Archive pour le Tag 'Biélorussie'

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Encore une grosse manif en Biélorussie

Encore une grosse manif en Biélorussie

 

En dépit des pressions, en dépit de l’arrestation et de l’emprisonnement de milliers et de milliers d’opposants et de manifestants, une nouvelle manifestation imposante s’est encore déroulée dans la capitale biélorusse pour protester contre le trucage des élections présidentielles du 9 août remportée par le sortant Alexandre Loukachenko. Près de 30.000 personnes ont pris part aux manifestations, selon l’agence de presse Interfax qui précise qu’environ 50 personnes ont été interpellées par la police

Près de 13.000 personnes sont détenues par les autorités depuis les élections, dont des opposants au régime qui n’ont pas souhaité quitter le pays. Les médias indépendants ont également été la cible d’une forte répression.

L’opposante biélorusse Svetlana Tsikhanouskaïa a donné mardi jusqu’au 25 octobre au président Alexandre Loukachenko pour quitter le pouvoir sous peine de lancer un appel à la grève générale.

Manif Biélorussie : encore de nombreuses arrestations

Manif Biélorussie : encore de nombreuses arrestations

Une nouvelle fois la police biélorusse a réprimé avec force la grande manifestation qui s’est déroulée à Minsk . La répression est de plus en plus violente chaque dimanche suite au trucage des présidentielles du 9 août.

La Biélorussie constitue nouveau sujet de discorde entre Poutine et l’union européenne. Poutine qui soutient le président biélorusse et l’union européenne du côté des manifestants qui contestent le résultat des élections présidentielles et la répression.  Poutine est toutefois un peu gêné de soutenir aussi honteusement la dictature de Loukachenko à un moment où lui aussi va tordre la constitution pour exercer le pouvoir une vingtaine d’années supplémentaires.

Des centaines de manifestants et des dizaines de journalistes ont été arrêtées suite à ces manifestations. Le pouvoir fait semblant d’ouvrir le débat avec l’opposition mais emprisonne chaque week-end de plus en plus de manifestants et de responsables .  Un haut dirigeant de l’opposition en exil, Pavel Latouchko, a estimé que les arrestations dimanche montrent «que le pouvoir n’est pas prêt et capable de mener un dialogue ouvert avec la société». «Peu importe le nombre de personnes qu’ils mettent en prison, nous sortirons quand même (défiler) parce que les leaders, c’est lui, elle, nous tous», avait assuré avant la manifestation Alexandre Starovoïtov, un entrepreneur de 32 ans. Les principales figures de l’opposition sont soit en prison, soit en exil comme la candidate d’opposition à l’élection présidentielle, Svetlana Tikhanovskaïa.

Cette semaine, plusieurs pays européens dont le Royaume-Uni, l’Estonie et la Lettonie ont rappelé leur ambassadeur à Minsk. Le Comité international olympique (CIO) s’est lui dit «très préoccupé» par une discrimination visant les athlètes à cause de leurs opinions politiques.

Biélorussie : nouvelle grosse manif contre la dictature

Biélorussie : nouvelle grosse manif contre la dictature

 

Sans doute encore plus de 100 000 manifestants à Minsk (Biélorussie), dimanche 6 septembre, pour protester contre la dictature et le trucage des élections présidentielles qui a permis au dictateur Loukachenko de conserver le pouvoir après déjà 20 ans d’exercice. Les  manifestants sont partis en début d’après-midi en cortège des différents quartiers de Minsk, pour se réunir progressivement jusqu’à former deux impressionnants défilés sur des boulevards convergeant vers le centre. Criant des slogans comme  »Tribunal ! » ou « Combien vous payent-ils ? » à destination des forces de l’ordre- très fortement présente y compris l’armée–, les manifestants se sont ensuite dirigés vers le palais de l’Indépendance, la résidence d’Alexandre Loukachenko protégée par un important dispositif de sécurité.

Des Biélorusses manifestent contre le président Alexandre Loukachenko à l’appel de l’opposition, le 6 septembre 2020 à Minsk (Biélorussie).  (TUT.BY / AFP)

Selon des journalistes de l’AFP, la mobilisation était supérieure à celle des précédents week-ends, et plus de 100 000 Biélorusses défilaient.

