Archive pour le Tag 'bidons'

Nucléaire : Des discussions bidons entre l’Iran et les États-Unis

Nucléaire : Des discussions bidons entre l’Iran et les États-Unis

Il existe de nombreux contentieux entre l’Iran et les États-Unis pour autant les pourparlers actuels concernent surtout le nucléaire iranien dont l’évolution peut tendre vers une utilisation militaire. Dans chaque camp on affirme constater des progrès dans les discussions. La vérité c’ est qu’on pourrait aboutir à un accord bidon qui pourrait satisfaire les deux camps en recherche de succès diplomatiques.

L’Iran n’a certainement pas le désir d’arrêter sa recherche sur le l’uranium enrichi et la possibilité de l’utiliser à des fins de guerre à la fois pour s’affirmer au plan international et pour solidifier un régime très fragilisé. Par ailleurs la situation économique iranienne est très catastrophique. L’Iran aurait besoin d’une pause pour se refaire une santé quitte à faire semblant d’adhérer à un accord de non-prolifération de l’arme nucléaire.

D’une certaine manière ce sont aussi les mêmes motifs amènent le président américain a précipité un accord qu’il pourra brandir pour montrer enfin un succès au plan diplomatique. Comme souvent pour le président américain le virtuel façon télé réalité à autant d’importance que la réalité elle-même puisqu’il s’agit surtout de s’adresser à ses propres partisans. Un accord pourrait donc être signé à usage interne réciproque.

Un haut responsable américain évoque «beaucoup de progrès» dans les discussions avec l’Iran
Les négociations sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis ont beaucoup progressé, a affirmé samedi un haut responsable américain, après une seconde série de pourparlers sous médiation omanaise à Rome.

«Nous avons réalisé beaucoup de progrès dans nos discussions directes et indirectes», a affirmé ce responsable, confirmant que les délégations américaines et iraniennes avaient convenu de «se revoir la semaine prochaine».

Les négociations sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis «avancent», a affirmé samedi le chef de la diplomatie iranienne, après une seconde série de pourparlers sous médiation omanaise à Rome. «C’était une bonne réunion et je peux dire que les négociations avancent», a indiqué Abbas Araghchi à la télévision d’État iranienne. L’Iran et les États-Unis poursuivront les discussions le 26 avril à Oman.

Iran et États-Unis, qui ont tenu samedi à Rome des pourparlers sur le nucléaire, poursuivront les discussions le 26 avril à Oman, selon le chef de la diplomatie iranienne. «Nous nous retrouverons samedi prochain à Oman», a déclaré à la télévision d’État Abbas Araghchi, précisant que «des discussions techniques au niveau des experts débuteront mercredi». Le sultanat d’Oman est médiateur de ces pourparlers.

Démocratie-Des conventions citoyennes bidons

Démocratie-Des conventions citoyennes bidons


Conventions citoyennes : « Il faut défendre le débat démocratique contre les lubies participatives du gouvernement »
dans Le Monde

Après l’annonce faite par François Bayrou de « conventions citoyennes décentralisées » sur l’identité française, les politistes Loïc Blondiaux, Guillaume Gourgues et Alice Mazeaud dénoncent, dans une tribune au « Monde », une fausse participation citoyenne et le dévoiement de l’usage de ces conventions.

L’annonce du premier ministre, par voie de presse, de la tenue de « conventions citoyennes décentralisées » sur l’identité française constitue une très mauvaise nouvelle pour la démocratie. On devrait pourtant se réjouir que la parole soit enfin donnée aux Français sur un sujet que la droite et l’extrême droite ont fini par imposer sur l’agenda médiatique. Mais cette annonce n’est que le reflet tragique de l’isolement grandissant des professionnels de la politique qui gouvernent aujourd’hui. Elle signale un amateurisme, un dilettantisme et un cynisme vis-à-vis de la participation citoyenne qui nous ramènent pas moins de vingt années en arrière.

