’échec de sa politique africaine que projette le coup d’Etat du 26 juillet au Niger. L’annonce d’un nouveau putsch, au Gabon cette fois, à peine deux jours après ce discours, est venue assombrir un peu plus le panorama.

Les « fous », ce sont, dans le langage macronien, « cette alliance baroque de prétendus panafricains avec des néo-impérialistes » qui rejette la présence française en Afrique subsaharienne. Intéressante description de la dynamique à l’œuvre dans une région où l’ancienne puissance coloniale ne cesse de reculer sous l’effet de ce que M. Macron appelle « une épidémie de putschs ». Le Niger fut son refuge lorsque les militaires basés au Mali ont dû plier bagage. Aujourd’hui, une junte à Niamey demande à son tour aux Français de partir.

Bravache, la France refuse le diktat des putschistes, maintient son ambassadeur au-delà de l’ultimatum posé pour son départ, mise sur les dissensions au sein de la junte et sur l’effet des sanctions. M. Macron tente de sauver l’honneur en se posant en défenseur de la démocratie : la France ne saurait abandonner aux preneurs d’otage un président élu dont « le courage et l’engagement » collent aux valeurs défendues par l’Occident.

Afrique : la France bien seule pour défendre la démocratie

Afrique : la France bien seule pour défendre la démocratie

Au lieu de défendre la démocratie la plupart des pays occidentaux tentent individuellement de renforcer leur pouvoir d’influence sur le continent africain. Du coup la France se trouve bien isolée. Un mois après le coup d’Etat au Niger, la France, bien seule dans sa posture, se pose en défenseuse de la démocratie. Difficile de voir comment elle peut résister à la lame de fond du rejet de sa présence militaire en Afrique subsaharienne, analyse Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.

« On vit chez les fous ! » La formule, très répandue dans la vie de bureau autour de la machine à café, l’est moins de la tribune d’un président de la République française, a fortiori quand elle se rapporte à certaines élites africaines. Le fait qu’elle ait échappé à Emmanuel Macron au cours de son discours devant les ambassadeurs, lundi 28 août à l’Elysée, reflète la frustration de Paris face à l’image d’échec de sa politique africaine que projette le coup d’Etat du 26 juillet au Niger. L’annonce d’un nouveau putsch, au Gabon cette fois, à peine deux jours après ce discours, est venue assombrir un peu plus le panorama.

Les « fous », ce sont, dans le langage macronien, « cette alliance baroque de prétendus panafricains avec des néo-impérialistes » qui rejette la présence française en Afrique subsaharienne. Intéressante description de la dynamique à l’œuvre dans une région où l’ancienne puissance coloniale ne cesse de reculer sous l’effet de ce que M. Macron appelle « une épidémie de putschs ». Le Niger fut son refuge lorsque les militaires basés au Mali ont dû plier bagage. Aujourd’hui, une junte à Niamey demande à son tour aux Français de partir.

Bravache, la France refuse le diktat des putschistes, maintient son ambassadeur au-delà de l’ultimatum posé pour son départ, mise sur les dissensions au sein de la junte et sur l’effet des sanctions. M. Macron tente de sauver l’honneur en se posant en défenseur de la démocratie : la France ne saurait abandonner aux preneurs d’otage un président élu dont « le courage et l’engagement » collent aux valeurs défendues par l’Occident.

Au passage, le président a décoché un coup de patte à ces capitales occidentales qui prônent l’apaisement : Washington, qui se garde bien d’appeler un putsch un putsch à Niamey et que l’on dit prêt au compromis avec la junte pour sauver ses bases militaires, a même eu droit à une mention particulière. Catherine Colonna, la ministre des affaires étrangères, est d’ailleurs revenue mardi sur le sujet avec le même coup de patte : Paris exige le retour au plein ordre constitutionnel au Niger, a-t-elle souligné, « par fidélité à des principes démocratiques », « même si d’autres hésitent ». De toute évidence, la France se sent un peu seule dans cette posture.

