Archive pour le Tag 'Biden'

L’administration Biden pour l’interventionnisme actif

L’administration Biden pour l’interventionnisme actif

Mary Lovely ,Economiste et grande spécialiste des relations commerciales sino-américaines, estime que les États-Unis ont choisi délibérément l’interventionnisme actif pour servir leurs intérêts. Interview dans les Échos


Joe Biden célèbre l’anniversaire de l’Inflation Reduction Act et du Chips Act. Voyez-vous ces deux lois comme de la politique économique ou un moyen stratégique de renforcer la sécurité nationale ?

Les deux sont mêlés. La situation dans les semi-conducteurs est unique, compte tenu du niveau de concentration géographique de cette industrie en Asie et de l’importance de TSMC. Ce n’était pas facile pour l’administration Biden de faire passer cette loi, mais en mettant en avant cet objectif de sécurité nationale, cela a été plus simple à vendre que d’autres projets. Pour l’IRA, ils ont utilisé des arguments à la fois géopolitiques et économiques pour rattraper un grand retard de l’automobile dans l’électrique. Mais cela isole l’industrie américaine, à cause des subventions liées à la localisation de l’assemblage, au contenu des batteries ou à l’origine des composants.

Comme définiriez-vous les « Bidenomics » ?

C’est de l’interventionnisme actif pour orienter la direction à prendre pour la production américaine . C’est très dirigé sur la manufacture et sur les salariés syndiqués. Les « Bidenomics » ont largement ignoré d’autres emplois, comme ceux de services. Mais les secteurs ont été très bien choisis – les semi-conducteurs, l’automobile, les nouvelles énergies -, parce qu’ils sont cruciaux pour l’économie future. Et ils ont des propriétés systémiques, en raison de leur utilisation pour d’autres industries. Ils auront un impact très profond sur l’avenir des Etats-Unis.


Pouvez-vous le mesurer ?

Je ne peux pas. On sait que les Etats-Unis ne seront pas autosuffisants en semi-conducteurs, mais l’impact sera profond, y compris dans l’automobile. En même temps, Biden a échoué à se saisir d’un agenda plus large sur le commerce international. Rien n’a vraiment été fait pour raviver les processus de règlement des différends au sein de l’Organisation mondiale du commerce. L’administration Biden a clairement adopté la discrimination dans les échanges, en choisissant de maintenir les droits de douane et d’accroître le contrôle sur les exportations. C’est plus systématique que ce que l’on a vu sous l’administration Trump. Pour ce qui relève de l’intégration entre les Etats-Unis et la Chine, ils se sont saisis de certaines de ses préoccupations et ils ont amplifié leur efficacité.

L’économie américaine a très bien récupéré du Covid, mieux que beaucoup d’autres pays, et Biden n’en tire pas de crédit. C’est une part du mystère de la politique américaine, mais la polarisation est identitaire et beaucoup de gens refusent d’embrasser Biden sur d’autres sujets. La rhétorique est autour du wokisme, pas de l’économie.

La politique de rapatriement des chaînes d’approvisionnement va-t-elle créer de l’inflation ?

Il n’y a pas de doute sur le fait que la politique de relocalisation coûtera plus cher, la question est de savoir combien. Avec le Chips Act, par exemple, le fondeur TSMC a dit qu’il avait besoin de subventions parce que ça coûtera plus cher, et en même temps on voit un certain excédent de puces. Donc le surcoût dépendra des conditions du moment, mais la base, c’est que les coûts seront plus élevés parce que la relocalisation implique des usines et tout un écosystème dupliqué, avec un coût du travail plus élevé aux Etats-Unis, mais aussi des coûts pour se conformer aux règles environnementales.

Si l’Asie du Sud-Est a eu autant de succès pour devenir l’usine du monde, c’est parce qu’elle a été capable de faire cela à une telle échelle avec les fournisseurs. Bouger cela, et construire ce nouvel écosystème : si cela se fait, cela va prendre du temps. Il faut que quelqu’un en supporte le coût, et ce sera le consommateur, ou le gouvernement. On le voit aux Etats-Unis mais aussi en Allemagne ces derniers jours .

États-Unis : une nouvelle taxe sur les milliardaires (Biden

États-Unis : une nouvelle taxe sur les milliardaires (Biden)


Contrairement à Macron, le président américain condamne nettement la théorie du ruissellement qui supposerait que plus les riches sont riches et plus les pauvres sortent aussi de leur misère.

