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Bygmalion chez Balkany: 200 000 euros pour un site internet… bidon

Bygmalion chez Balkany:  200 000 euros pour un site internet… bidon

Encore une nouvelle affaire Pygmalion, encore uen nouvelle affaire Balkany. En effet Une enquête est en cours  pour « détournement de fonds publics » pour un contrat  de 192.000 euros signé en février 2012 pour deux ans entre Pygmalion et la municipalité, au terme d’un appel d’offres lancé fin 2011 par cette riche commune des Hauts-de-Seine.  Il s’agissait pour Bygmalion de conseiller Levallois notamment sur la refonte de son site internet et sur la maquette de son magazine municipal. En découvrant l’an dernier les détails de l’affaire de fausses factures établies par Bygmalion à l’UMP, qui auraient permis de dissimuler des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012, certains élus de Levallois ont cherché à clarifier les prestations fournies par la société.  Dans son courrier du 12 juin, consulté par l’AFP, Arnaud de Courson demande au procureur de « vérifier si le contrat cité repose sur une réalité de travail », ajoutant que depuis 2012, « aucune modification de la maquette du journal ou du site internet n’est intervenue ». Une plainte contre X déposée en février par l’Association des contribuables de Levallois-Perret et portant sur les mêmes faits devrait être jointe à cette procédure, selon le parquet.  Dans une note distribuée lors du conseil municipal du 23 juin, également consultée par l’AFP, la municipalité détaille les différentes études et missions d’accompagnement réalisées par Bygmalion pour attester de la réalité du travail fourni.  Elle y précise notamment que la société présentait le « meilleur rapport qualité/prix » et que ses prestations ont atteint 182.298 euros hors taxes, soit « seulement 2,6% du budget annuel de la communication de la ville » en coût annuel.   »Les relations entre Levallois-Perret et Bygmalion sont archi-transparentes et ne posent pas la moindre difficulté », a réagi Me Grégoire Lafarge, avocat de la ville, « pas informé de l’existence d’une enquête préliminaire ». En fait le site internet n’a jamais été modifié, quant au reste !

 

Loi Florange : une loi bidon de Hollande

Loi Florange : une loi bidon de Hollande

 

Montée sur une camionnette pendant la campagne électorale Hollande avait promis une loi pour sauver les entreprises menacées. C’était d’abord une promesse mensongère car malheureusement on ne peut empêcher la fermeture de tous les sites industriels. Ensuite, la fameuse loi Florange est une illusion typique de la politique du PS. En gros du Guy mollet revu à la mode Hollande, c’est à dire des mots très durs mais un contenu inexistant. En fait a fameuse loi ne fait obligation que de rechercher un repreneur, or chercher n’est pas trouver et on peut facilement faire semblant de chercher. Ensuite les sanctions ont disparues de la loi.  Certes sous la décision du conseil constitutionnel mais les nombreux énarques du PS ne pouvait pas ignorer cette faille juridique ; une hypocrisie de plus !  En février 2014, une loi dite « Florange » a en effet été adoptée par le parlement. Elle stipule que si un patron d’une entreprise de plus de 1000 salariés veut fermer un site, il a l’obligation de chercher un repreneur pendant trois mois. François Hollande semble ainsi tenir sa promesse, mais trop tard pour sauver les hauts-fourneaux de Florange, dont l’activité a été définitivement arrêtée. Autre problème, si la loi a le mérite d’exister, une censure du Conseil constitutionnel au printemps dernier l’a en grande partie édulcorée. Le conseil n’a pas voulu des sanctions financières prévues pour les entreprises qui ne cherchent pas de repreneur. Les sanctions pouvaient aller jusqu’à 28.000 euros par emploi supprimé. Sans celles-ci, la loi est largement vidée de sa substance. Une nouvelle version du texte prévoit tout de même que les entreprises qui ne cherchent pas de repreneur puissent rembourser une partie des aides publiques qu’elles ont touchées.

 

Automobiles : des consommations bidon des constructeurs

Automobiles : des consommations bidon des constructeurs

 

Un écart considérable entre la consommation communiquée par les constructeurs et la réalité, la différence peut aller jusqu’à 40%. Cela s’explique par les condtions d’utilisation de la voiture et aussi par un système d’homologation obsolète. En effet, la voiture est soumise à des tests de simulation qui ne tiennent pas compte de la situation réelle : les conditions hivernales, l’utilisation du climatiseur et des phares ou encore du GPS. En Europe, la mesure de la consommation s’effectue selon une procédure très stricte d’homologation baptisée NEDC, pour New European Driving Cycle. La voiture est placée sur un banc à rouleau où elle est soumise à des cycles simulant la circulation urbaine et extra-urbaine, afin d’établir une valeur moyenne dite mixte. La voiture parcourt ainsi 11 km durant le test, dont 4 km en ville. Le principe est d’enchaîner accélérations, décélérations et paliers de vitesse, durant environ 20 minutes.  Les raisons sont multiples. Tout d’abord, le test est effectué à une température ambiante comprise entre 20° et 30°, sans tenir compte des conditions hivernales. Ensuite, les accélérations réclamées par le cycle sont très faibles: 0 à 70 km/h en 43 s, alors que la plus poussive des voitures est capable de passer de 0 à 100 km/h en 20 s. D’autre part, la climatisation et les phares ne fonctionnent jamais durant le cycle. Dans leurs essais complets, les magazines spécialisés procèdent à des mesures précises, selon un protocole plus en phase avec la réalité. Résultat, quand Renault annonce 4 l/100 km pour une Clio 1.5 dCi 90, l’Auto Journal mesure 5,2 l/100 km, soit un écart de 23 %. Dans la vraie vie, l’allongement excessif des rapports couramment adopté pour abaisser les émissions de CO2 peut avoir des effets contraires, car il incite l’automobiliste à écraser davantage l’accélérateur dans les phases de relance. Autre réalité, plus la voiture est puissante, plus l’écart est grand, car le potentiel disponible est plus largement exploité par le client que durant le cycle.