Comme la semaine dernière, les forces de l’ordre ont été déployées en masse, avec des canons à eau et même l’armée et des véhicules blindés autour de bâtiments stratégiques. Les stations de métro ont été fermées avec des barrières et des barbelés.

L’ONG de défense des droits de l’Homme Viasna a fait état de 75 manifestants interpellés. D’autres manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes du pays, notamment à Grodno (ouest) où des échauffourées ont éclaté avec la police.

Loin de sembler reculer, le régime d’Alexandre Loukachenko a récemment répondu par de nouvelles arrestations à la mobilisation des étudiants, qui ont multiplié les actions et se sont mis en grève après la rentrée du 1er septembre. Plusieurs dizaines d’entre eux ont été arrêtés dans la semaine, une réponse répressive qui touche aussi les journalistes biélorusses dont une vingtaine ont été interpellés.

Biélorussie : encore une grosse manif contre Loukachenko

Biélorussie : encore une grosse manif contre Loukachenko

Les dizaines de milliers de manifestants ont choisi le jour anniversaire du dictateur biélorusse pour manifester en masse leur mécontentement suite au trucage des élections présidentielles par l’intéressé. Loukachenko qui a déjà exercé le pouvoir pendant 26 ans a truqué les élections pour conserver son mandat. Il est malheureusement appuyé par Poutine l’autre dictateur qui s’apprête lui aussi à bricoler la constitution pour prolonger son mandat d’une vingtaine d’années alors que lui aussi a déjà exercé le pouvoir pendant environ 20 ans. D’une certaine manière, ces deux dictatures se font la courte échelle en matière de caricature démocratique.

Alexandre Loukachenko, qui a eu 66 ans ce dimanche, rejette les accusations de fraude électorale mais ne parvient pas éteindre la contestation de ses opposants, qui manifestent ou organisent des grèves dans les grandes entreprises publiques depuis près de trois semaines.

Son homologue russe Vladimir Poutine a souhaité bon anniversaire à Alexandre Loukachenko lors d’un entretien téléphonique et a profité de cette occasion pour l’inviter à Moscou, signe que le Kremlin paraît déterminé à soutenir le président biélorusse face à la contestation et aux menaces de sanctions occidentales.

“Il a été convenu d’organiser une rencontre à Moscou dans les prochaines semaines”, a dit le Kremlin à l’issue de cet entretien.

Dimanche, les manifestants ont convergé vers le centre de Minsk, la capitale, brandissant des ballons, des fleurs et des drapeaux blanc et rouge, éphémères couleurs de la Biélorussie au début des années 1990 devenues des symboles du mouvement contre Alexandre Loukachenko.

Certains automobilistes ont exprimé leur soutien aux manifestants en klaxonnant tandis que des femmes se sont allongées devant un cordon de policiers anti-émeutes.

Les manifestants se sont ensuite dirigés vers la résidence du président biélorusse, dont l’accès était protégé par des agents armés de boucliers, des canons à eau et des fourgons.

L’agence de presse russe Interfax a fait état d’une colonne de véhicules blindés se dirigeant vers le centre de Minsk.

Tout au long de la journée, la police a procédé à des arrestations. Au moins 125 personnes ont été interpellées, selon le ministère de l’Intérieur cité par l’agence russe RIA.

Des manifestants ont résisté à leur arrestation par ce qui semblait être des agents de sécurité en civil, a rapporté un témoin.

Sur des images diffusées par des médias locaux, on a pu voir des femmes vêtues de tenues traditionnelles déposer des citrouilles devant le principal bâtiment administratif du pays, un geste qui, selon la coutume, signifie le rejet d’un prétendant.

L’un des principaux opérateurs de téléphonie mobile du pays, A1, a dit avoir réduit sa bande passante à la demande du gouvernement.

Selon des organisations de presse et une association de journalistes, la Biélorussie a retiré les accréditations de certains journalistes travaillant pour des médias étrangers et couvrant les manifestations contre Alexandre Loukachenko.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a condamné dimanche ces mesures “arbitraires”.

