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États-Unis : « des marges d’action réduite pour Biden ? »

États-Unis : « des marges d’action réduite pour Biden ? »

 

Plusieurs experts anticipent que Biden, élu comme président, disposerait de marges d’action réduites en matière économique. Cela en raison du fait qu’il aura un Sénat composé en majorité de républicains. Certes politiquement, Biden ne disposera pas d’un environnement forcément favorable. C’est cependant oublier  que l’économie américaine n’est pas comme en France par exemple orientée en permanence par le président de la république. Certes des mesures budgétaires massives par exemple pour financer les infrastructures seront contraintes par les oppositions. Mais l’atout majeur de Biden sera de contribuer à rétablir la confiance des opérateurs avec une ligne beaucoup plus claire tant vis-à-vis de la Chine que l’Europe ou d’autres zones. C’est cette confiance qui sera  l’atout majeur du soutien à une économie qui par parenthèse a toujours des assises assez solides. Enfin, il est toujours dangereux d’hypothéquer la stratégie à venir de responsables politiques jugés faibles mais qui peuvent se révéler très efficaces une fois pouvoir (et inversement !). Ce que peut apporter Biden, c’est une stabilité interne et internationale qui manque pour la confiance des acteurs économiques et des consommateurs. Tout n’est pas macro-économique et peut dépendre aussi largement de comportements micro-économiques .

 

 

Trois économistes décryptent pour Le Figaro les conséquences d’une possible victoire de Joe Biden sur l’économie américaine, les marchés et les relations avec l’Europe.

Paul Jackson, directeur de la recherche multi-Asset EMEA ETF chez Invesco Asset Management

«La probable victoire de Joe Biden risque de laisser des traces. Sa victoire risque d’être beaucoup plus discutée. Donald Trump va faire appel devant les cours de justice. Cela peut être un processus assez long. Dans tous les cas, les marchés retiendront qu’au final, le Sénat restera républicain donc il y aura une sorte d’équilibrage dans le système politique, comme aujourd’hui. Cela veut dire beaucoup moins de risques de législations qui créeraient des dégâts pour des secteurs comme la pharmaceutique ou la Tech.

S’il est élu, Joe Biden souhaite remonter les taux d’imposition sur les entreprises et les grandes fortunes et doubler le salaire minimum à 15 dollars. Cela soutiendra la consommation des ménages qui n’ont pas d’épargne. Ceci dit, un Sénat républicain compromet tout cela. Joe Biden aura moins de marge de manœuvre. En revanche, les exportations globales pourraient profiter de son élection avec une possible levée des tarifs douaniers contre la Chine, l’Europe ou la Turquie. Plus généralement, son comportement sera beaucoup plus stable, ses actions plus faciles à prévoir, donc cela baissera les tensions géopolitiques. Les relations commerciales seront apaisées.

À court terme, la question est de savoir de quelle ampleur sera le plan de relance que le futur président présentera pour soutenir l’économie. Avec un Sénat républicain, qui est très conservateur au niveau fiscal, ce plan risque d’être moins élevé que prévu. Cela veut dire que l’économie sera moins dynamique dans un contexte de hausse du nombre de cas de Covid 19. Toutefois, si Biden est élu, je pense qu’il apportera, d’un point de vue économique, plus de stabilité et de calme. De cette manière, on peut envisager plus d’investissements de la part du secteur privé, qui avec Donald Trump ne sait pas sur quel pied danser.

À plus long terme, je pense que la dette sera le vrai problème du prochain président. Ce problème d’endettement s’est aggravé avec la récession de 2020. Pire encore, vers la fin de la décennie, même s’il n’y avait pas eu la crise de cette année, l’endettement aurait augmenté à cause des problèmes démographiques. Et ce taux d’endettement qui ne cesse de grimper signifie que le président aura dans tous les cas moins de flexibilité.»