 

Le gouvernement présente un déficit : un budget rectificatif bidon

Le gouvernement présente un déficit : un budget rectificatif bidon

 

En fait c’est un faux budget rectificatif pour éviter de se faire gronder par Bruxelles, une sorte d’arrangement avec Moscovici, nouveau commisaire européenne et Juncker, président en délicatesse avec les règles fiscales de son pays. En bref de fausses économies, notamment en matière de défense (alors qu’on dépasse actuellement toutes les prévisions) et en matière de lutte conte la fraude à la TVA (ce que de toute façon on aurait fait par exemple concernant les importations d’automobiles d’occasion). La Commission européenne n’a jusqu’à présent pas émis d’avis négatif sur le projet de Budget pour 2015, alors que Paris a unilatéralement décidé de reporter de 2015 à 2017 l’objectif de déficit à 3% du PIB.  Mais Bruxelles n’a toutefois pas encore rendu son avis définitif. Et, pour obtenir la clémence de la Commission européenne, Paris doit donner certains gages.  Le commissaire européen Pierre Moscovici l’a encore rappelé lundi. « Il s’agit d’avoir un dialogue serein, constructif, pour faire en sorte d’aboutir à des accords qui permettent d’éviter les sanctions parce que les uns et les autres ont été capables de faire des gestes », expliquait-il.  Le ministre des Finances Michel Sapin a d’ailleurs déjà livré les grandes lignes de ce « geste », le 27 octobre dernier. Concrètement, il s’agit de trouver 3,6 milliards d’euros pour faire baisser le déficit de 2015 de 0,5 point supplémentaire, via des « mesures nouvelles ». Ces 3,6 milliards d’euros ne représentent pas de nouvelles économies, mais des surplus de recettes fiscales ou des prévisions plus favorables sur l’environnement économique.  Une partie de « ces mesures nouvelles » va ainsi être incluse dans le budget rectificatif présenté ce mercredi. Parmi elles, l’exécutif a notamment décidé de rendre non déductible de l’IS (impôt sur les sociétés) plusieurs taxes, ce qui devrait rapporter 500 millions d’euros. Le gouvernement devrait aussi revoir à la hausse les recettes tirées de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale pour un total de 900 millions d’euros.  L’autre partie de ces mesures doit être ajoutée au projet de loi de Finances pour 2015, actuellement en cours d’examen au Parlement. Avec l’ensemble de ces éléments, la France espère ainsi « rester dans les clous », pour reprendre l’expression de Michel Sapin, et obtenir un feu vert définitif de la part de la Commission européenne. 

 

Croissance : des prévisions toujours bidon

Croissance : des prévisions toujours bidon

 

La France est coutumière du fait : faire des prévisions de croissance bidon pour justifier toutes les dépenses. C’et le cas depuis longtemps, c’est même la stratégie la plus utilisée par nos politiques. Pour équilibrer le budget avec des prévisions de croissance réaliste, il faudrait engager des réformes structurelle (ce que ne veulent pas faire ces responsables nationaux qui ne veulent pas se fâcher à avec certains électeurs). Du coup depuis trente ans d’une part les dépenses globales sont déjà excessives et par ailleurs les recettes sont bidonnées par des fausses prévisions. Exemple pour cette année  quand  L’Insee a estimé, jeudi 14 août, que la croissance française avait été nulle au deuxième trimestre, mettant un terme aux espoirs gouvernementaux de la voir atteindre 1% sur l’année. Comme depuis trois ans, les prévisions ne se sont donc pas vérifiées. Le semestre écoulé, marqué par une croissance économique nulle en France, devrait sonner le glas des prévisions annuelles du gouvernement. Ce dernier tablait en effet officiellement sur une hausse de 1% du PIB en 2014, mais Michel Sapin, le ministre des Finances, se montre désormais sceptique et évoque le chiffre de 0,5%. Depuis le début du quinquennat, comme durant le mandat précédent, les calculs gouvernementaux se sont rarement révélés justes. Le point sur trois ans de prévisions erronées.  Lors de l’élaboration de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2009 à 2012, le gouvernement Fillon s’était montré résolument optimiste, avec une prévision de croissance de 2,5% pour 2012. Deux ans plus tard, au moment de préparer le Budget 2012, l’exécutif ne table pus que sur une augmentation du PIB de l’ordre de 1,75%. Une estimation remise en cause par Nicolas Sarkozy lui-même en novembre, qui annonce lors d’une intervention télévisée que la croissance ne devrait pas dépasser 1%.  L’ancien président français se cramponnera à ce chiffre lors de la campagne présidentielle, alors que de son côté, François Hollande évoque une croissance de 0,5%. Peu de temps après son élection, la prévision de croissance sera ramenée à 0,3% lors d’une loi de finances rectificative. Et au final, l’Insee dévoile le chiffre officiel pour l’année 2012 : 0% et le début des ennuis pour le nouvel exécutif.