Le Président américain envisage donc de rétablir l’équilibre au profit des couches moyennes écrasées depuis des décennies. Un discours toutefois qui a peu de chances de trouver rapidement des réalisations concrètes content tenu de la majorité républicaine à la chambre des représentants. Un discours aussi dans la perspective des élections de 2024 qui fait aussi écho à la situation française.

Le président américain Joe Biden a jugé « scandaleux » les gigantesques bénéfices des compagnies pétrolières. Il veut réformer le système fiscal aux États-Unis.

Joe Biden, jugeant « scandaleux » les gigantesques bénéfices des compagnies pétrolières, a appelé ce mardi lors de son discours sur l’état de l’Union à mettre en place une « taxe minimale » sur les milliardaires.

« Le système fiscal n’est pas juste », a déclaré le président américain devant le Congrès. « Je propose de quadrupler les impôts » concernant les rachats d’actions « pour encourager les investissements sur le long terme », a-t-il également proposé lors de son discours sur l’état de l’Union.

« Durant des décennies, la classe moyenne a été écrasée », a-t-il déploré. « Les emplois bien rémunérés partaient à l’étranger, les usines fermaient », a-t-il énuméré.
« Je me suis présenté pour vraiment changer les choses, pour être certain que l’économie fonctionne pour tous afin que chacun puisse être fier de ce qu’il fait », a-t-il déclaré.

Négociations en Ukraine: Biden et Xi Jinping, les vrais médiateurs

Négociations en Ukraine: Biden et Xi Jinping, les vrais médiateurs


Macron semble avoir renoncer à jouer un rôle central dans la future négociation pour mettre fin au conflit en Ukraine. Il vient en effet d’adresser une demande à la Chine de peser sur la Russie pour parvenir à la paix ; sans doute que la France ne peut jouer qu’un rôle très accessoire. La vérité sans doute c’est que deux seuls pays peuvent réellement influencer la situation à savoir la Chine et les États-Unis.

Aux États-Unis, le débat est ouvert sur la nécessité de mettre assez rapidement conflit en Ukraine. Les Américains disposent d’un atout considérable puisque ce sont eux qui fournissent 90 % de l’armement à Kiev. Du côté chinois, on dispose aussi d’arguments puisque Poutine met progressivement son pays en tutelle de la Chine. La Chine est en effet désormais le principal débouché des ressources russes mais l’allié le plus significatif a déjà largement pesé pour empêcher l’utilisation de l’arme nucléaire et souhaite maintenant un apaisement en Ukraine car Pékin est aussi touché par le ralentissement économique international. La France ou la Turquie souhaiteraient bien exercer ce rôle de médiateur mais elles sont bien trop faibles pour influencer les partis, elles jouent davantage un rôle d’équilibriste ( pas toujours bien apprécié!) plutôt qu’un rôle d’équilibre.

Aussi bien pour le président chinois que pour le président américain, la priorité est de retour d’une situation géopolitique suffisamment stable pour permettre au business mondial de repartir. Alors que le conflit en Ukraine a agi comme une sorte de détonateur pour détruire la croissance. Même en Chine l’activité générale faiblit de manière très dangereuse.

Du coup, les deux présidents semblent être tombés d’accord pour que cesse enfin le très perturbant conflit en Ukraine. En vérité, les vrais influenceurs sont bien américains et chinois. Ils sont les seuls à pouvoir peser sur les deux belligérants pour les contraindre à s’engager sur le chemin de la paix.

La Chine a déjà fait connaître à la Russie qu’elle condamnerait fermement toute éventualité d’un recours à l’arme nucléaire et défend l’idée d’une stabilité des frontières( Taïwan exceptée évidemment mais qui n’est pas réellement indépendante).

De leur côté, les États-Unis constituent est de très loin le principal soutient militaire à l’Ukraine et ont donc les moyens de peser sur la diplomatie de Kiev.

Le président américain a expliqué que certains malentendus avaient été levés, notamment sur l’épineux dossier du statut de Taïwan qui obsède le régime communiste de Pékin. « Taïwan fait partie des intérêts fondamentaux de la Chine. C’est la première ligne rouge qui ne doit pas être franchie. Quiconque cherche à séparer Taïwan de la Chine violera les intérêts fondamentaux de la Chine et le peuple chinois ne le permettra jamais », avait averti Xi Jinping au début de leurs échanges, dans un hôtel de luxe, barricadé par les forces de sécurité des deux pays.