Véronique Riches-Flores, économiste indépendante, fondatrice de RichesFlores Research

 «C’est au moins une conclusion que nous pouvons formuler sans grand risque d’erreur : la probabilité que l’un ou l’autre des partis gagne à la fois la présidence, la Chambre des représentants et le Sénat apparaît très réduite à ce stade. Joe Biden semble en passe de rassembler une majorité à la Chambre mais pas le Sénat et le schéma serait l’inverse pour Donald Trump. La conséquence première d’une telle situation est de réduire les chances de réformes d’ampleur dont l’économie américaine aurait besoin pour retrouver le chemin d’une croissance structurelle plus solide. Cette conclusion, si elle se confirme, devrait conduire à une révision à la baisse des perspectives de croissance pour les quatre années à venir. Il est indiscutable qu’en l’absence de majorité au Sénat, la latitude de Joe Biden, s’il est élu, sera réduite et les réformes souhaitées beaucoup plus compliquées et plus longues à mettre en place que généralement considéré dans les scénarios chiffrés ces derniers mois. Dans ce cas, le scénario de reprise plébiscité par les marchés ces derniers jours risque d’être mis à mal.

Cela concerne bien entendu les perspectives des secteurs les plus cycliques, lesquels auraient été, de loin, les plus favorablement exposés à une large victoire du candidat démocrate, en particulier aux aspects les plus structurels de son programme : infrastructures, environnement, consommation. Le changement de perspectives d’inflation, dont les anticipations semblent dorénavant exposées à un risque de baisse non négligeable, fragilise le secteur bancaire dans un contexte déjà impacté par les effets de la crise sanitaire, en particulier par la dégradation de la solvabilité des ménages et entreprises.

Sauf énorme surprise de dernière minute dont on voit mal d’où elle pourrait émaner, les résultats de ce scrutin n’incitent pas à penser que l’élan de confiance des marchés boursiers de ces derniers jours puisse aller bien loin. Il y a un risque évident d’avoir une administration trop ligotée pour réellement être en mesure de changer la donne, tout au moins à brève échéance.»

Antoine Lesné, responsable de la recherche et de la stratégie de SPDR

 «En cas de victoire, Joe Biden aura probablement moins de possibilités de mettre en place un projet purement démocrate. Il proposait de faire un package de soutien à l’économie de quelque 3000 milliards de dollars avec un programme plus clair sur l’infrastructure et un effort demandé aux entreprises et aux familles plus aisées. Mais tout cela risque d’être plus compliqué à faire passer. Aujourd’hui, c’est plus le statu quo qui prévaut. Dans cette optique, il y a beaucoup d’incertitudes.

Si Joe Biden l’emporte, l’une des réformes qui pourrait passer concerne la partie sur les infrastructures, qui peut relancer l’économie. Elle ne passera pas de façon aussi ambitieuse, ça prendra plus de temps, mais c’est déjà amorcé. Et ce qui est intéressant, c’est qu’avec Joe Biden, on peut s’attendre à un rapprochement avec l’Europe. À noter toutefois que le point de contentieux concernant les géants de la Tech va perdurer. Aux États-Unis, ces derniers craignaient de nouvelles réglementations avec des législations antitrust. Mais ces dernières pourraient ne pas passer dans un congrès divisé, ce qui est positif pour les Gafa.

En attendant, sur les marchés, l’attentisme prévaut. Mais on peut envisager que cet environnement va favoriser les actifs risqués et de qualité comme la Tech dans les prochains mois. Peut-être que s’il gagne, Joe Biden réussira aussi à convaincre le Sénat de faire passer un important stimulus économique ! Mais c’est mal engagé. Le Congrès trouvera un juste milieu mais ça sera un stimulus plus mesuré. Du coup, les marchés obligataires anticipent une bonne croissance en 2021 mais pas aussi élevée qu’espérée.»

Biden en tête face à l’irresponsable Trump

Biden en tête face à l’irresponsable  Trump

Biden devrait aujourd’hui remplir les conditions pour emporter la victoire aux élections présidentielles américaines en dépit des manœuvres juridiques et populistes d’un Trump de plus en plus fou. Ce dernier s’est déclaré vainqueur alors que le dépouillement était loin d’être terminé ensuite en constatant la tendance favorable à Biden il a demandé l’arrêt du décompte des bulletins dans plusieurs Etats au motif d’une supposée fraude. Il a aussi appelé ses supporters les plus radicaux à se tenir prêt à une réplique y compris avec les armes à la main.