L’amateurisme, d’abord. Alors même que l’on ne connaît pas encore ce que sera l’issue des propositions faites par la convention citoyenne sur la fin de vie, cette annonce témoigne d’une méconnaissance absolue de ce qu’est la participation citoyenne. Ces « conventions citoyennes décentralisées » ne renvoient à aucun dispositif précis, à aucun objectif clair, à aucune temporalité décisionnelle ou législative. Tout porte à croire qu’il s’agit là d’une énième instrumentalisation gouvernementale de la participation citoyenne aux seules fins de sa communication.

Combien de fois a-t-on vu de telles annonces n’avoir d’autre effet que de confier à une poignée de prestataires professionnels l’organisation d’événements sans conséquence politique aucune ? A l’image du grand débat national, de la consultation sur les retraites, du Conseil national de la refondation, des dispositifs seront produits, des échanges auront lieu et rassembleront des participants. Ils seront commentés, susciteront parfois de l’espoir, mais n’auront aucun effet sur une quelconque décision. On ne joue pas ainsi avec la participation citoyenne.

Le dilettantisme démocratique, ensuite. Alors que depuis plusieurs années les débats militants et intellectuels ont pointé les limites d’une participation conçue de façon descendante et définie selon le seul agenda des gouvernants, ces derniers semblent tout ignorer de ce que les citoyens attendent et réclament. Alors que des collectifs citoyens s’acharnent à travers tout le pays à rouvrir les cahiers de doléances rédigés au moment du grand débat…

Des conventions citoyennes bidons

Des conventions citoyennes bidons


Conventions citoyennes : « Il faut défendre le débat démocratique contre les lubies participatives du gouvernement »
dans Le Monde

Après l’annonce faite par François Bayrou de « conventions citoyennes décentralisées » sur l’identité française, les politistes Loïc Blondiaux, Guillaume Gourgues et Alice Mazeaud dénoncent, dans une tribune au « Monde », une fausse participation citoyenne et le dévoiement de l’usage de ces conventions.

L’annonce du premier ministre, par voie de presse, de la tenue de « conventions citoyennes décentralisées » sur l’identité française constitue une très mauvaise nouvelle pour la démocratie. On devrait pourtant se réjouir que la parole soit enfin donnée aux Français sur un sujet que la droite et l’extrême droite ont fini par imposer sur l’agenda médiatique. Mais cette annonce n’est que le reflet tragique de l’isolement grandissant des professionnels de la politique qui gouvernent aujourd’hui. Elle signale un amateurisme, un dilettantisme et un cynisme vis-à-vis de la participation citoyenne qui nous ramènent pas moins de vingt années en arrière.

L’amateurisme, d’abord. Alors même que l’on ne connaît pas encore ce que sera l’issue des propositions faites par la convention citoyenne sur la fin de vie, cette annonce témoigne d’une méconnaissance absolue de ce qu’est la participation citoyenne. Ces « conventions citoyennes décentralisées » ne renvoient à aucun dispositif précis, à aucun objectif clair, à aucune temporalité décisionnelle ou législative. Tout porte à croire qu’il s’agit là d’une énième instrumentalisation gouvernementale de la participation citoyenne aux seules fins de sa communication.

Combien de fois a-t-on vu de telles annonces n’avoir d’autre effet que de confier à une poignée de prestataires professionnels l’organisation d’événements sans conséquence politique aucune ? A l’image du grand débat national, de la consultation sur les retraites, du Conseil national de la refondation, des dispositifs seront produits, des échanges auront lieu et rassembleront des participants. Ils seront commentés, susciteront parfois de l’espoir, mais n’auront aucun effet sur une quelconque décision. On ne joue pas ainsi avec la participation citoyenne.

Le dilettantisme démocratique, ensuite. Alors que depuis plusieurs années les débats militants et intellectuels ont pointé les limites d’une participation conçue de façon descendante et définie selon le seul agenda des gouvernants, ces derniers semblent tout ignorer de ce que les citoyens attendent et réclament. Alors que des collectifs citoyens s’acharnent à travers tout le pays à rouvrir les cahiers de doléances rédigés au moment du grand débat…

Enseignement : des bacs bidons…. aux vrais bacs professionnels

Enseignement : des bacs bidons…. aux vrais bacs professionnels

124 PDG s’engagent « pour la réussite du lycée professionnel .Selon ces chefs d’entreprise, « il y va de notre cohésion sociale .

