Archive pour le Tag 'bidouillage'

Le Parti socialiste en appelle à la justice suite au bidouillage électoral interne

Le Parti socialiste en appelle à la justice suite au bidouillage électoral interne


Les partisans de Nicolas Mayer-Rossignol qui contestent l’élection d’Olivier Faure comme secrétaire du parti socialiste en appellent maintenant à la justice.
Si une cinquantaine de responsables départementaux du parti appellent à « reconnaître » l’élection d’Olivier Faure à peu près autant récusent son élection
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Sauf raccommodage de façade , le parti semble s’orienter vers une scission salutaire tellement les différences sont grandes entre les radicaux marxistes et les sociaux-démocrates. la justice beaucoup de mal à démêler cette sordide affaire de cartes d’adhérent plus ou moins bidon. Ce n’est en effet pas la première fois que les résultats sont bricolés et, par exemple, c’est ainsi que Martin Aubry a pu prendre la tête du parti socialiste notamment. Le concept d’adhésion au parti socialiste est d’ailleurs assez approximatif. Beaucoup ne règlent leurs cotisations qu’au moment des élections et beaucoup de cartes sont payées par les fédérations notamment les plus grosses comme la fédération d’une Nord et des Bouches-du-Rhône

Nicolas Mayer-Rossignol conteste toujours l’élection d’Olivier Faure, en évoquant des « irrégularités », les résultats de la commission de récolement, qui a validé dimanche la victoire d’Olivier Faure, lui donnant 51,09% des voix, contre 48,91% à son rival. À peu près autant récusent son élection.

Il est clair que depuis des années et même depuis sa création, le parti socialiste ne cesse d’entretenir les contradictions internes qui inévitablement le conduiront à sa disparition. Pour l’instant le parti socialiste ne tient que grâce aux promesses d’investiture de Mélenchon. Il est clair cependant que le paysage politique peut changer de manière assez sensible à l’avenir y compris à partir de 2027.

La plus grande contradiction est représentée par l’opposition entre le courant marxiste gauchiste d’une part et le courant social démocrate d’autre part. Une querelle de toujours dans le vieux parti et qui a aussi abouti à la fin de la SFIO.

En clair, la tendance gauchiste se veut surtout une organisation d’opposition contre le capitalisme tandis que le courant démocrate se présente en futur parti de gouvernement. Ces gens-là n’ont rien à faire ensemble.

Leur unité factice reposait uniquement sur les fausses déclarations à la veille des élections. Une sorte de synthèse bidon aussitôt abandonnée après l’élection y compris par Mitterrand. Il faut se rappeler le projet socialiste de Chevènement vite remplacé par les 101 proposition de Mitterrand, elles-mêmes en grande partie abandonnées.

La France ne peut pas avoir comme seule perspective le choix entre les gauchistes révolutionnaires de Mélenchon et le front national. Ces courants ont évidemment le droit d’exister mais ils sont trop caricaturaux et trop sectaires pour prétendre diriger le pays.

La grande faiblesse du parti dit socialiste résulte aussi du fait qu’il n’a jamais été capable d’intégrer des forces sociales représentatives des réalités françaises. Ce parti en a été approprié et manipulé à la fois par les technocrates et autres arrivistes. Du coup hormis les élus, le parti socialiste n’a guère de réalité sur le terrain.

Electricité : Stopper le bidouillage tarifaire et les superprofits

Electricité : Stopper le bidouillage tarifaire et les superprofits

 

 

L’économiste et syndicaliste Anne Debrégeas estime, dans une tribune au « Monde », que les mesures envisagées par la Commission européenne pour plafonner le prix de l’électricité ne rompent pas avec la logique de marché qui a provoqué leur envolée.

 

L’envolée des prix européens de l’électricité qui alimente la crise actuelle de l’énergie est avant tout liée à leur indexation artificielle sur les cours mondiaux du gaz. Ces prix ont été multipliés par plus de vingt cet été par rapport à leur niveau normal, sans commune mesure avec l’évolution bien plus lente des coûts de production.

Les factures des consommateurs ont suivi cette envolée, plus ou moins vite selon le niveau de régulation des pays, provoquant aggravation de la précarité énergétique, mise en difficulté des communes et des entreprises et flambée de l’inflation. Se sont ensuivies des mesures hétéroclites, partielles, temporaires et désordonnées qui, au mieux, n’ont permis que d’éviter le choc pour certains consommateurs.

Par exemple, le bouclier tarifaire français a limité en 2022 la hausse des factures à 4 % pour les seuls consommateurs restés au tarif réglementé de vente, soit deux tiers des ménages, laissant les autres – particuliers, entreprises et communes – aux prises avec des factures parfois multipliées par quatre ou plus. Ce bouclier tarifaire sera réhaussé à 15 % en 2023, mais toujours restreint aux consommateurs au tarif réglementé.