La bataille juridico-politique risque de durer mais il sera difficile de contester la victoire de Biden. Ceci étant les républicains devrait conserver le Sénat et les démocrates la chambre des représentants. Les marges de liberté de Biden seront donc contraints par l’opposition probable au Sénat (même si les résultats sont serrés) et par l’hostilité de la cour suprême ou Trump a renforcé sa majorité.

Coronavirus France encore 40 558 contaminations : Près de 400 décès en milieu hospitalier en France

40.558 nouvelles contaminations dues au coronavirus en 24 heures, soit 4.228 de plus que la veille, et de près de 400 nouveaux décès.

Sur les sept derniers jours, 18.866 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées, dont 2.884 en réanimation.

En milieu hospitalier, 394 décès supplémentaires ont par ailleurs été recensés, ce qui porte le bilan à 38.674 morts depuis le début de l’épidémie en France.

Élections américaines : « Biden a volé la victoire » (Trump)

Élections américaines : « Biden a volé la victoire » (Trump)

A six heures du matin, le score était encore très serré chaque candidat avait remporté 18 états. Au final cependant, Biden a les plus grandes chances d’être élu. Une victoire déjà contestée-comme c’était prévu par Trump qui considère que Biden lui a volé la victoire ( allusions aux votes par correspondance). Cela signifie clairement que Trump  si les résultats se confirment voudra créer un climat d’instabilité sur le terrain et par ailleurs s’engager dans une procédure juridique dangereuse et très confuse qui pourrait déstabiliser non seulement la vie politique mais aussi économique. 

Vers neuf heures ce matin le score, était toujours aussi serré et Trump déclarait qu’il allait saisir la cour suprême pour contester les résultats s’il était perdant. Bref un bel imbroglio démocratique et  politique d’autant que la cour suprême affiche une majorité nette en faveur de Trump.

Le DÉBAT TRUMP-BIDEN

Le DÉBAT TRUMP-BIDEN

Le débat a été moins violent que le précédent mais une nouvelle fois les intéressés n’ont eu de cesse de s’accuser personnellement et de mettre en cause leur personnalité. Bref un débat à l’américaine dont a rendu compte BFM.

Covid-19: des critiques et un vaccin?

En ce qui concerne l’actualité sanitaire actuelle et l’épidémie de Covid-19, Joe Biden a tancé la gestion de la crise par l’administration Trump, qui selon lui disqualifie son adversaire pour rester au pouvoir.

 

« Quelqu’un qui est responsable d’autant de morts ne devrait pas pouvoir rester président des Etats-Unis d’Amérique », a déclaré le candidat démocrate, accusant le président américain de ne « toujours pas avoir de plan » pour gérer l’épidémie qui a fait plus de 220.000 morts outre-Atlantique, pays de loin le plus endeuillé à l’échelle mondiale.

De son côté, Donald Trump a assuré qu’un vaccin serait disponible « dans les semaines à venir », évoquant 100 millions de flacons.

« J’ai été à l’hôpital, j’ai eu le Covid, mon état de santé s’est amélioré. J’ai reçu une thérapie, mon état de santé s’est rapidement amélioré et maintenant, je suis immunisé, on ne sait pas pour combien de temps », a-t-il ajouté. 

 Accusations mutuelles de corruption

Comme attendu le débat entre les deux hommes s’est très vite penché sur les possibles ingérences de la Russie, la Chine, et l’Iran dans l’élection présidentielle américaine.

« Ils paieront le prix si je suis élu, ils interfèrent avec la souveraineté américaine », a assuré Joe Biden.

Pour autant, Donald Trump en a profité pour tancer son adversaire, lui qui dénonce depuis plusieurs semaines les affaires de Hunter Biden en Ukraine et en Chine, au moment où son père, Joe, était vice-président de Barack Obama entre 2009 et 2017.

« Jamais de ma vie je n’ai pris un centime d’une source étrangère », a expliqué Biden, sommé par Trump de s’expliquer à ce sujet. « Qu’est-ce que vous cachez, La Russie et la Chine vous paie? », a ensuite lancé le Démocrate, dans une tentative de renverser la tendance.

 

Au sujet de l’immigration, Joe Biden a accusé Donald Trump d’avoir mené une politique « criminelle » vis-à-vis des enfants migrants.