Un brin donquichottesque, la position ne manque pas de panache. M. Macron l’assortit d’un argument supplémentaire : le facteur géopolitique. Dans une autre partie de son discours, il évoque le « risque d’affaiblissement de l’Occident…

Des petits débats bien protégés de la foule par les policiers

Macron: Des petits débats bien protégés de la foule par les policiers


Retour à la démocratie ratatinée pour Macron qui a compris qu’il valait mieux fuir la foule qui le conspue à chaque visite. On annonce désormais la poursuite des visites sur le « terrain » mais avec des petits débats. En clair, 10 ou 20 personnes soigneusement sélectionnées avec quelques maires, le préfet, le président du conseil général, des personnalités locales et quelques citoyens favorables au pouvoir. Et le président pourra pérorer pendant des heures en jouant au maître d’école ou au curé de campagne e.

Une curieuse conception de la démocratie qui se limite pour Macon à convaincre. Il a déjà affirmé à plusieurs reprise sa conception du débat : c’est convaincre. Il n’y a pas de part pour l’écoute, la compréhension et le compromis. Le technocrate a raison et son travail est de persuader les autres.

Le ministre délégué à l’Industrie a affirmé que le président allait donc faire des « petits débats » afin de « nous projeter vers l’avenir » et sortir de la contestation de la réforme des retraites.

Le ministre délégué à l’Industrie, Roland Lescure, a affirmé dimanche sur France 3 que si Emmanuel Macron ne ferait pas de « grands débats », comme lors de la crise des « gilets jaunes », il se lancerait dans « des petits débats » pour « nous projeter vers l’avenir ».

Pour sortir de la contestation de la réforme des retraites qui reste forte une semaine après la promulgation de la loi, le chef de l’ État « va faire des petits débats », à l’image de ses récents déplacements dans le Bas-Rhin ou dans l’Hérault, où il a tenté quelques bains de foule malgré des huées.

« Il est sur le terrain, il échange avec des gens », a souligné Roland Lescure, notant qu’ »une fois que les casseroles s’éteignent, il y a des gens (…) qui sont prêts à échanger avec lui ».

« Je pense qu’il va continuer à le faire à la fois pour convaincre mais (…) surtout nous projeter vers l’avenir », a-t-il fait valoir, alors que plusieurs déplacements de ministres ont été perturbés ces derniers jours par des manifestations.

Interrogé sur l’avenir d’Élisabeth Borne à Matignon, le ministre délégué à l’Industrie ( qui se voit peut-être un peu vite Premier Ministre !) a vanté le « super boulot » et le « travail exceptionnel » de la cheffe du gouvernement. Une sorte d’oraison funèbre

Croissance mondiale : moins bien en 2023 mais mieux en 2024 (FMI)

Croissance mondiale : moins bien en 2023 mais mieux en 2024 (FMI)

Le fonds monétaire international comme d’ailleurs la plupart des autres institutions concernant les prévisions économiques révisent encore en baisse sa prévision de croissance pour 2023 mais promet que les choses iront mieux pour 2024. Une espérance sans doute davantage qu’une prévision. En effet, il faudra aussi compter avec l’environnement géo stratégique et avec l’emballement de l’inflation qui pourrait créer certains risques.

Le Fonds monétaire international (FMI) a légèrement révisé à la baisse sa prévision de croissance pour 2023 mais s’attend à ce que les principales régions économiques évitent la récession, selon les données publiées mardi à l’occasion de ses réunions de printemps. L’institution anticipe désormais une croissance mondiale de 2,8% en 2023, en léger recul par rapport à son estimation précédente en janvier (-0,1 point de pourcentage).

Les réveils de la croissance en Chine et en Inde participent pour une grande part à la croissance 2023; La croissance chinoise va de nouveau jouer un rôle de moteur pour la croissance mondiale pour 2023, à 5,2%, mais ralentir dès 2024, à 4,5%, une de ses croissances les plus faibles des 30 dernières années, en dehors de 2020 avec la pandémie, et 2022 avec la politique zéro-Covid.

