Archive pour le Tag 'berne'

Economie- Consommation de biens : en berne

Economie- Consommation de biens : en berne


Une baisse de la consommation des biens qui nécessairement va influencer négativement la croissance. De sorte que la France risque de flirter avec la stagnation. Les dépenses des ménages français en biens de consommation ont en effet fortement diminué en mars, reculant de 1 % en volume sur le mois.

La consommation des ménages français en biens a connu sa plus forte baisse depuis 2022 au mois de mars. Les dépenses des ménages en biens de consommation ont en effet fortement diminué en mars, reculant de 1 % en volume sur le mois, a annoncé l’Institut national de la statistique (Insee) ce mercredi 30 avril.

Dans le détail, cette baisse mensuelle s’explique principalement par une diminution de la consommation de biens fabriqués (-1 %) et de la consommation d’énergie (-1,8 %). La consommation alimentaire baisse également de nouveau (-0,5 %).

France- Consommation de biens : en berne

France- Consommation de biens : en berne


Une baisse de la consommation des biens qui nécessairement va influencer négativement la croissance. De sorte que la France risque de flirter avec la stagnation. Les dépenses des ménages français en biens de consommation ont en effet fortement diminué en mars, reculant de 1 % en volume sur le mois.

La consommation des ménages français en biens a connu sa plus forte baisse depuis 2022 au mois de mars. Les dépenses des ménages en biens de consommation ont en effet fortement diminué en mars, reculant de 1 % en volume sur le mois, a annoncé l’Institut national de la statistique (Insee) ce mercredi 30 avril.

Dans le détail, cette baisse mensuelle s’explique principalement par une diminution de la consommation de biens fabriqués (-1 %) et de la consommation d’énergie (-1,8 %). La consommation alimentaire baisse également de nouveau (-0,5 %).

États-Unis : drapeau en berne jour de l’investiture de Trump

États-Unis : drapeau en berne jour de l’investiture de Trump

 

Mauvais présage peut-être avec les drapeaux en berne aux États-Unis notamment le jour de l’investiture de Trump en hommage à l’ancien président Jimmy Carter. En tout cas, Trump a demandé qu’on ne respecte pas cette tradition le jour de son investiture.

 

En raison du décès de l’ancien président américain Jimmy Carter survenu le 29 décembre dernier, les drapeaux resteront en berne pendant 30 jours. C’est l’usage, depuis une proclamation publiée en 1954 par Dwight Eisenhower.

Donald Trump a estimé vendredi que «personne ne voulait voir» les drapeaux en berne pendant sa cérémonie d’investiture du 20 janvier, une décision qui a été prise en hommage à l’ancien président Jimmy Carter. «À cause de la mort du président Jimmy Carter le drapeau va, pour la première fois de l’histoire pendant l’investiture d’un nouveau président, être en berne. Personne ne veut voir ça et aucun Américain ne peut s’en réjouir», a écrit le président élu républicain sur son réseau Truth Social.

 

France: l’emploi en berne

France: l’emploi en berne

Certains experts s’étonnent que l’emploi soit à nouveau orienté à la baisse. Il n’y a pourtant pas de miracle puisque c’est une conséquence directe du très net tassement de la croissance qui devrait tourner autour de 0. 7 % en 2024.Le quatrième trimestre devrait être particulièrement mauvais.  Le phénomène est d’ailleurs mondial. Mais il affecte en particulier la Chine affrontée à des questions financières, d’endettement et de consommation intérieure sans parler de la question plus structurelle de la démographie qui s’écroule et de la mainmise du parti communiste qui étouffe l’économie. Même aux États-Unis on s’interroge maintenant sur la possibilité d’une croissance également en berne depuis l’été. Parmi les éléments explicatifs, il faut aussi prendre en compte la baisse du commerce international notamment concernant le secteur automobile qui s’interroge toujours sur les perspectives de la voiture électrique. À noter également que le contexte géopolitique international n’est pas favorable à une vision sereine de l’avenir en particulier du fait de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, des menaces au Proche-Orient et en mer de Chine.

 

Après un premier trimestre qui avait surpris par son dynamisme, le marché du travail a marqué le pas au printemps. Entre fin mars et fin juin, l’emploi salarié du secteur privé est resté quasi stable, avec 7.900 postes en moins, selon une estimation provisoire de l’Insee publiée ce mardi matin, alors qu’il avait augmenté de 61.000 sur les trois premiers mois de l’année (+0,3 %).