Après l’avoir longtemps défendu, de plus en plus d’Etats et d’experts jugent aujourd’hui ce marché aberrant. Ils ont obtenu de l’Union européenne, début 2023, une promesse de le réformer en profondeur.

En parallèle, Bruxelles a réuni vendredi 9 septembre les ministres de l’énergie pour définir des mesures d’urgence. Hélas, seules des « pistes » bien floues en sont sorties. Surtout, le cadre imposé par Bruxelles condamne d’emblée tout espoir de sortir rapidement et durablement de cette crise.

En effet, comme le révèle le document non signé qui a servi de base aux débats, les solutions consistant à se défaire de ce prix de marché pourtant largement responsable de la crise ont été éliminées d’office, car contraires au dogme de la concurrence qui prime manifestement sur les intérêts économiques, sociaux et écologiques.

Ne reste alors que des solutions ultracomplexes consistant à tenter de compenser a posteriori les effets dévastateurs de ces prix ultravolatils, en ponctionnant une partie des superprofits que les producteurs réalisent grâce à l’envolée des prix pour les reverser à des utilisateurs ciblés.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, envisageait, par exemple, de plafonner à 200 euros par mégawattheure (MWh) les prix d’achat aux producteurs disposant des centrales les moins chères (nucléaires et renouvelables principalement)… soit au minimum trois à quatre fois leur coût de production, estimé à 49,50 euros/MWh pour le nucléaire français, entre 50 et 150 euros/MWh pour l’éolien en mer, 25 euros/MWh pour l’hydraulique sur le Rhône… Elle se résout donc implicitement à maintenir des énormes profits pour ces producteurs aux dépens des consommateurs et des contribuables.

Sondages politiques : le bidouillage du JDD

Sondages politiques : le bidouillage du JDD

 

 

Régulièrement le JDD, proche de Macron mais aussi de Bolloré ( depuis le dépeçage de l’empire Lagardère, proche de Sarkozy) sort  des sondages politiques qualifiés d’inédits à partir des moyennes des enquêtes déjà réalisées par des instituts. Le journal ne cache pas cette incongruité méthodologique.

 

  »Pour y voir plus clair, le JDD dresse, comme en 2017, l’évolution de la moyenne des sondages à partir des trois dernières enquêtes réalisées. Cette méthode permet de lisser les éventuelles variations entre instituts tout en faisant ressortir les tendances en cours. Dans nos infographies présentées ci-dessous, les courbes sont ainsi des moyennes mobiles des intentions de vote de chaque candidat. »

 

Certes l’évolution du moyenne présente un sens statistique mais pas sur des résultats en pourcentage mais sur des données.

 

Or sur le plan méthodologique additionner des moyennes ne présente aucune pertinence. Pour présenter une garantie scientifique, il faudrait que le JDD dispose des données des enquêtes et non seulement des résultats en pourcentage.

 

Bref du bricolage auquel nous a habitué à journal à sensation de caractère très populiste mais en réalité très proche du pouvoir.

 

Pris isolément les sondages sont déjà très critiquables à plusieurs points de vue. Il y a évidemment la nature de la question, la construction de l’échantillon, son redressement et sa marge d’erreur de sorte qu’on peut dire que les résultats avancés sont juste à trois ou 5 % près. Preuve en ce moment, c’es sondage qui alternativement indique que Marine Le Pen et Zemmour  sont en deuxième position.

 

Depuis avril 2021, soit un an tout juste avant le scrutin du 10 avril 2022, ce sont 50 enquêtes qui ont été diffusées par différents instituts de sondages, en France : l’Ifop, Ipsos, Elabe, Harris Interactive, BVA, OpinionWay et Odoxa. Mais la configuration testée pouvant varier d’un institut à l’autre ou évoluer avec le temps, seule une partie d’entre elles a été retenus dans les trois hypothèses présentées ici, en fonction du candidat de droite qui sera désigné.

Dernière observation la plupart des sondages sont commandés par des médias détenus par les grands financiers qui objectivement ont intérêt à pousser tel ou tel candidat et ou à démolir tel autre.

 

Il faut aussi et peut-être surtout prendre en compte le fait que la plupart des sondages s’appuie sur des échantillons d’électeurs potentiels alors qu’il est possible que le taux d’abstention atteigne cette fois autour de 40 %. Autant dire que les « pronostics » avancés relèvent parfois de la manipulation

Bidouillage de dividendes : plus de 140 milliards d’impôts envolés en 20 ans

Bidouillage de dividendes : plus de 140 milliards d’impôts envolés en 20 ans

La France est la première victime de cette fraude aux dividendes, appelée « CumCum » dans le jargon financier. En vingt ans, elle a coûté au moins 33 milliards d’euros de recettes fiscales. Après des années d’inaction, le fisc et la justice se saisissent du problème.(Le Monde)

 

C’est le résultat de la nouvelle enquête de l’équipe « CumEx Files », un consortium de seize médias internationaux emmenés par le site allemand Correctiv, qui a révélé ce scandale mondial en 2018.