La Biélorussie expulse les journalistes étrangers

La Biélorussie expulse les journalistes étrangers

 

En retirant les accréditations de journalistes étrangers la Biélorussie pratique une forme d’expulsion et de censure. L’objectif est d’empêcher que les journalistes ne couvrent les immenses mouvements de protestation contre la dictature d’un président qui a truqué les dernières élections pour être reconduit alors qu’il a déjà effectué 26 ans au pouvoir.

Le durcissement du régime est  faciliter par l’appui politique fourni par Poutine lui aussi dictateur depuis une vingtaine d’années et qui s’apprête à faire un bricolage constitutionnel pour rester au pouvoir pendant encore 20 ans.

La Biélorussie a donc retiré les accréditations de certains journalistes travaillant pour des médias étrangers et couvrant les manifestations qui ont éclaté après une élection présidentielle contestée, a-t-on appris samedi auprès d’organisations de presse et d’une association de journalistes.

Les accréditations, accordées par le ministère des Affaires étrangères, ont été retirées à 17 journalistes dont un journaliste vidéo et un photographe de Reuters, deux de la BBC et quatre de Radio Liberty, a déclaré l’Association biélorusse des journalistes.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères n’a pas pu être joint dans l’immédiat.

Un porte-parole de Reuters a confirmé dans un communiqué que les journalistes de l’agence de presse avaient été privés de leur accréditation, ajoutant “nous n’avons pas connaissance d’un quelconque acte de nos journalistes biélorusses qui pourrait justifier la perte d’une accréditation”.

“Nous espérons que les autorités vont rétablir leurs accréditations pour garantir que nos journalistes puissent apporter une information indépendante et objective dans l’intérêt du public”, ajoute le porte-parole.

Sur son site internet, Radio Liberty cite le ministère des Affaires étrangères expliquant que la décision de révoquer les accréditations a été prise pour des raisons de sécurité. Le ministère n’a pas souhaité dire combien de journalistes avaient perdu leur accréditation, explique Radio Liberty.

Lors d’une réunion du gouvernement le 23 juillet, le président Alexandre Loukachenko avait menacé d’expulser des journalistes étrangers, les accusant d’inciter à des manifestations le visant avant l’élection du 9 août.

Alexandre Loukachenko dément les accusations de l’opposition qui dénonce une élection truquée. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour réclamer le départ du dirigeant, qui est au pouvoir depuis 26 ans.

Biélorussie: Loukachenko menace les ports de Lituanie si l’UE le sanctionne

 

 

Comme l’union économique s’apprête à sanctionner la Biélorussie, le chef d’État très contesté de Biélorussie riposte en déclarant qu’il va s’attaquer aux ports de la Lituanie où  transite une grande part du commerce international biélorusse;  Accessoirement où réside maintenant aussi sa principale opposante, Svetlana Tikhanovskaïa, qui en fait l’a devancé lors des dernières élections présidentielles dont les résultats ont été truqués. “J’ai demandé au gouvernement de présenter une proposition pour réorienter tous les flux commerciaux des ports lituaniens vers d’autres ports”, a-t-il annoncé, selon l’agence de presse official Belta. “Voyons comment ils vont vivre avec ça.”

“Ils se sont enrichis et ont oublié ce qu’est la Biélorussie. Ils pensaient que nous pourrions être effrayés par des fusées et des chars. Eh bien, voyons qui a peur de qui ! Nous allons leur montrer ce que sont les sanctions”, a ajouté Alexandre Loukachenko.

Les marchandises en provenance de Biélorussie, pays enclavé, représentent près du tiers du trafic ferroviaire et portuaire de Lituanie. Le pays est également une voie terrestre importante pour les marchandises européennes à destination de la Russie, comme pour l’approvisionnement énergétique de l’Europe. Toutes les exportations russes passent par son territoire via l’oléoduc Droujba.

Confronté à un mouvement de contestation d’une ampleur inédite, selon lui financé par les puissances occidentales, Alexandre Loukachenko, qui est au pouvoir depuis 26 ans, a ordonné à l’armée de se préparer au combat. Vladimir Poutine a quant à lui annoncé jeudi la mise sur pied d’une “force de police de réserve” susceptible de venir en aide au président biélorusse.

Les ministres des Affaires étrangères de l’UE, qui cherchent à contraindre Minsk d’organiser un nouveau scrutin présidentiel, ont établi jeudi une liste d’une vingtaine de personnalités dont les avoirs pourraient être gelés.