A un peu plus de 21,15 millions, les effectifs salariés dans le secteur privé excèdent toujours leur niveau d’il y a un an de 0,4 % (soit +78.000 postes) et celui d’avant la crise sanitaire (fin 2019) de 6,1 % (+ 1,2 million d’emplois), a précisé l’Institut statistique national.

Pour mémoire, au premier trimestre, l’économie française s’était enrichie de 75.000 emplois au total, dans le privé et le public, salariés ou non. La progression dans le privé tenant principalement de CDD et de deux secteurs d’activité, hôtellerie-restauration et services aux entreprises, nombre d’observateurs y avaient vu un effet préparation aux JO , les jeunes en étant les principaux bénéficiaires.

Les entreprises ont-elles ensuite levé le pied sur les embauches, malgré une croissance du PIB qui s’est avérée plus forte que prévu selon une première estimation de l’Insee La publication, le 30 août prochain, des chiffres définitifs du deuxième trimestre, permettra d’y voir plus clair, d’autant qu’ils infirment souvent les chiffres provisoires, dans un sens comme dans l’autre.

En attendant, l’estimation flash publiée ce mardi montre que l’emploi a continué sa glissade dans la construction, avec 6.300 postes en moins au deuxième trimestre, qui s’ajoutent aux 9.000 perdus sur le premier. Habituelle locomotive du marché du travail, le tertiaire marchand hors intérim est quasi stable, ne gagnant que 6.300 emplois après +50.700. L’intérim s’affiche en net recul (-20.000). L’agriculture a connu le même sort, quoique de manière plus mesurée (-2.100).

Dans sa dernière note de conjoncture – publiée le 9 juillet, mais réalisée avant la dissolution de l’Assemblée – l’Insee tablait sur une progression de l’emploi total modérée de 0,1 sur chacun des trois derniers trimestres de l’année. Soit +185.000 postes, fin 2024, sur un an.

Economie: Comme la croissance, l’emploi en berne

Economie: Comme la croissance, l’emploi en berne

Certains experts s’étonnent que l’emploi soit à nouveau orienté à la baisse. Il n’y a pourtant pas de miracle puisque c’est une conséquence directe du très net tassement de la croissance qui devrait tourner autour de 0. 7 % en 2024. Le phénomène est d’ailleurs mondial. Mais il affecte en particulier la Chine affrontée à des questions financières, d’endettement et de consommation intérieure sans parler de la question plus structurelle de la démographie qui s’écroule et de la mainmise du parti communiste qui étouffe l’économie. Même aux États-Unis on s’interroge maintenant sur la possibilité d’une croissance également en berne depuis l’été. Parmi les éléments explicatifs, il faut aussi prendre en compte la baisse du commerce international notamment concernant le secteur automobile qui s’interroge toujours sur les perspectives de la voiture électrique. À noter également que le contexte géopolitique international n’est pas favorable à une vision sereine de l’avenir en particulier du fait de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, des menaces au Proche-Orient et en mer de Chine.

 

Après un premier trimestre qui avait surpris par son dynamisme, le marché du travail a marqué le pas au printemps. Entre fin mars et fin juin, l’emploi salarié du secteur privé est resté quasi stable, avec 7.900 postes en moins, selon une estimation provisoire de l’Insee publiée ce mardi matin, alors qu’il avait augmenté de 61.000 sur les trois premiers mois de l’année (+0,3 %).

A un peu plus de 21,15 millions, les effectifs salariés dans le secteur privé excèdent toujours leur niveau d’il y a un an de 0,4 % (soit +78.000 postes) et celui d’avant la crise sanitaire (fin 2019) de 6,1 % (+ 1,2 million d’emplois), a précisé l’Institut statistique national.

Pour mémoire, au premier trimestre, l’économie française s’était enrichie de 75.000 emplois au total, dans le privé et le public, salariés ou non. La progression dans le privé tenant principalement de CDD et de deux secteurs d’activité, hôtellerie-restauration et services aux entreprises, nombre d’observateurs y avaient vu un effet préparation aux JO , les jeunes en étant les principaux bénéficiaires.

Les entreprises ont-elles ensuite levé le pied sur les embauches, malgré une croissance du PIB qui s’est avérée plus forte que prévu selon une première estimation de l’Insee La publication, le 30 août prochain, des chiffres définitifs du deuxième trimestre, permettra d’y voir plus clair, d’autant qu’ils infirment souvent les chiffres provisoires, dans un sens comme dans l’autre.