 

Valls : un séminaire gouvernemental bidon

Valls : un séminaire gouvernemental bidon

 

Annoncé a grand renfort de com. le séminaire à évidemment accouché d’une souris. Quel séminaire ? En fait une réunion commencée à 11h00 et terminée à 12h30 avec 40 participants. Soit 2 minutes pour chaque participant pour s’exprimer. En fait un séminaire bidon comme la politique du gouvernement. La plupart ignorent tout de ce qu’est un séminaire dans une entreprise privée. Il aurait fallu d’abord faire l’analyse économique, sociale, politique, puis déterminer des objectifs en fonction de scénarios, enfin définir des moyens. Au lieu de cela le gouvernement a surtout écouté un discours de Valls et de Hollande  qui ont trouvé de nouveaux « trucs » pour la rentrée :  l’investissement et l’apprentissage. Attention Hollande pourrait bien lancer un nouveau pacte pour l’investissement et l’apprentissage avec sa cohorte de pseudo concertation et ses cathédrales administratives.   Valls a donc délivré sa feuille de route. Le Premier ministre a dit vouloir lutter « contre tous les blocages qui freinent notre pays ». « Nous ne changeons pas en fonction des circonstances », a-t-il déclaré, disant vouloir « s’en tenir au pacte de responsabilité ». « C’est une pause, pas un arrêt. Chacun doit être mobilisé », a-t-il ajouté, évoquant les vacances ministérielles qui débutent.   »La rentrée va être difficile en matière de conjoncture économique (…) Il faut dire la vérité aux Français. » Le « bonnes vacances » de Manuel Valls a jeté un froid. A l’issue du dernier séminaire gouvernemental avant les vacances, le Premier ministre a dévoilé vendredi sa feuille de route pour la rentrée. Son credo : « Réformer ». « Il faut réformer, réformer et réformer inlassablement », a-t-il ainsi martelé, appelant à « lutter contre tous les blocages qui freinent notre pays » et à « amplifier le mouvement amorcé ces quatre derniers mois ». Et en matière de réforme, Manuel Valls entend aller plus loin. « Nous ne changeons pas en fonction des circonstances », a-t-il dit, soulignant à plusieurs reprises la nécessité de « s’en tenir au pacte de responsabilité ». « Le pire serait de faire demi-tour au milieu des flots », a-t-il ainsi estimé. S’il a souligné les réformes faites jusqu’à présent ou en cours – réforme territoriale, non-cumul des mandats, transition énergétique – le chef du gouvernement a surtout dépeint un contexte difficile. Se félicitant du fait que les positions françaises en faveur de l’emploi, de la croissance et du pouvoir d’achat « rencontrent un écho bien plus grand » en Europe, Manuel Valls a regretté que « cette prise de conscience se traduise par une terrible lenteur dans les faits ». « Les politiques économiques de la zone euro ne sont pas efficaces », a-t-il lâché. « Le risque de déflation est réel », s’est-il par ailleurs inquiété, car « au niveau européen, la croissance et l’inflation sont en retrait par rapport à ce que nous pouvions attendre ». Pour faire face à ces difficultés, Manuel Valls mise tout sur « le volontarisme », « marque de fabrique » de ce gouvernement, incarné par la consigne donnée par François Hollande aux ministres lors de ce séminaire gouvernemental. Et répétée par le Premier ministre face aux journalistes : « J’ai demandé aux membres du gouvernement certes de prendre du repos, mais surtout de ne pas relâcher leur intention et leur vigilance. C’est une pause, pas un arrêt. Chacun doit être mobilisé. » Le message est clair.