Notre politique n’a absolument pas changé », l’a rassuré Joe Biden, en affirmant qu’il continuerait de respecter le principe d’une « Chine unique », qui consiste à ne reconnaître qu’une seule Chine dont ferait partie Taïwan. « Je ne vois donc aucune intention de la Chine d’envahir Taïwan », a conclu le dirigeant américain.

Expliquant que d’autres dossiers politiques et économiques allaient encore nécessiter de longs bras de fer, Joe Biden a indiqué que Pékin et Washington s’étaient entendus sur une multiplication des visites ministérielles bilatérales pour « garder les canaux de communication toujours ouverts ». Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, se rendra ainsi très prochainement à Pékin pour poursuivre les échanges, notamment sur les questions internationales où les deux nations pourraient s’entendre pour peser sur le cours du monde. Ce lundi, elles ont, par exemple, mis en garde contre l’utilisation de l’arme nucléaire en Ukraine.

Biden et Xi Jinping : Les vrais négociateurs du conflit en Ukraine

Biden et Xi Jinping : Les vrais négociateurs du conflit en Ukraine

Aux États-Unis, le débat est ouvert sur la nécessité de mettre assez rapidement conflit en Ukraine. Les Américains disposent d’un atout considérable puisque ce sont eux qui fournissent 90 % de l’armement à Kiev. Du côté chinois, on dispose aussi d’arguments puisque Poutine met progressivement son pays en tutelle de la Chine. La Chine est en effet désormais le principal débouché des ressources russes mais l’allié le plus significatif a déjà largement pesé pour empêcher l’utilisation de l’arme nucléaire et souhaite maintenant un apaisement en Ukraine car Pékin est aussi touché par le ralentissement économique international. La France ou la Turquie souhaiteraenit bien exercer ce rôle de médiateur mais elles sont bien trop faibles pour influencer les partis, elles jount davantage un rôle d’équilibriste ( pas toujours bien apprécié!) plutôt qu’un rôle d’équilibre.

Aussi bien pour le président chinois que pour le président américain, la priorité est de retour d’une situation géopolitique suffisamment stable pour permettre au business mondial de repartir. Alors que le conflit en Ukraine a agi comme une sorte de détonateur pour détruire la croissance. Même en Chine l’activité générale faiblit de manière très dangereuse.

Du coup, les deux présidents semblent être tombés d’accord pour que cesse enfin le très perturbant conflit en Ukraine. En vérité, les vrais influenceurs sont bien américains et chinois. Ils sont les seuls à pouvoir peser sur les deux belligérants pour les contraindre à s’engager sur le chemin de la paix.

La Chine a déjà fait connaître à la Russie qu’elle condamnerait fermement toute éventualité d’un recours à l’arme nucléaire et défend l’idée d’une stabilité des frontières( Taïwan exceptée évidemment mais qui n’est pas réellement indépendante).

De leur côté, les États-Unis constituent est de très loin le principal soutient militaire à l’Ukraine et ont donc les moyens de peser sur la diplomatie de Kiev.

Le président américain a expliqué que certains malentendus avaient été levés, notamment sur l’épineux dossier du statut de Taïwan qui obsède le régime communiste de Pékin. « Taïwan fait partie des intérêts fondamentaux de la Chine. C’est la première ligne rouge qui ne doit pas être franchie. Quiconque cherche à séparer Taïwan de la Chine violera les intérêts fondamentaux de la Chine et le peuple chinois ne le permettra jamais », avait averti Xi Jinping au début de leurs échanges, dans un hôtel de luxe, barricadé par les forces de sécurité des deux pays.

Notre politique n’a absolument pas changé », l’a rassuré Joe Biden, en affirmant qu’il continuerait de respecter le principe d’une « Chine unique », qui consiste à ne reconnaître qu’une seule Chine dont ferait partie Taïwan. « Je ne vois donc aucune intention de la Chine d’envahir Taïwan », a conclu le dirigeant américain.

Expliquant que d’autres dossiers politiques et économiques allaient encore nécessiter de longs bras de fer, Joe Biden a indiqué que Pékin et Washington s’étaient entendus sur une multiplication des visites ministérielles bilatérales pour « garder les canaux de communication toujours ouverts ». Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, se rendra ainsi très prochainement à Pékin pour poursuivre les échanges, notamment sur les questions internationales où les deux nations pourraient s’entendre pour peser sur le cours du monde. Ce lundi, elles ont, par exemple, mis en garde contre l’utilisation de l’arme nucléaire en Ukraine.