En collaboration avec l’équipe de Christoph Spengel, de l’université de Mannheim (Allemagne), Le Monde et ses partenaires ont abouti à une nouvelle estimation des pertes fiscales infligées aux Etats par les tradeurs qui recourent à ces montages sophistiqués pour échapper à l’impôt.

L’importance de ses marchés financiers a fait de la France la première victime de ce pillage fiscal. Ainsi, en vingt ans, elle a perdu au moins 33 milliards d’euros de recettes fiscales à cause de cette pratique d’arbitrage de dividendes, appelée « CumCum » dans le jargon financier. C’est l’équivalent du grand plan d’investissement France 2030 annoncé, mardi 12 octobre, par Emmanuel Macron.

Si les instruments financiers utilisés sont complexes, le principe de la fraude est simple. Il consiste à échapper à la taxe sur les dividendes que sont tenus de payer à la France tous les propriétaires étrangers d’actions de groupes français cotés en Bourse – petits épargnants allemands comme grands fonds d’investissement américains. Pour ce faire, il leur suffit de se débarrasser de leurs actions au bon moment. Une banque française accepte de jouer l’homme de paille en « portant » leurs actions pendant quelques jours, au moment précis où la taxe doit être collectée – en prélevant au passage une commission. Résultat : personne ne paie jamais la taxe sur les dividendes : ni la banque française, qui se présente comme un simple intermédiaire, ni le véritable propriétaire étranger, qui n’est tout simplement pas identifié.

Chloroquine : bidouillage de l’étude dénoncé par des auteurs

Chloroquine : bidouillage de l’étude dénoncé par des auteurs

 

Pour parler clair , l’industrie pharmaceutique qui espère réaliser de gros profits sur le traitement du Coronavirus voire sur un éventuel vaccin a bidouillé des chiffres pour condamner la chloroquine. Certes les recherches n’ont encore pas abouti quant à l’efficacité de ce traitement mais de là à le condamner il y a un pas que la revue médicale the Lancet  n’a pas hésité à franchir. Bref la science sous influence du business. D’ailleurs,  trois des auteurs d’une étude remarquée sur l’hydroxychloroquine parue dans la revue médicale The Lancet, ayant conclu à une augmentation du risque de décès en cas d’utilisation de ce traitement antipaludéen chez des patients atteints par le COVID-19, ont retiré leur signature à cet article en raison de doutes sur les données utilisées.

Ces auteurs déclarent que Surgisphere, l’entreprise ayant fourni ces données, n’avait pas fourni l’ensemble des données permettant un examen indépendant et qu’ils “ne peuvent plus se porter garants de la véracité des sources primaires de données”.

A la suite de la publication de cette étude en mai, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait suspendu ses essais sur l’hydroxychloroquine comme traitement potentiel contre le nouveau coronavirus. Elle a annoncé mercredi qu’elle allait les reprendre.

En France, le gouvernement a pour sa part interdit fin mai l’utilisation de l’hydroxychloroquine chez les patients atteints par le COVID-19 sans autre preuve que celle d’un avis demandé sous  48 heures à un comité de chapeau à plumes par le ministre de la santé. Les mêmes chapeaux à plumes qui avaient décommandé l’utilisation du masque au départ, puis la généralisation des tests et qui pataugent entre les contradictions des industries pharmaceutiques, du financement de leurs labos et de la surestimation de leurs égos. Pas étonnant quand on sait qu’à côté de progrès indiscutable de la science cohabite aussi la recherche effrénée de notoriété , les postes-clés dans l’administration et le business de la grande distribution de médicaments plus ou moins utiles. Indispensable dans certains cas mais à l’effet  placebo dans d’autres voir même dangereux comme le paracétamol à certaines doses. ( première cause de mortalité dans le monde)

Municipales: fin du bidouillage de nuançage Castaner

Municipales: fin du bidouillage de nuançage  Castaner

Exit le bidouillage de Castaner  pour masquer la défaite probable de la république en marche aux municipales avec le nuançage  des résultats. Le ministre de l’intérieur entendait en effet ne pas rendre compte des tendances politiques dans les villes de moins de 9000 habitants excluant ainsi de la remontée des résultats 97 % des villes et près de la moitié des Français, avait rétorqué le conseil d’État. Du coup on va ramener la barre à 3500 habitants pour mesurer les tendances politiques.