 

Réforme des Régions : des économies bidon

Réforme des Régions : des économies bidon

 

Hollande voudrait faire croire que c’est la grande réforme structurelle alors qu’il ne s’agit que d’une réformette mal ficelée. D’abord 14 gérions c’est encore trop, ensuite et surtout cette réforme ne concernera pratiquement pas les départements, les communes et syndicats intercommunaux. Or ce sont ces trois structures qui sont les plus dépensières. Il aurait évidemment fallu supprimer les départements, regrouper d’office les commues mais cela aurait nécessité une reforme institutionnelle, soit via les 3/5 èeme du parlement que Hollande ne possède pas, soit via un referendum que Hollande ne veut pas. Donc pour résumer c’est surtout une opération de communication pour montrer que le chef de l’Etat agit, vite, avec détermination, bref que c’est un décideur et non un ventre mou. En fait une dernière tentative pour tenter de sortir d’une impopularité qui le discrédite totalement tant à l’intérieur qu’à l’étranger. Une démarche assez pathétique qui finira aussi en eau de boudin comme le reste. Supprimer huit régions sur vingt-deux risque bien de ne produire, dans un premier temps, que des bouts de chandelles d’économies… Et ce, bien que le gouvernement affirme le contraire. «À moyen terme, entre cinq et dix ans, en faisant des économies d’échelle, en supprimant les chevauchements de compétences, les doublons, on peut arriver à une dizaine de milliards d’euros d’économies», a ainsi calculé le secrétaire d’État à la Réforme territoriale, André Vallini. Soit 5 % des dépenses globales des collectivités. Le président François Hollande promet même des «économies pour limiter le recours à l’impôt», dans sa tribune publiée mardi dans la presse quotidienne régionale. Voire… L’Assemblée des départements de France, qui proteste contre la disparition programmée de cet échelon, dit que le gouvernement n’apporte aucune preuve pour appuyer ses dires. Même écho du côté des régions, qui se satisfont pourtant de la réforme. Les économies avancées par André Vallini ne sont «absolument pas étayées», confirme même Alain Rousset, le patron socialiste de la région Aquitaine et de l’Association des régions des France (ARF). «Il faut être clair: il n’y a pas d’économies significatives à attendre de cette réforme», abonde Philippe Laurent, maire UDI de Sceaux et professeur associé au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). La raison? François Hollande a décidé de s’attaquer en premier à ce qui rapportera le moins d’économies, à savoir l’échelon régional. «À court terme, en réduisant le nombre de régions de 22 à 14, on réduit le nombre d’élus et on réalise quelques économies de fonctionnement. Mais le nombre de trains régionaux TER ou de lycées – bref, le gros des dépenses – ne sera certainement pas divisé par deux!», explique Philippe Laurent. L’élu ne s’attend au mieux qu’à quelques millions de gain, soit bien peu au regard des sommes en jeu (les frais de fonctionnement des régions représentent 17,2 milliards d’euros par an). Pis, «toute réforme commence par coûter de l’argent», ne serait-ce qu’à cause des frais de réorganisation, rappelle le sénateur UMP de Seine-Saint-Denis Philippe Dallier. Quant aux doublons, «ils ne se résorbent qu’au rythme des départs des agents à la retraite», ajoute-t-il. Des départs que le think tank Ifrap chiffre à… 7 385 entre 2015 et 2017 en ce qui concerne les régions. Reste la suppression des départements à horizon 2020, dont il est impossible de chiffrer les économies qu’elle pourrait entraîner, faute de précision sur ses modalités. En plus, «les doublons les plus importants se situent au niveau des communes et des intercommunalités», peu visés par l’exécutif dans sa réforme territoriale, pointe Nicolas Bouzou, économiste et fondateur du cabinet Asterès. Quel que soit le temps que la réforme prendra à produire ses effets, l’État a déjà revu fortement à la baisse le montant du chèque qu’il verse chaque année aux collectivités. Dans le cadre de son plan de 50 milliards d’euros de baisse de dépenses, Manuel Valls a en effet indiqué que les dotations de l’État fondront de 11 milliards entre 2015 et 2017, après une baisse de 1,5 milliard en 2014. Les collectivités devront donc trouver par elles-mêmes les moyens de réduire leurs dépenses. Surtout que la réforme structurelle de François Hollande ne leur offrira pas les outils pour le faire dans les temps…

Des meetings « bidon « facturés à l’UMP

Des meetings  »bidon  »facturés  à l’UMP

 

