Réhabilitation de la viande : une étude bidouillée ?
En matière de nourriture et de santé, il faut bien constater que coexistent des études parfois contradictoires et aussi des recherches largement soutenues par les lobbiss. Sans parler des phénomènes de mode des nutritionnistes. Ainsi en est-il par exemple concernant les variations d’appréciation de la consommation de pain, de beurre et récemment de la viande. La vérité n’est pas d’un seul côté et tout est question d’équilibre. C’est surtout la surconsommation qui est dangereuse et son manque de diversité. Une alimentation équilibrée, diversifiée adaptée aux besoins de l’organisme ne condamne pas les produits évoqués. Force cependant est de constater qu’en France notamment la consommation de viande est excessive. Une étude récente réhabilitée clairement la consommation de viande y compris dans son volume. Or le chercheur principal d’de l étude publiée le 1er octobre, remettant en cause la nocivité de la consommation trop importante de viande rouge, a omis de mentionner ses liens passés à un groupe scientifique financé par des géants de l’agroalimentaire, révèle le New York Times (en anglais), vendredi 4 octobre.
Mais Bradley Johnston avait dirigé en 2016 une étude –déjà discutable– contestant les risques d’une surconsommation de sucre. Ces travaux avaient été financés par l’International Life Sciences Institute (ILSI), un institut financé par les entreprises les plus puissantes du monde comme McDonalds, Coca-Cola, PepsiCo ou encore Cargill, l’un des plus gros transformateurs de bœuf en Amérique du Nord, rappelle le HuffPost.