Cette modification répond d’abord à la demande de candidats sans étiquette ou à la tête de listes transpartisanes, froissés de s’être vus «repeints malgré eux» par les préfets, dans les petites communes. Elle permet ensuite de ne pas décolorer dans de larges proportions la carte électorale: dans 9 % des plus grandes communes, où vit près d’un Français sur sept, il sera toujours possible d’apprécier l’évolution des forces politiques d’un scrutin à l’autre.

Elections municipales le bidouillage politique de Castaner condamné par le Conseil d’Etat

Elections municipales  le bidouillage politique de Castaner condamné par le Conseil d’Etat

 

Le bidouillage politique de Castaner  qui consistait à ne pas prendre en compte les tendances politiques dans les communes de moins de 9000 habitants a été condamné par le conseil d’État. L’objectif était évidemment de minimiser la défaite probable de la république en marche aux municipales  en excluant nombre de résultats.  Le problème la république en marche, c’est que dans les grandes villes, le parti du président risque de laisser des plumes par rapport aux élections européennes. Un affaiblissement qui pourrait être nettement accru dans les zones périphériques où  justement le nombre d’électeurs est souvent de moins de 9000 habitants. En dessous de ce seuil, les listes n’auraient pas été “marquées” politiquement et n’auraient donc pu être prises en compte dans les totalisations des voix au niveau national.

Cette disposition a été suspendue de même que les conditions d’attribution de la nuance “Liste divers Centre” et le classement dans le bloc “extrême droite” des listes présentées par Debout la France, le mouvement de Nicolas Dupont-Aignant.

Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur indique que Christophe Castaner et son secrétaire d’État Laurent Nuñez “prennent acte” de cette ordonnance et ajoute que “la circulaire sera modifiée pour tenir compte de cette ordonnance, sans renoncer à répondre aux demandes des élus locaux et à correspondre aux mutations du paysage politique français”.

Le juge des référés, saisi de plusieurs requêtes, souligne qu’en limitant l’attribution des nuances politiques aux listes en lice dans les seules communes d’au moins 9.000 habitants, cette circulaire conduisait à exclure plus de 95% des communes et près de la moitié des électeurs de la présentation des résultats au niveau national des résultats.

Le juge des référés en a déduit qu’”une telle limitation ne pouvait être appliquée, au regard de l’objectif d’information des citoyens poursuivi par la circulaire”.

Un collectif de politologues, dans une tribune publiée le week-end dernier par Le Monde, réclamait également la révision de cette circulaire, faisant observer au passage que “c’est dans les communes de plus de 9.000 habitants que la République en marche a obtenu ses meilleurs scores lors des précédents scrutins”.

SONDAGE retraites : le bidouillage commence

SONDAGE retraites : le bidouillage commence

 

68% soutenaient la grève selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info, mais le JDD annonce curieusement qu’ ils ne ssnt que 31% des personnes interrogées par l’IFOP pour le JDD « 

« C’est le plus bas niveau de soutien depuis le début du mouvement, il y a deux semaines  » affirme encore le JDD. Bien entendu,  les sondages évoluent mais là on a perdu en route 37 % ! L’explication n’est pas tellement méthodologique mais surtout politique. Le JDD appartient à Lagardère, un des soutiens inconditionnels à Macron. Le rédacteur en chef du JDD se déclare d’ailleurs officiellement macroniste  et ne cache pas ses opinions dans ses différentes apparitions notamment sur les chaînes d’information continue. Lagardére, patron du JDD,  qui n’a jamais fait dans la dentelle ndans ses médias sait parfaitement que la bataille de la retraite se jouera sur la question du soutien de l’opinion publique. Du coup, on n’hésite pas à tordre les sondages. Pas étonnant que le JDD sorte de cocktail du sensationnalisme, du populisme sur fonds de soutien au  pouvoir perde autant de lecteurs depuis des années. On trouve là les raisons du rachat de la plupart des médias par les financiers en même temps que  la raison de la désaffection du public pour ces médias très orientés.

D’après le sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info  Depuis le 5 décembre, près d’un Français sur deux (48 %) et une large majorité de Parisiens (78 %) ont subi les perturbations liées au mouvement de grève, selon le sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info. Pourtant, 66 % des Français continuent d’estimer que ce mouvement contre le projet de réforme des retraites est justifié. La raison de ce paradoxe: «Une majorité de Français ne fait pas confiance au gouvernement pour la mise en place d’un nouveau système, et l’âge pivot ou d’équilibre passe très mal, explique Céline Bracq, directrice générale de l’institut Odoxa. C’est surtout la jeune génération (née en 1975 ou après), concernée par la réforme qui trouve le mouvement justifié (78 %), tandis que leurs aînés ne sont que 57 % à le dire.»Cette réforme et son point cardinal, l’instauration d’un système universel avec des règles communes de calcul des pensions, ne recueille l’assentiment que d’une faible minorité de Français (23 %). Selon les autres, il faut que le gouvernement renonce à la réforme (35 %), comme le demande la CGT de Philippe Martinez, ou qu’il la modifie en abandonnant la piste d’un âge pivot de 64 ans nécessaire pour toucher une retraite à taux plein (42 %), comme le réclame la CFDT de Laurent Berger.