En attendant, l’estimation flash publiée ce mardi montre que l’emploi a continué sa glissade dans la construction, avec 6.300 postes en moins au deuxième trimestre, qui s’ajoutent aux 9.000 perdus sur le premier. Habituelle locomotive du marché du travail, le tertiaire marchand hors intérim est quasi stable, ne gagnant que 6.300 emplois après +50.700. L’intérim s’affiche en net recul (-20.000). L’agriculture a connu le même sort, quoique de manière plus mesurée (-2.100).

Dans sa dernière note de conjoncture – publiée le 9 juillet, mais réalisée avant la dissolution de l’Assemblée – l’Insee tablait sur une progression de l’emploi total modérée de 0,1 sur chacun des trois derniers trimestres de l’année. Soit +185.000 postes, fin 2024, sur un an.

Comme la croissance, l’emploi en berne

Comme la croissance, l’emploi en berne

Certains experts s’étonnent que l’emploi soit à nouveau orienté à la baisse. Il n’y a pourtant pas de miracle puisque c’est une conséquence directe du très net tassement de la croissance qui devrait tourner autour de 0. 7 % en 2024. Le phénomène est d’ailleurs mondial. Mais il affecte en particulier la Chine affrontée à des questions financières, d’endettement et de consommation intérieure sans parler de la question plus structurelle de la démographie qui s’écroule et de la mainmise du parti communiste qui étouffe l’économie. Même aux États-Unis on s’interroge maintenant sur la possibilité d’une croissance également en berne depuis l’été. Parmi les éléments explicatifs, il faut aussi prendre en compte la baisse du commerce international notamment concernant le secteur automobile qui s’interroge toujours sur les perspectives de la voiture électrique. À noter également que le contexte géopolitique international n’est pas favorable à une vision sereine de l’avenir en particulier du fait de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, des menaces au Proche-Orient et en mer de Chine.

 

Après un premier trimestre qui avait surpris par son dynamisme, le marché du travail a marqué le pas au printemps. Entre fin mars et fin juin, l’emploi salarié du secteur privé est resté quasi stable, avec 7.900 postes en moins, selon une estimation provisoire de l’Insee publiée ce mardi matin, alors qu’il avait augmenté de 61.000 sur les trois premiers mois de l’année (+0,3 %).

A un peu plus de 21,15 millions, les effectifs salariés dans le secteur privé excèdent toujours leur niveau d’il y a un an de 0,4 % (soit +78.000 postes) et celui d’avant la crise sanitaire (fin 2019) de 6,1 % (+ 1,2 million d’emplois), a précisé l’Institut statistique national.

Pour mémoire, au premier trimestre, l’économie française s’était enrichie de 75.000 emplois au total, dans le privé et le public, salariés ou non. La progression dans le privé tenant principalement de CDD et de deux secteurs d’activité, hôtellerie-restauration et services aux entreprises, nombre d’observateurs y avaient vu un effet préparation aux JO , les jeunes en étant les principaux bénéficiaires.

Les entreprises ont-elles ensuite levé le pied sur les embauches, malgré une croissance du PIB qui s’est avérée plus forte que prévu selon une première estimation de l’Insee La publication, le 30 août prochain, des chiffres définitifs du deuxième trimestre, permettra d’y voir plus clair, d’autant qu’ils infirment souvent les chiffres provisoires, dans un sens comme dans l’autre.

En attendant, l’estimation flash publiée ce mardi montre que l’emploi a continué sa glissade dans la construction, avec 6.300 postes en moins au deuxième trimestre, qui s’ajoutent aux 9.000 perdus sur le premier. Habituelle locomotive du marché du travail, le tertiaire marchand hors intérim est quasi stable, ne gagnant que 6.300 emplois après +50.700. L’intérim s’affiche en net recul (-20.000). L’agriculture a connu le même sort, quoique de manière plus mesurée (-2.100).

Dans sa dernière note de conjoncture – publiée le 9 juillet, mais réalisée avant la dissolution de l’Assemblée – l’Insee tablait sur une progression de l’emploi total modérée de 0,1 sur chacun des trois derniers trimestres de l’année. Soit +185.000 postes, fin 2024, sur un an.

Moral des petits patrons en berne

Moral des petits patrons en berne

Le moral des petits patrons est en berne. 71 % des dirigeants de TPE sont pessimistes. Face au risque d’instabilité politique, la confiance à l’égard du chef de l’Etat Emmanuel Macron n’a cessé de chuter depuis 2017. Angoissés, les patrons de petites entreprises expriment une hausse des difficultés financières et sont plus nombreux à redouter le dépôt de bilan.