Mais la plupart des pays, un retour à la normale n’est pas encore en vue. En cause notamment, l’inflation, qui devrait rester importante en 2023, autour de 7% au niveau mondial, mais surtout parce que l’inflation sous-jacente – hors prix des aliments et de l’énergie, par nature plus fluctuants – reste mal orientée. À cela viennent s’ajouter les soubresauts récents du secteur financier, en particulier aux États-Unis, après la faillite de trois banques régionales, et en Suisse, avec le rachat précipité de Credit Suisse par son concurrent UBS, sur fond de hausse des taux par les banques centrales, précisément pour lutter contre l’inflation. «Les risques ont, de nouveau, pesé lourdement à la baisse sur la croissance et en grande partie du fait des turbulences financières des dernières semaines», a souligné Le fonds monétaire international.

Dans le détail, le FMI révise à la hausse ses prévisions de croissance pour les États-Unis en 2023, à 1,6% (+0,2 point), ainsi qu’en 2024, à 1,1% (+0,1 point). Elles restent inchangées pour la France concernant 2023, à 0,7%, mais sont en léger recul pour 2024, à 1,3% (-0,3 point). La zone euro pourrait faire mieux qu’initialement anticipé (+0,1 point) en 2023, à 0,8%, sous l’effet d’une croissance qui s’annonce plus élevée en Espagne et en Italie. Elles s’améliorent aussi au Royaume-Uni, qui devrait cependant terminer l’année en récession, comme attendu depuis octobre dernier, mais à un niveau moindre que prévu: -0,3% alors que le FMI prévoyait encore -0,6% en janvier.

L’Allemagne en revanche Va cependant tutoyer la récession (+0,1%), la première économie européenne est désormais attendue en léger repli (-0,1%).

Pour 2024, le FMI ne modifie pas sa prévision de croissance mondiale, à 3,0%. Mais sans triomphalisme, comme l’a rappelé Kristalina Georgieva: «Nous nous attendons à une croissance autour de 3% durant les cinq prochaines années, notre plus faible perspective à moyen terme depuis 1990».

Taux d’intérêt: La BCE bien obligée de suivre à distance la Fed

Taux d’intérêt: La BCE bien obligée de suivre à distance la Fed

François Villeroy de Galhau exhorte ses homologues du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne à poursuivre les hausses de taux l’an prochain, jusqu’à ce que l’inflation sous jacente atteigne son pic. Sa présidente Christine Lagarde a pour sa part estimé que le travail de la BCE pour réduire l’inflation était loin d’être fini.En clair on va continuer encore pendant assez longtemps le relèvement des taux d’intérêt d’une part pour faire face à l’inflation d’autre part pour ne pas trop se laisser distancer par la Fed et les risques que le dollar fait peser sur l’euro.

La banque centrale américaine a une fois de plus bousculé le monde monétaire en décidant d’un nouveau relèvement des taux d’intérêt. L’objectif est bien sûr de lutter contre une inflation qui selon les indicateurs se situe entre 6 et 8 %. Quant aux taux d’intérêt, ils se situent maintenant près de 4 %. Il y a donc encore de la marge même si la Fed laisse entendre qu’elle va maintenant ralentir le processus d’augmentation des taux.La première conséquence à attendre sera un bouleversement des taux de change dont l’euro sera l’une des victimes.

L’enjeu est en effet de lutter contre l’inflation mais sans trop menacer la croissance. La croissance est encore satisfaisante en 2022, autour de 2,5 % mais elle devrait se tasser en 2023.Les prévisions n’accordent qu’une progression de l’activité de 1 % l’année prochaine. À noter que dans le même temps l’union européenne pourrait tutoyer la récession.

La plupart des banques centrales sont donc à la remorque des États-Unis, les plus forts taux d’intérêt américain attirent en effet les capitaux ce qui a pour effet de renforcer encore le dollar est inversement d’affaiblir les autres monnaies.

Inévitablement, les autres banques centrales devront aussi procéder à de nouveaux réajustements à la hausse des taux d’intérêt sinon le risque est grand de provoquer de nouvelles dévalorisations des monnaies par rapport au dollar.