Joe Biden et Xi Jinping : Les vrais influenceurs du conflit en Ukraine

Joe Biden et Xi Jinping : Les vrais influenceurs du conflit en Ukraine

Aussi bien pour le président chinois que pour le président américain la priorité est de retour d’une situation géopolitique suffisamment stable pour permettre au business mondial de repartir. Alors que le conflit en Ukraine a agi comme une sorte de détonateur pour détruire la croissance. Même en Chine l’activité générale faiblit de manière très dangereuse.

Du coup, les deux présidents semblent être tombés d’accord pour que cesse enfin le très perturbant conflit en Ukraine. En vérité, les vrais influenceurs sont bien américains et chinois. Ils sont les seuls à pouvoir peser sur les deux belligérants pour les contraindre à s’engager sur le chemin de la paix.

La Chine a déjà fait connaître à la Russie qu’elle condamnerait fermement toute éventualité d’un recours à l’arme nucléaire et défend l’idée d’une stabilité des frontières( Taïwan exceptée évidemment mais qui n’est pas réellement indépendante).

De leur côté, les États-Unis constituent est de très loin le principal soutient militaire à l’Ukraine et ont donc les moyens de peser sur la diplomatie de Kiev.

Le président américain a expliqué que certains malentendus avaient été levés, notamment sur l’épineux dossier du statut de Taïwan qui obsède le régime communiste de Pékin. « Taïwan fait partie des intérêts fondamentaux de la Chine. C’est la première ligne rouge qui ne doit pas être franchie. Quiconque cherche à séparer Taïwan de la Chine violera les intérêts fondamentaux de la Chine et le peuple chinois ne le permettra jamais », avait averti Xi Jinping au début de leurs échanges, dans un hôtel de luxe, barricadé par les forces de sécurité des deux pays.

Notre politique n’a absolument pas changé », l’a rassuré Joe Biden, en affirmant qu’il continuerait de respecter le principe d’une « Chine unique », qui consiste à ne reconnaître qu’une seule Chine dont ferait partie Taïwan. « Je ne vois donc aucune intention de la Chine d’envahir Taïwan », a conclu le dirigeant américain.

Expliquant que d’autres dossiers politiques et économiques allaient encore nécessiter de longs bras de fer, Joe Biden a indiqué que Pékin et Washington s’étaient entendus sur une multiplication des visites ministérielles bilatérales pour « garder les canaux de communication toujours ouverts ». Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, se rendra ainsi très prochainement à Pékin pour poursuivre les échanges, notamment sur les questions internationales où les deux nations pourraient s’entendre pour peser sur le cours du monde. Ce lundi, elles ont, par exemple, mis en garde contre l’utilisation de l’arme nucléaire en Ukraine.

Élections intermédiaires États-Unis : ouf pour Biden !

Élections intermédiaires États-Unis : ouf pour Biden !

Le président des États-Unis peut pousser un véritable ouf de soulagement. Il vient tout juste de conserver le Sénat par une voix d’écart. Dans le cas contraire il aurait dû composer avec les républicains voir mettre sous le coude l’essentiel de ses orientations puisqu’aux États-Unis tout se décide avec le Parlement.

En même temps, c’est une énorme défaite pour l’ancien président Trump qui comptait sur ces élections intermédiaires pour se faire une santé et préparer sa candidature aux prochaines présidentielles. Trump a complètement manqué son objectif. Pire, les candidats soutenus par lui ont fait plutôt de très mauvais résultats. En outre, on voit émerger de nouveaux responsables républicains qui revendiquent La candidature pour la prochaine élection présidentielle.

C’est un cinquantième siège décisif, qui permet au parti de Joe Biden de remporter la bataille pour garder la main sur la chambre haute du Congrès jusqu’en 2024, après les élections de mi-mandat. En effet, après plusieurs jours de dépouillage, la sénatrice démocrate sortante Catherine Cortez Masto a finalement remporté samedi soir l’Etat clé du Nevada, éjectant de peu son rival soutenu par l’ex président Donald Trump, le républicain Adam Laxalt. Or, en vertu de la Constitution, la vice-présidente Kamala Harris bénéficie d’une voix décisive, qui peut départager les sénateurs.