Alors que le gouvernement s’évertue à affirmer qu’il n’est pas question de toucher à l’âge légal, «la mesure de l’âge pivot est bel est bien assimilée à un recul de l’âge de départ à la retraite, analyse Céline Bracq. Les Français en veulent d’autant moins qu’elle n’avait pas été annoncée par le candidat Emmanuel Macron».

SONDAGES Macron : du bidouillage

 

  • Le JDD  set fait une spécialité de soutenir sans condition Emmanuel Macon et remet à la une  la supposée remontée de Macron dans l’opinion. Une remontée dont le JDD avait prie l’initiative à travers un sondage annonçant une remontée de six points. Le journal de Lagardère fait régulièrement le service après-vente de Macron. Pour s’en persuader il suffit d’écouter le rédacteur en chef Hervé Gattégno sur les chaînes d’info continue qui se montre est de loin le plus enthousiaste des macronistes. Tout cela n’est guère déontologique ni même conforme à l’opinion des lecteurs du JDD mais peu importe ; les  grands patrons n’ont pas racheté les journaux pour être objectifs mais pour influencer l’opinion. Aujourd’hui à la une le JDD indique qu’en moyenne dans les différents sondages Macron aurait progressé de trois Points. Première observation, ce résultat est obtenu par division des taux de progression pour faire une moyenne. Or méthodologiquement on ne peut agrégerdes taux de progression. Le JDD note quand même que si la popularité a augmenté de six points dans Paris-Match (journal de Bolloré (autre  grand supporter de Macron), son audience a diminué d’un point dans un sondage de l’institut BVA. Notons aussi qu’il y a encore quelques jours les sondeurs mettaient nettement en tête la liste est la république en marche (autour de 25 %) et le rassemblement national autour de 20 %. Or subitement, les deux partis se retrouvent maintenant à égalité.
  • le baromètre Ifop pour le JDD paru le 17 février, Emmanuel Macron avait légèrement progressé de 1 point à 28%. La progression est plus marquée dans d’autres sondages. (Mais il en avait gaz ni six le mois précédent)
  • Il gagne 6 points dans le baromètre Ifop pour Paris-Match (de 28% à 34%) ;
  • Il croît de 4 points dans le sondage d’Harris Interactive (de 35 à 39%);
  • Il monte de 2 points dans le sondage d’Elabe (de 25 à 27%) et de Kantar (de 22 à 24%);
  • Seul exception, BVA annonce une baisse d’un point d’Emmanuel Macron (de 31 à 30%);
  • Ipsos n’a pas publié de sondage de popularité ce mois-ci.

Au final, la popularité d’Emmanuel Macron se situe dans un intervalle compris entre 24 à 39% de satisfaction, contre 22 à 35% en janvier. Rappelons que les différences d’une enquête à l’autre peuvent relever soit de la méthodologie utilisée par chacun des instituts (mode de collecte, taille et « redressement » de l’échantillon…) et surtout de la question exacte qui est posée. Le JDD pourrait aussi ajouter en fonction du soutien idéologique apporté à Macron !

Sondage Macron : le grand bidouillage

Sondage Macron : le grand bidouillage

 

Deux grands patrons se distinguent dans le soutien inconditionnel à Macron : Lagardère et Bolloré ; tous les deux utilisent les médias qu’ils possèdent pour faire remonter la cote de popularité de Macron. Le JDD, Paris-Match et Europe un particulièrement dynamique pour inonder l’opinion publique de sondage qui acteurs est la remontée de Macron. Pour preuve le JDD propriété de Lagardère annonce que macro a encore gagné un point dans le baromètre mensuel de l’Ifop. Comme si on pouvait se fier à une évolution aussi étroite qui se situe dans la marge d’erreur. Mais peu importe ce qui compte pour ceux qui ont financé la campagne de Macron avec d’autres financiers et d’autres chefs d’entreprise c’est de montrer que le chef de l’État est en train de sortir de la crise. le rédacteur en cher du JDD, Hervé Gattegno s’est transformé en avocat inconditionnel de Macron sur les chaines télé d’info continue. Évidemment pour donner un peu de crédibilité au titre flamboyant concernant la remontée de Macron ces médias relativisent quand même puisque 70 % au moins des Français condamnent sa politique et se disent mécontents. Il faut s’attendre un grand bidouillage des sondages comme ceux qui régulièrement par exemple remettent en tête la liste en marche pour les élections européennes alors que dans d’autres emballages et les nettement dispensés distancés. Comme la plupart des médias sont en crise économique, ils reprennent bêtement le moindre sondage et sans aucun commentaire quitte d’ailleurs à se contredire huit ou 10 jours après. Aujourd’hui la plupart des grands médias sont détenus par les financiers et des chefs d’entreprise n’ont pas pour faire quelques profits puisque la plupart ne produise que des déficits mais évidemment pour influencer l’opinion. Dans la période électorale qui a commencé en profitant du grand débat, il est clair que c’est bidouillage vont s’amplifier. Surtout à la veille des sélections européennes. Pourtant les enquêtes conduites à propos de cette consultation sont plus que discutables dans la mesure où on ne sait pas si comme d’habitude il y aura ou non 50 % d’abstention. En fonction de cette abstention les résultats peuvent évidemment être très différents.