La BCE va continuer de procéder elle aussi un relèvement des taux et à une réduction de la taille de son bilan.

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé Récemment hausse de ses taux d’intérêt de 75 points de base. Il s’agit de l’augmentation la plus importante appliquée depuis 1999.

« Le taux d’intérêt des opérations principales de refinancement et les taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt seront respectivement portés à 1,25 %, 1,50 % et 0,75 %, avec effet au 14 septembre 2022″, a précisé l’institution de Francfort. Mais la différence entre les taux européens et américains sont encore énormes.

La banque centrale américaine (Fed) a donc relevé mercredi ses taux à leur plus haut niveau depuis près de 15 ans, et pense continuer à les augmenter, cherchant à tout prix à juguler la forte inflation, une tâche compliquée cependant par la menace d’une récession.

Lors de sa conférence de presse, le président de la réserve fédérale, Jerome Powell, a prévenu qu’il faudrait « du temps » avant que les hausses de taux d’intérêt ne ralentissent l’inflation et que cela passerait sans doute par un ralentissement de l’économie.

Des taux bien peu prohibitifs

Des taux bien peu prohibitifs

Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov et Bartleby, estime dans l’Opinion,( extrait) que les taux d’intérêt son peu prohibitifs et globalement la politique monétaire des banques centrales bien peu restrictives eu égard à l’inflation

Mercredi, la Réserve fédérale américaine remontait ses taux directeurs à 4%. Quelques jours auparavant, la Banque Centrale européenne avait elle aussi relevé son taux de refinancement à 2%. Il y a quelques mois encore, tous ces taux étaient proches de 0%. Ces hausses de taux ne semblent donc pas cadrer pas avec ce qui a été dit au-dessus : la thèse d’une politique monétaire qui serait toute en retenue, limite couarde.

Et pourtant c’est vrai. Les niveaux atteints par les taux ne sont pas du tout prohibitifs. Ils sont à peine restrictifs. Pour que les taux témoignent réellement d’une volonté farouche des Banques Centrales de faire reculer l’inflation au plus vite et au plus bas, il faudrait que les taux soient bien supérieurs aux niveaux actuels. Très concrètement, il faudrait que les taux réels (taux auxquels on retranche l’inflation) soient bien supérieurs à ce qu’on appelle des taux neutres. Le taux neutre définit une forme de coût réel de l’argent dans un monde parfait, celui d’une économie qui ne connait pas la crise et suit un long fleuve tranquille.

Selon les sources (Banques Centrales, FMI, Commission européenne), les taux neutres américains et européens sont estimés entre 0 et 2%, soyons larges. Considérons maintenant les taux directeurs réels des Banques Centrales : quelle inflation doit-on considérer pour les calculer ? Qu’importe. Que vous preniez l’inflation à 10% actuelle, l’inflation à 2,5% anticipée par les marchés pour les 10 prochaines années, ou bien l’inflation à près de 3% anticipée par les agents économiques pour ces mêmes 10 prochaines années, les taux réels obtenus ne sont pas du tout prohibitifs. Au mieux, vous obtenez des taux directeurs réels à 2% à peine supérieurs aux taux neutres, au pire à -10%.

À défaut du Nobel ,ROBERT MÉNARD voudrait bien être ministre de Macron !

À défaut du Nobel , ROBERT MÉNARD voudrait bien être ministre de Macron ! 

 

Le maire de Béziers n’aura sans doute jamais le prix Nobel  mais  peut-être deviendra-t-il ministre de Macron. En tout cas, c’est ce qu’il semble souhaiter maintenant.Une nouvelle étape dans le parcours très tourmenté de l’intéressé qui est passé par l’extrême gauche, la gauche, la droite et l’extrême droite et qui rêve maintenant d’être ministre néolibéral.De toute manière, les idéologies ne nourrissent guère l’intéressé qui a plutôt choisi régulièrement les provocations, les banalités populistes agrémentées souvent d’humour le plus douteux. Bref, il est clair que Robert Ménard n’aura jamais le prix Nobel. Mais il finira peut-être sa carrière avec un marocain. L’intéressé n’a vraiment pas inventé la poudre mais il pourrait devenir ministre des anciens combattants par exemple.