De quoi soulager le locataire actuel de la Maison blanche, Joe Biden, puisque les résultats du scrutin lui permettront de conserver une marge de manœuvre importante sur la politique intérieure du pays.
« Je me sens bien et j’attends avec impatience les deux prochaines années . [...] Je pense que cela montre la valeur de nos candidats », a-t-il réagi depuis Phnom Penh, au Cambodge, en marge d’un sommet asiatique.

Depuis le début de sa carrière politique, Donald Trump a bénéficié du soutien bienveillant du groupe de médias conservateurs du milliardaire Rupert Murdoch (Fox News, le New York Post et le Wall Street Journal). Ce n’est plus le cas. La chaîne ultra-conservatrice a publié sur son site internet une tribune titrée* « Ron DeSantis est le nouveau leader du parti républicain », accompagnée du sous-titre : « Les républicains sont prêts à lâcher Donald Trump ».

Guerre en Ukraine : Biden s’engage progressivement vers une guerre totale

Guerre en Ukraine : Biden s’engage progressivement vers une guerre totale

 

 

L’activisme américain dans le conflit en Ukraine, marqué ces derniers jours sur le terrain par des livraisons massives d’armes lourdes comme au niveau de la rhétorique, ravive les questions, souligne dans sa chronique Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».

 

La visite à Kiev est devenue, deux mois après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, un marqueur politique occidental. Elle met en valeur ceux qui y sont les bienvenus, comme la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et sanctionne les responsables dont le comportement passé a été jugé trop accommodant avec la Russie de Vladimir Poutine. Le président allemand Frank-Walter Steinmeier, qui n’a pas été considéré comme le bienvenu par son homologue Volodymyr Zelensky, en a fait l’amère expérience.

La speaker (présidente) démocrate de la Chambre des représentants des Etats-Unis, Nancy Pelosi, est à ce jour la plus haute représentante de son pays à l’avoir effectuée le 30 avril, moins d’une semaine seulement après la visite conjointe, tout aussi significative, du secrétaire d’Etat Antony Blinken et du secrétaire à la défense Lloyd Austin. Sur place, le premier avait évoqué une nouvelle aide massive américaine. Elle a été concrétisée le 28 avril avec l’annonce par le président Joe Biden d’un plan massif de 33 milliards de dollars (environ 31 milliards d’euros), dont les deux tiers consacrés à des approvisionnements en armes.

Le revirement est total après le choc créé aux Etats-Unis par l’évacuation mal préparée et mal exécutée des forces américaines encore présentes sur le sol afghan, en août 2021. Ce fiasco avait été considéré comme le résumé dévastateur de deux décennies de guerres sans fin, en Afghanistan puis en Irak. Malgré l’humiliation infligée par les talibans, comparable à celle provoquée par la chute de Saïgon, en 1975, personne aux Etats-Unis n’en avait pourtant remis en cause le principe. Le pays, disait-on, était fatigué de faire la guerre.

Un peu plus de sept mois plus tard, un tout autre état d’esprit règne à Washington. Après des premières semaines extrêmement prudentes de la part de l’administration de Joe Biden quant à l’ampleur du soutien qu’elle pouvait consentir, il est alimenté par une résilience ukrainienne inattendue, ainsi que par les résultats discutables obtenus par l’armée russe.

Plusieurs ressorts expliquent cet activisme américain. Le premier relève de l’évidence : il est plus facile de s’enrôler dans une guerre par procuration, sans que la vie d’un seul soldat américain soit en jeu sur ce théâtre d’opérations. Le second n’est pas moins important. Pour la première fois sans doute depuis longtemps, les Etats-Unis sont convaincus d’être inattaquables et d’avoir l’histoire pour eux. Enfin, un soutien décisif peut permettre de restaurer en partie un crédit mis à mal par la déroute essuyée à Kaboul.

Dette : amortissement par l’inflation et la baisse de l’euro

Dette : amortissement par l’inflation et la baisse de l’euro

Comme c’était prévisible, la dette va progressivement s’amortir en Europe par l’inflation et la baisse de l’euro. En effet, l’euro s’est de nouveau replié vendredi 1er avril face au dollar américain.

Les deux phénomènes conjoints constitue de fait une sorte de fiscalité qui vient pomper le pouvoir d’achat des ménages, des entreprises et des épargnants.