Après l’électrochoc de la dissolution, les entreprises et les ménages sont toujours plongés dans un épais brouillard. Et le résultat du premier tour des élections législatives est loin de dissiper les inquiétudes dans les milieux économiques. Arrivé en tête du premier tour du scrutin, le Rassemblement national (RN) de Jordan Bardella espère gagner un maximum de sièges à l’Assemblée nationale pour former une majorité absolue. En face, les forces politiques peinent à s’entendre pour former un « barrage républicain ».

À quelques jours du second tour des élections législatives, l’angoisse gagne du terrain compte tenu des incertitudes qui planent au-dessus de la situation politique française. Bousculés par l’annonce tonitruante de la dissolution, beaucoup de chefs d’entreprise s’interrogent sur les perspectives économiques et politiques de l’Hexagone après cette campagne éclair. Témoin de ce malaise, la difficulté du patronat à s’exprimer sur les programmes économiques des trois grands blocs en lice.
Interrogés au mois de juin par l’institut de sondages Ifop pour Fiducial, 71% des dirigeants de TPE sont pessimistes sur le climat général des affaires en France.

Profits record mais pouvoir d’achat en berne

Profits record mais pouvoir d’achat en berne

On assiste à un véritable feu d’artifice concernant les indices de la bourse et les profits des grandes entreprises. Et cela en 2023 alors que la croissance était déjà très faiblarde. Par contre, l’inflation a été l’occasion d’un immense phénomène anti redistributif, en effet ce sont les ménages et surtout les moins favorisés qui ont payé l’addition. En gros au cours de ces deux dernières années, la perte de pouvoir d’achat a été en moyenne de l’ordre de 10 %. En cause, notamment une inflation moyenne particulièrement élevée et un indice des prix complètement obsolète. Le pouvoir politique, les statisticiens à leur service et les grands intérêts financiers ne cessent de dire le contraire. Pourtant les ménages qui ont vu notamment les dépenses alimentaires augmenter de 20 % en 2 ans ont considérablement modifié la structure et le volume de leurs dépenses. Ainsi les dépenses contraintes, alimentaires bien sûr mais aussi chauffage, transport, abonnements, électricité n’ont cessé d’augmenter alors que les dépenses ajustables, elles, sont en berne.

Les ménages, les salariés en général n’ont ni la capacité, ni la possibilité de dénoncer cet immense transfert de valeurs. Les associations de consommateurs constatent souvent avec pertinence le phénomène mais ont peu d’impact sur la mobilisation des ménages.

Quant aux syndicats en France, d’une certaine manière ils semblent depuis l’affaire des retraites comme en léthargie. Il faut dire qu’ils ne sont guère aidés par un pouvoir qui depuis sept ans n’a cessé de les contourner.

Pourtant la question prioritaire des salariés comme plus généralement des ménages est celle du pouvoir d’achat. Bien entendu, les économistes complaisants vis-à-vis du pouvoir ne manqueraient pas de souligner les dangers de la boucle salaire inflation ; par contre, ils ne s’offusquent pas de la boucle profits inflation. Mais l’injustice sociale aura des conséquences économiques sur le niveau de consommation et donc sur la croissance. L’année 2024 va confirmer la tendance baissière de la croissance qui risque d’être presque nulle. Ce qui va entraîner une vague de licenciements et la reprise du chômage dans l’industrie bien sûr mais aussi dans les services comme les banques par exemple.

On comprend que les syndicats soient sortis rincés après l’énorme action de protestation contre la réforme des retraites mais il serait temps qu’ils se reprennent en remettant au cœur de leur stratégie la défense du pouvoir d’achat en soutenant d’abord les moins favorisés et non des grèves catégorielles comme celle des contrôleurs de la SNCF.