Biélorussie: intervention militaire russe éventuelle qualifiée de « malvenue » ( Macron)

Biélorussie: intervention militaire russe éventuelle qualifiée de « malvenue » ( Macron)

 

L’intervention militaire éventuelle de la Russie en Biélorussie a été qualifiée de malvenue par macron. Un euphémisme sans doute car cette nouvelle action russe aux portes de l’Europe constituerait une grave atteinte à la paix et à la démocratie

Le choix sémantique de Macron traduit le fait que sur le dossier biélorusse, la diplomatie française et européenne marche sur des œufs. En clair elle ne veut pas trop mécontenter la Russie qui a adopté une posture de protectrice de la dictature biélorusse pour protéger la propre dictature de Poutine. En Biélorussie comme en Russie, on veut en effet tordre les dispositions constitutionnelles pour permettre aux dictateurs de prolonger leur mandat. Poutine qui a déjà 20 années de pouvoir s’apprête à en ajouter encore une vingtaine après un bidouillage constitutionnel. Même chose pour le président biélorusse lui qui compte déjà 26 ans de pouvoir et qui voudrait en ajouter encore une vingtaine.

Le problème de la prudence diplomatique s’explique aussi di fait  que nous avons besoin du soutien en tout cas de la neutralité de la Russie sur nombre de dossiers internationaux délicats en Iran par exemple ou encore Moyen-Orient. Cela d’autant plus que le président américain a choisi l’isolationnisme voire la provocation au plan international.

“Comme j’ai eu l’occasion de le dire au président Poutine, je considère que toute intervention extérieure en Biélorussie, à commencer par une intervention des forces russes (…) conduirait à régionaliser et internationaliser cette question” et “serait malvenue”, a déclaré le chef de l’Etat, qui s’exprimait devant 70 journalistes de l’Association de la presse présidentielle (APP).

“Notre volonté c’est d’engager la Russie dans un dialogue sur la Biélorussie et de nous aider à convaincre le président (biélorusse Alexandre) Loukachenko de la nécessité d’une médiation OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe)”, a ajouté Emmanuel Macron.

Biélorussie : Moscou pour une réforme constitutionnelle …. comme en Russie ?

Biélorussie : Moscou pour une réforme constitutionnelle …. comme en  Russie ?

 

 

Pour prolonger légalement sans doute le mandat de l’actuel président biélorusse, la Russie propose son médicament démocratique à savoir une modification constitutionnelle qui permettrait au chef de l’État biélorusse de garder le pouvoir après déjà 26 ans de présidence. Bref, la même potion magique que celle que va employer Poutine au pouvoir depuis 20 ans et qui va aussi procéder à une modification constitutionnelle garder le pouvoir pendant encore 20 ans.

Moscou estime qu’une réforme constitutionnelle en Biélorusse serait une solution durable à la crise politique du pays, a déclaré dimanche le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, cité par les agences de presse russes.

Le chef de la diplomatie ruse a également estimé que la situation était en cours de stabilisation, après le vaste mouvement de contestation qui a suivi la réélection controversée le 9 août dernier du président Alexandre Loukachenko.

Ce dernier, qui dirige son pays d’une main de fer depuis 26 ans, refuse de convoquer de nouvelles élections, ce que sa principale opposante, Svetlana Tsikhanouskaïa, réfugiée en Lituanie, appelle de ses voeux.

Sergueï Lavrov, qui accuse les opposants en exil de chercher à provoquer « un bain de sang », estime qu’il est impossible de prouver qu’Alexandre Lukashenko n’avait pas remporté les élections, selon des propos rapportés par les agences Interfax et RIA.

 

Biélorussie: énorme manif face à l’armée

Biélorussie: énorme manif face à l’armée

Enorme manifestation dimanche pour protester contre le trucage des élections présidentielles dans la capitale biélorusse. En face, l’armée qui désormais assure la sécurité à la place des policiers, ce qui traduit un net raidissement du pouvoir. Un pouvoir approuvé  par la Russie qui soutient le régime de dictature pour protéger le sien !

Le ministère de la Défense biélorusse a averti qu’il avait été chargé de la protection des monuments et que toute tentative des manifestants pour l’occuper serait réprimée par l’armée.