 

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Européennes : RN ou LREM en tête ? Ou le bidouillage des sondages

Européennes : RN ou LREM en tête ?  Ou le bidouillage  des sondages

 

 

 

Depuis maintenant quelques semaines, on assiste à un grand bidouillage des sondages en vue de sauver la peau d’un pouvoir très déstabilisé. Ainsi les médias du groupe Lagardère ont-ils lancé les premiers l’hypothèse d’une remontée de Macron dans l’opinion publique. Une remontée pour le moins hypothétique puisque les derniers sondages montrent que Macron n’est soutenu que par 24 % des Français. Une «  remontés » de 2 points justes dans la marge d’erreur. Même chose depuis quelques semaines aussi les sondages annoncent que la liste de la république en marche serait en tête autour de 24 % pour les européennes et le rassemblement national autour de 20 %. Une curieuse inversion puisque les scores étaient opposés. Un nouveau sondage montre que le parti d’extrême droite est crédité de 22% et la majorité de 20%, dans une enquête commandée par Les Echos et Radio Classique, qui ne retient pas l’hypothèse d’une liste de “Gilets jaunes”. Le rejet de cette hypothèse est curieux dans la mesure où une liste des gilets jaunes a un potentiel électoral de 10 à 15 %. Il apparaît clairement que la plupart des médias détenus par les financiers sont très inquiets de la dégradation de la popularité de Macron et de la déstabilisation du pouvoir. Du coup faute de pouvoir agir sur le réel, on utilise les vieilles pratiques de l’intox et des sondages bidonnés.  Selon le sondage OpinionWay-Tilder publiée jeudi, le RN  serait  crédité de 22% et la majorité de 20%, dans cette enquête commandée par Les Echos et Radio Classique, qui ne retient pas l’hypothèse d’une liste de “Gilets jaunes”. Les Républicains sont à 12%, La France insoumise et Europe écologie-Les Verts à 8% chacun, Debout la France à 7% et le Parti socialiste à 6%.Les autres listes, dont celles du Parti communiste et des centristes de l’UDI, échoueraient sous le seuil de 5% requis pour obtenir des sièges au Parlement européen.

Cette étude a été réalisée en ligne, du 17 au 25 janvier, auprès d’un échantillon de 1.810 personnes inscrites sur les listes électorales, issu d’un échantillon plus large de 1.905 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Taux de chômage en baisse : du bidouillage méthodologique

Taux de chômage en baisse : du bidouillage méthodologique

 

Le taux de chômage calculé par l’INSEE aurait reculé de 0,3 point au deuxième trimestre en France métropolitaine pour toucher un plus bas depuis l’automne 2012, à 9,6% de la population active. Résultat d’autant plus surprenant que la France a enregistré une croissance zéro au second trimestre (mais plus 0,4 % pour l’Allemagne). En réalité ce taux de chômage en baisse n’est possible que grâce aux glissements artificiels de chômeurs précédemment en catégorie A et qu’on a fait passer en catégorie D (petit boulot, stage et formation). Concrètement le nombre global de chômeurs ne diminue donc pas ; comment pourrait-il en être autrement sans croissance ? Grâce à ce bidouillage méthodologique, le taux pour la France entière repasse sous le seuil de 10% pour la première fois depuis le troisième trimestre 2012. La ministre du Travail Myriam El Khomri l’a attribuée « aux effets du CICE, du pacte de responsabilité et de solidarité et du plan d’urgence pour l’emploi, qui combinent des mesures structurelles et conjoncturelles de soutien à l’activité et à l’emploi. » Cependant, l’Insee a recensé 1,5 million de personnes souhaitant un emploi sans être considérées comme des chômeurs par le BIT, parce qu’elles ne sont pas disponibles dans l’immédiat ou qu’elles ne cherchent pas activement. Cette population, qualifiée de « halo du chômage », a augmenté de 29.000 personnes par rapport au premier trimestre et de 43.000 sur un an. Le nombre de personnes en sous-emploi, généralement des salariés à temps partiel qui souhaiteraient travailler davantage, s’inscrit également en hausse de 0,3 point, à 6,7%. « Techniquement, statistiquement on voit que les chiffres sont meilleurs, car ce que nous regardons aujourd’hui, ce sont les chômeurs de catégorie A, c’est à dire ceux qui cherchent activement un emploi et on sait très bien que depuis quelques mois déjà on crée beaucoup d’emploi quelque peu fictifs », analyse Marc Touati, économiste et président du cabinet ACDEFI. Il pointe notamment la multiplication des stages et des emplois aidés pour expliquer cette baisse du taux de chômage : « C’est à dire des stages, on sort les chômeurs de la catégorie A pour la mettre dans la catégorie D ».