Selon une association américaine de défense des droits humains, les parents de quelque 545 enfants de migrants qui avaient été séparés aux Etats-Unis après avoir illégalement traversé la frontière, n’ont pas pu être localisés.

« Ces enfants sont seuls, n’ont nulle part où aller (…) c’est criminel », a fustigé l’ancien vice-président lors de son dernier débat télévisé contre le président républicain, à 12 jours du scrutin.

En guise de réponse, Donald Trump a assuré que ces faits se déroulaient déjà sous la présidence de Barack Obama.

« Il a eu 8 ans pour faire ce qu’il a dit. Nous on a changé ça, on a changé les choses horribles mises en place, il n’a rien fait à part construire des cages pour enfermer les enfants », a-t-il contre-attaqué.

Toutefois, Joe Biden a ajouté qu’en cas d’élection, il proposerait « avant 100 jours un programme au Congrès pour que les millions de clandestins puissent devenir citoyens. »

Les deux hommes se sont également écharpés sur la question internationale. Joe Biden a ainsi fustigé la relation de proximité développée par Donald Trump avec le leader nord-coréen Kim Jong Un, comparant même cette stratégie diplomatique à un rapprochement avec le dictateur Adolf Hitler.

Le président républicain était interrogé, lors de son dernier débat contre Joe Biden avant le scrutin présidentiel, sur ses trois rencontres avec Kim Jong Un durant son mandat. Il s’est vanté d’avoir éloigné la menace d’une « guerre nucléaire », relevant que le leader du régime reclus n’avait « pas voulu » rencontrer Barack Obama ou Joe Biden lorsqu’ils étaient au pouvoir.

De son côté, l’ancien vice-président démocrate a accusé le président sortant de normaliser la dictature nord-coréenne.

« Qu’est-ce qu’il a fait? Il a légitimé la Corée du Nord », a répliqué son adversaire. « Il en a parlé comme de son bon ami, qui est un voyou », a-t-il ajouté.

Trump « le moins raciste du monde »

Finalement, Joe Biden et Donald Trump ont également évoqué les problèmes sociaux et les tensions raciales aux États-Unis.

Là, Donald Trump a assuré « être la personne la moins raciste du monde », ce à quoi son adversaire a immédiatement répondu: « C’est l’homme le plus raciste du monde, il a avivé les tensions, il a traité les Mexicains de violeurs, il a calomnié les musulmans, les Iraniens, il a calomnié tout le monde. »

 

Pour le candidat démocrate, un « racisme institutionnel » existe dans le pays.

« Quand vous êtes noir, vous êtes une victime que vous soyez riche ou pauvre, car vous êtes préjugé. Il y a un racisme institutionnel aux États-Unis, c’est une réalité. Nous devrions être à la hauteur de nos principes. On veut se rapprocher du principe d’inclusion », a-t-il ajouté. 

 

 

« Il n’y a rien d’intelligent en vous », avait rétorqué l’ex-homme d’affaires.

Sondages élections américaines : Biden nettement devant

Sondages élections américaines : Biden nettement devant

 

Le candidat démocrate à la présidence américaine Joe Biden a accentué son avance face à Donald Trump à moins d’un mois du scrutin, selon un sondage publié mardi par CNN. Avec 57% d’intentions de vote, Joe Biden compte désormais 16 points d’avance sur le milliardaire républicain (41%), selon cette enquête nationale réalisée par l’institut SSRS.

L’ancien vice-président est également plus apprécié par les sondés, avec 52% d’opinions positives contre 39% pour l’hôte de la Maison Blanche.

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Sondage élections américaine : Biden devant Trump progresse

Sondage élections américaine : Biden devant Trump progresse

 

Selon un sondage Reuters/Ipsos publié dimanche, Joe Biden recueille 51% des intentions de vote des adultes disant avoir l’intention de voter, contre 41% pour Donald Trump. Le nombre d’indécis n’est que de 4%.

Cette avance est à relativiser compte tenu de la marge d’erreur élevée du sondage (cinq points) et du système électoral américain qui prévoit l’élection des grands électeurs au niveau des Etats, et pas au niveau national.

Les Américains sont particulièrement critiques envers la gestion de l’épidémie de coronavirus par la Maison-Blanche.