Décrivant les manifestants comme des “fascistes” et écrivant l’essentiel de sa déclaration en majuscules, le ministère de la Défense a déclaré que ces monuments, en particulier ceux qui rendent hommage aux victimes de la Seconde Guerre mondiale, étaient des lieux sacrés, qui ne devaient pas être profanés.

“NOUS AVERTISSONS CATÉGORIQUEMENT: EN CAS DE VIOLATION DE LA PAIX ET DE L’ORDRE DANS DE TELS ENDROITS – VOUS TROUVEREZ MAINTENANT L’ARMÉE FACE À VOUS ET NON LA POLICE.”

Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur biélorusse a averti que toute manifestation non autorisée était supposée illégale, ajoutant que 22 personnes avaient été interpellées la veille lors de rassemblements dans 55 villes du pays.

La Russie, puissante voisine et traditionnelle alliée de Minsk, a tenu dimanche par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, de virulents propos à l’égard de Svetlana Tsikhanouskaïa.

“Il semble qu’elle n’ait pas été autorisée à se calmer et elle a commencé à faire des déclarations politiques sévères, exigeant des départs, des grèves, des manifestations”, a dit le chef de la diplomatie russe, cité par l’agence de presse RIA.

“Le fait qu’elle fasse ses déclarations de plus en plus fréquemment en anglais est également significatif”, a ajouté le ministre, qui accuse le programme politique de l’opposante de promouvoir un sentiment anti-russe et un rapprochement avec l’Union européenne et l’Otan.

Biélorussie présidentielle : l’UE condamne le résultat

Biélorussie présidentielle : l’UE condamne le résultat

L’Union économique européenne condamne le résultat de l’élection présidentielle qu’elle juge illégal. Le président du Conseil européen a précisé que l’UE allait imposer des sanctions sur un nombre « substantiel » de responsables du régime du dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko.

Dans ce sens, la chancelière allemande Angela Merkel a également exprimé son soutien aux manifestants biélorusses qui contestent la réélection du président Alexandre Loukachenko. « Nous ne doutons pas qu’il y ait eu des fraudes massives lors de la présidentielle », a-t-elle déclaré à l’issue du sommet des 27 dirigeants de l’UE.

« Pour nous, il est clair que la Biélorussie doit trouver sa propre voie. Cela doit se faire par le dialogue et il ne doit y avoir aucune intervention extérieure », a ajouté la chancelière.

Lundi 17 août déjà, Steffen Seifert, le porte-parole d’Angela Merkel, avait exhorté les autorités à renoncer à l’usage de la violence contre les manifestants, à libérer « immédiatement et sans condition » ceux qui ont été emprisonnés et mettre en place un « dialogue national entre gouvernement, opposition et la société (…) afin de surmonter cette crise ».

Officiellement déclaré vainqueur le 9 août avec plus de 80% des voix à l’issue d’une présidentielle contestée, Alexandre Loukachenko fait face à une pression croissante. Sa reconduction au pouvoir, qu’il détient depuis 26 ans, a donné lieu à des manifestations sévèrement réprimées. Il a ordonné mercredi au gouvernement d’empêcher les troubles en Biélorussie et de renforcer les frontières. Le président a rejeté à plusieurs reprises l’idée d’un départ. Il se dit toutefois ouvert un référendum constitutionnel et à l’organisation de nouvelles élections. Dans le même temps il a sollicité l’aide militaire de la Russie.

 

Biélorussie : vers un apaisement ?

Biélorussie : vers un apaisement ?

 

Un apaisement, c’est ce qui est souhaité par l’Europe et par Macron qui  sont intervenus auprès de Poutine pour qu’il favorise le dialogue entre le pouvoir de Loukachenko et l’opposition. Loukachenko lui-même a proposé un référendum constitutionnel et l’organisation de nouvelles élections. Reste à savoir si l’intéressé ne cherche pas à gagner du temps en espérant le soutien militaire de Poutine qu’il a réclamé. Mais la fin de règne de l’intéressé après 26 ans de pouvoir et une élection truquée semble incontournable à terme.