Invité ce dimanche soir sur LCI, le maire de Béziers soutenu par le Rassemblement national a assuré qu’il pourrait devenir ministre d’Emmanuel Macron si ce dernier, ou sa Première ministre Élisabeth Borne, lui en faisaient la demande. « Je vais vous raconter une anecdote, quand j’ai eu la Légion d’honneur, tout un tas de gens m’ont moqué », commence-t-il.

Le maire de Béziers l’a assuré, « on a tous envie de peser. » « Moi j’étais content d’être maire d’une ville de France, je suis tellement fière que ma femme soir députée de ce pays que j’aime tellement. Je ne ferme jamais une porte à l’avance. »Normal, c’est plutôt le champion des portes ouvertes de la démagogie.. plutôt très à droite.

 

Société: 50% d’enfants ne savent pas bien lire en 6e

Société:  40% d’enfants ne savent pas bien lire en 6e

« Aujourd’hui il y a 30 à 40% des enfants qui arrivent en sixième sans savoir bien lire, dans certains quartiers ce chiffre monte à plus de 50% », a déclaré le candidat Eric Zemmour.

C’est vrai, et même légèrement en dessous de la réalité. Les résultats des dernières évaluations du primaire publiés en novembre par le ministère de l’Education nationale montrent que seulement la moitié des élèves de 6e avaient le niveau attendu en lecture. En ce qui concerne les établissements placés en éducation prioritaire, ce n’est plus un sur élève deux, mais seulement un élève sur trois qui a le niveau . Seule la moitié des élèves atteignent l’objectif (52,7%). Pire, dans les établissements en zone prioritaire, REP+ (réseau éducation prioritaire), ils ne sont plus qu’un tiers à l’atteindre (35,8%).

Si globalement, le niveau scolaire a augmenté depuis 2020, les différences entre les zones prioritaires et les autres établissements scolaires n’ont pas réellement baissé depuis 2019.

Pour les CP par exemple, sur la résolution des problèmes, l’écart de performance entre les zones REP + et les établissements hors-REP est de 24,6%. Si en 2020 il était de 25,5%, il était déjà en 2019 de 24,7%.

 

D’autres indicateurs observent le niveau scolaire. CEDRE, par exemple, regarde le niveau dans différentes matières : maths, compréhension de la langue, langues étrangères ou encore histoire-géographie. Une évaluation tous les six ans, à la fin du CM2, sur un échantillon réduit pour comparer le niveau.

Avec ces résultats, difficile de faire une généralité : le niveau en français entre 2003 et 2015 est resté stable.   60 % des élèves ont une maîtrise suffisante des compétences attendues en fin de scolarité primaire

Tous les quatre ans le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), organisme lié à l’OCDE, enquête sur les systèmes éducatifs à l’international via des évaluations pour les élèves de 15 ans. Sa dernière publication, en 2018, rappelait que la France était sur le podium des plus grands écarts de réussite scolaire entre milieux favorisés et défavorisés.

vaccination des enfants : feu vert bien tardif de la HAS

Vaccination des enfants : feu vert bien tardif de la HAS

La Haute autorité de santé naguère fait preuve de grande indépendance et de compétence concernant la vaccination des enfants. Elle a attendu que les autorités gouvernementales et autres institutions étatiques inutiles se prononcent pour elle aussi rendre son verdict. Cette vaccination avait déjà été recommandée par nombre d’institutions.

La Haute Autorité de Santé donne à son tour son feu vert à la généralisation de la vaccination des enfants. Dans un avis rendu ce lundi, l’instance propose «que les parents qui le souhaitent puissent faire vacciner leur(s) enfant(s) âgés de 5 à 11 ans à compter de la mise à disposition des doses en formulation pédiatrique». Elle recommande pour cela «de prioriser la vaccination des collégiens (de moins de 12 ans, dont les caractéristiques sont proches de celle des autres collégiens) afin de compléter rapidement la campagne de vaccination des enfants âgés de 12 ans et plus».

