Rugby : Bernard Laporte , Une curieuse suspension
Paradoxalement Bernard Laporte se retire provisoirement de son poste de vice-président de la fédération internationale de rugby mais se maintient comme préside de la fédération française.
Pourtant l’accusation portée sur des infractions concernant le trafic d’influence en France au profit d’un président de club de Montpellier.
Ce maintient comme président à la fédération de rugby a de quoi surprendre et nourrit les protestations de nombreuses personnes dont le ministre des sports.
Condamné à deux ans de prison avec sursis, Bernard Laporte se retire de son poste de vice-président de la Fédération internationale de rugby, a annoncé, mardi, l’institution. Il conserve néanmoins sa fonction de président de la Fédération française.
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La condamnation prévoit également une interdiction d’exercer toute fonction en lien avec le rugby pendant deux ans. Son avocate, Fanny Colin, a annoncé qu’il allait faire appel, et ce dernier étant suspensif, Bernard Laporte reste président de la FFR.
Dans un communiqué, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, avait précédemment réagi aux sanctions prononcées à l’encontre du dirigeant : « Ce nouveau contexte fait obstacle à ce que Bernard Laporte puisse, en l’état, poursuivre sa mission dans de bonnes conditions à la tête d’une fédération délégataire d’une mission de service public, à un moment aussi décisif pour le rugby français que la dernière ligne droite avant une Coupe du monde de rugby où la France recevra les nations du monde entier. » La ministre a précisé qu’elle aura « dans un bref délai un échange avec les parties prenantes de la gouvernance de la FFR ».
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