 Libération affirme dans son édition de jeudi que L’UMP a réglé pendant la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 près de 20 millions d’euros à une filiale de Bygmalion, agence de communication dirigée par des proches de Jean-François Copé. Expliquant avoir eu accès aux factures de la filiale Event&Cie, sur la période de janvier à juin 2012, couvrant la campagne présidentielle, Libération insiste en particulier sur les 12,7 millions d’euros versés par l’UMP pour au moins 55 « conventions thématiques » qui ont laissé peu de souvenir aux principaux intéressés. Le journal cite notamment une « conférence sur l’accès au crédit » le 30 mai 2012, trois semaines après la défaite de Sarkozy, facturée 299.000 euros. Or le député UMP Pierre Lellouche, supposé en être le principal intervenant, ne s’y est pas rendu selon ses agendas et ses souvenirs. Libération relève également une conférence salle Gaveau le 14 avril 2012, où il ne semble y avoir ni foule ni invités prestigieux, facturée pour la somme exorbitante de 680.950 euros et consacrée une semaine avant le premier tour à « La France avec les printemps africains – Regards croisés ». « Ont-elles existé? », s’interroge le quotidien à propos des fameuses « conventions ». Au sein du parti, « les cadres interrogés sursautent, voire s’étouffent, à l’énoncé des montants », assure Libération. « Ce sont des francs CFA? » s’étonne un ancien ministre UMP, cité par le journal. Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé, a confirmé à Libération l’existence de « 80 évènements » en 2012 et un chiffre global de 19 millions d’euros versés par l’UMP à Bygmalion pour cette même année. Il affirme avoir les preuves de la tenue de ces réunions sans accepter de les fournir au quotidien, qui évoque l’hypothèse de « frais de campagne déguisés ». Et ce alors que le plafond autorisé pour la campagne était de 22,5 millions d’euros et que les comptes de campagne de M. Sarkozy ont déjà été retoqués. L’avocat de Bygmalion, Me Patrick Maisonneuve conteste dans le journal « toute accusation de surfacturation » et « toute rétrocommission ». Dans son édition du 27 février 2014, Le Point avait affirmé que Jean-François Copé avait favorisé Bygmalion, fondée par deux de ses proches, Bastien Millot et Guy Alvès. L’hebdomadaire évoquait alors une somme de 8 millions d’euros empochée par la société en « charge(ant) la mule sur certaines prestations facturées à l’UMP hors appel d’offres ». Pendant que Bygmalion jouit d’une santé financière « florissante », l’UMP a dû faire appel à ses sympathisants pour éponger les 11 millions manquants après l’invalidation des comptes du candidat Sarkozy, rappelait Le Point. En mars, Jean-François Copé avait dénoncé un « coup monté » et « un tissu de mensonges ». Il avait porté plainte contre Le Point. Event&Cie fait l’objet d’une enquête préliminaire pour faux, abus de biens sociaux et abus de confiance.

Formation professionnelle : un accord bidon

Formation professionnelle : un accord bidon

 

Rien sur la gabegie des dépenses (32 milliards par an),rien sur l’organisation et le contrôle,   rien  de prioritaire  pour les chômeurs. En fait un accord bidon pour pratiquement figer la situation. Pas étonnant puisque la formation professionnelle sert surtout à engraisser nombre de structures (organismes collecteurs, organismes de formation, syndicats patronaux et syndicats de salariés). Pour résumer on va créer un compte personnel de formation à la place du droit individuel à la formation et un taux unique de cotisation Les partenaires sociaux ont négocié plus de 40h avant de trouver un accord dans la nuit de vendredi à samedi. Un accord à l’arraché sur la formation professionnelle et sur son financement. Ce dernier devrait être signé dans les prochains jours par une majorité d’organisations représentatives, dont la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC. Le Medef s’est toutefois heurté à l’opposition de la CGT et, dans son propre camp, à celle de la CGPME. FO s’est pour sa part montré prudent, mettant en avant « des bons et des mauvais points« .  Le texte porte notamment sur la mise en œuvre du Compte personnel de formation (CPF), crée par la loi de sécurisation de l’emploi de juin 2013 et appelé à remplacer le droit individuel à la formation (DIF), vieux de moins de dix ans mais sous-utilisé (moins de 5% des salariés en 2011). Il réforme par ailleurs la partie du financement de la formation professionnelle qui dépend des contributions des entreprises. Il servira également de base à un projet de loi du gouvernement, présenté le 22 janvier et débattu au Parlement en février.  Concrètement, ce compte personnel de formation sera opérationnel le 1er janvier 2015 et remplacera donc le DIF. Crédité de 20 heures par an pour les salariés, il pourra être ouvert dès l’âge de 16 ans et suivra la personne, même en cas de chômage ou de changement d’emploi. Au-delà de la limite de 150 heures, des abondements supplémentaires seront possibles. Priée de dire si elle pensait qu’il y aurait une majorité de signataires, la négociatrice du Medef, Florence Poivey, a répondu : « Oui, je suis très optimiste« . Le chef de la délégation de la CFDT, Marcel Grignard, a estimé que ce projet d’accord créait des « droits essentiels pour les salariés » et son homologue de la CFTC, Jean-Pierre Therry, a jugé le texte « hyper-équilibré« .  Il a ainsi salué le fait que le plafond des heures de formation du CPF ait été porté à 150 au lieu de 120, tandis que la négociatrice de la CFE CGC, Dominique Jeuffrault, s’est dite « très fatiguée mais soulagée et satisfaite« . Le chef de file de la délégation de FO, Stéphane Lardy a, lui aussi, évoqué des « éléments positifs« .