Ils sont 65% à estimer que Donald Trump n’aurait “sans doute pas été contaminé s’il avait pris le virus plus au sérieux”, dont neuf électeurs sur dix enregistrés comme démocrates, et cinq républicains sur dix.

L’enquête Reuters/Ipsos a été menée en ligne auprès de 1.005 Américains adultes, dont 596 électeurs probables. Seuls 61% des Américains en âge de voter s’étaient déplacés lors de l’élection présidentielle de 2016.

Débat Trump Biden : les principales interventions

Débat Trump Biden : les principales interventions

 

D’ une manière générale ce débat a été caractérisé par une sorte de chaos;  invectives et injures ont dominé la rencontre. Le journal l’Opinion rend  compte des principales interventions. Les  principales déclarations des deux candidats à la présidentielle américaine lors du premier débat télévisé :

Sur la Cour suprême et la nomination d’Amy Barrett pour succéder à Ruth Bader Ginsburg

Donald Trump : On a gagné les élections, on a une candidate phénoménale. On a le temps. On a gagné les élections donc on a le droit de faire cette nomination.

Joe Biden : Les électeurs américains ont leur mot à dire. L’élection a déjà commencé, les Américains ont déjà commencé à voter. L’objectif de cette nomination est de revenir sur le Affordable Care Act. Ce n’est pas approprié de faire cela avant l’élection. Le président est aussi opposé à Roe v. Wade.

Donald Trump : Vous ne connaissez pas son point de vue sur Roe v. Wade.

Sur le système de santé et l’assurance-maladie

Donald Trump : Le prix des médicaments va baisser de 80 à 90%. L’insuline. Je l’obtiens pour rien du tout. C’est comme l’eau, c’est vraiment pas cher.

Joe Biden : Tout ce qu’il dit depuis le début n’est que mensonge. Je ne suis pas là pour dénoncer ses mensonges.

Donald Trump : Vous venez de perdre la gauche. Vous voulez socialiser la santé.

Joe Biden : Il n’a pas de projet. Il ne sait pas de quoi il parle.

Sur l’épidémie de Covid-19

Joe Biden : Quand on lui a présenté les chiffres, il a dit « c’est comme ça ». Le président n’a pas de plan. Il savait depuis février. Il n’a rien dit pour ne pas affoler les gens. Vous n’avez pas paniqué, il a paniqué. J’ai présenté dès le mois de mars un projet sur ce qu’il faut faire. Et de nouveau en juillet. Sortez de votre bunker et arrêtez le golf. Vous devez financer ce qui doit l’être maintenant pour sauver des vies.

Donald Trump : C’est de la faute de la Chine. Si vous regardez ce qu’on a fait, on a fermé le pays, et vous avez dit « Il est xenophobe ». En fermant le pays tôt, Fauci l’a dit, le président Trump a sauvé des millions de vies. Les gouverneurs ont dit que Trump avait fait un travail phénoménal. On est à quelques semaines d’avoir un vaccin. On a fait un super travail. Les médias me donnent mauvaise presse. Vous n’auriez jamais fait ce qu’on a fait, vous ne l’avez pas en vous. H1N1, vous avez été désastreux.

Joe Biden : Comment d’entre vous ont perdu un proche ?

Donald Trump : Beaucoup d’autres seraient morts.

Joe Biden : En ce qui concerne les vaccins, on fait confiance à la science, pas à Trump. Il savait depuis février et n’a rien dit.

Donald Trump : Vous n’avez rien fait pendant 47 ans.

Joe Biden : Les masques font une grande différence. On aurait pu sauver environ 100000 vies.

Donald Trump : Je n’ai pas de problème avec les masques.

Sur l’économie

Donald Trump : On a construit l’économie la plus robuste jamais vue. Puis l’épidémie chinoise est arrivée. On a fermé à cause d’elle. Il faut ouvrir les Etats. C’est injuste. Regardez ce qui se passe avec les divorces, l’alcoolisme… c’est très triste. Il va fermer tout le pays.

Joe Biden : Les milliardaires se portent très bien grâce à ses mesures fiscales. Il ne regarde que la Bourse. Mais vous, à la maison, comment vous portez-vous ? De fait, il va être le premier président des Etats-Unis à quitter son poste avec moins d’emplois que lorsqu’il est arrivé. Pourquoi il veut ouvrir ? Ils n’ont rien fait pour aider les PME. Une sur six a fermé.