Primaire républicains : le début du bidouillage ?

Primaire républicains : le début du bidouillage ?

 

Nicolas Sarkozy est parvenu à faire adopter par le bureau politique une modification des conditions de vote des Français de l’étranger. Du coup beaucoup s’interrogent  pour savoir si ce n’est pas le début du bidouillage du scrutin. Un bidouillage condamné par la plupart des candidats aux primaires, Sarkozy excepté bien sûr. Un changement de mode électoral également condamné par la Haute autorité chargée de l’organisation des primaires. Il s’agit bien entendu d’un enjeu majeur : celui de définir l’assiette de l’électorat et les conditions de vote. Des modalités qui pourraient influencer le résultat final. Ce n’est pas ce qui avait jusque-là été prévu. Mardi, lors d’un bureau politique, les Républicains ont voté un changement du mode de scrutin pour les Français de l’étranger lors de la primaire de la droite prévu en novembre. Alors que ces derniers – ils sont 1,2 million inscrits sur les listes consulaires – devaient initialement pouvoir voter de manière électronique, via Internet, il a finalement été décidé qu’ils devraient voter par courrier. Un choix défendu par Nicolas et entériné par 43 voix sur 47 présents. Mais cette option n’est pas approuvée par ses principaux rivaux. Ni Alain Juppé, ni François Fillon, ni Bruno Le Maire n’étaient d’ailleurs pas présents lors du bureau politique. Lors du vote de mardi, seuls les juppéistes Benoist Apparu, Jean-Pierre Raffarin, Fabienne Keller et Olivier Chartier se sont prononcés contre, indique L’Opinion. Mercredi, dans un communiqué, François Fillon affirme que les Français de l’étranger doivent « avoir la possibilité de voter à la primaire dans des conditions qui respectent la spécificité de leur territoire de résidence ». « Je défendrai le droit des Français de l’étranger à s’exprimer dans cette consultation démocratique. Il en va de l’égalité entre tous les Français », poursuit l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. « Je veux que les Français de l’étranger puissent voter aussi facilement que les Français qui résident sur le territoire français », a pour sa part déclaré Bruno Le Maire sur France Info, jugeant « beaucoup plus simple » le vote par Internet. « On se prive de faire voter les Français installés à l’étranger. Je trouve que c’est dommage », a pour sa part déclaré au JDD Nadine Morano. « J’aimerais que le président des Républicains remette le sujet à l’ordre du jour officiellement, et qu’on ait un débat là-dessus », indique-t-elle. Saisie du problème, la Haute autorité de la primaire a rapidement réagi. « Cette position n’est pas celle qui lui avait été transmise jusqu’à présent et sur la base de laquelle elle a travaillé », écrit-elle dans un communiqué. Le guide de la primaire, publié la semaine dernière, indique d’ailleurs, dans son article 6, que le vote des Français de l’étranger sera électronique. « Attirant l’attention sur les difficultés propres à l’organisation du scrutin pour les 1,2 million de Français établis hors de France », la Haute autorité appelle à un nouveau vote du bureau politique sur les « propositions de modifications de la Charte de la primaire permettant un vote effectif des Français établis hors de France ».Mardi, lors du bureau politique, Nicolas Sarkozy avait pris la parole après les explications de Thierry Solère sur le choix du vote électronique pour les Français de l’étranger. « Tu vois, je reviens de la Somme. Je ne vois pas au nom de quoi un mec de la Somme devrait faire 40 kilomètres pour aller voter, alors qu’un golden boy de New York n’aurait qu’à appuyer sur un bouton », aurait déclaré dans la foulée le président des Républicains, relate L’Opinion.