Profits au sommet mais pouvoir d’achat en berne

Profits au sommet mais pouvoir d’achat en berne

On assiste à un véritable feu d’artifice concernant les indices de la bourse et les profits des grandes entreprises. Et cela en 2023 alors que la croissance était déjà très faiblarde. Par contre, l’inflation a été l’occasion d’un immense phénomène anti redistributif, en effet ce sont les ménages et surtout les moins favorisés qui ont payé l’addition. En gros au cours de ces deux dernières années, la perte de pouvoir d’achat a été en moyenne de l’ordre de 10 %. En cause, notamment une inflation moyenne particulièrement élevée et un indice des prix complètement obsolète. Le pouvoir politique, les statisticiens à leur service et les grands intérêts financiers ne cessent de dire le contraire. Pourtant les ménages qui ont vu notamment les dépenses alimentaires augmenter de 20 % en 2 ans ont considérablement modifié la structure et le volume de leurs dépenses. Ainsi les dépenses contraintes, alimentaires bien sûr mais aussi chauffage, transport, abonnements, électricité n’ont cessé d’augmenter alors que les dépenses ajustables, elles, sont en berne.

Les ménages, les salariés en général n’ont ni la capacité, ni la possibilité de dénoncer cet immense transfert de valeurs. Les associations de consommateurs constatent souvent avec pertinence le phénomène mais ont peu d’impact sur la mobilisation des ménages.

Quant aux syndicats en France, d’une certaine manière ils semblent depuis l’affaire des retraites comme en léthargie. Il faut dire qu’ils ne sont guère aidés par un pouvoir qui depuis sept ans n’a cessé de les contourner.

Pourtant la question prioritaire des salariés comme plus généralement des ménages est celle du pouvoir d’achat. Bien entendu, les économistes complaisants vis-à-vis du pouvoir ne manqueraient pas de souligner les dangers de la boucle salaire inflation ; par contre, ils ne s’offusquent pas de la boucle profits inflation. Mais l’injustice sociale aura des conséquences économiques sur le niveau de consommation et donc sur la croissance. L’année 2024 va confirmer la tendance baissière de la croissance qui risque d’être presque nulle. Ce qui va entraîner une vague de licenciements et la reprise du chômage dans l’industrie bien sûr mais aussi dans les services comme les banques par exemple.

On comprend que les syndicats soient sortis rincés après l’énorme action de protestation contre la réforme des retraites mais il serait temps qu’ils se reprennent en remettant au cœur de leur stratégie la défense du pouvoir d’achat en soutenant d’abord les moins favorisés et non des grèves catégorielles comme celle des contrôleurs de la SNCF.

Bourses et profits au sommet mais pouvoir d’achat en berne

Bourses et profits au sommet mais pouvoir d’achat en berne

On assiste à un véritable feu d’artifice concernant les indices de la bourse et les profits des grandes entreprises. Et cela en 2023alors que la croissance était déjà très faiblarde. Par contre, l’inflation a été l’occasion d’un immense phénomène anti redistributif, en effet ce sont les ménages et surtout les moins favorisés qui ont payé l’addition. En gros au cours de ces deux dernières années, la perte de pouvoir d’achat a été en moyenne de l’ordre de 10 %. En cause, notamment une inflation moyenne particulièrement élevée et un indice des prix complètement obsolète. Le pouvoir politique, les statisticiens à leur service et les grands intérêts financiers ne cessent de dire le contraire. Pourtant les ménages qui ont vu notamment les dépenses alimentaires augmenter de 20 % en 2 ans ont considérablement modifié la structure et le volume de leurs dépenses. Ainsi les dépenses contraintes, alimentaires bien sûr mais aussi chauffage, transport, abonnements, électricité n’ont cessé d’augmenter alors que les dépenses ajustables, elles, sont en berne.

Les ménages, les salariés en général n’ont ni la capacité, ni la possibilité de dénoncer cet immense transfert de valeurs. Les associations de consommateurs constatent souvent avec pertinence le phénomène mais ont peu d’impact sur la mobilisation des ménages.

Quant aux syndicats en France, d’une certaine manière ils semblent depuis l’affaire des retraites comme en léthargie. Il faut dire qu’ils ne sont guère aidés par un pouvoir qui depuis sept ans n’a cessé de les contourner.

Pourtant la question prioritaire des salariés comme plus généralement des ménages est celle du pouvoir d’achat. Bien entendu, les économistes complaisants vis-à-vis du pouvoir ne manqueraient pas de souligner les dangers de la boucle salaire inflation ; par contre, ils ne s’offusquent pas de la boucle profits inflation. Mais l’injustice sociale aura des conséquences économiques sur le niveau de consommation et donc sur la croissance. L’année 2024 va confirmer la tendance baissière de la croissance qui risque d’être presque nulle. Ce qui va entraîner une vague de licenciements et la reprise du chômage dans l’industrie bien sûr mais aussi dans les services comme les banques par exemple.