Tribune collective dans la « Tribune »

Nous, cheffes et chefs d’entreprise, souhaitons la réussite de tous les lycéens professionnels. Il y va de notre cohésion sociale. Sept cent mille jeunes se forment dans des établissements professionnels longtemps négligés. Le décrochage y est dix fois plus fréquent qu’au lycée général. L’accès à l’emploi y est plus difficile, même une fois le diplôme obtenu. Les métiers visés sont encore trop peu valorisés.

Il y va de notre dynamisme économique. Comment réussir la réindustrialisation et la transition écologique sans préparer de nouveaux opérateurs ou techniciens ? Comment assurer le rayonnement culturel du pays sans former les nouvelles générations des métiers d’art ? Comment prendre soin de nos anciens ou des nouveau-nés sans accompagnateurs professionnels ?

En laissant de côté une partie de la jeunesse, notre société prend le risque de s’affaiblir.

Nous sommes conscients de notre responsabilité. Les entreprises sont un moteur pour la France et doivent investir pour la jeunesse. Nous sommes tout aussi conscients de nos nécessités. De plus en plus de métiers connaissent des difficultés de recrutement. Ils peuvent manquer de reconnaissance ou induire des conditions de travail difficiles, qu’il faudra améliorer. Ce sont ces mêmes défi s qui nous avaient mobilisés lors de la réforme de l’apprentissage, qui a aujourd’hui porté ses fruits. Le taux de chômage des jeunes atteint un niveau historiquement bas.

Désormais, c’est le renouveau du lycée professionnel qui nous mobilise. Nous demanderons beaucoup. Une carte des formations qui réponde aux besoins de l’économie. Des cursus et des formations actualisés pour tenir compte de l’évolution rapide des métiers, pour mieux préparer les futurs salariés. Un équilibre entre enseignements généraux et formation professionnelle en alternance. Nous sommes prêts à apporter beaucoup. Des stages de meilleure qualité. Plus de contrats d’apprentissage. Plus d’attention aux diplômés des premiers niveaux de qualification. Moins de préjugés qui éloignent encore trop souvent les filles des métiers industriels. Des entreprises plus accueillantes, aussi, pour les enseignants intéressés par nos transformations. Oui, nos entreprises s’engagent. Ensemble, par l’intermédiaire de la communauté Les entreprises s’engagent, soyons toujours plus engagés pour la réussite de ces jeunes.

Élisabeth Borne et l’écologie : encore des annonces bidon

Élisabeth Borne et l’écologie : encore des annonces bidon

Comme c’était prévu la première ministre qui tente de reverdir la politique du gouvernement n’a rien annoncé de très nouveaux en matière d’écologie. Faute de deux stratégies volontaristes et efficaces; finalement, on s’est borné à déterminer surtout des perspectives de réduction des émissions. En fait une sorte de pronostic qui cache la misère de la politique réellement conduite. En outre une méthode à l’envers puisqu’on définit des objectifs théoriques de réduction des émissions polluantes et qu’on décide ensuite seulement d’en discuter avec chaque secteur. Évidemment, c’est l’inverse qu’il conviendrait de faire : d’abord discuter avec les filières des réductions concrètes souhaitables et possibles et ensuite seulement fixer des objectifs nationaux. Ou quand la technocratie prend la place des véritables experts.

Le plan d’action dévoilé par Elisabeth Borne et préparé par son secrétariat à la planification écologique propose pour la première fois des objectifs chiffrés pour les grands secteurs de l’économie à l’horizon 2030.

Pour se conformer aux objectifs européens, la France veut réduire de 50% ses émissions d’ici 2030, par rapport à 1990, pour atteindre 270 millions de tonnes de CO2 équivalent par an (MtCO2e/an), contre 408 millions en 2022, ce qui implique de les faire baisser à un rythme deux fois plus rapide qu’aujourd’hui.