Donald Trump : Les gens veulent que les écoles ouvrent, ils veulent leurs restaurants. Ils veulent revenir à la vie normale. Je suis celui qui a fait redémarrer le foot américain.

Sur les impôts

Donald Trump : Je paye des millions de dollars d’impôts. J’ai payé 38 millions de dollars une année. Mes actifs sont très bons. Vous le verrez. Avant de venir ici, j’étais un entrepreneur privé. Il a passé une loi qui nous donne tous ces avantages fiscaux.

Joe Biden : Il dit qu’il est intelligent parce qu’il exploite le code des impôts. Je veux supprimer les avantages fiscaux créés par Trump. Il est le pire président des Etats-Unis qu’on ait jamais eu.

Donald Trump : Vous voulez supprimer mes taxes ? La moitié des entreprises vont partir et vous aurez une récession d’une ampleur que vous n’avez jamais vue.

Joe Biden : Il a hérité d’une économie en plein boom. Il a tout gâché. Il parle de l’Art du Deal mais la Chine a perfectionné l’art du « steal ».

Donald Trump : La femme du maire de Moscou a donné de l’argent à votre fils.

Joe Biden : C’est faux.

Sur les tensions raciales aux Etats-Unis

Joe Biden : C’est une question d’équité et d’égalité. On n’a jamais renoncé à cela, même si on a pas réussi. Mais on n’a jamais renoncé. Contrairement à lui. Il attise la haine raciale. Cet homme n’a rien fait. Regardez ce qu’il dit, ce qu’il fait. Ce qu’il a fait a été désastreux pour la communauté afro-américaine.

Donald Trump : En 1994, vous avez traités les Afro-Américains de super-prédateurs. Et bien pire. Je relâche des gens de prisons. On a le soutien de presque toutes les forces de l’ordre. Vous ne pouvez même pas utiliser ces mots « forces de l’ordre », sinon vous perdez le soutien de vos radicaux de gauche. Si on nous avait appelé à Portland, on aurait remis de l’ordre en une demi-heure. On croit à la loi et l’ordre. Les gens de ce pays demandent la loi et l’ordre.

Joe Biden : Je suis opposé à un «: :t » de la police. Il faut qu’ils aient les moyens de faire face à ce qui les attend.

Donald Trump : Les forces de l’ordre ne vous soutiennent pas ! Citez un seul groupe qui vous a apporté son soutien.

Invité par le journaliste Chris Wallace à condamner les suprémacistes blancs, Donald Trump a répondu : « Proud boys, stand back and stand by ».

Chris Wallace: « Are you willing, tonight, to condemn white supremacists and militia groups and to say that they need to stand down… »

Trump: « Proud Boys, stand back and stand by! But I’ll tell you what, somebody’s got to do something about antifa and the left. » pic.twitter.com/4vrPocKzcu

— Axios (@axios) September 30, 2020

Sur le réchauffement climatique

Donald Trump : Nous devons mieux gérer nos forêts. Chaque année, on m’appelle pour me dire que la Californie brûle. Si les forêts étaient bien gérées, je ne recevrai pas ces appels. Je suis pour les voitures électriques, mais ce qu’ils ont fait en Californie est fou.

Joe Biden : On peut arriver au zero émission d’ici 2035 en créant de millions d’emplois qui sont rémunérateurs. Je veux rejoindre l’Accord de Paris. Je veux réunir les pays du monde entier pour donner 20 milliards de dollars à la sauvegarde de la forêt amazonienne. Regardez ce que nous coûtent les ouragans, les inondations, les tempêtes en ce moment. On va être en position de créer des emplois solides en veillant à protéger l’environnement. (…)

Alors que Donald Trump brandit  le Green New Deal et son coût de plusieurs milliers de milliards de dollars, Joe Biden réplique :

Le Green New Deal n’est pas mon projet !