On comprend que les syndicats soient sortis rincés après l’énorme action de protestation contre la réforme des retraites mais il serait temps qu’ils se reprennent en remettant au cœur de leur stratégie la défense du pouvoir d’achat.

Pouvoir d’achat : de plus en plus en berne

Pouvoir d’achat : de plus en plus en berne

Les experts se réveillent enfin pour tenter d’expliquer pourquoi la crise du pouvoir d’achat demeure dans les ménages. Certes l’inflation a commencé à ralentir mais elle continue cependant d’augmenter. Conséquence, les prix suivent cette tendance haussière.

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie pour le début de l’été aucune baisse n’a été observé pour les produits de grande consommation.

À dessein ou par incompétence, experts et politiques ont cru voir dans la baisse de l’inflation une baisse des prix. La vérité, c’est que l’inflation s’ajoute aux inflations précédentes et que les prix ne peuvent donc mécaniquement baisser sauf cas très isolés.

C’est donc une manipulation politique et méthodologique que d’annoncer une baisse des prix avec une inflation sur une tendance toujours haussière. Ainsi aujourd’hui par exemple en moyenne les prix des consommations les plus courantes dans la grande distribution ont augmenté de 20 à 25 % sur deux ans. Et ce niveau continu d’être maintenu.

L’inflation continue de plomber le pouvoir d’achat des salariés français, s’alarment les économistes.
L’inflation a certes ralenti ces derniers mois mais des économistes sonnent l’alerte sur les bas salaires. Plusieurs branches professionnelles affichent encore des minima inférieurs au SMIC, ont alerté des économistes lors d’un séminaire organisé par Bercy et le ministère du Travail. Plusieurs experts ont incité les entreprises à donner du poids aux négociations annuelles obligatoires (NAO).

« Le pouvoir d’achat est la préoccupation numéro un des Français ». Lors de la conférence sociale organisée au Palais d’Iena le 16 octobre dernier, la secrétaire de la CFDT Marylise Léon sonnait l’alerte devant la Première ministre Elisabeth Borne entourée d’un parterre de ministres et syndicalistes. « Enfin, on parle salaire. Il était temps ! », poursuivait Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT avant une journée d’âpres négociations. A l’issue de ces échanges marathon, la cheffe du gouvernement avait mis la pression aux patrons pour revaloriser les bas salaires. Mais les tensions sont loin d’être retombées.
L’inflation a certes marqué le pas en Europe et en France. Mais les prix dans l’alimentaire et l’énergie continuent de frapper de plein fouet un grand nombre de Français. Et le conflit au Proche-Orient entre le Hamas et Israël pourrait maintenir les prix du pétrole à un niveau élevé. Dans ce contexte, des économistes réunis dans les locaux de France Stratégie lors d’un séminaire ce mardi 21 novembre ont tiré la sonnette d’alarme. « A l’international, les salaires réels baissent (en tenant compte de l’inflation), malgré la croissance des salaires nominaux. La baisse des salaires réels concerne tous les pays de l’OCDE avec en moyenne un recul de 3,8% pour le premier trimestre 2023 », a déclaré Sandrine Cazes, économiste à l’OCDE. « En France, la baisse des salaires réels a été relativement modeste au deuxième trimestre en raison du bouclier tarifaire et de l’inflation relativement contenue [...] L’inflation affecte particulièrement les salariés au bas de l’échelle car ils ont peu de réserves d’épargne ».

La question cruciale des branches non conformes
Ces derniers mois, de nombreuses branches ont affiché des minima inférieurs au SMIC en France. Etant donné que le Smic augmente plus vite (avec l’inflation, sur laquelle il est indexé) que le reste des salaires, certains minima de branches sont rattrapés, générant un « tassement » des salaires. « Le SMIC fixe un salaire plancher national et sa revalorisation est indexée sur l’inflation. Lorsque le SMIC se retrouve au dessus de plusieurs minimas de branche, on parle de non conformité des branches », a rappelé Erwan Gautier, économiste à la Banque de France.

Constatant que « la non conformité avait globalement diminué au cours des années 2010 en partie sous l’effet d’un SMIC moins dynamique », l’économiste a pointé « l’absence de négociations pendant la période Covid » et « des revalorisations très fréquentes du SMIC sous l’effet de l’inflation». Résultat, beaucoup de travailleurs dans certains secteurs comme la coiffure se sont retrouvés avec des salaires inférieurs au salaire minimum. « La hausse rapide du SMIC et la non conformité de certaines branches ont débouché sur des tassements des grilles de branches », a résumé l’économiste. Mises sous pression par le gouvernement, les branches non conformes doivent rapidement présenter un plan d’action sous peine de ne plus pouvoir profiter de certaines exonérations sociales, a prévenu Elisabeth Borne.