Ce plan, qui doit encore être discuté avec les filières et passer par une loi climat-énergie au Parlement, compte notamment sur l’électrification des voitures et la covoiturage, mais aussi sur un effort sur la logistique (électrification ou passage à l’hydrogène des véhicules, report sur le fluvial et le ferroviaire…) dans un contexte de boom des livraisons à domicile.

Le projet présenté par Elisabeth Borne table aussi sur la disparition progressive des chaudières au fioul, dans le tertiaire comme le résidentiel, comme le prévoit déjà la loi qui interdit les nouveaux équipements… Mais aussi, nouveauté, il vise l’élimination des nouveaux équipements en chaudières à gaz, selon des modalités non encore définies. Une économie annuelle de 26 MtCO2e est espérée.

Dans l’industrie, le plan vise un gain de 24 MtCO2e en 2030 grâce à la décarbonation des gros sites, et -11 MtCO2e sur le reste du tissu industriel.

Ce panorama a été établi par les services de la Première ministre, dotés depuis 2022 d’un secrétariat général à la planification écologique, dirigé par Antoine Pellion et composé d’une quinzaine de conseillers.

Pour la plupart des propositions du gouvernement rien n’a été prévu pour le financement de cette pseudo nouvelle stratégie. Bref des annonces pour faire plaisir aux écolos et à Bruxelles

Politique: Mélenchon officiellement candidat avec 150 000 soutiens bidons

Politique:   Mélenchon officiellement candidat avec 150 000 soutiens bidons

 

La déclaration de candidature de Jean-Luc Mélenchon n’aura guère occupé l’espace médiatique dans la mesure où elle est assez anecdotique. Tout le monde sait depuis longtemps que Mélenchon veut se présenter. D’une certaine manière, il se veut rassembleur mais uniquement sur sa candidature. Une posture hégémonique évidemment mal appréciée par les écolos et autres candidats de gauche. L’intéressé avait mis une fausse condition à la confirmation de sa candidature en exigeant 150 000 soutiens. En fait des soutiens bidons puisque l’intéressé a déjà 2 millions de followers et qu’il suffisait pour être considéré comme soutien d’adresser son adresse mail sans dévoiler son identité !

Une véritable mascarade qui ne grandit pas l’intéressé qui aurait dû exiger au moins 1,5 millions de soutiens et non 150 000 .  En outre une candidature bien mal placée dans le calendrier des préoccupations des Français. Ces derniers s’intéressent en effet très peu à cette perspective électorale pour l’instant. Les principaux sujets d’interrogation concernent en effet la situation sanitaire, la situation de l’emploi et le terrorisme. Autant de sujets qui n’ont pas été traités par Mélenchon qui s’est surtout appesanti sur son nombril.

 

Jean-Luc Mélenchon officiellement candidat avec 150 000 soutiens bidons

Jean-Luc Mélenchon officiellement candidat avec 150 000 soutiens bidons

 

La déclaration de candidature de Jean-Luc Mélenchon n’aura guère occupé l’espace médiatique dans la mesure où elle est assez anecdotique. Tout le monde sait depuis longtemps que Mélenchon veut se présenter. D’une certaine manière, il se veut rassembleur mais uniquement sur sa candidature. Une posture hégémonique évidemment mal appréciée par les écolos et autres candidats de gauche. L’intéressé avait mis une fausse condition à la confirmation de sa candidature en exigeant 150 000 soutiens. En fait des soutiens bidons puisque l’intéressé a déjà 2 millions de followers et qu’il suffisait pour être considéré comme soutien d’adresser son adresse mail sans dévoiler son identité !

Une véritable mascarade qui ne grandit pas l’intéressé qui aurait dû exiger au moins 1,5 millions de soutiens et non 150 000 .  En outre une candidature bien mal placée dans le calendrier des préoccupations des Français. Ces derniers s’intéressent en effet très peu à cette perspective électorale pour l’instant. Les principaux sujets d’interrogation concernent en effet la situation sanitaire, la situation de l’emploi et le terrorisme. Autant de sujets qui n’ont pas été traités par Mélenchon qui s’est surtout appesanti sur son nombril.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol