Archive pour le Tag 'Biden'

Biden contre le bombardement du nucléaire iranien

Biden contre le bombardement du nucléaire iranien

Les États-Unis militent pour une proportionnée  à l’attaque de l’Iran sur Israël ( Environ 200 missiles iraniens dirigés sur l’ensemble du territoire d’Israël). L’objectif est d’éviter un embrasement plus global au Moyen-Orient. Biden s’oppose donc à d’éventuelles frappes israéliennes sur les installations nucléaires de l’Iran.Biden se dit opposé à des frappes israéliennes sur les installations nucléaires iraniennes.

Le président américain Joe Biden s’est déclaré mercredi opposé à des frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes, au lendemain du tir de près de 200 missiles iraniens vers Israël.

«La réponse est non», a dit à des journalistes Joe Biden, interrogé sur son éventuel soutien à une telle action de la part d’Israël. «Nous sommes d’accord tous les sept sur le fait que les Israéliens ont le droit de riposter, mais qu’ils doivent répondre de manière proportionnée», a-t-il ajouté, en référence aux autres dirigeants du G7.

Gaza : le Hamas soutient le plan Biden

Gaza  : le Hamas soutient le plan  Biden

Le Hamas a réclamé dimanche la mise en œuvre d’un plan présenté fin mai par Joe Biden pour une trêve à Gaza .Cet appel de trêve que constitue le plan Biden  se trouve cependant hypothéqué par l’éventuelle réponse du Hezbollah mais aussi de l’Iran suite aux attaques d’Israël qui ont entraîné la mort de deux des leaders palestiniens et libanais.

Ce plan d’inspiration israélienne, présenté fin mai par le président américain, prévoit dans une première phase, une trêve de six semaines accompagnée d’un retrait d’Israël des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d’otages retenus dans le territoire palestinien et de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Il y a quelques jours, les pays médiateurs, dont le Qatar et l’Egypte, avaient appelé à la reprise le 15 août des discussions sur une trêve à Gaza, associée à la libération des otages. Israël a donné son accord, mais le Hamas n’a pour sa part pas clairement dit s’il participerait.

Cet appel du mouvement islamiste palestinien intervient au lendemain d’un raid israélien sur une école, considéré comme l’un des plus meurtriers depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre par une attaque d’une ampleur inédite du Hamas sur le sol israélien. Selon la Défense civile, 93 Palestiniens ont été tués, dont des femmes et des enfants, dans une école abritant des déplacés, soulevant un tollé international.

 

Etats-Unis-Trump regrette Biden !

Etats-Unis-Trump regrette Biden !

 

 

Trempe regrette tellement l’abandon de Biden qu’il se fait son défenseur considérant qu’il a été particulièrement maltraité par le camp des démocrates ! Mesure à quel point est déboussolée par cet abandon et surtout par la perspective d’avoir à affronter Kamala Harris. Pour preuve, sa seule stratégie et son seul argumentaire est de considérer que Carmela Harris est folle. Et dans ce domaine c’est un expert !

«Ils l’ont poussé dehors, entre Pelosi, Obama et d’autres», a regretté le candidat républicain lors d’un entretien matinal sur Fox News, au téléphone.

Le rôle, en coulisse, de l’ancienne présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et de l’ancien président Barack Obama dans le retrait de Joe Biden est largement commenté dans la presse américaine depuis plusieurs jours. «Je les regardais à la télévision, ils étaient si gentils, “Ho oui, on adore Joe, on adore Joe”. Mais dans les coulisses, je sais parfaitement qu’ils étaient brutaux» envers lui, a-t-il encore déclaré.
De là à ce que Trump porte plainte pour coups et blessures contre Biden il n’y a qu’un pas !

 

Trump regrette Biden !

 Trump regrette Biden !

 

 

Trempe regrette tellement l’abandon de Biden qu’il se fait son défenseur considérant qu’il a été particulièrement maltraité par le camp des démocrates ! Mesure à quel point est déboussolée par cet abandon et surtout par la perspective d’avoir à affronter Kamala Harris. Pour preuve, sa seule stratégie et son seul argumentaire est de considérer que Carmela Harris est folle. Et dans ce domaine c’est un expert !

«Ils l’ont poussé dehors, entre Pelosi, Obama et d’autres», a regretté le candidat républicain lors d’un entretien matinal sur Fox News, au téléphone.

Le rôle, en coulisse, de l’ancienne présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et de l’ancien président Barack Obama dans le retrait de Joe Biden est largement commenté dans la presse américaine depuis plusieurs jours. «Je les regardais à la télévision, ils étaient si gentils, “Ho oui, on adore Joe, on adore Joe”. Mais dans les coulisses, je sais parfaitement qu’ils étaient brutaux» envers lui, a-t-il encore déclaré.
De là à ce que Trump porte plainte pour coups et blessures contre Biden il n’y a qu’un pas !

 

Après le renoncement de Biden, Trump pris à contre-pied

Après le renoncement de Biden, Trump pris à contre-pied
Ces derniers temps Trump a soutenu fortement la candidature de Biden estimant même qu’elle se justifiait. Il faut dire que le candidat républicain a basé une grande partie de son argumentaire sur l’âge du capitaine et sa décrépitude intellectuelle. Du coup avec la venue d’un nouveau candidat démocrate comme Harris par exemple la rhétorique tombe. Le parti démocrate aura  sans doute un jeune candidat et l’argumentaire de l’âge va se retourner contre Trump.

 

Trump souhaiterait que le candidat démocrate n’ait  pas le temps de développer sa campagne en réclamant d’ores et déjà la démission de Biden : « Joe Biden  l’escroc n’était pas apte à être candidat et il n’est certainement pas apte à exercer ses fonctions. » Hier, déjà, lors d’un meeting dans le Michigan -le premier depuis la tentative d’assassinat dont il a fait l’objet il y a huit jours- le populiste avait sorti la sulfateuse pour caricaturer celui qui était encore son adversaire, le traitant de « stupide » et de « vieillard faible ».

 

républicain va devoir travailler un peu plus pour sa prochaine confrontation télévisée, dont la date n’est pas encore connue. Selon toute vraisemblance, c’est Kamala Harris qui va se dresser sur son chemin. Or, jusqu’à présent, les flèches qu’il a décochées à l’endroit de la vice-présidente restent bien inoffensives.

Hier soir, il a ajouté un nouvel argument, tout aussi faible, qualifiant Harris l’ancienne procureure de « cinglée ». Sans doute le populiste, qui n’aime rien tant que les insultes ad hominem, va-t-il trouver dans le parcours et pédigrée de la vice-présidente matière à de nouvelles agressions.  « Il est certain que les Républicains auraient préféré garder le duel face à Joe Biden, affirme la chercheuse Nicole Bacharan. Mais la campagne de Donald Trump est extrêmement installée et tout va bien pour lui. C’est encore plus vrai depuis la tentative d’assassinat dont il a été victime. »

 

Présidentielle américaine: Obama pour que Biden se retire

Présidentielle américaine: Obama pour que Biden se retire

Les uns après les autres, les responsables démocrates s’interrogent sérieusement sur les possibilités de victoire de Bident. Le mouvement devrait s’amplifier d’une part après les gaffes de l’intéressé et compte tenu de l’agression de Trump ; un événement qui vient évidemment renforcer les chances de l’ancien président. Cette fois c’est Obama qui se lâche , une opinion qui devrait être suivie par d’autres.

L’ancien président Barack Obama a déclaré à ses alliés ces derniers jours que le chemin de la victoire de Joe Biden s’était considérablement réduit et qu’il pensait que le président américain devait sérieusement envisager la viabilité de sa candidature, a rapporté jeudi 18 juillet le Washington Post, citant plusieurs personnes informées de la réflexion de M. Obama. Le journal précise que l’ancien président n’a pas réagi à cette information.

La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a également averti en privé M. Biden que les démocrates pourraient perdre la possibilité de prendre le contrôle de la Chambre des représentants s’il ne s’éloignait pas de la course. C’est ce qu’affirment plusieurs personnes au fait de ces conversations privées, qui ont parlé sous le couvert de l’anonymat.

 

Depuis son débat calamiteux fin juin face à Donald Trump, au cours duquel il a souvent peiné à articuler sa pensée, Joe Biden est sous pression d’une partie des démocrates qui doutent de sa capacité à affronter et battre le candidat républicain le 5 novembre.

Candidature Biden de plus en plus contestée

Candidature Biden de plus en plus contestée

Une figure du Parti démocrate américain, Adam Schiff, a appelé mercredi 17 juillet le président Joe Biden à retirer sa candidature à un deuxième mandat. 

Les appels au président à abandonner sa candidature se multiplient. Adam Schiff , hautu responsable du parti démocrate rejoint ainsi la frondeLe puissant chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a lui aussi mis son poids dans la balance pour que Joe Biden jette l’éponge. «Schumer a vigoureusement fait valoir qu’il serait préférable pour Biden, pour le parti démocrate et pour le pays qu’il se retire», a rapporté un journaliste de la chaîne mercredi. L’équipe du ténor démocrate n’a pas vraiment démenti, soulignant simplement qu’«à moins que la source d’ABC ne soit le sénateur Chuck Schumer ou le président Joe Biden», cette information n’était «que pure spéculation». ABC estime que le chef du parti démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, aurait également rejoint la fronde.

 

Biden condamne l’attaque contre Trump

Biden condamne l’attaque contre Trump

L’ex-président américain a été visé par des tirs lors d’un meeting de campagne ce samedi 13 juillet en Pennsylvanie. L’actuel locataire de la Maison Blanche lui a apporté son soutien.

« Chacun doit condamner » les tirs au meeting de Donald Trump samedi 13 juillet, a affirmé le président américain Joe Biden dans une courte allocution. Le démocrate a également déclaré espérer pouvoir parler « ce soir » à son rival républicain à la présidentielle de novembre.

Quelques minutes plus tôt, le président américain s’était dit « soulagé » d’apprendre que Donald Trump est « sain et sauf et va bien ». « Il n’y a pas de place pour ce genre de violence en Amérique », avait également déclaré le président démocrate, via la Maison Blanche.

Outre le tireur présumé, un spectateur a été tué et deux autres ont été grièvement blessés, a annoncé le Secret Service, chargé de la protection des présidents et ex-présidents.

Trump : un délinquant et un fou pour Biden

Trump :  un délinquant et un fou  pour Biden

«Pour la première fois dans l’histoire américaine, un ex-président qui est un délinquant condamné par la justice se présente à la présidence», a déclaré lors d’un événement de campagne dans le Connecticut Biden  le président démocrate, qui affrontera son prédécesseur à l’élection présidentielle le 5 novembre.

«Aussi perturbant que cela puisse être, son offensive tous azimuts sur le système judiciaire américain est encore plus néfaste», a ajouté Joe Biden, affirmant que la campagne était «entrée en terrain inconnu la semaine dernière». Pour le président démocrate, Donald Trump représenterait une menace encore plus grande pour la démocratie américaine s’il remportait à nouveau la Maison-Blanche en novembre. «Quelque chose s’est brisé dans ce gars-là pour de vrai» après sa défaite à la dernière présidentielle, a lancé Joe Biden. «Ça le rend littéralement fou», a-t-il ajouté.

« Il dit que s’il perd, il va y avoir un bain de sang en Amérique. Quel genre d’homme dit ça? »

Joe Biden

Joe Biden a également fustigé les déclarations de Donald Trump, affirmant dimanche qu’une condamnation à de la prison ferme pourrait être «un point de rupture» pour ses partisans. Ces propos ont une résonance particulière dans un pays encore marqué par l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021, lorsque des partisans du républicain ont tenté d’empêcher la certification de la victoire à la présidentielle par Joe Biden. «Il dit que s’il perd, il va y avoir un bain de sang en Amérique. Quel genre d’homme dit ça?», a déclaré le démocrate lundi.

Le seul commentaire précédent de Joe Biden sur le verdict de culpabilité de Donald Trump était vendredi à la Maison-Blanche, quand il a déclaré que «nul n’est au-dessus des lois» - sans aller jusqu’à le qualifier de délinquant. L’équipe de campagne du démocrate joue depuis le début un numéro d’équilibriste autour des déboires judiciaires de Donald Trump – ne s’aventurant pas à l’attaquer frontalement sur ce sujet.

 

Ukraine- Biden donne son feu vert pour attaquer la Russie sur son sol

Ukraine- Biden donne son feu vert pour attaquer la Russie sur son sol

 

Un tournant important sans doute de la guerre puisque Biden vient de donner son feu vert que l’Ukraine attaque la Russie sur son sol pour défendre Kharkiv.

 

 

La Russie doit maintenant sans doute comprendre que la ligne rouge a été franchie et que ses attaques destructrices et souvent meurtrières sur la deuxième ville du pays légitime désormais des ripostes de l’Ukraine sur le seul même russe.

Il est clair qu’il faut donner un signal fort à Poutine qui ne cesse de gagner du terrain la est ailleurs en ignorant par ailleurs aussi bien le droit international que tout simplement la vie humaine. Un signal partagé désormais par la plupart des pays d’Europe également

Le risque évidemment c’est d’accroître l’intensité du conflit voir de favoriser son extension géographique. Mais l’autre risque c’est de voir Poutine progressivement coloniser  de plus en plus de territoires dans l’est de l’Europe mais aussi ailleurs comme en Afrique.

Il faudra par contre que les pays occidentaux ne se contentent pas de mots et se mettre réellement en situation d’économie de guerre pour se mettre en situation de répondre à des attaques irresponsables de la Russie.

Guerre Ukraine- Biden donne son feu vert pour attaquer la Russie

Guerre Ukraine- Biden donne son feu vert pour attaquer la Russie

 

Un tournant important sans doute de la guerre puisque Biden vient de donner son feu vert que l’Ukraine attaque la Russie sur son sol pour défendre Kharkiv.

 

 

La Russie doit maintenant sans doute comprendre que la ligne rouge a été franchie et que ses attaques destructrices et souvent meurtrières sur la deuxième ville du pays légitime désormais des ripostes de l’Ukraine sur le seul même russe.

Il est clair qu’il faut donner un signal fort à Poutine qui ne cesse de gagner du terrain la est ailleurs en ignorant par ailleurs aussi bien le droit international que tout simplement la vie humaine. Un signal partagé désormais par la plupart des pays d’Europe également

Le risque évidemment c’est d’accroître l’intensité du conflit voir de favoriser son extension géographique. Mais l’autre risque c’est de voir Poutine progressivement coloniser  de plus en plus de territoires dans l’est de l’Europe mais aussi ailleurs comme en Afrique.

Il faudra par contre que les pays occidentaux ne se contentent pas de mots et se mettre réellement en situation d’économie de guerre pour se mettre en situation de répondre à des attaques irresponsables de la Russie.

Ukraine- Biden donne son feu vert pour attaquer la Russie

Ukraine- Biden donne son feu vert pour attaquer la Russie

 

Un tournant important sans doute de la guerre puisque Biden vient de donner son feu vert que l’Ukraine attaque la Russie sur son sol pour défendre Kharkiv.

 

 

La Russie doit maintenant sans doute comprendre que la ligne rouge a été franchie et que ses attaques destructrices et souvent meurtrières sur la deuxième ville du pays légitime désormais des ripostes de l’Ukraine sur le seul même russe.

Il est clair qu’il faut donner un signal fort à Poutine qui ne cesse de gagner du terrain la est ailleurs en ignorant par ailleurs aussi bien le droit international que tout simplement la vie humaine.

Le risque évidemment c’est d’accroître l’intensité du conflit voir de favoriser son extension géographique. Mais l’autre risque c’est de voir Poutine progressivement coloniser  de plus en plus de territoires dans l’est de l’Europe mais aussi ailleurs comme en Afrique.

Il faudra par contre que les pays occidentaux ne se contentent pas de mots et se mettre réellement en situation d’économie de guerre pour se mettre en situation de répondre à des attaques irresponsables de la Russie.

Biden recommande la modération à Israël

Biden recommande la modération à Israël

 

Les États-Unis ont clairement fait comprendre à Israël qu’ils demeuraient des alliés indéfectibles en cas d’attaque extérieure. Pour autant, ils ont déjà condamné la poursuite de la guerre à Gaza et recommande maintenant la modération à Israël vis-à-vis de l’Iran. Ils ont d’ailleurs fait clairement savoir à Israël qu’il était hors de question pour eux de participer à une telle attaque .

Cela pour deux raisons d’une part pour des questions géo stratégiques afin de ne pas isoler Israël du monde arabe qui l’entoure mais aussi pour des questions de politique interne aux États-Unis compte tenu de la proximité des élections présidentielles.

Même si Téhéran a annoncé que son opération était terminée, le président américain doit à présent convaincre Israël de ne pas entreprendre de représailles susceptibles d’entraîner une conflagration régionale.

Présidentielles US : Biden devant Trump ?

Présidentielles  US : Biden devant Trump ?

 

 

 Selon le dernier sondage Reuters/Ipsos, , 39% des personnes inscrites sur les listes électorales disent avoir l’intention de voter pour le président démocrate sortant, contre 38% pour son rival républicain. La marge d’erreur est de 1,8%. Autant dire qu’on ne peut guère en tirer de conclusions quant aux futurs résultats. 

 

En cas de course à trois, le candidat indépendant Robert F. Kennedy Jr recueille 15% d’intentions de vote chez les électeurs inscrits, contre 17% lors d’un précédent sondage en janvier.

S’il ne se présentait pas, 50% des électeurs inscrits ont dit vouloir voter pour Joe Biden et 48% pour Donald Trump, les 2% restants ne souhaitant pas se prononcer.

Une des inconnues du scrutin est le vote des républicains modérés qui ont voté en faveur de Nikki Haley lors des primaires de leur parti : à l’heure actuelle, seuls 37% d’entre eux se disent prêts à voter pour Donald Trump, 16% pour Joe Biden et les autres pour un autre candidat ou pas du tout.

 

Biden, Trump: Des candidatures de plus de 5 milliards pour la campagne

Biden, Trump: Des candidatures de plus de 5 milliards pour la campagne

 Selon la Commission électorale fédérale (FEC), les candidats avaient dépensé au total 1,6 milliard de dollars lors du cycle électoral présidentiel de 2016. Ce montant avait bondi à 4,1 milliards de dollars pour le cycle 2020. Il sera probablement encore beaucoup plus élevé cette année. Et il apparaît que c’est le président sortant Joe Biden qui en bénéficie au premier chef, plus que son très probable adversaire le 5 novembre prochain, Donald Trump.

 

par
Par Paul Whiteley, Professor, Department of Government, University of Essex dans « la Tribune »

Les dons aux fonds de financement des campagnes présidentielles proviennent de particuliers, de partis politiques et de Comités d’action politique (les fameux Pacs). Ces derniers collectent des fonds pour promouvoir leurs candidats ou pour s’opposer à leurs adversaires. Ils sont juridiquement indépendants des fonds de campagne gérés directement par les candidats et les partis, mais ils agissent de concert avec eux, par exemple en finançant des publicités favorables aux positions prises par les candidats qu’ils soutiennent et aux politiques que ceux-ci promeuvent.

Si les campagnes politiques aux États-Unis sont si coûteuses, c’est parce qu’elles durent longtemps et nécessitent la diffusion de publicités onéreuses. Dès qu’un nouveau président est élu, les préparatifs commencent pour les élections législatives de mi-mandat, deux ans plus tard, ainsi que pour la prochaine série de primaires présidentielles.

La FEC actualise en permanence les chiffres relatifs aux fonds collectés et dépensés dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle de 2024. À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’ensemble des candidats ont récolté un peu plus de 397 millions de dollars et en ont dépensé un peu moins de 294 millions de dollars depuis janvier 2021. Les Républicains ont collecté 225 millions de dollars et les Démocrates 103 millions.

En ce qui concerne les dépenses pour la campagne électorale de 2024, à ce jour les Républicains ont dépensé 191 millions de dollars et les Démocrates 48 millions. Ces sommes n’incluent pas les fonds collectés par les campagnes menées en vue du renouvellement du Congrès (33 sièges du Sénat sur 100 et la totalité des 435 sièges de la Chambre seront également mis en jeu le 5 novembre prochain) et des élections locales au niveau des États, mais concernent uniquement les candidats à l’élection présidentielle.