À noter que le conseil scientifique s’était déjà positionné sur la question et Le comité d’éthique de Fisher aussi . Bref si on manque de lits dans les hôpitaux ,on ne manque pas de comité d’experts de tous poils qui remplissent le vide existentiel de vieux mandarins à la retraite et où de jeunes arrivistes. Dans le domaine de la santé comme dans d’autres domaines économiques, sociaux ou sociétaux il y aurait du ménage à faire en matière de comité consultatif.

Inflation : on vous l’avait bien dit !

Inflation : on vous l’avait bien dit !

Dans une tribune au Washington Post, Larry Summers dénonce les 5 critères que la Fed avait mis en avant pour plaider l’inflation transitoire. En passant, il nous rappelle qu’il nous l’avait bien dit. Mais il tombe dans un piège philosophique classique : le problème de Gettier..Par Karl Eychenne, stratégiste et économiste dans la Tribune.

 

Tribune

 

 

Il est vraiment très fort Larry Summers. Déjà l’hiver dernier, il était convaincu que l’inflation allait devenir un sérieux problème. Dès lors, quand la Banque Centrale américaine (Fed) usa de son expression « inflation transitoire », Larry tiqua. Pour lui, l’inflation n’allait pas rendre les armes aussi facilement. Il n’était pas le seul à penser cela du reste, puisque dans le même temps Olivier Blanchard autre sommité, nous prévenait des risques ; tout en acceptant un débat constructif avec un Paul Krugman qui ne croit plus à l’inflation depuis longtemps. Nous y voilà. L’inflation américaine évolue aujourd’hui à près de 6,2 %, bien au-delà de sa zone de confort située autour de 2 %. Larry Summers nous l’avait bien dit donc, et il nous le rappelle dans cette tribune récente en invalidant les 5 critères que la Fed avait mis en avant en avril dernier, et qui justifiaient alors une certaine forme de passivité du politique face à la flambée des prix.

D’abord, Larry Summers nous explique que l’accélération des prix n’est plus confinée à certains secteurs contrairement à ce que pensait la Fed. Il a raison. Ensuite, il nous explique que la hausse des prix très spécifique mais très importante des voitures neuves et d’occasion n’a pas cessé, contrairement à ce que pensait la Fed. Il a raison. Puis, il nous fait remarquer que les tensions sur les salaires sont manifestes, il a encore raison. Les anticipations d’inflation des agents économiques ont finalement réagi aux tensions sur les prix, et commencent même à inquiéter les ménages. Il a toujours raison. Enfin, Larry Summers nous fait remarquer que toutes les autres économies développées montrent aussi des signes tangibles d’accélération d’inflation, malgré 30 années de désinflation tendancielle. 5 sur 5, il a tout bon Larry. Aucun risque qu’il ne passe pour une chouette de Minerve, il nous avait bien prévenus.

Sauf que Larry Summers aurait pu aussi nous prévenir qu’il avait anticipé le retour des mesures de restrictions sévères en Asie durant l’été, « confinant » de nouveau l’offre mondiale de biens au moment même où la demande déployait de nouveau ses ailes afin de rattraper le temps perdu. Il aurait aussi pu nous prévenir que certains pays producteurs de certaines matières premières allaient trainer des pieds (Russie pour le gaz, OPEP pour le Brent). Ces deux remarques sont nécessaires pour rappeler aux curieux que la ré-accélération récente de l’inflation américaine doit davantage à ces deux facteurs globaux qu’à une flambée des salaires américains. D’ailleurs, il suffit de comparer la progression des prix américains aux prix européens depuis la rentrée : 1,6 %, il ne semble donc pas que l’inflation américaine dénote par rapport à l’inflation européenne sur la période récente. Pour comparaison, les prix américains avaient monté deux fois plus vite que les prix européens de fin décembre 2020 à fin juillet.