Précédemment avant l’euro les crises financières ce régulaient surtout par des processus de désolation. Avec l’euro, les dettes des membres de l’union européenne sont mutualisées et se régulent par les taux de change et l’inflation

Vers 21H00 en France, la monnaie unique abandonnait 0,17% face au «greenback», à 1,1048 dollar pour un euro. Le dollar gagnait aussi du terrain sur le franc suisse, le yen ou la livre sterling. 

L’euro n’a, lui, pas profité de la publication d’un indicateur d’inflation en zone euro, qui s’est inscrit à 7,5% en mars, sur un an, un record. «L’inflation élevée va encore augmenter la pression sur la BCE (Banque centrale européenne) pour qu’elle intervienne et monte ses taux», a réagi, dans une note, Joe Manimbo, de Western Union, «mais les prévisions de croissance en zone euro sont en train de mal tourner avec la guerre en Ukraine.»

Un syndicat chez Amazon aux États-Unis: Biden approuve

Un syndicat chez Amazon aux États-Unis: Biden approuve

 

Ce n’est pas en France où les syndicats sont plutôt marginalisés pour ne pas dire discrédités non seulement par certaines directions entreprises mais tout autant par pouvoir politique, les médias, les technocrates voir les intellos. ( À leur décharge certains syndicats par leur radicalité et leur simplisme ont aussi contribué à la baisse de leur audience ). Non, c’est curieusement aux États-Unis que le président américain se félicite de la première création d’un syndicat chez Amazon. Le président américain Joe Biden est «heureux» de la création du tout premier syndicat chez Amazon aux Etats-Unis, a dit vendredi 1er avril sa porte-parole Jen Psaki. Le démocrate, qui ne manque jamais une occasion de louer l’action des organisations syndicales dans le pays, est «heureux que des salariés s’assurent d’être entendus pour les décisions importantes» qui les concernent, a-t-elle déclaré.

En France on reparle parfois du concept de participation gaulliste mais souvent réduite à l’accord d’une petite prime financière loin de la participation réelle à l’allemande par exemple. On voit mal Macron compte tenu de ses orientations politiques se féliciter de la création d’un syndicat,  lui qui a plutôt tendance à shunter toutes les organisations intermédiaires. Notons que précédemment des socialistes avec Mitterrand et la suite n’ont guère manifesté d’intérêt pour la fonction syndicale.

« Poutine doit partir » (Biden)

« Poutine doit partir » (Biden) 

Tandis que plusieurs pays occidentaux ne cessent de montrer une bienveillance coupable vis-à-vis de Poutine en ménageant leurs propos pour qualifier les actes criminels de l’intéressé., Biden réitère en considérant que Poutine doit partir. Précédemment il avait traité le dictateur russe de boucher.

On donnera crédit aux États-Unis d’avoir prévu à l’avance la boucherie décidée par Poutine en Ukraine. Biden semble convaincu que Poutine ne reculera pas et même il aura tendance à étendre le champ d’activité de ses actes guerriers en dehors de ses frontières. Le président américain a certainement raison car au  cours de ces 20 dernières années Poutine n’a jamais reculé. Il a pratiqué bien sûr la terreur à l’intérieur de son propre pays mais aussi au Moyen-Orient en Afrique et maintenant en Ukraine. D’autres ex pays de l’Est pourraient aussi être concernés au motif qu’elle comporte également des populations russophones.

Plusieurs experts et dirigeants de pays alliés des Etats-Unis ont estimé que cette déclaration allait à l’encontre des efforts des Occidentaux pour ne pas justifier une escalade russe dans la guerre menée par Moscou en Ukraine.

Joe Biden a répondu ne pas penser « du tout » que ses propos puissent provoquer une telle escalade.

Interrogé sur ce que le président russe risquait de penser, il a répondu: « je me moque de ce qu’il pense ». « Il va faire ce qu’il pense devoir faire, point final. Il n’est influencé par personne. »

 

Poutine, « le boucher » (Biden)

Poutine, « le boucher » (Biden)

Biden semble moins disposé que certains Européens à se montrer bienveillant vis-à-vis de Poutine. Ainsi lors de sa visite en Pologne, le président américain a tenu à rappeler leurs devoirs aux membres de l’OTAN qui doivent  se montrer solidaires en cas d’attaque d’un de ses membres. Un rappel à tous compris par exemple à la Hongrie. Biden le président américain a traité Poutine de  » boucher ».

 

Biden emploie la même stratégie de communication que Poutine et emploie la terreur sémantique en traitant le dictateur de « boucher ». La simplification et le rapport de force utilisés  en permanence par Poutine, lui-même.