Partage de la valeur : « pas une solution magique »
Face à l’envolée des prix, le gouvernement a toujours exclu l’indexation des salaires sur l’inflation, au grand dam des syndicats comme la CGT. En revanche, l’exécutif a toujours promis les dispositifs de partage de valeur (prime, intéressement, participation, actionnariat salarié). Dans un vote solennel prévu ce mercredi 22 novembre, l’Assemblée nationale doit voter le texte législatif retranscrivant l’accord national interprofessionnel signé en février dernier par la plupart des syndicats, sauf la CGT en raison « du refus du gouvernement et du patronat de ne pas traiter de la question des salaires ».

Emploi Royaume-Uni en berne

  • Emploi Royaume-Uni en berne
  • Ce n’est pas encore cette année que le brexit  permettra au Royaume- Uni de connaîtra l’envolée économique annoncée par Boris Johnson.

La Banque d’Angleterre n’attend désormais plus qu’une croissance de 5% contre 7,25% lors de sa dernière réunion, mais estime que la contraction du PIB en 2020, évaluée à 10%, a été moins importante qu’elle ne l’estimait jusqu’à présent (-11%). Le Royaume-Uni est le pays le plus endeuillé d’Europe par la pandémie de Covid-19, et a commencé 2021 avec un troisième confinement qui devrait provoquer une chute du PIB de 4% au premier trimestre, selon la BoE. En revanche, la conclusion d’un accord commercial avec l’Union européenne (UE) fin décembre, à quelques jours de la sortie du Royaume-Uni du marché unique, est favorable à la croissance britannique, estime la BoE. La Banque était également très attendue sur les taux négatifs.

Preuve de la faiblesse de la dynamique économique, l’ indice de perspectives sur le marché de l’emploi compilé par Manpower a progressé d’un point à -5% pour le Royaume-Uni pour le deuxième trimestre comparé au premier, mais il reste le plus bas d’Europe, inférieur à ceux de l’Italie ou de l’Espagne. À l’inverse, la Roumanie, la Belgique, la Suède et la République tchèque affichent les plus forts indices. «Ce furent les pires douze mois pour les perspectives d’emploi au Royaume-Uni et bien pire que pendant la crise de 2008-2009», remarque Chris Gray de Manpower .

«Le Royaume-Uni montre la voie avec sa campagne de vaccination contre le Covid-19 mais il reste l’homme malade de l’Europe en ce qui concerne l’optimisme pour les embauches», remarque Chris Gray, l’un des responsables de Manpower UK, cité dans un communiqué.

 

À noter aussi que la place financière d’Amsterdam a doublé Londres en termes de courtage d’actions européennes en seulement quelques semaines après la sortie effective du marché unique européen. Chris Gray note toutefois que «plus de 1.000 entreprises de services financiers prévoient d’établir des bureaux pour continuer à prendre part aux marchés britanniques».

*L’enquête de ManpowerGroup sur les perspectives d’emploi a porté sur 1.515 employeurs britanniques.

Balance commerciale : toujours en berne

Balance commerciale : toujours en berne

 

 

Le principal indicateur de compétitivité de la France est toujours dramatiquement dans le rouge. Sur longue période la balance commerciale accuse annuellement un déficit de l’ordre de 50 milliards alors que l’Allemagne affiche en moyenne un excédent de 200 milliards. Pour 2021, le déficit commercial de la France est ressorti stable en janvier, à 3,7 milliards d’euros, en raison de la hausse des exportations qui contrebalance celle des importations, ont annoncé vendredi les Douanes.

Les indicateurs du commerce extérieur sont toujours en berne. Selon les derniers chiffres dévoilés par les douanes ce vendredi 5 mars, le déficit des échanges de biens est resté à -3,7 milliards d’euros en janvier au même niveau que celui de décembre dernier. Ce résultat très bas n’avait pas été atteint depuis 2016. La pandémie continue de frapper durement les entreprises exportatrices tricolores.

Avec la crise sanitaire, certains économistes redoutent une accélération de la désindustrialisation et des cicatrices à long terme sur l’économie française.