Enfin, Larry Summers oublie peut – être de rappeler que son argument principal à l’inflation galopante était la surchauffe économique provoquée par un excès de zèle des autorités gouvernementales et monétaires, et non pas une offre qui peine à retrouver ses niveaux d’avant Covid. En bref, Larry Summers avait peur de la demande exubérante, pas de l’offre hésitante. La demande a-t-elle été exubérante ? Larry et Olivier craignaient que les politiques de soutien donnent un coup de pied au derrière tellement fort au PIB qu’il allait se retrouver près de 5 à 10 % au-delà de son niveau raisonnable (potentiel). Non, le PIB va bien mieux mais il n’est pas aussi euphorique, il serait même encore en retard… La surchauffe a bon dos donc. Certes, l’accélération récente de l’inflation américaine est impressionnante, et l’on pourrait se dire que les ménages américains ont enfin puisé dans leur épargne de précaution dopée par les politiques de soutien. Pourtant, les prix américains n’ont pas plus accéléré que les prix de la zone euro depuis la rentrée. Certes, l’inflation américaine est plus élevée que l’inflation euro sur les 12 derniers mois, mais ce n’est pas liée aux évolutions récentes.

Donc, si l’on résume. Larry Summers croyait que l’inflation allait s’envoler, il avait de bonnes raisons de le croire, et il a finalement eu raison de le croire, mais pas pour les raisons qu’il avait invoquées au départ…  De la même manière, la Fed avait tort sur l’inflation, mais peut – être pas tout à fait pour de mauvaises raisons. D’ailleurs, c’est exactement ce que la Fed suggère dans ses dernières minutes (à partir de la page 7), qui font le compte rendu des discussions ayant eu lieu durant le dernier comité de politique monétaire de début de novembre. Dans ces minutes, elle revient sur l’impact des tensions récentes des prix de l’énergie, et le retour du risque sanitaire en Asie.

 

Lorsque que l’on croit quelque chose, que l’on a de bonnes raisons de croire quelque chose, et qu’il s’avère que la chose se réalise, et bien cela ne suffit pas à dire que l’on avait raison… C’est un piège devenu classique de la philosophie de la connaissance. En 1963, un certain Edmund Gettier trouva une faille dans la définition de la connaissance trop simpliste de Platon : « une connaissance, c’est une croyance, vraie, et justifiée ». Cette faille, l’auteur l’exposa dans un article devenu culte en 1963 : « Is Justified True Belief Knowledge ». Dans cet article, l’auteur démontre qu’il existe des croyances, auxquelles on a de bonnes raisons de croire, qui s’avèrent effectivement vraies, mais qui ne sont pas des connaissances…

Un exemple ?  Prenons le cas des marchés financiers : une nouvelle terrible vient d’être publiée sur les écrans Bloomberg. L’investisseur croit que les marchés d’actions vont s’écrouler, il a de bonnes raisons de le croire car par le passé il en a toujours été ainsi, et il s’avère qu’il raison puisque le marché d’écroule effectivement. Problème, le marché n’a pas baissé pour les raisons invoquées par l’investisseur, mais par ce que l’on appelle un « gros doigt » d’un investisseur qui n’est même pas au courant de la terrible nouvelle et qui s’est juste trompé de touche lorsqu’il a passé son ordre. Dans le même genre, nous avons désormais un certain Larry Summers qui croyait que l’inflation allait s’envoler, qui avait de bonnes raisons de le croire, et qui a finalement eu raison de le croire… mais pas (pas tout à fait) pour les raisons qu’il avait invoquées.

Le contingent n’annonce jamais son arrivée à l’avance. Ainsi, l’exubérance récente des prix de l’énergie liées à la nonchalance de certains pays producteurs, et le retour des mesures restrictives anti-virus en Asie étaient difficilement prévisibles par les autorités monétaires. Le contingent s’invite quand il veut. La preuve encore aujourd’hui, avec l’arrivée toute fraiche du nouveau variant sud – africain qui pourrait bouleverser encore la trajectoire des prix pour les mois à venir.

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