Dans son entretien avec Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a souligné “la détermination de l’Union européenne à jouer un rôle constructif aux côtés du peuple biélorusse pour que les violences à l’égard de la population cessent immédiatement et qu’une solution politique puisse se dégager au plus vite dans le respect des aspirations exprimées pacifiquement et massivement depuis plusieurs jours”, écrit l’Elysée dans un communiqué.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, s’est également entretenu mardi avec le président russe sur les moyens d’encourager le dialogue pour mettre fin à la crise, évoquant la possibilité d’impliquer l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Charles Michel qui présidera la vidéoconférence des 27 mercredi, n’a pas donné de détails sur sa conversation avec le dirigeant russe mais a déclaré dans un tweet que “seul un dialogue pacifique et véritablement inclusif peut résoudre la crise”.

Emmanuel Macron a dit vouloir travailler de concert sur ce dossier avec la chancelière allemande Angela Merkel, qu’il doit rencontrer jeudi sur son lieu de vacances à Brégançon (Var), dans le sud de la France.

Angela Merkel a quant à elle déclaré mardi, également au cours d’un entretien avec Vladimir Poutine, que le gouvernement biélorusse devait éviter tout recours à la force contre les manifestants pacifiques, libérer les prisonniers politiques et entamer un dialogue avec l’opposition.

 

Crise Biélorussie: sommet européen mercredi

Crise Biélorussie: sommet européen mercredi

Un sommet extraordinaire des 27 dirigeants de l’UE aura lieu mercredi 19 août par visioconférence pour discuter de la situation en Biélorussie, a annoncé lundi 17 août le président du Conseil européen. «Le peuple biélorusse a le droit de décider de son avenir et d’élire librement son dirigeant. La violence contre les manifestants est inacceptable», a déclaré Charles Michel, président du Conseil européen sur Twitter.

. Confronté à la plus grande vague de protestation depuis son arrivée au pouvoir en 1994, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko a reçu ce week-end le soutien de Moscou, un allié historique malgré des tensions récurrentes entre les deux pays.

L’Allemagne, qui assure la présidence de l’Union européenne, a menacé lundi d’étendre les sanctions déjà décidées contre des responsables de la Biélorussie, après les violences contre les manifestants réclamant le départ de M. Loukachenko, à la suite à sa réélection contestée.

L’Union européenne a décidé vendredi de sanctionner la répression en Biélorussie lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27. Une liste de personnes accusées d’avoir organisé et procédé à la répression va être établie et elle sera soumise pour approbation aux États membres, ont décidé les ministres vendredi. La Biélorussie est toujours sous le coup d’un embargo sur les ventes d’armes et de matériel pouvant être utilisé pour la répression. Quatre personnes sont déjà interdites de séjour dans l’UE et leurs avoirs ont été gelés depuis 2016.

Biélorussie: Loukachenko sur le départ ?

Biélorussie: Loukachenko sur le départ ?

 

Pour l’instant le dictateur biélorusse refuse de partir mais comme souvent dans ce genre de circonstances, il ouvre une fenêtre politique qui permet d’envisager la fin de son règne. Certes, il affirme qu’il ne partira pas la pression de la rue mais se dit prêt à un référendum constitutionnel et à de nouvelles élections. Une forme de renoncement se prépare donc suite à l’énorme manifestation du week-end et du rejet de Loukachenko par la quasi-totalité de la population. Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, s’est dit donc prêt lundi à quitter le pouvoir après la tenue d’un référendum constitutionnel et d’un nouveau scrutin présidentiel, pour mettre fin aux manifestations qui ont suivi sa réélection contestée, le 9 août.

Il a toutefois proposé ensuite de réformer la constitution, ce qui ne semble pas de nature à désamorcer la contestation. “Nous soumettrons la réforme à un référendum et je céderai mes pouvoirs constitutionnels, mais pas sous la pression ou à cause de la rue”, a-t-il poursuivi, selon l’agence de presse officielle Belta, ajoutant que de nouvelles élections législatives et présidentielle pourraient être organisées après ce référendum.

“Non, je ne suis pas un saint. Vous connaissez ma fermeté. Je ne suis pas éternel. Mais, si vous faites tomber le président, vous entraînerez les pays voisins et le reste”, a insisté le chef de l’Etat, une allusion à peine voilée à la Russie politiquement et démocratiquement dans le même état de délabrement.