 

« Ne pensez même pas à avancer d’un centimètre en territoire de l’Otan. » La menace de Joe Biden a été très claire. Samedi, lors d’un discours à Varsovie, avant son retour aux États-Unis, le président américain a eu des mots très durs vis-à-vis de Vladimir Poutine , qualifié de « boucher » ou de « dictateur » plus tôt dans la journée : « Cet homme ne peut pas rester au pouvoir. »

Vendredi, pourtant, avançant que « les premiers objectifs [étaient] remplis », Moscou a affirmé que les troupes russes allaient se concentrer sur l’est de l’Ukraine, fief des séparatistes prorusses, et « la libération du Donbass ». Un changement de stratégie ? Ou un message surtout destiné à l’opinion publique russe pour cacher les ratés de l’entrée en guerre de son armée  ? En fait, « l’offensive éclair des Russes pour prendre très rapidement le contrôle du gouvernement ukrainien n’a pas marché », rappelle Marie Dumoulin, directrice du programme Europe élargie au centre de réflexion European Council on Foreign Relations. Même si les Russes semblent revoir leur stratégie à la baisse, cela ne veut pas dire que le conflit va baisser en intensité. « Le conflit va s’inscrire dans la durée, prévoit Marie Dumoulin, et il va être particulièrement brutal. »« Nous devons être lucides, a d’ailleurs affirmé le président américain à Varsovie, cette bataille ne sera pas gagnée en quelques jours ni en quelques mois. Nous devons nous armer pour le long combat à venir. »

Sans doute les deux afin de transformer une défaite en pseudo victoire. Le problème c’est que cette guerre risque de se prolonger dans le temps car les ukrainiens ne sont pas prêts d’abandonner une partie de leur territoire. Poutine de son côté pourrait employer tous les moyens nécessaires à son maintien au pouvoir en Russie.

Samedi, trois missiles ont d’ailleurs frappé un dépôt de carburant et une installation de défense à Lviv, la grande ville de l’Ouest, relativement épargnée depuis le début du conflit. Cinq personnes ont été blessées.​

« La Russie procède toujours par escalade », prévient Tetyana Ogarkova. Pour la responsable du département international à l’Ukraine Crisis Media Center, ses soldats « s’essoufflent sur le terrain ; ils subissent des contre-offensives, alors ils peuvent être tentés d’utiliser des armes chimiques »« Préoccupée », l’Otan a promis jeudi de fournir à l’Ukraine des équipements de détection et de protection contre les armes chimiques, biologiques et nucléaires. « Entendre que l’Otan va nous livrer ces équipements, réagit amèrement Tetyana Ogarkova, c’est comme si, au lieu d’arrêter un agresseur, vous dites à la victime ; “Tiens, je vais te faire un pansement.”»

Intox: « Macron a convaincu Biden et Poutine de se rencontrer »

 

 

 

Alors que la situation est déjà là relativement complexe, Macr on ne cesse de la compliquer encore avec des annonces bidon comme celle parue hier et ce matin dans nombre de grands médias qui bêtement reprennent les communiqués du gouvernement. Exemple d’articles de ce matin:

 »  Alors qu’une guerre était donnée pour imminente, le président américain Joe Biden et le président russe Vladimir Poutine ont donné leur accord de principe à la tenue d’un sommet consacré à la crise ukrainienne, a annoncé lundi la présidence française ».

En fait de rencontres , Poutine a décidé d’envahir le Donbass  et de menacer l’Ukraine tout entière.

Il est clair que dans ces conditions une rencontre n’est pas pour demain entre Biden et Poutine. D’ailleurs les services diplomatiques russes n’ont jamais confirmé la rencontre prochaine de Biden et Poutine.

La vérité évidemment c’est que Macron veut se donner une dimension diplomatique internationale alors qu’il ne joue qu’un rôle accessoire entre les deux grandes puissances concernées.

Il serait utile que les grands médias ne ce limitent pas à la reprise sans analyse des déclarations du pouvoir en place. Une question de déontologie et de crédibilité.

Expulsion du numéro 2 de l’ambassade des Etats-Unis à Moscou: Nouveau coup de bluff ?

Expulsion du numéro 2 de l’ambassade des Etats-Unis à Moscou: Nouveau coup de bluff ?