 

Cahuzac : la commission bidon

Cahuzac : la commission bidon

 

 

 

Encore une commission parlementaire bidon puisque Cahuzac ne se souvient pas de la réunion du 16 janvier en présence de Hollande, Ayrault, de Moscovici et de lui-même. Que Taubira dit ne pas avoir été informé par le procureur général , ce qui paraît invraisemblable, que Moscovici lui se souvient mais ne sait plus très bien si Cahuzac a parlé, qu’enfin Ayrault refuse d’être entendu . Ce qui est sur c’est que la requête auprès de la Suisse était suffisamment tordue pour que la Suisse innocente dans un premier temps Cahuzac. En faiat tout le monde savait mais personne ne se souvient ! Dernière trouvaille, on décide à la majorité d’entendre ou non les témoins ! La veille, l’absence de « souvenirs » de l’ex-ministre du Budget concernant un échange le 16 janvier à l’Elysée avec le président François Hollande, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, évoqué pourtant par ce dernier, avait conduit des membres UMP de la commission d’enquête à réitérer leur demande d’audition du chef du gouvernement.  Au terme, selon des participants, d’une heure et demie de discussion à huis clos, la décision de ne pas auditionner le Premier ministre a été prise par dix voix contre huit.  Fureur alors des membres UMP de la commission qui ont quitté la salle et n’ont pas participé au vote sur la question d’entendre ou non conjointement Jérôme Cahuzac et son ancien ministre de tutelle, Pierre Moscovici. Le rejet de cette audition commune a alors été acquis à une plus large majorité.  Aussitôt, le président des députés UMP, Christian Jacob, a annoncé que les membres UMP de la commission suspendaient leur participation aux travaux de la Commission. Et cela, a précisé son entourage, tant que l’audition de Jean-Marc Ayrault ne serait pas décidée.   »On est dans une situation invraisemblable où la garde des Sceaux dit sous serment qu’elle n’avait pas d’informations sur l’instruction de l’affaire Cahuzac, or démonstration est faite que le procureur général lui a fait passer toutes les informations », s’est exclamé M. Jacob dans les couloirs de l’Assemblée.  Il faisait allusion aux affirmations du Canard enchainé selon lequel Christiane Taubira était informée très régulièrement de l’état d’avancement de l’instruction de l’affaire Cahuzac.   »On a aussi deux ministres qui disent des choses différentes sur cette réunion du 16 janvier, à laquelle a participé le président de la République. Donc il faut absolument que Jean-Marc Ayrault vienne s’expliquer devant la commission », a dit M. Jacob.   »S’il ne vient pas, cela veut dire qu’il a quelque chose à cacher et que l’on est sans doute devant un autre scandale que celui de l’affaire Cahuzac », a-t-il prévenu, soulignant que « l’attitude du Premier ministre (était) choquante et méprisante pour l’Assemblée nationale ».   »Il est impensable que le Premier ministre ne soit pas auditionné », s’est insurgé auprès de l’AFP le président de l’UMP, Jean-François Copé, pour qui clairement « des faits nouveaux ont été rendus publics » pour la justifier.  Le rapporteur PS de la commission, Alain Claeys, a jugé, à l’inverse auprès de l’AFP qu’il n’y avait « pas d’éléments nouveaux », et a souhaité présenter « ses orientations début septembre » aux membres de la commission.  Gérard Darmanin (UMP) est allé au-delà de la suspension de participation en annonçant sa démission de la commission d’enquête, car, a-t-il expliqué dans un communiqué, « en s?opposant à l?audition du Premier ministre, la majorité socialiste refuse que la vérité soit révélée dans l?affaire + Cahuzac+ ».   »Le refus d’Ayrault d’être auditionné constitue le prolongement de la stratégie d’amnésie et d’étouffement du gouvernement », a tweeté l’ex président UMP de l’Assemblée, Bernard Accoyer.  Hervé Morin, président du Nouveau centre et député UDI, comme le président de la Commission, Charles de Courson, a dénoncé « l’esprit de fermeture » des socialistes, « comme s’il y avait quelque chose à cacher ».  Mardi, lors de la deuxième audition de M. Cahuzac, l’absence « de souvenirs » de l’ex-ministre concernant l’échange à l’Elysée du 16 janvier, avait passablement irrité l’opposition.   »On ne peut pas en rester là », avait souligné Philippe Houillon (UMP), évoquant « la nécessité, maintenant, d’entendre le Premier ministre ». « La vérité, elle ne se vote pas. Elle se construit », avait-il ajouté.  Après celle de l’ancien magistrat Jean-Louis Bruguière, mercredi, aucune autre audition n’était prévue pour cette session extraordinaire du Parlement qui se termine vendredi.  Si les députés de l’opposition, membres de la commission, décidaient de ne plus participer à ses travaux, ceux-ci perdraient toute portée.  La commission d’enquête, qui rendra ses conclusions et ses recommandations à l’automne, a été créée, à l’initiative de l’UDI, peu après les aveux de l’ex-ministre sur la détention d’un compte bancaire non déclaré à l’étranger, ce qu’il avait nié durant plusieurs mois.  Elle est chargée d’examiner s’il y a eu des dysfonctionnements au sein de l’Etat dans le cadre de cette affaire dont la justice est saisie. M. Cahuzac est mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale.

Cahuzac : une commission bidon ?

 Cahuzac : une commission bidon ?