Alors que la Russie s’est déclarée prête à fournir, si nécessaire, une aide militaire à la Biélorussie dans le cadre de leurs accords de défense bilatéraux, la Lituanie voisine a estimé lundi par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Linas Linkevicius, qu’un tel déploiement constituerait “une invasion injustifiée à la fois sur le plan légal, moral et politique”.

Du côté de l’Union européenne, qui s’est engagée sur la voie de nouvelles sanctions contre Minsk, le président du Conseil, Charles Michel, a annoncé la convocation mercredi d’une réunion des Vingt-Sept pour évoquer la situation en Biélorussie.

Biélorussie : énorme manif et crainte d’une intervention russe

Biélorussie : énorme manif et crainte d’une intervention russe

 

Une manif énorme plus de 200 000 personnes qui a secoué le pouvoir contraint de solliciter l’aide du Kremlin pour se maintenir. Moscou a donné son accord pour une aide militaire car finalement la dictature en Biélorussie est à peu près de même nature que celle de la Russie. Poutine en protégeant les Biélorusses se protège en même temps puisque lui aussi va prolonger son mandat après un bidouillage des institutions.

Après une semaine de contestation pendant laquelle deux manifestants ont été tués et des milliers d’autres arrêtés, les Biélorusses ont scandé “Loukachenko démission” en brandissant le drapeau biélorusse.

Alexandre Loukachenko, à la tête de la Biélorussie depuis 26 ans, s’est une nouvelle fois entretenu dimanche avec son homologue russe Vladimir Poutine.

Appelant ses partisans à “se battre pour l’indépendance de la Biélorussie”, Loukachenko a nié tout trucage de l’élection présidentielle et rejeté la tenue d’une nouveau scrutin, réclamé selon lui par la Pologne, la Lettonie, l’Ukraine et la Lituanie.

Dans un discours prononcé dans le centre de Minsk devant quelques milliers de fidèles, il s’est en revanche dit prêt à mener des réformes si ses compatriotes le demandent.

“Je ne vous ai jamais trahis et je ne le ferai jamais”, a déclaré le chef de l’Etat âgé de 65 ans.

Alors que Loukachenko a accusé dans son discours l’OTAN d’être “aux portes” de la Biélorussie, le ministre lituanien de la Défense, Raimundas Karoblis, a déclaré que son pays ne représentait aucune menace pour la Biélorussie et évoqué la tenue d’exercices militaires de l’Alliance atlantique prévus de longue date.

C’est depuis la Lituanie, où elle a trouvé refuge, que la chef de file de l’opposition, Svetlana Tikhanoskaïa, a appelé à la grande “Marche pour la liberté” qui s’est tenue dimanche à Minsk.

Le Kremlin a indiqué que Vladimir Poutine avait informé Alexandre Loukachenko que la Russie était prête à fournir une aide militaire à la Biélorussie dans le cadre des accords de défense qui lient les deux pays, si cela s’avérait nécessaire.

Moscou a accusé des pays étrangers de chercher à déstabiliser la Biélorussie, sans dire lesquels.

Biélorussie : « soutien souhaité de l’union européenne  » (Macron)

Biélorussie : « soutien souhaité de l’union européenne  » (Macron)

 

Sans doute un nouveau sujet de discorde entre Poutine et l’union européenne. Poutine qui soutient le président biélorusse et l’union européenne du côté des manifestants qui contestent le résultat des élections présidentielles et la répression. Emmanuel Macron a appelé dimanche l’Union européenne à rester mobilisée pour soutenir les Biélorusses qui manifestent contre la réélection du président Alexandre Loukachenko il y a une semaine.

Des dizaines de milliers de Biélorusses se sont rassemblés dimanche dans la capitale Minsk pour dénoncer une élection truquée et la répression des manifestants, tandis que le chef de l’Etat au pouvoir depuis 26 ans brandissait la menace d’une intervention militaire de son allié russe.

“L’Union européenne doit continuer de se mobiliser aux côtés des centaines de milliers de Biélorusses qui manifestent pacifiquement pour le respect de leurs droits, de leur liberté et de leur souveraineté”, a réagi Emmanuel Macron sur Twitter.

Au moins neuf pays de l’Union européenne et la Commission ont appelé vendredi à l’adoption de sanctions contre la Biélorussie.

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