France: croissance en berne et envolée des déficits

France: croissance en berne et envolée des déficits

Officiellement le projet de loi rectificatif du budget envisage désormais une baisse du PIB de 8 % et parallèlement une envolée de la dette d’autant. Des chiffres de toute façon tout à fait approximatifs surtout destinés à rassurer la commission européenne. La vérité est que la perte de croissance sera plus proche de 15 % et le déficit pourra atteindre 20 % du PIB . La  première loi de finances rectificative pour 2020, promulguée fin mars, tablait sur une contraction de 1% du PIB et sur un déficit public à -3,9% du PIB !

“Le confinement est plus long que ce qui pouvait avoir été anticipé (…) évidemment ça aura un impact plus fort sur notre croissance nationale. Nous avions prévu une croissance à -6, nous aurons une prévision de croissance qui va être fixée à -8 pour le projet de loi de finances rectificative”, a déclaré mardi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire sur BFMTV et RMC.

Cette prolongation du confinement va également “aggraver les chiffres des comptes publics. On va passer par exemple de -7,6% de déficit (…) à -9% de déficit. Depuis la Seconde Guerre mondiale, jamais notre pays n’a connu ça”, a de son côté déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin sur la radio France info.

La contraction encore plus marquée de l’activité économique va se traduire par une perte de recettes fiscales de l’ordre de 43 milliards d’euros pour l’Etat (contre 37 milliards évoqués précédemment), précise-t-on dans l’entourage de Gérald Darmanin.

Le plan de soutien à l’économie française a déjà été plus que doublé, à 100 milliards d’euros, soit plus de 4% du PIB, Bruno Le Maire a assuré que “si à un moment donné il faut faire encore davantage, nous ferons encore davantage, nous serons là (…) tant que ce sera nécessaire”.

Le fonds de solidarité pour les TPE, indépendants, micro-entrepreneurs et professions libérales, dont bénéficient déjà plus de 900.000 entreprises, “va être beaucoup plus généreux, beaucoup plus substantiel et beaucoup plus ouvert à tous les entrepreneurs qui ont été touchés par la crise”, a annoncé Bruno Le Maire.

“Nous avons vu qu’il y avait des trous dans la raquette et nous avons voulu y répondre”, a-t-il précisé. “Du coup, les sommes vont exploser. On avait prévu un milliard d’euros sur ce fond (par mois pour mars et avril-NDLR), ce sera sept” milliards, pour les mois de mars, avril et mai.

Au-delà de l’Etat, ce fonds est également abondé par les régions, ainsi que par les assureurs, qui ont proposé de doubler leur participation à 400 millions d’euros et prévoient d’accroître leur soutien à l’économie, sous la pression du gouvernement.

Manif en Suisse contre la 5G à Berne

Manif  en Suisse contre la 5G à Berne

 

 

Une manif en Suisse contre le déploiement de la 5G. Plus de 200 scientifiques et médecins ont d’ailleurs demandé un moratoire sur la 5G. Risques élevés de cancers, dommages génétiques et désordres neurologiques sont notamment mis en avant par ces savants. Les opposants à la 5G en Suisse craignent les effets des rayonnements électromagnétiques de cette technologie et plusieurs cantons, mis sous pression par des pétitions en ligne, ont gelé les procédures pour la construction d’antennes, au nom du principe de précaution, comme à Genève, Vaud, Fribourg et Neuchâtel.

La très puissante Fédération suisse des médecins (FMH) plaide aussi pour la prudence, expliquant que «tant qu’il ne sera pas prouvé scientifiquement qu’une augmentation des valeurs limites de rayonnement actuelles n’a aucun impact sur la santé, il faudrait renoncer à les augmenter».

 

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi dans la capitale suisse, Berne, pour s’opposer à la 5G déploiement. «Boycott 5G» ou «Toujours plus vite, plus haut, plus loin, au détriment de l’homme et de l’Environnement, Stop 5G», pouvait-on lire sur les pancartes déployées par les manifestants, face au siège du Parlement suisse, pour dénoncer une technologie jugée nocive pour la santé.

«Qu’aujourd’hui, autant de personnes se soient rassemblées, c’est un signe fort contre l’introduction incontrôlée de la 5G», s’est félicitée Tamlin Schibler Ulmann, la co-présidente de Frenquencia, l’association à l’origine du rassemblement, dans un communiqué. Après la Corée du Sud, la Suisse est l’un des premiers pays au monde à s’être lancé dans la 5G, cette infrastructure mobile au cœur d’un affrontement technologique entre les États-Unis et la Chine.

 

 

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