Sur la transition après l’élection

Donald Trump : En matière de bulletins de vote, c’est un désastre. Ils envoient des bulletins qui n’ont pas été demandés partout. Il va y avoir une fraude inédite. Le 3 novembre, vous allez vouloir regarder les résultats, et peut-être qu’on ne saura pas qui a gagné pendant des mois. Il y a une fraude, et c’est une honte. Dans certains endroits, on peut recevoir les bulletins de vote jusqu’au 10 novembre. L’élection est truquée. Ça va mal se terminer.

Joe Biden : Le vote par correspondance existe depuis des décennies. On n’a pas besoin de demander les bulletins de vote. Ils sont envoyés chez vous. Il y a une date limite de réception des bulletins. Il a juste peur.

Donald Trump : Je demande à mes supporters d’aller au bureau de vote et à regarder de près ce qui se passe. De mauvaises choses se passent à Philadelphie. Si je vois des milliers de bulletins être manipulés…

Joe Biden : Comptez les votes. Dans certains Etats, on ne peut pas commencer à dépouiller avant le 3 novembre. Nos militaires votent par correspondance depuis des années. Pourquoi ce n’était pas frauduleux pour eux ? J’accepterai les résultats de l’élection. Et lui aussi. Une fois que les votes seront comptés et le vainqueur déclaré, ce sera la fin de cela.

Dernière provocation de Trump : un contrôle antidopage demandé pour Biden !

Dernière provocation de Trump : un contrôle antidopage demandé pour Biden

La folie Trump  n’a pas de limites notamment quand il demande un contrôle antidopage pour Biden lors de la confrontation télévisée Le président américain Donald Trump a en effet réclamé dimanche que son adversaire dans la course à la Maison Blanche Joe Biden passe un test antidopage avant ou après leur premier débat télévisé de mardi. Trump, en retard dans les sondages, a dit qu’il accepterait ‘bien entendu’ de se soumettre au même test.

 

Etats-Unis : Biden candidat démocrate ?

Etats-Unis : Biden candidat démocrate ?

 

Joe Biden était le seul candidat restant pour l’investiture après que son principal rival, Bernie Sanders, a renoncé à se présenter en avril.

Un candidat a besoin de 1.991 délégués pour s’assurer une nomination. Biden a atteint ce nombre vendredi après que sept états et le district de Columbia ont tenu leurs primaires plus tôt dans la semaine.

“Ce fut un honneur de concourir contre un groupe formé des candidats les plus talentueux du parti Démocrate et je suis fier de dire que nous allons vers cette élection présidentielle comme un parti uni”, a déclaré Biden dans un communiqué.

“Je vais passer chacun des jours qui nous sépare du 3 novembre à me battre pour gagner le vote des américains tout autour de ce grand pays afin que, ensemble, nous gagnions la bataille pour l’âme de cette nation, et afin que nous nous assurions de reconstruire notre économie sans oublier personne”, a-t-il ajouté. Rien n’est gagné pour Mylène dans la mesure où le président actuel s’efforce de diviser la population pour renforcer la conviction de ces supporters. Bref la stratégie de l’unité entre celle de l’affrontement

Trump, de plus en plus fou, demande à la Chine d’enquêter sur Biden !

Trump, de plus en plus fou, demande à la Chine d’enquêter sur Biden !

Il semble bien que Trump devienne, de plus en plus imprévisible mais aussi  de plus en plus fou en demandant maintenant à la Chine d’enquêter sur son adversaire démocrate Joe Biden. Cette sollicitation étrangère  officielle cette fois s’ajoute à celle qui avait été faite auprès de l’Australie pour enquêter sur les services secrets américains. Bref, Trump  procède en quelque sorte à une substitution de la compétence juridique. Il demande à des pays étrangers d’enquêter sur ses rivaux peut-être par crainte des conséquences d’une sollicitation de la justice américaine. Une justice américaine qui n’a déjà pas été tendre avec lui dans l’affaire du soutien de la Russie à sa candidature présidentielle. S’il y a effectivement des soupçons de conflits d’intérêts concernant l’adversaire de Biden, c’est  évidemment à la justice américaine d’enquêter et non à des services étrangers.

Alors qu’il quittait la Maison blanche pour un déplacement en Floride, le président américain a déclaré aux journalistes présents que la Chine devrait s’intéresser à Joe Biden, qui pourrait être son adversaire à la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis en 2020, et à son fils et homme d’affaires Hunter Biden.