L’important écart observé entre les dépenses des deux partis s’explique par le fait que Joe Biden n’a pas de rivaux importants pour l’investiture du Parti démocrate, alors que les Républicains ont commencé avec neuf candidats certifiés par le Comité national de leur parti. Les dépenses de ces candidats s’ajoutent au total des fonds collectés.

Environ 18 % des habitants du pays ont donné de l’argent à un candidat ou à un parti lors de la campagne présidentielle de 2020, selon l’American National Election Study. Ces petits dons provenant de particuliers soient largement motivés par leur attachement à un parti ou à un candidat.

Il n’en va généralement pas de même en ce qui concerne les dons des entreprises aux Pacs soutenant les candidats. Ces dons relèvent souvent d’une stratégie consistant à « se couvrir » en donnant de l’argent aux deux camps afin de ne pas se retrouver dans la ligne de mire du vainqueur si on a eu le tort de miser exclusivement sur son adversaire vaincu. Par exemple, le site OpenSecrets, consacré à la circulation de l’argent dans la vie politique américaine, montre qu’en 2020 ExxonMobil a alloué 58 % de ses dons politiques aux Républicains et 42 % aux Démocrates.

Donald Trump est confronté à un certain nombre de défis en matière de collecte de fonds. À la mi-février, il avait récolté moins d’argent que Joe Biden.

Les données de la FEC montrent que, jusqu’à présent, Biden a récolté pour sa campagne environ 92 millions de dollars, et Trump un peu moins de 85,3 millions de dollars.

Lors de l’élection de 2020, Trump a, sans surprise, obtenu plus de voix dans les États traditionnellement acquis aux Républicains ; or ces États ont tendance à être plus pauvres que ceux soutenant les Démocrates. Cela signifie qu’il est susceptible de recevoir moins d’argent provenant de dons individuels que Biden. En outre, l’écart entre les revenus des personnes habitant dans les États « rouges » (républicains) et de celles habitant les États « bleus » (démocrates) ne cesse de se creuser, et pourrait encore augmenter d’ici à la tenue de l’élection.

Autre constat déplaisant pour Trump : en 2020, les dons anonymes de personnes très riches via des organisations qualifiées de « super Pacs » ont massivement favorisé les Démocrates plutôt que les Républicains. En 2020, ces dons ont dépassé le milliard de dollars : leur répartition est donc un enjeu majeur.

Selon OpenSecrets, lors de la campagne de 2020 Biden a reçu 174 millions de dollars de cet « argent noir » (dark money) et Trump seulement 25 millions. Ce déséquilibre en faveur de Biden pourrait être encore plus important cette année si comme cela semble probable, Trump obtient l’investiture républicaine.

Il est intéressant de noter que Nikki Haley, la dernière rivale de Donald Trump encore en lice pour les primaires républicaines, a reçu des sommes élevées de la part de riches donateurs qui, même si sa candidature est probablement vouée à l’échec, la préfèrent clairement à Trump.

Enfin, l’ex-président risque 83 millions de dollars d’amende suite à sa condamnation par un jury new-yorkais pour agression sexuelle contre la chroniqueuse E. Jean Carroll. Dans un autre procès, concernant son empire commercial à New York, le juge a décidé que des fraudes ont été commises et l’a condamné à une amende totale de 355 millions de dollars.

La FEC surveille de près le financement des campagnes électorales. : Trump doit donc résister à la tentation d’utiliser ses fonds de campagne pour payer ces amendes, car cela serait illégal.

Dans l’ensemble, tout cela signifie que les dépenses de campagne de Joe Biden seront largement supérieures à celles de Donald Trump. Pour autant, dans quelle mesure ce différentiel peut-il peser sur le résultat de l’élection ?

Des recherches récentes démontrent que les dépenses de campagne dans les élections américaines ont un impact significatif sur les votes en faveur des candidats, bien qu’elles tendent avant tout à mobiliser les indécis, plus qu’elles n’incitent les citoyens à changer leur intention de vote.

Il en ressort que plus les dépenses des Démocrates surpasseront celles des Républicains lors de la campagne de 2024, plus il y aura de chances que Joe Biden batte Donald Trump… et vice versa.

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Par Paul Whiteley, Professor, Department of Government, University of Essex
La version originale de cet article a été publiée en anglais.

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