 

 

Curieux de confier au parlement une enquête sur l’un des leurs devenu ministre du budget, curieux aussi que personne au gouvernement n’ait été informé avant du compte en Suisse de Cahuzac, curieux enfin que Cahuzac ‘(  d’après Moscovici) ait participé à une réunion au plus haut sommet de l’Etat pour demander une enquête en Suisse. Finalement une commission qui n’apporte rien et finira en eau de boudin.  Y’a-t-il eu dysfonctionnement ? Jérôme Cahuzac a–t-il menti une seconde fois ? Que savait le gouvernement ? Toutes ces questions n’ont pas toutes trouvé de réponse mardi lors de l’audition de trois ministres du gouvernement devant la commission d’enquête Cahuzac. Si Christiane Taubira a élevé le ton, Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur a quant à lui nié avoir eu vent d’un compte en Suisse et nié également une quelconque implication de sa part. Sans faire de révélations fracassantes, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a de son côté laissé entendre que Jérôme Cahuzac aurait menti une seconde fois.  Le doute est permis après l’audition de Pierre Moscovici mardi par la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Cahuzac. D’après Pierre Moscovici, Jérôme Cahuzac a participé à la réunion au sommet de janvier, entre Moscovici, Ayrault et Hollande. Il s’agissait de lancer la demande d’aide à la Suisse. Jérôme Cahuzac avait juré devant cette même commission, le mois dernier, qu’il n’y avait pas participé.  Pour la député PS Cécile Untermaier, vice-présidente de la commission d’enquête Cahuzac, ces auditions ont été très importantes. « Cette commission a été très utile puisqu’on peut s’appuyer sur elle pour la manifestation de la vérité. Ce qui ressort de ces auditions, c’est que la justice a fait son travail en toute indépendance, que l’administration a poursuivi son enquête et je ne vois pas pour le moment la responsabilité du gouvernement ». Autre son de cloche du côté de Debout La République. Pour son président Nicolas Dupont-Aignan, les auditions de la commission Cahuzac, si elles ne sont pas une blague, n’ont apporté aucun élément nouveau. « Cette commission se heurte au mur du silence. Personne ne sait rien dans ce pays. On se croirait en Corse, sans porter atteinte à nos amis corses. Personne ne sait rien… avoir des dirigeants politiques qui ne savent rien sur rien, moi ça me surprend. Vous avez bien vu qu’aucun grand secret n’a été révélé ».

 

Déficit ; Hollande va tenir les comptes, encore une promesse bidon

Déficit ; Hollande va tenir les comptes, encore une promesse bidon

 

Cette promesse de tenir les comptes révèle à nouveau les contradictions de Hollande ; car cette promesse est une promesse d’austérité qui va à l’encontre de la croissance ; par ailleurs dans les faits, il laissera filer le déficit autour de 4% mais il aura alors renforce encore les doutes sur la clarté de sa politique. Pas étonnant que le moral des ménages ait attient depuis hier son plus bas historique.  François Hollande a promis vendredi de « tenir » la dépense de l’Etat en France pour empêcher un dérapage des déficits publics, après la publication par la Cour des comptes d’un rapport mettant en garde le gouvernement contre tout relâchement. Selon la Cour, l’atonie de la croissance économique risque en effet de placer le déficit public français aux alentours de 4,0% fin 2013 au lieu des 3,7% prévus par le gouvernement. Lors d’une conférence de presse tardive, en marge du Conseil européen à Bruxelles, le président français a admis que si la croissance économique restait aussi faible qu’elle l’est en ce moment, l’objectif de 3,7% serait difficile à atteindre. « Il est à craindre que nous ayons moins de recettes que prévu » et donc « un peu plus de déficit » à la fin de l’année, a-t-il expliqué. « Qu’est-ce que nous avons à faire compte tenu de cette perspective? » a poursuivi François Hollande. « D’abord tout faire pour qu’il y ait plus de croissance au second semestre. » « Mais ce que doit faire la France dans l’année 2013, c’est tenir la dépense publique », a-t-il ajouté. « La dépense 2013 doit être strictement égale pour l’Etat à la dépense 2012. » Il a rappelé que les lettres-plafond adressées aux ministres dans le cadre de la préparation du budget 2014 prévoyaient 1,5 milliard d’euros de dépenses en moins qu’en 2013 l’an prochain. Il a cependant assuré qu’il n’y aurait pas de prélèvements supplémentaires pour 2013. « Si les recettes rentraient moins bien faute de croissance au second semestre, les gels de dépenses qui ont déjà été décidés se traduiraient en annulations de crédits », a-t-il en revanche précisé. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait estimé jeudi que « pour 2013, malheureusement, du fait de l’absence de croissance, ce que dit la Cour des comptes est vrai ». Le gouvernement, qui refuse d’actualiser son budget 2013, semble ainsi assumer le risque d’un léger dérapage budgétaire anticipé par de nombreux économistes, qui ne redoutent pas de réaction violente des marchés financiers. François Hollande a ironisé sur les dirigeants de l’opposition qui le pressent de faire des économies. « Ceux qui nous demandent de faire des économies (…) sont toujours ceux qui ont laissé filer la dépense, comme peut-être un remords », a-t-il dit. « Ils s’en veulent tellement d’avoir laissé déraper les comptes publics qu’ils nous demandent, qu’ils nous supplient de faire des économies à leur place. »

 