 

La question se pose de savoir si cette expulsion du numéro deux de l’ambassade des États-Unis n’est pas nouveau coup de bluff de Poutine.

Pour l’instant des deux côtés de la frontière de l’Ukraine aussi bien côté Russie que côté Biélorussie , chacun montre ses muscles et se fait menaçant dans des déclarations faites à des fins surtout médiatiques en tout cas pour l’instant.

On peut sans doute qu’un un incident puis un engrenage qui pourrait conduire à une véritable guerre. Ceci étant la Russie n’a jamais annoncé avant ses intentions d’envahir un pays. Le scénario le plus probable pour l’instant c’est que Poutine mais aussi Biden se veulent menaçants pour faire également oublier certaines difficultés intérieures liées en particulier à leur baisse de popularité

Bart Gorman, qui exerçait les fonctions de chef de mission adjoint, a donc quitté la Russie la semaine dernière, a précisé un haut responsable du département d’Etat.

« L’action de la Russie à l’encontre de notre chef de mission adjoint est injustifiée, nous considérons qu’elle constitue une escalade et nous examinons notre réponse », a déclaré un porte-parole du département d’Etat.

Cet incident diplomatique, qui survient dans un contexte de très fortes tensions autour de l’Ukraine, est le dernier épisode en date d’une série d’expulsions de diplomates entre Washington et Moscou ces derniers mois.

La décision de renvoyer Bart Gorman aux Etats-Unis est une réponse à l’expulsion d’un chef de mission adjoint à l’ambassade de Russie à Washington, alors que Moscou avait demandé qu’il ne quitte les Etats-Unis qu’à l’arrivée de son remplaçant.

 

Ukraine: Biden menace le gazoduc Nord Stream 2

Ukraine: Biden menace le gazoduc Nord Stream 2

 

Pour le président américain, il est clair que si la Russie envahit l’Ukraine ce sera la mort du projet de gazoduc Nord stream 2 ( pratiquement achevé) qui permet à la Russie d’exporter son gaz vers l’Europe.  Sans doute l’argument le plus pertinent en tout cas le plus efficace car la conjoncture économique relativement mauvaise en Russie ne lui permet pas de se priver des ressources de ses exportations.

 «Si la Russie envahit (l’Ukraine), cela veut dire des chars et des troupes qui traversent la frontière de l’Ukraine, encore une fois. Alors il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin», a dit Joe Biden au sujet de ce gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne, déjà construit mais qui n’est pas encore entré en fonctionnement

 En apparence les États-Unis et l’Allemagne manifestent  les mêmes exigences de vis-à-vis de la Russie. Toutefois avec des nuances pour l’Allemagne qui a toujours tenu à préserver les importations de gaz russe nécessaire à son économie depuis la fermeture des centrales nucléaires et le caractère particulièrement très polluant de ses centrales à charbon.

Élection de Biden : Zemmour émet des doutes !

 

Élection de Biden : Zemmour émet des doutes !

 

 

 

Il est clair que Zemmour entretient des relation un peu compliquées avec la démocratie puisque notamment il s’interroge sur la légalité de l’élection du président Biden aux États-Unis. Notons qui n’a pas les mêmes états d’âme  vis-à-vis du président russe (pays où toute opposition et interdite )

Éric Zemmour exprime ses «doutes vis-à-vis de l’élection de Biden ». «Je n’en sais rien, je n’ai pas de preuves, je ne peux pas m’avancer, j’étais à des milliers de kilomètres», commence par expliquer le leader nationaliste.

Selon lui, ce ne serait pas une nouveauté. «J’ai le souvenir que l’élection de John Kennedy en 1960 avait été volée, (…). celle de Georges Bush Junior en 2000 avait été volée», ajoute le candidat à l’élection présidentielle. Lequel prête donc flanc à toutes les théories du complot qui stipulent que l’élite américaine a «volé» l’élection contre le peuple qui aurait majoritairement voté pour Donald Trump. Zemmour qui a l’habitude de rhabiller l’histoire afin qu’elle colle à ses propres convictions y compris complotiste!

S’il était élu à la présidence de la République, Éric Zemmour l’affirme : il traitera avec tout le monde. «Je suis adepte de la realpolitik, c’est-à-dire que je prends les autres États comme ils sont. Je ne fais pas de leçons de morale, je ne juge pas les autres (…). Joe Biden est élu, il est le président des États-Unis, donc je ne connais que Joe Biden», explique-t-il.

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