 

(Avec JDD)

Chiffres du chômage: le bidouillage méthodologique

Chiffres du chômage: le bidouillage méthodologique

Les chiffres du chômage sont faux , en tout cas très approximatifs du faiast des bidouillages méthodologiques, ceux de Pôle emploi qui peut radier 50 000 à 150 000 chômeurs par mois pour des motifs administratifs plus ou moins établis, ceux de l’INSEE qui ne prend pas en compte les chômeurs qui ne recherchent «  pas vraiment un emploi » ; autant dire un grand nombre de chômeurs qui n’espèrent plus rien compte tenu de leur qualification, de leur CV, de leur âge etc. Affirmer que le chômage a baissé est donc une escroquerie d’autant qu’au cours de l’année 2013, plus de 60 000 emplois ont été détruits et que la démographie des candidats à l’emploi progresse. Mais la réponse est oui, si l’on en croit l’Insee, qui mesure le chômage selon les normes du Bureau international du Travail (BIT). Selon les chiffres publiés ce 6 mars, le taux de chômage aurait atteint 9,8% en métropole (10,2% avec l’Outre-mer) au quatrième trimestre, en baisse de 0,1 point par rapport au trimestre précédent. Aucune de ces deux mesures ne retranscrit fidèlement l’état de santé du marché du travail.  Par exemple, le nombre d’inscrits à Pôle emploi est impacté  par tout un tas de variables non économiques comme les radiations administratives. Le taux de chômage selon l’Insee, de son côté, peut baisser pour des raisons tout aussi artificielles. Pour être chômeur au sens de l’Insee, il faut, en effet, rechercher activement un emploi. Or beaucoup de seniors découragés, qui ont abandonné leurs recherches, ne figurent pas dans ses statistiques. En fait, le meilleur indicateur de la santé du marché du travail, c’est de loin le nombre d’emplois créés chaque trimestre. Souvent, cet indicateur passe inaperçu car il est publié le même jour que le PIB qui attire davantage les feux des projecteurs. Que disent les chiffres publiées mi-février? Sur l’ensemble de l’année, la tendance est restée négative avec 65.500 emplois détruits, selon l’Insee. Mais au quatrième trimestre, 14.700 créations d’emplois nettes ont été enregistrées, première hausse depuis le début de l’année 2012.Cette amélioration est due essentiellement au regain d’embauches dans l’intérim, qui a enregistré une forte progression (+23.900 postes) sur les trois derniers mois de 2013. Au final, ce faisceau de statistiques dessine un marché du travail encore fragile, sur lequel on peut quand même parler de stabilisation du chômage. Et c’est déjà une bonne nouvelle, parce que cette stabilisation est toujours une étape incontournable du retour à la confiance des ménages.

 

Chômage : bidouillage du nombre de chômeurs, mode d’emploi

Chômage : bidouillage du nombre de chomeurs, mode d’emploi

 

Grande victoire en octobre avec la baisse de 20 000 chômeurs sur plus de 3 millions.  En réalité, il s’agit du bidouillage des chiffres par Pôle emploi. La méthode est simple, il suffit de rayer sans raison les chômeurs ou de ne pas les inscrire. Première méthode, décourager les inscrits auxquels on ne propose rien pendant des mois et des années. Le chômeur qui ne peut prétendre à aucune indemnité se lasse et ne ‘s’inscrit plus. Seconde méthode la plus efficace celle-là, rayer les inscrits pour non actualisation à temps. Dès le lendemain de la date prévue le chômeur est radié. On peut aussi rayer des listes ceux qui ne répondent pas à des convocations qu’ils n’ont pas reçus. Enfin la radiation pour motifs administratifs, (52 000 en octobre en hausse de 50%), il suffit qu’un seul papier manque (et pas question d’envoyer une copie du fameux document par la poste ; il faut se présenter avec original dans la plupart des cas). °. Les différentes méthodes permettent d’éliminer ainsi de 100 à 200 000 chômeurs. Pas compliqué dans ces conditions que le nombre de chômeurs baisse de 20 000. Du coup nombre de chômeurs passent du Statut de pôle emploi à celui de RSA  En un an, le nombre de bénéficiaires du RSA a progressé de 4%. Il franchit la barre symbolique des deux millions de foyers, dont 1,55 million pour le RSA socle. Au total, la prestation touche 4,3 millions de personnes. La promesse d’une inversion du chômage est donc une fumisterie et le demeurera tant que la croissance ne repartira pas. C’est le cas en 2013 puisque le PIB progressera  de 0.1 à 0.2% et de 0.9% en 2014. Or il faut environ 0.8% pour stabiliser le chômage et de l’ordre de 1.5% pour retrouver une solde positif d’emplois. L’Insee qui, lui, compte les non inscrits prévoit d’ailleurs une montée du chômage à 11% en 2014.




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