Conférence sociale : une concertation bidon

Conférence sociale : une concertation bidon

 

 

Pas une vraie négociation, non une simple concertation, en fait une opération communication pour donner l’impression que les intéressés ont été entendus (syndicats et patrons). Une conférence sociale de 2 jours avec trop de participants, trop courte et sur des sujets trop vastes. Pour résumer, simplement une juxtaposition de points de vue. Au terme de cette série d’expressions, on ne sera as plus avancé ; On ne gère certainement pas le débat social de cette manière et on va renforcer l’étatisation des rapports sociaux ; en dernier ressort seul le gouvernement tranchera y compris sur des questions qui auraient pu être traités uniquement par les partenaires sociaux. C’est la grande différence avec l’Allemagne où le dialogue est permanent et n’a pas besoin d’une telle mise en scène stérile. François Hollande ouvrira ce jeudi les travaux de la deuxième conférence sociale de son quinquennat dans un climat tendu, après l’annonce par le gouvernement qu’il n’y aurait pas d’augmentation générale des salaires de fonctionnaires en 2014. La perspective de la réforme des retraites à venir, un exercice toujours à risque en France, suffisait déjà à elle seule pour entamer le consensus qui avait marqué la première édition de cette « grand messe », organisée dans la foulée du retour des socialistes au pouvoir. Conscient de l’impossibilité de réunir les partenaires sociaux autour d’un accord sur cette réforme réclamée par la Commission européenne, le gouvernement a choisi une simple concertation sur le sujet avant des décisions à la fin de l’été. Plus encore qu’il y a un an, cette conférence de deux jours se déroule dans un environnement économique difficile -un chômage qui ne cesse de monter et une légère récession attendue en France en 2013- avec en toile de fond la nécessité de ramener à l’équilibre les comptes sociaux et publics conformément aux engagements européens de la France. La confirmation, mardi par la ministre de la Fonction publique, d’une poursuite en 2014 du gel du point d’indice des fonctionnaires, qui sert de base au calcul de leur rémunération, en vigueur depuis 2010 s’inscrit dans ce contexte. Elle a suscité la colère des syndicats, y compris de la CFDT dont le secrétaire général, Laurent Berger, s’est déclaré « scandalisé » d’une telle décision annoncée « sans concertation ». La centrale, qui se veut en pointe du dialogue social, n’a toutefois pas rallié à ce stade la mobilisation annoncée par une majorité de syndicats de la fonction publique à la rentrée. Le gel du point d’indice des fonctionnaires risque de parasiter la partie des travaux de la conférence sociale consacrée à la modernisation de l’action publique, un exercice conçu par le gouvernement pour identifier des économies. Même si aucune décision n’est attendue sur le sujet, les retraites constitueront le plat de résistance de la conférence réunie au palais d’Iéna, à Paris, avec des débats autour du rapport Moreau remis la semaine passée au gouvernement. Les partenaires sociaux ont tracé par avance leurs « lignes rouges » sur les moyens de trouver sept milliards d’euros pour rééquilibrer le régime général à l’horizon 2020: pas d’allongement de la durée de cotisation ni de rapprochement public-privé pour la CGT et FO, pas de hausse des cotisations pour le patronat. « La ligne qui va être affirmée, c’est l’équité ou la juste répartition des efforts entre les catégories -les actifs, les entreprises et les retraités ». Il y a six ou sept manières de faire, ça sera un des éléments de la discussion », déclare-t-on dans l’entourage de François Hollande. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, estime que « les partenaires sociaux, quand on leur laisse la possibilité de négocier et de s’exprimer, sont capables d’aller assez loin et d’être assez ambitieux ». Le gouvernement en veut pour preuve l’accord sur la réforme du marché du travail de janvier, initié lors de la première conférence sociale, ou celui conclu en mars pour sauver les régimes de retraite complémentaire (Agirc-Arrco). L’enjeu d’une réforme du régime général est tout autre, d’autant plus qu’aucun dirigeant socialiste ne s’y est encore risqué sous la Ve République. Depuis la première conférence sociale, les deux principaux syndicats français, la CGT et la CFDT, ont changé de dirigeants. Côté patronat, le Medef s’apprête à en élire un nouveau, Pierre Gattaz, mais c’est l’équipe de la présidente sortante, Laurence Parisot, qui participera aux débats. Celle-ci a déjà pressé le gouvernement d’aller plus loin que le pacte de compétitivité de l’automne dernier -un autre fruit de la conférence de 2012- et des baisses de charges sociales qu’il a permises, en faisant valoir que les marges des entreprises sont à des plus bas depuis près de 30 ans. Les pouvoirs publics entendent pour leur part demander aux entreprises de se mobiliser autour des dispositifs mis en place pour lutter contre le chômage -emplois d’avenir, contrats de génération- à défaut d’être en mesure d’y consacrer plus de fonds publics. La conférence sociale sera aussi l’occasion de discuter de pistes pour une réforme de la formation professionnelle, elle aussi envisagée de longue date, pour la réorienter vers ceux qui en ont le plus besoin, les chômeurs.

 

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