“Et au fait, de la même manière, la Chine devrait ouvrir une enquête sur les Biden. Parce que ce qui s’est passé en Chine est juste aussi mal que ce qui s’est passé en Ukraine”, a dit Donald Trump. Sans avoir fourni de preuves jusqu’à présent, Donald Trump et son avocat Rudy Giuliani accusent l’ancien vice-président Joe Biden d’avoir favorisé de manière indue les affaires de son fils en Ukraine et en Chine.

Lors d’un entretien téléphonique en juillet, le président américain a demandé à son homologue ukrainien Volodimir Zelenski d’enquêter sur Joe et Hunter Biden pour des soupçons de corruption, ce dernier ayant été administrateur d’une compagnie gazière ukrainienne.

Cette demande, signalée initialement par un lanceur d’alerte, a conduit la Chambre des représentants à majorité démocrate à ouvrir une enquête en vue d’une procédure de destitution.

Donald Trump ayant gelé 400 millions de dollars d’aide militaire à l’Ukraine juste avant de présenter sa demande à Volodimir Zelenski, les démocrates soupçonnent le président républicain d’avoir détourné la diplomatie américaine à des fins personnelles.

Réagissant aux dernières déclarations de Donald Trump, le président démocrate de la commission du Renseignement de la Chambre des représentants a jugé que le locataire de la Maison blanche avait rompu son serment de président en demandant à la Chine d’enquêter sur Joe Biden.

“Que le président des Etats-Unis incite un pays étranger à s’immiscer une nouvelle fois pour favoriser sa campagne en enquêtant sur un adversaire constitue une violation fondamentale du serment de président. Cela met en péril nos élections. Cela met en péril notre sécurité nationale. Cela devrait être condamné par chaque membre de cette institution, démocrates comme républicains”, a dit Adam Schiff à la presse.

Les membres de la commission de la Chambre ont auditionné jeudi Kurt Volker. Ce diplomate a démissionné vendredi dernier de son poste d’émissaire spécial de Donald Trump pour l’Ukraine au lendemain de la publication du témoignage du lanceur d’alerte, dont l’identité reste inconnue. Dans ce témoignage, il est écrit que Kurt Volker s’efforce de “limiter les dégâts” provoqués par les pressions que souhaite exercer Rudy Giuliani sur l’Ukraine.

Trump a bien demandé au président ukrainien d’enquêter sur Biden

Trump  a bien demandé  au président ukrainien d’enquêter sur Biden

 

On savait que le président Trump  n’était pas très équilibré mais on  ignorait encore jusqu’où pouvait aller son irresponsabilité. En effet la demande de Trump  d’enquêter sur son concurrent démocrate, Bident,  auprès du président ukrainien a été confirmée par la publication officielle des conversations téléphoniques. Du coup, les démocrates ont décidé d’engager une procédure de destitution de Trump. Donald Trump a demandé à son homologue ukrainien Volodimir Zelenski lors d’un appel téléphonique en juillet de déterminer si l’ancien vice-président Joe Biden avait mis fin à une enquête sur une entreprise où travaillait son fils, selon un résumé de l’appel publié par le département de la Justice.

«On parle beaucoup du fils de Biden, du fait que Biden a arrêté la procédure, et beaucoup de gens veulent savoir, ce serait donc formidable si vous pouviez faire quelque chose avec le procureur général», a déclaré le président américain selon ce résumé. «Biden s’est vanté d’avoir arrêté l’accusation, alors si vous pouviez vous renseigner (…) Tout ça me semble horrible», a-t-il ajouté. Une dialectique à la fois primaire et antidémocratique qui ressemble bien à trump .

 

Au cœur de toute l’affaire, il y a une conversation téléphonique organisée cet été entre les dirigeants ukrainien et américain. Un mystérieux lanceur d’alerte, membre des services de renseignement américains, a fait peu après un signalement auprès de sa hiérarchie pour sonner l’alarme sur cet appel. Les démocrates, confortés par plusieurs fuites dans la presse, soupçonnent Donald Trump d’avoir tenté de pousser le président Zelensky à enquêter sur la famille Biden, en utilisant notamment une aide militaire comme moyen de pression.

 

 

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